Archive pour le 16 mars, 2009
SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS (1873-1897)
16 mars, 2009du site:
http://spiritualite-chretienne.com/st-joseph/st-joseph.html#Therese
SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS (1873-1897)
Dans l’Histoire d’une âme, sainte Thérèse écrit : « Je priai aussi saint Joseph de veiller sur moi ; depuis mon enfance, ma dévotion pour lui se confondait avec mon amour pour la Très Sainte Vierge. Chaque jour, je récitais la prière : O saint Joseph, père et protecteur des vierges… II me semblait donc être bien protégée et tout à fait à l’abri du danger. » Le Cantique ci-dessous a été composé en 1896, à la demande de Sœur Marie de l’Incarnation.
Cantique à saint Joseph
Sur l’air du cantique : Nous voulons Dieu.
Joseph, votre admirable vie
Se passa dans l’humilité ;
Mais, de Jésus et de Marie,
Vous contempliez la beauté !
Joseph, ô tendre Père,
Protégez le Carmel !
Que vos enfants, sur cette terre,
Goûtent déjà la paix du ciel.
Le Fils de Dieu, dans son enfance,
Plus d’une fois, avec bonheur,
Soumis à votre obéissance,
S’est reposé sur votre cœur !
Comme vous, dans la solitude,
Nous servons Marie et Jésus ;
Leur plaire est notre seule étude ;
Nous ne désirons rien de plus.
Sainte Thérèse, notre Mère,
En vous se confiait toujours ;
Elle assure que sa prière,
Vous l’exauciez d’un prompt secours.
Quand l’épreuve sera finie,
Nous en avons le doux espoir
Près de la divine Marie,
Saint Joseph, nous irons vous voir.
Bénissez, tendre Père,
Notre petit Carmel ;
Après l’exil de cette terre
Réunissez-nous dans le ciel.
1896.
(Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Histoire d’une Ame, Lettres, Poésies, Bar-le-Duc, 1898, p. 377. – Cf. Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, t. I, Introduction, n° 39, p. 14. Carmel de Lisieux, 1955.)
Face à la perte du sens du péché, il est urgent de former les consciences
16 mars, 2009du site:
http://www.zenit.org/article-20445?l=french
Face à la perte du sens du péché, il est urgent de former les consciences
Benoît XVI reçoit les participants d’un cours sur le for intérieur
ROME, Dimanche 15 mars 2009 (ZENIT.org) – « Former avec droiture la conscience des croyants » est devenu une priorité pastorale, alors que le monde perd « le sens du péché » et que la culpabilité augmente.
C’est le message qu’a adressé Benoît XVI, le 14 mars, au cardinal James Francis Stafford, pénitencier majeur, et aux participants à la 20e édition du Cours sur le for intérieur, organisé par la Pénitencerie apostolique.
« A notre époque, former avec droiture la conscience des croyants constitue sans aucun doute une des priorités pastorales parce que, comme j’ai eu l’occasion de le redire à d’autres occasions, dans la mesure où l’on perd le sens du péché, le sens de la culpabilité augmente malheureusement, que l’on voudrait éliminer avec des remèdes palliatifs insuffisants », a estimé le pape.
Benoît XVI a invité à « valoriser toujours plus » les « instruments spirituels et pastoraux multiples et précieux » pour former les consciences. Il a notamment mis en évidence l’importance de « la catéchèse, la prédication, l’homélie, la direction spirituelle, le sacrement de la réconciliation et la célébration de l’Eucharistie ».
« Une catéchèse adaptée offre une contribution concrète à l’éducation des consciences en les stimulant à percevoir toujours mieux le sens du péché, aujourd’hui en partie estompé ou pire, obnubilé par une manière de penser et de vivre ‘et si Deus non daretur’ (comme si Dieu n’existait pas, ndlr), selon l’expression connue de Grotius, revenue à une grande actualité, et qui dénote un relativisme fermé au vrai sens de la vie », a affirmé le pape.
Evoquant la prédication, Benoît XVI a estimé que l’homélie « est sans aucun doute la forme de prédication la plus diffusée », alors que les évêques réunis lors du Synode sur la Parole de Dieu, en octobre dernier au Vatican, « ont insisté sur la valeur et l’importance de l’homélie à adapter à la mentalité contemporaine ».
Le pape a aussi évoqué l’importance des médias qui « offrent une opportunité providentielle pour annoncer de manière nouvelle et plus proche aux sensibilités contemporaines, la Parole éternelle et immuable de vérité que le divin maître a confié à son Eglise ».
Après avoir évoqué l’importance de la direction spirituelle, le pape s’est adressé aux prêtres qui administrent le sacrement de pénitence. « Pour pouvoir accomplir un tel ministère indispensable, chaque prêtre doit alimenter sa propre vie spirituelle et veiller à une mise à jour théologique et pastorale permanente ».
Le pape a enfin invité les confesseurs à s’appuyer sur l’exemple de saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars, dont on fête cette année le 150e anniversaire de la mort. « Voilà un modèle à suivre et un protecteur à invoquer chaque jour ».
Marine Soreau
bonne nuit
16 mars, 2009Saint Ambroise : Le Carême conduit au baptême
16 mars, 2009du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090316
Commentaire du jour
Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Des Sacrements, 1 (trad. Brésard 2000 ans C, p. 244 rev.)
Le Carême conduit au baptême
Tu t’es approché, tu as vu la fontaine baptismale, tu as vu aussi l’évêque près de la fontaine. Et sans doute est-il tombé dans ton âme la même pensée qui s’est insinuée en celle de Naaman, le Syrien. Car, bien qu’il ait été purifié, il avait cependant douté d’abord… Je crains que quelqu’un ait dit : « C’est tout ? » Oui, c’est vraiment tout : là est toute innocence, toute piété, toute grâce, toute sainteté. Tu as vu ce que tu as pu voir des yeux de ton corps…; ce qu’on ne voit pas est bien plus grand…, car ce qu’on ne voit pas est éternel… Quoi de plus étonnant que la traversée de la Mer Rouge par les Israélites, pour ne parler à présent que du baptême ? Et pourtant ceux qui l’ont traversé sont tous morts dans le désert. Au contraire, celui qui traverse la fontaine baptismale, c’est-à-dire celui qui passe des biens terrestres à ceux du ciel…, ne meurt pas mais ressuscite.
Naaman était lépreux… À son arrivée, le prophète lui a dit : « Va, descends dans le Jourdain, baigne-toi et tu seras guéri. » Il s’est mis à réfléchir en lui-même et s’est dit : « C’est tout ? Je suis venu de Syrie jusqu’en Judée et on me dit : Va au Jourdain, baigne-toi et tu seras guéri. Comme s’il n’y avait pas des fleuves meilleurs dans mon pays ! » Ses serviteurs lui disent : « Maître, pourquoi ne fais-tu pas ce que dit le prophète ? Fais-le plutôt et essaie. » Alors il s’est rendu au Jourdain, s’est baigné et en est sorti guéri.
Qu’est-ce que cela signifie ? Tu as vu de l’eau, mais toute eau ne guérit pas ; par contre, l’eau qui a la grâce du Christ guérit. Il y a une différence entre l’élément et la sanctification, entre l’acte et l’efficacité. L’acte s’accomplit avec de l’eau, mais l’efficacité vient de l’Esprit Saint. L’eau ne guérit pas si l’Esprit Saint n’est descendu et n’a consacré cette eau. Tu as lu que lorsque notre Seigneur Jésus Christ a institué le rite du baptême, il est venu à Jean et celui-ci lui a dit : « C’est moi qui dois être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ? » (Mt 3,14)… Le Christ est descendu ; Jean qui baptisait était à ses côtés ; et voici que, telle une colombe, descendit l’Esprit Saint… Pourquoi le Christ est-il descendu le premier et ensuite l’Esprit Saint ? Pour quelle raison ? Pour que le Seigneur ne paraisse pas avoir besoin du sacrement de la sanctification : c’est lui qui sanctifie, et c’est aussi l’Esprit qui sanctifie.