Archive pour le 28 janvier, 2009

bonne nuit

28 janvier, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. 4076-joshua-tree

Joshua Tree
Location: Joshua Tree National Park, California

http://www.mountaininterval.org/

Bienheureux Guerric d’Igny: 5e sermon pour Noël

28 janvier, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=01/28/2009#

Bienheureux Guerric d’Igny (v.1080-1157), abbé cistercien

5e sermon pour Noël (trad. cf SC 166, p. 227s et R. Thomas, Pain de Cîteaux)

« Ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit »
      Assurément, c’est « une parole sûre et qui mérite d’être accueillie sans réserve » (1Th 1,15) que ta Parole toute-puissante, Seigneur ! Descendue en une telle profondeur de silence du haut des demeures royales du Père (Sg 18,14s) jusque dans une mangeoire d’animaux, elle nous parle mieux pour l’instant par son silence. « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende » ce que nous dit ce saint et mystérieux silence du Verbe éternel…

      Y a-t-il rien, en effet, qui inculque la règle du silence avec autant de poids et d’autorité, rien qui réprime le mal inquiet de la langue et les tempêtes de la parole…, que la Parole de Dieu silencieuse parmi les hommes ? « La parole n’est pas encore sur ma langue » (Ps 138,4) semble proclamer la Parole toute-puissante lorsqu’elle se soumet à sa mère. Et nous, avec quelle démence nous disons : « Nous vanterons notre langue, nos lèvres sont pour nous, qui sera notre maître ? » (Ps 11,5) Qu’il me serait doux, si cela m’était permis, de garder le silence, de m’effacer et de me taire, même à propos du bien, pour pouvoir prêter une oreille plus attentive, plus recueillie, aux mots secrets et aux significations sacrées de ce divin silence ! Qu’il me serait bon de me mettre à l’école du Verbe pour autant de temps que le Verbe lui-même a gardé le silence à l’école de sa mère…

      « Le Verbe s’est fait chair et il a demeuré parmi nous » (Jn 1,14). Mettons donc toute notre dévotion, frères, à méditer sur le Christ enveloppé des langes dont sa mère l’a couvert, afin de voir, dans la joie éternelle du Royaume, la gloire et la beauté dont son Père l’aura revêtu.

Suisse : Levée des excommunications, les évêques saluent le geste du pape, D’autres pas nécessaires pour le rétablissement de la pleine unité

28 janvier, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-19974?l=french

Suisse : Levée des excommunications, les évêques saluent le geste du pape

D’autres pas nécessaires pour le rétablissement de la pleine unité

ROME, Lundi 26 janvier 2009 (ZENIT.org) – Les évêques catholiques de Suisse saluent le geste de Benoît XVI de lever l’excommunication frappant les 4 évêques ordonnés par Mgr Marcel Lefebvre en Suisse, en 1988, et il font observer, avec le cardinal Re, que « d’autres pas sont encore nécessaires jusqu’au rétablissement de la pleine unité ».

Communiqué de presse de la conférence des évêques de Suisse

En levant l’excommunication des quatre évêques, le pape Benoît XVI ouvre la voie pour dépasser la division provoquée en 1998 par l’ordination sans mandat pontifical par Mgr Marcel Lefebvre de ces quatre évêques.

Déjà avec le Motu proprio de 2007 „Summorum pontificum » qui autorise la célébration de la messe selon le missel de 1962 (dite messe «tridentine») comme forme extraordinaire du rite catholique-romain, le pape a, de sa propre initiative, largement répondu aux attentes de la fraternité Saint Pie X et des fidèles qui lui sont proches.

Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la fraternité sacerdotale Saint Pie X, a demandé au pape, en son nom propre et au nom des trois autres évêques Bernard Tissier de Mallerais, Richard Williamson et Alfonso de Gallareta, la levée de l’excommunication. Dans sa lettre datée du 15 décembre 2008, le supérieur général assure reconnaître l’enseignement de l’Eglise et le primat du pape.

Avec la levée de l’excommunication des quatre évêques, le pape offre une main tendue pour la réconciliation. Le décret de la Congrégation des évêques sur la levée de l’excommunication, signé par le cardinal Giovanni Battista Re, souligne que d’autres pas sont encore nécessaires jusqu’au rétablissement de la pleine unité entre la totalité de la fraternité Saint Pie X et l’Eglise catholique.

Le pape Benoît XVI est parvenu à cette décision avec la conviction qu’après la reconnaissance de l’enseignement et de l’autorité du pape, de bonnes perspectives sont ouvertes pour mener à terme les discussions actuelles sur les questions non-résolues liées à l’acceptation nécessaire du Concile Vatican II. De cette manière, une réconciliation complète dans la pleine communion, basée sur une foi commune, devrait pouvoir être rendue visible aussi rapidement que possible. J’espère et je prie pour que cette réconciliation arrive.

+ Kurt Koch

 président de la Conférence des évêques suisses

Soleure, le 24 janvier 2009

dans le désert – biblique

28 janvier, 2009

dal sito:

http://www.bible-service.net/site/588.html

Note : dans le désert

Les gens de la Bible n’aiment ni la mer ni le désert. La mer, peuplée de monstres effrayants, est le lieu où sombrent les bateaux. Le désert est « le pays des steppes et des pièges, pays de la sécheresse et de l’ombre mortelle, pays où nul ne passe, où personne ne réside » (Jérémie 2,6). La mer et le désert servent pourtant de cadre à tous les commencements.

Commencements
Commencement de l’humanité tout d’abord. Dans le premier récit de création du livre de la Genèse, la vie devient possible à partir du moment où Dieu dompte les eaux, leur fixe une place et permet à la terre ferme d’émerger.

Dans un deuxième récit, Dieu modèle un humain dans un endroit désertique, avec un peu de terre glaise et de l’eau. Commencement du peuple de Dieu ensuite. Dans le désert, Dieu révèle son Nom à Moïse et lui confie la mission de libérer le peuple opprimé en Égypte. Après le passage de la mer, cette libération devient effective.

Lieu de création d’Adam et du peuple d’Israël, le désert n’est pourtant pas un endroit où il fait bon demeurer. Dès qu’il a modelé et animé Adam, le Seigneur Dieu le transporte dans le jardin qu’il a créé pour lui. Jardin verdoyant, baigné par quatre fleuves et rempli d’arbres aux fruits délicieux. De même, dès qu’il a fait naître son peuple en lui faisant passer la mer à pied sec, Dieu l’emmène à travers le désert vers « une terre où ruisselle le lait et le miel ».

Marche initiatique
Cette traversée du désert, longue et éprouvante, est une marche initiatique. Dans ce milieu sans eau ni nourriture, infesté de serpents venimeux, la foule, libérée de la servitude, se constitue petit à petit en peuple.

Les Hébreux font l’expérience de la nécessaire solidarité du peuple et de l’indispensable protection de Dieu. S’en sortir tous ensemble ou bien mourir ensemble. Être tous logés à la même enseigne. Ne rien posséder en propre. Mais surtout, être guidés et défendus par Dieu. Sans lui, ils ne peuvent pas survivre ni atteindre la terre promise.

Au jour le jour, le Seigneur donne la nourriture à son peuple sous la forme de la manne, ce pain mystérieux tombé du ciel. Il les protège des ennemis et des « serpents brûlants ». Dans le désert également, au Sinaï, le Seigneur fait alliance avec son peuple et lui donne sa Loi. Dieu dévoile ainsi son vrai visage : il est un Dieu libérateur et sauveur. Et Israël découvre sa vocation : adorer le Seigneur, et lui seul, et témoigner parmi les nations de sa grandeur et de son amour.

Fragilités
Dans le désert, le peuple découvre aussi sa propre fragilité. Dans ce milieu inhospitalier, il a vite fait de regretter les marmites de viande et les oignons d’Égypte. Là-bas, il y avait l’oppression, mais ici il y a le manque de tout. Pendant toute la traversée du désert, « les murmures », voire les révoltes, contre le Seigneur et contre Moïse sont continus. Cette génération indocile et Moïse lui-même meurent dans le désert. Mais Dieu ne renonce pas à son projet. Sous la conduite de Josué, la génération suivante traverse le Jourdain et entre en terre promise.

Quand la communauté chrétienne, toujours fragile, raconte Jésus, elle s’appuie sur ces belles pages bibliques.

C’est ainsi que Jean Baptiste paraît dans le désert et accomplit la prophétie d’Isaïe : « À travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur ». (Mc 1,3-4)

Pendant quarante jours, rappel des quarante ans d’errance du peuple, Jésus affronte le désert et ses dangers. Contrairement à la génération des pères, il sort victorieux de l’épreuve. Il ne reproduit pas le miracle de la manne à son profit, il ne vend pas son âme au diable pour avoir le pouvoir, il ne succombe pas à la tentation du spectaculaire (Lc 4,1-13).

Dans un endroit désert, Jésus renouvelle le miracle de la manne en multipliant le pain pour la foule qui le suit, mais en annonçant un autre pain : « Au désert, vos pères ont tous mangé de la manne, et ils sont morts ; mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne pourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement » (Jn 6,49-51)

Joseph Stricher, Service Biblique Catholique Evangile et Vie