Archive pour le 18 mars, 2009

Saint Joseph

18 mars, 2009

Saint Joseph dans images sacrée

http://santiebeati.it/

DEUX HYMNES LITURGIQUES (XX° siècle)

18 mars, 2009

du site:

http://spiritualite-chretienne.com/st-joseph/st-joseph.html#Therese

DEUX HYMNES LITURGIQUES (XX° siècle)

A la suite de l’institution de la fête de saint Joseph artisan, la liturgie fut dotée d’une nouvelle messe et d’un nouvel office. Celui-ci comporte deux hymnes propres pour matines et laudes. En voici leur traduction rythmée, d’après le texte latin dû à un hymnographe romain dont le nom n’a pas été révélé.

Hymne de Matines : « Te Pater Joseph »

C’est vous, patriarche Joseph,
Ouvrier digne des autels,
Ravi de vous cacher dans l’ombre à Nazareth,
Qu’à hautes voix comme à pleins cœurs
Cette nuit nous allons chanter.

Une descendance de rois
Et la condition des pauvres,
Vous portez tout cela calme et silencieux,
En nourrissant l’Enfant sacré
Grâce au dur labeur de vos mains.

Saint Ouvrier, des ouvriers
Le pur miroir, combien aux humbles
Votre existence apporte un modèle splendide,
Pour que les sueurs du travail
Et l’atelier soient choses saintes !

Les miséreux qui sont sans pain,
Accueillez-les avec amour ;
Calmez toute révolte, apaisez tout conflit ;
Qu’en nous croisse le Christ mystique
Sous votre garde paternelle.

O Dieu trine et un à la fois,
Père de tous, auteur du monde,
Donnez-nous d’imiter par toute notre vie
Le saint patriarche Joseph,
De l’imiter en notre mort !

Hymne de Laudes : « Aurora, Solis Nuntia »

L’aurore, annonce du soleil,
Ouverture du mois des fleurs,
Salue le toit de Nazareth
Vibrant des coups du charpentier.

Salut à vous, Chef de famille
Sous lequel l’Ouvrier suprême
Baigné d’une amère sueur
Travaille au métier paternel !

Habitant les hauteurs célestes
Auprès d’une Epouse sublime,
A cette heure aidez vos clients,
Ceux que le dénuement accable.

Au loin violence et conflits,
Toute fraude dans les salaires !
Que seule la frugalité
Mesure biens et nourriture !

Unité de la Trinité,
A la prière de Joseph
Guidez au chemin de la paix
Les pas de tous et leur voyage !

(Traduction de Mgr Francis Trochu)

Jean Paul II, Saint Joseph 2001

18 mars, 2009

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20010319_episcopal-ordination_fr.html

CHAPELLE PAPALE POUR L’ORDINATION DE 9 ÉVÊQUES
EN LA SOLENNITÉ DE SAINT JOSEPH

HOMÉLIE DE JEAN PAUL II

Lundi 19 mars 2001,
solennité de la Saint Joseph

1. « Voilà donc l’intendant fidèle, avisé, que le maître a établi sur ses gens » (cf. Lc 12, 42).
C’est ainsi que la liturgie nous présente aujourd’hui saint Joseph, Epoux de la Bienheureuse Vierge Marie et Gardien du Rédempteur. Lui, le serviteur fidèle et sage, a accueilli avec une docilité obéissante la volonté du Seigneur, qui lui a confié « sa » famille sur terre, afin qu’il en prenne soin avec un dévouement quotidien.

Saint Joseph persévéra dans cette mission avec fidélité et amour. C’est pourquoi l’Eglise nous le montre comme un modèle particulier de service au Christ et à son mystérieux dessein de salut. Et elle l’invoque comme patron spécial et protecteur de toute la famille des croyants. Joseph nous est aujourd’hui proposé de façon particulière, le jour de sa fête, comme le saint sous la protection efficace duquel la Divine Providence a voulu placer les personnes et le ministère de ceux qui sont appelés à être, au sein du peuple chrétien, des « pères » et des « gardiens ».

2. «  »Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois! ton père et moi nous te cherchons angoissés » [....] « Pourquoi donc me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père? »" (Lc 2, 48, 49).

Au cours de ce dialogue simple et familier entre la Mère et le Fils, que l’Evangile vient de nous proposer, se trouvent les éléments de la sainteté de Joseph. Ils répondent au dessein divin sur lui, qu’il sut assumer avec une admirable fidélité, en homme juste qu’il était.

« Ton père et moi nous te cherchons angoissés », dit Marie. « Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père », réplique Jésus. Ce sont précisément ces paroles du Fils qui nous aident à comprendre le mystère de la « paternité » de Joseph. En rappelant à ses parents la primauté de Celui qu’il appelle « Mon Père », Jésus révèle la vérité du rôle de Marie ainsi que de Joseph. Celui-ci est véritablement l’ »époux » de Marie et le « père » de Jésus, comme elle l’affirme lorsqu’elle dit:  « Ton père et moi nous te cherchons ». Mais son caractère sponsal et sa paternité est pleinement relative à celle de Dieu. Voilà de quelle façon Joseph de Nazareth est appelé à devenir, à son tour, le disciple de Jésus:  en consacrant son existence au service du Fils unique du Père et de la Vierge Marie, sa Mère.

Il s’agit d’une mission qu’il poursuit à l’égard de l’Eglise, Corps mystique du Christ, à laquelle il ne cesse d’accorder son assistance providentielle, comme il l’a fait pour l’humble famille de Nazareth.

3. Dans ce contexte, il est facile d’orienter notre regard vers ce qui constitue aujourd’hui le centre de notre célébration. Je vais imposer les mains à neuf prêtres, qui sont appelés à assumer la responsabilité d’évêques dans l’Eglise. L’Evêque joue dans la communauté chrétienne un rôle qui possède de nombreuses analogies avec celui de saint Joseph. La Préface de la solennité d’aujourd’hui le souligne de manière particulière, en indiquant Joseph comme « un serviteur sage et fidèle placé à la tête de la Sainte Famille, pour protéger comme un père le Fils de Dieu ». Les pasteurs de l’Eglise sont des « Pères » et des « gardiens » appelés à se comporter comme des « serviteurs » sages et fidèles. C’est à eux qu’est confié le soin quotidien du peuple chrétien qui, grâce à leur aide, peut avancer en sécurité sur le chemin de la perfection chrétienne.

Vénérés frères ordinands, l’Eglise se rassemble autour de vous et vous assure de sa prière, afin que vous puissiez accomplir avec une générosité fidèle, à l’image de saint Joseph, votre ministère pastoral. Ceux qui vous accompagnent en ce jour de fête vous assurent en particulier de leur prière:  vos familles, les prêtres, vos amis, ainsi que les communautés dont vous provenez et auxquelles vous êtes destinés.

4. Les ordinations épiscopales, que je confère généralement le jour de l’Epiphanie, ont été cette année repoussées en raison de la conclusion du grand Jubilé. J’ai ainsi l’opportunité d’accomplir ce rite en la fête d’aujourd’hui, si chère au peuple chrétien. Cela me permet de confier avec une insistance particulière chacun de vous à la protection permanente de saint Joseph, Patron de l’Eglise universelle.

Très chers amis, c’est avec un grand plaisir que je vous salue, et avec vous tous ceux qui s’unissent à votre joie. Je vous souhaite de tout coeur de poursuivre avec une générosité renouvelée le service que vous rendez déjà à la cause de l’Evangile.

5. A toi, Monseigneur Fernando Filoni, est confiée la mission de Nonce apostolique en Irak et en Jordanie, pour soutenir les communautés chrétiennes présentes dans ces terres:  je suis certain que tu sera pour eux un messager de paix et d’espérance. Toi, Monseigneur Henryk Józef Nowacki, après avoir longtemps travaillé à mes côtés, tu seras, en tant que Représentant du Siège apostolique en Slovaquie, un héraut diligent de l’Evangile dans ce pays d’antique tradition chrétienne. Et toi, Monseigneur Timothy Paul Broglio, à qui je suis reconnaissant de la fidèle coopération offerte au Cardinal-Secrétaire d’Etat, tu te rendras aux portes du continent américain en tant que Nonce en République dominicaine et Délégué apostolique à Porto-Rico:  sois parmi ces chères populations le témoin de l’affection du Successeur de Pierre.

A toi aussi, Monseigneur Domenico Sorrentino, je suis reconnaissant du service précieux accompli à la Secrétairerie d’Etat, et à présent, en te confiant la Prélature de Pompéi et son célèbre Sanctuaire marial, je place ton ministère sous le regard bénissant de la Vierge du Saint-Rosaire, en lui demandant de guider tes pas sur les traces de saint Paulin, Evêque de Nola, ta terre natale et gloire de la Campanie. Que la Très Sainte Vierge continue également à veiller sur tes pas, Mgr Tomasz Peta, appelé à prendre en charge l’Administration apostolique d’Astana, dans le Kazakhstan, où tu oeuvres déjà depuis plusieurs années avec un zèle apostolique louable.

Toi, Monseigneur Marcelo Sánchez Sorondo, tu poursuivras ton service apprécié de Chancelier de l’Académie pontificale des Sciences et de l’Académie des Sciences sociales, des institutions auxquelles j’attribue une grande importance pour le dialogue de l’Eglise avec le monde la culture. A toi, Monseigneur Marc Ouellet, j’ai voulu confier la charge de Secrétaire du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens, une tâche d’une importance particulière pour la très noble finalité qui l’inspire et pour les espérances renouvelées que la célébration de l’Année jubilaire a suscitées dans l’âme de nombreux chrétiens.

Et toi, Monseigneur Giampaolo Crepaldi, tu assumeras le rôle de Secrétaire du Conseil pontifical « Justice et Paix », en poursuivant avec de plus grandes responsabilités ton service déjà méritoire dans ce dicastère. Enfin, je t’embrasse avec affection, Monseigneur Djura Dzudzar, que j’ai choisi comme Auxiliaire de l’Eparque de Mukacheve en Transcarpatie, en Ukraine, un pays que d’ici peu, si Dieu le veut, j’aurai la joie de visiter et auquel j’envoie dès à présent un salut cordial et mes meilleurs voeux.

6. Très chers amis, comme saint Joseph, modèle et guide de votre ministère, aimez et servez l’Eglise. Imitez l’exemple de ce grand saint, ainsi que celui de son Epouse, Marie. S’il vous arrive parfois de rencontrer des difficultés et des obstacles, n’hésitez pas à accepter de souffrir avec le Christ au bénéfice de son Corps mystique (cf. Col 1, 24),  afin  qu’avec  Lui  vous  puissiez jouir d’une Eglise parfaitement belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée (cf. Ep 5, 27). Le Seigneur, qui vous comblera de sa grâce, vous consacre aujourd’hui et vous envoie comme apôtres dans le monde. Conservez ses paroles gravées dans votre coeur:  « Je suis avec vous pour toujours » (Mt 28, 20) et n’ayez pas peur. Comme Marie, comme Joseph, ayez toujours confiance en Lui. Il a vaincu le monde.

Je vous salue, Joseph

18 mars, 2009

du site:

http://www.saint-joseph.fr/Je-vous-salue-Joseph

Je vous salue, Joseph

Je vous salue, Joseph,
image de Dieu le Père ;

Je vous salue, Joseph,
père de Dieu le Fils ;

Je vous salue, Joseph,
sanctuaire du Saint Esprit ;

Je vous salue, Joseph,
bien-aimé de la Très Sainte Trinité ;

Je vous salue, Joseph,
très fidèle coadjuteur du grand conseil ;

Je vous salue, Joseph,
très digne époux de la Vierge Mère ;

Je vous salue, Joseph,
père de tous les fidèles ;

Je vous salue, Joseph,
gardien de tous ceux qui ont embrassé la sainte virginité ;

Je vous salue, Joseph,
fidèle observateur du silence sacré ;

Je vous salue, Joseph,
amant de la sainte pauvreté ;

Je vous salue, Joseph,
modèle de douceur et de patience ;

Je vous salue, Joseph,
miroir d’humilité et d’obéissance ;

Vous êtes béni entre tous les hommes ;
Et bénis soient vos yeux, qui ont vu ce que vous avez vu ;

Et bénies soient vos oreilles, qui ont entendu ce que vous avez entendu ;
Et bénies soient vos mains, qui ont touché le Verbe fait chair ;

Et bénis soient vos bras, qui ont porté Celui qui porte toutes choses ;
Et bénie soit votre poitrine, sur laquelle le Fils de Dieu a pris un doux repos ;

Et béni soit votre cœur embrasé pour Lui du plus ardent amour.

Et béni soit le Père Eternel qui vous a choisi ;

Et béni soit le Fils qui vous a aimé ;

Et béni soit le Saint Esprit qui vous a sanctifié ;

Et bénie soit Marie, votre épouse, qui vous a chéri comme un époux et comme un frère.

Et béni soit l’Ange qui vous a servi de gardien.

Et bénis soient, à jamais, tous ceux qui vous aiment et qui vous bénissent.

Amen

Saint Jean Eudes

bonne nuit

18 mars, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc.
http://openphoto.net/gallery/image.html?image_id=6609&hints=autumn_plant_berry

Catéchisme de l’Eglise Catholique : « Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir »

18 mars, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090318

Commentaire du jour
Catéchisme de l’Eglise Catholique
§ 1961-1967

« Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir »

      Dieu, notre Créateur et notre Rédempteur, s’est choisi Israël comme son peuple et lui a révélé sa Loi, préparant ainsi la venue du Christ… La Loi ancienne est le premier état de la loi révélée. Ses prescriptions morales sont résumées dans les dix commandements, qui posent les fondements de la vocation de l’homme, façonné à l’image de Dieu ; ils interdisent ce qui est contraire à l’amour de Dieu et du prochain, et prescrivent ce qui lui est essentiel. Le décalogue est une lumière offerte à la conscience de tout homme pour lui manifester l’appel et les voies de Dieu, et le protéger contre le mal : « Dieu a écrit sur les tables de la Loi ce que les hommes ne lisaient pas dans leurs coeurs » (S. Augustin).
      Selon la tradition chrétienne, la Loi sainte, spirituelle et bonne (Rm 7,12s) est encore imparfaite. Comme un pédagogue (Ga 3,24) elle montre ce qu’il faut faire, mais ne donne pas de soi la force, la grâce de l’Esprit pour l’accomplir. A cause du péché qu’elle ne peut enlever, elle reste une loi de servitude… Elle est une préparation à l’Evangile.
      La Loi nouvelle ou Loi évangélique est la perfection ici-bas de la loi divine, naturelle et révélée. Elle est l’oeuvre du Christ et s’exprime particulièrement dans le Sermon sur la Montagne. Elle est aussi l’oeuvre de l’Esprit Saint et, par lui, elle devient la loi intérieure de la charité : « Je conclurai avec la maison d’Israël une alliance nouvelle… Je mettrai mes lois dans leur pensée, je les graverai dans leur coeur, et je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (He 8,8-10).
     La Loi nouvelle est la grâce du Saint Esprit donnée aux fidèles par la foi au Christ… Elle « accomplit », affine, dépasse et mène à sa perfection la Loi ancienne. Dans les Béatitudes (Mt 5,3s), elle accomplit les promesses divines en les élevant et les ordonnant au « Royaume des cieux ». Elle s’adresse à ceux qui sont disposés à accueillir avec foi cette espérance nouvelle : les pauvres, les humbles, les affligés, les coeurs purs, les persécutés à cause du Christ, traçant ainsi les voies surprenantes du Royaume.

Vivre d’Amour !…

18 mars, 2009

du site:

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20000915_teresa_fr.html

Vivre d’Amour !…

« Au soir d’Amour, parlant sans parabole Jésus disait : « Si quelqu’un veut m’aimer « Toute sa vie, qu’il garde ma Parole « Mon Père et moi viendrons le visiter.
« Et de son cœur faisant notre demeure «Venant à lui, nous l’aimerons toujours !…

« Rempli de paix, nous voulons qu’il demeure « En notre Amour !.. » Vivre d’Amour, c’est te garder Toi-Même Verbe incréé, Parole de mon Dieu, Ah ! tu le sais, Divin Jésus, je t’aime L’Esprit d’Amour m’embrase de son feu

C’est en t’aimant que j’attire le Père Mon faible cœur le garde sans retour. O Trinité ! vous êtes Prisonnière De mon Amour !…..

Vivre d’Amour, c’est vivre de ta vie, Roi glorieux, délice des élus. Tu vis pour moi, caché dans une hostie Je veux pour toi me cacher, ô Jésus ! A des amants, il faut la solitude Un cœur à cœur qui dure nuit et jour Ton seul regard fait ma béatitude Je vis d’Amour !…

Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terre Fixer sa tente au sommet du Thabor. Avec Jésus, c’est gravir le Calvaire, C’est regarder la Croix comme un trésor!…

Au Ciel je dois vivre de jouissance Alors l’épreuve aura fui pour toujours Mais exilée je veux dans la souffrance Vivre d’Amour; Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure Sans réclamer de salaire ici-bas Ah ! sans compter je donne étant bien sûre Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas !… Au Cœur Divin, débordant de tendresse J’ai tout donné…. légèrement je cours Je n’ai plus rien que ma seule richesse Vivre d’Amour.

Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte Tout souvenir des fautes du passé. De mes péchés je ne vois nulle empreinte, En un instant l’amour a tout brûlé…..

Flamme divine, ô très douce Fournaise ! En ton foyer je fixe mon séjour. C’est en tes feux que je chante à mon aise : « Je vis d’Amour !… »

Vivre d’Amour, c’est garder en soi-même Un grand trésor en un vase mortel Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême Ah je suis loin d’être un ange du ciel !…

Mais si je tombe à chaque heure qui passe Me relevant tu viens à mon secours, A chaque instant tu me donnes ta grâce Je vis d’Amour.

Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse Semant la paix, la joie dans tous les cœurs Pilote Aimé, la Charité me presse Car je te vois dans les âmes mes sœurs La Charité voilà ma seule étoile A sa clarté je vogue sans détour J’ai ma devise écrite sur ma voile: « Vivre d’Amour. »

Vivre d’Amour, lorsque Jésus sommeille C’est le repos sur les flots orageux Oh ! ne crains pas, Seigneur, que je t’éveille J’attends en paix le rivage des cieux…. La Foi bientôt déchirera son voile Mon Espérance est de te voir un jour La Charité enfle et pousse ma voile Je vis d’Amour !…

Vivre d’Amour, c’est, ô mon Divin Maître Te supplier de répandre tes Feux En l’âme sainte et sacrée de ton Prêtre Qu’il soit plus pur qu’un séraphin des cieux !… Ah! glorifie ton Église Immortelle A mes soupirs, Jésus, ne sois pas sourd Moi son enfant, je m’immole pour elle Je vis d’Amour.

Vivre d’Amour, c’est essuyer ta Face C’est obtenir des pécheurs le pardon O Dieu d’Amour! qu’ils rentrent dans ta grâce Et qu’à jamais ils bénissent ton Nom….

 Jusqu’à mon cœur retentit le blasphème Pour l’effacer, je veux chanter toujours : « Ton Nom Sacré, je l’adore et je l’aime Je vis d’Amour !… »

Vivre d’Amour, c’est imiter Marie, Baignant de pleurs, de parfums précieux, Tes pieds divins, qu’elle baise ravie Les essuyant avec ses longs cheveux… Puis se levant, elle brise le vase Ton Doux Visage elle embaume à son tour. Moi, le parfum dont j’embaume ta Face C’est mon Amour !..

«Vivre d’Amour, quelle étrange folie!» Me dit le monde. « Ah ! cessez de chanter, « Ne perdez pas vos parfums, votre vie, « Utilement sachez les employer !… »

T’aimer, Jésus, quelle perte féconde!… Tous mes parfums sont à toi sans retour, Je veux chanter en sortant de ce monde : « Je meurs d’Amour ! »

Mourir d’Amour, c’est un bien doux martyre Et c’est celui que je voudrais souffrir. O Chérubins ! accordez votre lyre, Car je le sens, mon exil va finir!… Flamme d’Amour, consume-moi sans trêve Vie d’un instant, ton fardeau m’est bien lourd Divin Jésus, réalise mon rêve : Mourir d’Amour !…

Mourir d’Amour, voilà mon espérance Quand je verrai se briser mes liens Mon Dieu sera ma Grande Récompense Je ne veux point posséder d’autres biens. De son Amour je veux être embrasée Je veux Le voir, m’unir à Lui toujours Voilà mon Ciel…. voilà ma destinée : Vivre d’Amour ! ! !….. »

Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus, Docteur de l’Eglise : Oeuvres (Février 1895) 

Prière : 

O Dieu, ton Saint Esprit a enflammé le cœur de Sainte Thérèse avec un amour sans réserve à Ton divin Fils et l’a illuminée pour comprendre et pratiquer la Loi Suprême d’Amour. Accorde-nous par son intercession Te trouver en toute personne, en toute chose et dans tous les événements. Nous Te le demandons par le Christ, nôtre Seigneur, Amen.
 

Par l’Athénée Pontifical « Regina Apostolorum »