Archive pour le 6 mars, 2009

Livre de la Genèse 9,8-15.

6 mars, 2009

Livre de la Genèse 9,8-15. dans image sacré et texte 20090301_s

Dimanche 1er mars 2009, 1er dimanche de Carême B

Livre de la Genèse 9,8-15.

Après le déluge, Dieu dit à Noé et à ses fils :
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec tous vos descendants,
et avec tous les êtres vivants qui sont autour de vous : les oiseaux, les animaux domestiques, toutes les bêtes sauvages, tout ce qui est sorti de l’arche pour repeupler la terre.
Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être vivant ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. »
Dieu dit encore : « Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont autour de vous, pour toutes les générations à venir :
je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre.
Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre, et que l’arc-en-ciel paraîtra au milieu des nuages,
je me souviendrai de mon alliance avec vous et avec tous les êtres vivants, et les eaux ne produiront plus le déluge, qui détruit tout être vivant.

http://www.evangile-et-peinture.org/article.php?sid=411

D’AELRED DE RIEVAULX : «Aimez vos ennemis».

6 mars, 2009

LITURGIE DES HEURES – OFFICE DES LECTURES – 6 MARZ 2009

LE MIROIR DE LA CHARITÉ, D’AELRED DE RIEVAULX
«Aimez vos ennemis».

Rien ne nous encourage tant à l’amour des ennemis, en lequel consiste la perfection de l’amour fraternel, que de considérer avec gratitude l’admirable patience du plus beau des enfants des hommes. Il a tendu son beau visage aux impies pour qu’ils le couvrent de crachats. Il les a laissés mettre un bandeau sur ces yeux qui d’un signe gouvernent l’univers. Il a exposé son dos au fouet. Il a soumis aux pointes des épines sa tête, devant laquelle doivent trembler princes et puissants. Il s’est livré lui-même aux affronts et aux injures. Et enfin il a supporté patiemment la croix, les clous, la lance, le fiel, le vinaigre, demeurant au milieu de tout cela plein de douceur et de sérénité. Il fut mené comme une brebis à l’abattoir, il s’est tu comme un agneau devant celui qui le tondait, et il n’ouvrit pas la bouche. ~

En entendant cette admirable parole, pleine de douceur, d’amour et d’imperturbable sérénité: Père pardonne-leur, que pourrait-on ajouter à la douceur et à la charité de cette prière?

Et pourtant le Seigneur ajouta quelque chose. Il ne se contenta pas de prier, il voulut aussi excuser; Père, dit-il, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils sont sans doute de grands pécheurs, mais ils en ont à peine conscience ; c’est pourquoi, Père, pardonne-leur. Ils crucifient, mais ils ne savent pas qui ils crucifient, car s’ils l’avaient su, ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire. C’est pourquoi, Père, pardonne-leur. Ils pensent qu’il s’agit d’un transgresseur de la Loi, d’un usurpateur de la divinité, d’un séducteur du peuple. Je leur ai dissimulé mon visage. Ils n’ont pas reconnu ma majesté. C’est pourquoi, Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu’ils font.

Pour apprendre à aimer, que l’homme ne se laisse donc pas entraîner par les impulsions de la chair. Et afin de n’être pas pris par cette convoitise, qu’il porte toute son affection à la douce patience de la chair du Seigneur. Pour trouver un repos plus parfait et plus heureux dans les délices de la charité fraternelle, qu’il étreigne aussi ses ennemis dans les bras du véritable amour.

Mais afin que ce feu divin ne diminue pas à cause des injures, qu’il fixe toujours les yeux de l’esprit sur la sereine patience de son bien-aimé Seigneur et Sauveur.

Saint Jean Chrysostome: « Par sa croix, en sa personne, il a tué la haine » (Ep 2,16)

6 mars, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=readings&localdate=20090306

Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélie sur la trahison de Judas, 2, 6 ; PG 49, 390 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 95)

« Par sa croix, en sa personne, il a tué la haine » (Ep 2,16)

      Le Christ a donné sa vie pour toi et tu continues à détester celui qui est un serviteur comme toi ? Comment peux-tu t’avancer vers la table de la paix ? Ton Maître n’a pas hésité à endurer pour toi toutes les souffrances, et tu refuses même de renoncer à ta colère ?…  « Un tel m’a gravement offensé, dis-tu, il a été tant de fois injuste envers moi, il m’a même menacé de mort ! » Qu’est-ce que cela ? Il ne t’a pas encore crucifié comme ses ennemis ont crucifié le Seigneur.

      Si tu ne pardonnes pas les offenses de ton prochain, ton Père qui est dans les cieux ne te pardonnera pas non plus tes fautes (Mt 6,15). Que dit ta conscience quand tu prononces ces paroles : « Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié » et ce qui suit ? Le Christ n’a pas fait de différence : il l’a versé son sang aussi pour ceux qui ont versé le sien. Pourrais-tu faire quelque chose de semblable ? Lorsque tu refuses de pardonner à ton ennemi, c’est à toi que tu causes du tort, pas à lui…; ce que tu prépares, c’est un châtiment pour toi-même au jour du jugement…

      Écoute ce que dit le Seigneur : « Lorsque tu vas présenter ton offrande sur l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande »… Car le Fils de l’homme est venu dans le monde pour réconcilier l’humanité avec son Père. Comme Paul le dit : « Maintenant Dieu a réconcilié avec lui toutes choses » (Col 1,22) ; « par la croix, en sa personne, il a tué la haine » (Ep 2,16).

bonne nuit

6 mars, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. file0001362816868
http://www.morguefile.com/archive/display/63346

Aelred de Rielvaux : « Aimez vos ennemis »

6 mars, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090307

Commentaire du jour
Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien
Le Miroir de la charité III, 5 (trad. Orval/bréviaire)

« Aimez vos ennemis »

      Rien ne nous encourage tant à l’amour des ennemis, en lequel consiste la perfection de l’amour fraternel, que de considérer avec gratitude la patience admirable du « plus beau des enfants des hommes » (Ps 44,3). Il a tendu son beau visage aux impies pour qu’ils le couvrent de crachats. Il les a laissés mettre un bandeau sur ces yeux qui d’un signe gouvernent l’univers. Il a exposé son dos au fouet… Il a soumis aux pointes des épines sa tête, devant laquelle doivent trembler princes et puissants. Il s’est livré lui-même aux affronts et aux injures. Et enfin il a supporté patiemment la croix, les clous, la lance, le fiel, le vinaigre, demeurant au milieu de tout cela plein de douceur et de sérénité. « Il a été mené comme une brebis à l’abattoir, il s’est tu comme un agneau devant celui qui le tond, et il n’ouvrait pas la bouche » (Is 53,7).

      En entendant cette parole admirable, pleine de douceur, d’amour et de sérénité imperturbable : « Père, pardonne-leur » (Lc 23,34), que pourrait-on ajouter à la douceur et à la charité de cette prière ?

      Et pourtant le Seigneur a ajouté quelque chose. Il ne s’est pas contenté de prier ; il a voulu aussi excuser : « Père, dit-il, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Ils sont sans doute de grands pécheurs, mais ils en ont à peine conscience ; c’est pourquoi, Père, pardonne-leur. Ils crucifient, mais ils ne savent pas qui ils crucifient… Ils pensent qu’il s’agit d’un transgresseur de la Loi, d’un usurpateur de la divinité, d’un séducteur du peuple. Je leur ai dissimulé mon visage. Ils n’ont pas reconnu ma majesté. C’est pourquoi « Père, pardonne leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »

      Pour apprendre à aimer, que l’homme ne se laisse donc pas entraîner par les impulsions de la chair… Qu’il porte toute son affection à la douce patience de la chair du Seigneur. Pour trouver un repos plus parfait et plus heureux dans les délices de la charité fraternelle, qu’il étreigne aussi ses ennemis dans les bras du véritable amour. Mais afin que ce feu divin ne diminue pas à cause des injures, qu’il fixe toujours les yeux de l’esprit sur la patience sereine de son Seigneur et Sauveur bien-aimé.