Archive pour le 2 mars, 2009
Augustin d’Hippone : J’ai soif de Toi
2 mars, 2009dal sito:
http://www.patristique.org/article.php3?id_article=63
Augustin d’Hippone : J’ai soif de Toi
Traduction parue aux Éditions A.I.M.
Luc Fritz
Augustin de l’Assomption, fondateur du site.
Les « Enarrationes in psalmos » ou « Exposés sur les Psaumes » sont un commentaire de la totalité du Psautier par saint Augustin († 430). L’évêque d’Hippone mit plusieurs dizaines d’années à rédiger cette oeuvre monumentale, la seule, durant la période patristique, à commenter l’ensemble du Psautier. Nous en publions des extraits qui traitent du thème de la soif de Dieu.
Les Enarrationes in psalmos occupent deux tomes de la patrologie latine de Migne (PL 36-37). Ils ont été rédigés sur une trentaine d’années. Certains de ces Exposés ont été dictés, d’autres prêchés.
La soif de Dieu est l’un des thèmes qui traversent les Enarrationes. À l’homme au coeur inquiet et altéré, saint Augustin propose d’apaiser sa soif véritable, sa quête de Dieu :
« Mon âme a soif de toi.
Certains ont soif, mais non de Dieu.
Celui qui veut obtenir quelque chose brûle de désir.
Le désir, c’est la soif de l’âme.
Et voyez combien les désirs du cœur humain sont nombreux.
L’un désire l’or,
l’autre désire l’argent,
un autre désire des terres,
un autre des héritages.
Un autre veut beaucoup d’argent,
un autre beaucoup d’admiration,
un autre une grande maison,
un autre une femme,
un autre des honneurs,
un autre des enfants.
Voyez donc tous ces désirs qui remplissent le cœur humain.
Tous les êtres humains ont des désirs qui les brûlent comme un feu.
Il est rare d’en trouver un seul qui dise : Mon âme a soif de Toi.
Les êtres humains ont soif des choses de ce monde.
Ils ne comprennent pas qu’ils sont dans le désert de Juda.
Ils sont dans ce lieu où leur âme doit avoir soif de Dieu.
Donc nous devons dire : Mon âme a soif de toi,
oui, nous devons tous le dire. »
Benoît XVI invite les fidèles à invoquer les anges dans leur vie de foi
2 mars, 2009du site:
http://www.zenit.org/article-20325?l=french
Benoît XVI invite les fidèles à invoquer les anges dans leur vie de foi
Au cours de la prière de l’Angélus
ROME, Dimanche 1er mars 2009 (ZENIT.org) – En évoquant le récit de l’Evangile de Marc relatant la tentation de Jésus au désert, Benoît XVI a mis en avant le rôle des anges, invitant les fidèles à les invoquer souvent pour les aider à « suivre Jésus ».
Au cours de la prière de l’Angélus, ce 1er mars, le pape, qui commence en fin de journée une semaine d’exercice de Carême, a invité les fidèles à prier pour lui et pour ses collaborateurs de la Curie romaine.
Le pape a évoqué ce passage de l’Evangile de saint Marc : « L’Esprit pousse Jésus au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan » (Mc 1,12).
Dans cet Evangile, « les anges, figures lumineuses et mystérieuses, apparaissent presque à la hâte, dans la brièveté du récit, face à cette figure obscure et ténébreuse qui ose tenter le Seigneur », a expliqué Benoît XVI. « Les anges, dit l’Evangile, ‘servaient’ Jésus (Mc 1,13); ils sont le contrepoint de Satan ». « ‘Ange’ veut dire ‘envoyé’ », a poursuivi le pape en expliquant que « nous trouvons ces figures dans tout l’Ancien Testament, qui aident et guident les hommes au nom de Dieu ».
Le pape a entre autre rappelé « la figure de l’ange Raphaël » dans le Livre de Tobie, mais aussi celle de Gabriel, dans le Nouveau Testament, « envoyé pour annoncer à Zacharie et à Marie les heureux événements qui sont le début de notre salut » ou encore le chœur d’anges qui « annonce aux pasteurs la bonne nouvelle de la naissance du Sauveur ».
« Nous enlèverions une part importante de l’Evangile si nous laissions de côté ces êtres envoyés par Dieu, qui annoncent sa présence parmi nous et en sont un signe », a ajouté le pape. « Invoquons-les souvent, pour qu’ils nous soutiennent dans l’engagement de suivre Jésus jusqu’à nous identifier à Lui ».
Le pape a enfin demandé aux anges, « particulièrement aujourd’hui », de veiller sur lui et sur ses collaborateurs de la Curie romaine. « Cet après-midi, comme chaque année, nous commençons la semaine des Exercices spirituels », a ajouté le pape.
La retraite de Carême au Vatican, qui se déroulera du 1er au 7 mars, sera prêchée par le cardinal nigérian Francis Arinze, préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, sur le thème « Le prêtre rencontre Jésus et le suit ». Durant cette semaine, toutes les audiences du pape sont suspendues.
Saint Césaire d’Arles: « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous »
2 mars, 2009du site:
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090302
Commentaire du jour
Saint Césaire d’Arles (470-543), moine et évêque
Sermon 25 (trad. SC 243, p. 75)
« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous »
Si nous faisons bien attention, frères, le fait que le Christ a faim dans les pauvres nous est profitable… Regarde : un sou d’un côté et le Royaume de l’autre. Quelle comparaison y a-t-il ? Tu donnes un sou au pauvre et du Christ tu reçois le Royaume ; tu donnes un morceau de pain et du Christ tu reçois la vie éternelle ; tu donnes un vêtement et du Christ tu reçois la rémission de tes péchés.
Ne méprisons donc pas les pauvres, mais désirons-les plutôt et hâtons-nous d’aller au devant d’eux, parce que la misère des pauvres est le médicament des riches, comme le Seigneur lui-même l’a dit : « Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et tout sera pur pour vous », et encore : « Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumônes » (Lc 11,41;12,33). Et l’Esprit Saint s’écrie par le prophète : « Comme l’eau éteint le feu, ainsi l’aumône éteint le péché » (Si 3,30)… Faisons donc miséricorde, frères, et avec l’aide du Christ, tenons le lien de sa garantie, celle surtout que je vous ai rappelée quand il dit : « Donnez et on vous donnera » (Lc 6,38) et encore : « Bienheureux les miséricordieux, car eux-mêmes obtiendront miséricorde » (Mt 5,7).
Que chacun s’applique, selon ses moyens, à ne pas venir à l’église les mains vides : celui qui désire recevoir doit en effet offrir quelque chose. Que celui qui le peut couvre le pauvre d’un vêtement neuf ; que celui qui ne le peut pas en offre au moins un vieux. Quant à celui qui ne se juge pas assez à l’aise pour cela, qu’il offre un morceau de pain, qu’il accueille un voyageur, qu’il lui prépare un lit, qu’il lui lave les pieds, pour mériter d’entendre le Christ lui dire : « Venez, les bénis, prenez possession du Royaume ; car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli. » Personne, frères très chers, ne pourra s’excuser de ne pas faire l’aumône, quand le Christ a promis de donner une récompense en échange d’un verre d’eau fraîche (Mt 10,42).