Archive pour le 24 janvier, 2009

Conversion of Saint Paul

24 janvier, 2009

Conversion of Saint Paul dans images sacrée 14%20BIBLE%20HISTORIALE%20CONVERSION%20OF%20PAUL%20B

Bible Historiale_conversion of Paul Artwork: Conversion of Saul, The Artist: UNKNOWN; Illustrator of Petrus Comestor’s ‘Bible Historiale’, France, 1372 ;

http://www.artbible.net/2NT/Act0901_Saul_Conversion/index.htm

SAINT PAUL, LE PASSIONNÉ, LE FOU DU CHRIST

24 janvier, 2009

du site:

http://www.dieu-parmi-nous.com/NIC/Conversion.de.Paul.pdf

SAINT PAUL, LE PASSIONNÉ, LE FOU DU CHRIST

Conversion de saint Paul, 25 janvier

La conversion de Paul* de Tarse, ce juif convaincu, fervent disciple de Moïse et des grands serviteurs de Dieu au sein du judaïsme, est un modèle pour chacun de nous, même s’il lui a fallu en tomber en bas de son cheval alors qu’il persécutait des chrétiens ! Sa conversion est tellement importante qu’on la fête spécialement le 25 janvier. Elle est là, juste un mois après Noël, jour pour jour, comme une célébration renouvelée de la naissance de Dieu fait homme. La vraie fête de saint Paul* est à la fin du mois de juin. L’adhésion de Paul au Christ est en effet tellement riche et profonde qu’elle regroupe aujourd’hui tous les chrétiens durant la Semaine annuelle de prières pour l’Unité qui a lieu chaque année à la fin du mois de janvier pour honorer cette conversion exemplaire et phénoménale à la fois. Les chrétiens se rassemblent depuis près d’un siècle pour demander à Dieu d’arriver un jour à ce que nous soyons tous unis comme l’a tant souhaité Jésus lui-même. C’est ce que nous rapporte dans son évangile saint Jean, dans l’une des plus belles pages de l’histoire humaine. Le Fils de Dieu s’adresse à son Père la veille de sa Passion* : « Je prie pour que tous soient un, Père, qu’ils soient unis à nous, comme toi tu es en moi et moi en toi.. Qu’ils soient un pour que le monde croie que tu m’as envoyé ». Or, c’est terrible ce qui nous est arrivé à nous chrétiens depuis quelques siècles en dépit de cette admirable prière de Jésus. Nous sommes tellement divisés que j’ai entendu dire qu’il y aurait maintenant plus de 32,000 Églises chrétiennes différentes.et séparées. Mais heureusement, notre Église catholique, quant à elle, en dépit des soubresauts qu’elle éprouve, demeure unie. Elle comprend même une vingtaine d’Églises unies au pape, l’évêque de Rome, successeur de Pierre*. Ces Églises conservent pour ainsi dire leur autonomie sous la juridiction d’un patriarche. Certains patriarches sont parfois nommés cardinaux Nous n’y
pensons pas assez et presque tout le monde l’ignore.

Je vous mentionne donc quelques-unes de ces Églises où il fait bon aller de temps à autres pour y communier, nous latins, avec nos frères unis: l’Église Chaldéenne catholique d’Irak, l’Église Maronite et l’Église Melkite du Moyen-Orient, l’Église Arménienne catholique, les Églises Syro-Malabar et Syro-Malankar de l’Inde, et beaucoup d’Églises importantes commel’Église Ukrainienne catholique de rite byzantin. Ces Églises unies à notre Église latinepréfigurent, avec toutes les autres Églises unies autour de l’évêque de Rome, l’union à venir des anciennes Églises apostoliques et de la grande Église Orthodoxe.

N’oublions jamais que nos frères Orthodoxes non unis à Rome demeurent toujours unis entre eux; leurs Églises dites autocéphales, ou nationales, étant fidèles les unes aux autres, fidèles à une tradition tout à fait semblable à celle des catholiques et qui s’exprime en particulier par leur attachement au Patriarche oecuménique qui a son siège au coeur de la Grande Orthodoxie, à Constantinople, ville maintenant musulmane depuis le XVe siècle sous le nom d’Istambul, dans ce pays devenu musulman à plus de 99%. Nous formons, nous catholiques, plus de la moitié des chrétiens du monde. Ce qui nous unit, c’est tout d’abord évidemment le Christ lui-même. Mais nous attachons aussi beaucoup d’importance à ces paroles de Jésus à l’Apôtre Pierre : « Pierre, tu es Pierre et sur cette pîerreje bâtirai mon Église, et les forces de l’enfer ne l’emporteront jamais contre elle ».

Pour nous, Pierre* est et demeure le premier pasteur de l’Église universelle, le premier pape, celui auquel le Christ a dit : « Sois le berger de mes brebis ». Notre coeur de chrétiens est toujours meurtri en voyant tous nos frères souvent si fervents et ardents qui n’arrivent pas à saisir combien nous les aimons et combien nous voudrions tant être tous ensemble, égaux et fraternels comme Jésus l’a souhaité.

La Semaine de prières pour l’unité, fondée en France par l’abbé Paul Couturier*, permet aux uns et aux autres de se mieux connaître en priant ensemble, comme Jésus l’a demandé à son Père il y a près de deux mille ans. N’oublions jamais que la connaissance fervente engendre
l’amour réciproque.
Saint Paul* a admirablement parlé de l’unité au chapitre 4 de sa très belle lettre adressée aux habitants de la ville d’Éphèse. On sent chez saint Paul tout le feu que le Christ est venu porter sur la terre. Son âme est brûlante de ce feu qui nous émeut toujours après deux millénaires : « Nous parviendrons tous ensemble à l’unité de notre foi et de notre
connaissance du Fils de Dieu. Nous deviendrons des adultes dont le développement atteindra à la stature parfaite du Christ. Alors, nous ne serons plus des enfants, emportés par les vagues et poussés çà et là par n’importe quel vent d’enseignement répandu par des hommes trompeurs, qui entraînent les autres dans l’erreur par les ruses qu’ils inventent.

Au contraire, en proclamant la vérité avec amour, nous grandirons en tout vers le Christ qui est la tête. C’est grâce à lui que les différentes parties du corps sont solidement assemblées et que le corps entier est bien uni par toutes les jointures dont il est pourvu. Ainsi, lorsque chaque partie agit comme elle doit, le corps entier grandit et se développe par l’amour ».

Comme tous ceux qui aiment saint Paul l’ont dit et répété, la personne de ce très grand saint, ses enseignements et son désir fantastique de communiquer sa foi sont extrêmement attachants. Tout nous émerveille chez ce juif miraculeusement converti. C’est saint Luc qui nous raconte dans les Actes des Apôtres cette conversion très étonnante que l’on retrouve dans la vie de nombreux autres chrétiens au cours des siècles. Ce sont des conversions subites comme celle d’Alphonse Ratisbonne au XIXe siècle, d’André Frossard au XXe siècle.

On trouve celle de saint Paul au chapitre 9 des Actes des Apôtres. C’est tellement spécial
que, comme le dit bien Joseph Holzner dans son admirable « Paul de Tarse », à la page 47 : «La critique, hostile au surnaturel, essaie d’expliquer la conversion de saint Paul et sa nouvelle
conception du Christ de façon exclusivement psychologique».
Or Holzner, après avoir contredit cette opinion réductrice, reprend de façon magistrale le récit de saint Luc dans les Actes: « De lui-même saint Paul ne serait jamais devenu chrétien » écrit Holzner. Il s’approchait de Damas où il devait commettre un nouveau crime. Mais l’heure de son revirement était proche. Les yeux de Saul commençaient à lui faire mal… C’est alors que se produisit l’événement inouï, que personne n’expliquera jamais. Soudain une lumière céleste resplendit autour de lui. Les chevaux se cabrent, se jettent sur le côté… L’arc enflammé se referme au-dessus de lui. Dans cette apparition de feu il voit une face, celle d’un « homme céleste » (1 Cor. 15, 48).

Un regard se pose sur lui, un regard d’éternité où se mêlent la sévérité et la tristesse, la noblesse et la douceur. Sous ce regard de feu, toute résistance s’évanouit. Et une voix lui parle dans la langue de ses pères (Actes, 26, 14) : « Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? En un éclair il comprend : Ma cause est perdue ! « Qui es-tu, Seigneur ? » Voici que tombe le mot libérateur : « Je suis Jésus ! » et puis comme un doux reproche : « Que tu persécutes ! » À cet instant, le visage transfiguré du Christ lui apparaît comme couvert de sang et de blessures, sillonné de lignes rouges. Le sang des martyrs qu’il avait répandu coulait de cette face goutte à goutte… Alors jaillit du plus profond de son être une source, dont les flots inondèrent son âme de cette « lumière dans laquelle resplendit la connaissance de la gloire de Dieu imprimée sur la face du Christ » (2 Cor. 4, 6).

La lumière de la foi brillait en lui. Une force mystérieuse faisait irruption dans son âme; une vie nouvelle commençait. Il entrait dans un monde supérieur. (…) Saint Paul n’aura jamais le moindre doute au sujet de ce qu’il a vécu pendant ces quelques instants. Sa conviction demeurera inébranlable : il avait réellement vu le Ressuscité et il lui avait parlé. … Quand Paul
se relève, il est disciple de Jésus pour toujours. De cette bonté du Christ à son égard, Paul tirera immédiatement une conclusion : ce qui importe, ce n’est pas de vouloir, ni de courir, c’est uniquement la miséricorde de Dieu (Rom. 9, 16)….
Le fait que le Christ ressuscité lui soit apparu, non pas sous les traits de celui qui châtie et qui venge, mais avec une face empreinte de miséricorde et de bonté (Tit. 3, 5), confirme saint Paul dans l’idée que la colère de Dieu contre les hommes s’est transformée en amour, grâce au Crucifié. »

Sources : J. Holzner, « Paul de Tarse », Alsatia, réédité par Pierre Téqui, 1997.

M. Villain, « L’abbé Paul Couturier », Casterman, 1964.

25 janvier – Conversion de Saint Paul

24 janvier, 2009

du site:
http://missel.free.fr/Sanctoral/01/25.php

25 janvier

Conversion de St Paul
Evêque et docteur de l’Eglise

Sur la route de Damas, à la tête d’une troupe de fanatiques, chemine un homme de trente ans, qu’on appelle alors Saul (plus exactement Shaoul). Juif de race, grec de fréquentation, et politiquement romain, il a bénéficié de trois cultures, il connait le grec, l’araméen et l’hébreu. Il revendique une double citoyenneté, celle de Tarse1 et celle de Rome. A Tarse, sa ville natale, il n’a fréquenté que les écoles de grammaire, puis il est allé chercher à Jérusalem sa culture supérieure à l’école de Gamaliel2. Moins tolérant que son maître il s’est vite mué en persécuteur des chrétiens. On le voit garder les vêtements de ceux qui lapident Etienne, ravager l’Eglise de Jérusalem et obtenir un mandat officiel pour engager des poursuites contre les chrétiens de Damas.

Avant de parvenir à Damas, Saul rencontre le Christ et sa destinée en est toute changée. De ce grand événement, nous possédons trois récits inspirés : saint Paul rapporte lui-même les faits dans son discours apologétique aux Juifs de Jérusalem et dans son éloquente plaidoirie devant le roi Agrippa ; saint Luc raconte cet épisode au début des Actes des Apôtres.

 Ainsi, Saul voit apparaître dans la gloire le Christ ressuscité. Saul n’est pas un incroyant qui découvre Dieu, ni un pécheur qui veut se libérer de ses fautes, de ses négligences ou de son indifférence. S’il se convertit, c’est plus par un dépassement de sa foi première que par une répudiation de ses erreurs, qu’un retour à l’innocence perdue. Il croyait à la Loi et aux prophètes, il croyait que les promesses divines se réaliseraient et que le Messie viendrait. Dans sa conversion, il apprend et accepte, pour en faire la règle de sa vie, que Alais il ne croyait pas en Jésus! Il n’avait pas saisi que Jésus est le véritable accomplissement des prophéties, le propre Fils de Dieu, le Sauveur du monde, le ressuscité du matin de Pâques. Passer du judaïsme au christianisme n’était donc pas renier le passé religieux d’Israël mais le retrouver transfiguré dans ses providentiels achèvements.

On ne saurait trop insister sur le caractère personnel de ce brusque face à face. Saul signale la soudaine irruption d’une lumière qui dépasse l’éclat du plein midi et qui l’enveloppe ainsi que son escorte. Un choc violent les renverse tous à terre, tandis qu’ils entendent le son d’une voix. Mais la lumière et le langage demeurent indistincts pour son entourage. Lui seul voit quelqu’un dans la gloire et perçoit nettement le message qui lui est exclusivement destiné. Celui qui interpelle si familièrement son adversaire montre qu’il a pénétré jusqu’à ses intentions les plus secrètes : c’est le Christ qu’il poursuit et qu’il atteint dans les chrétiens : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes. »

La formulation de l’identité s’accompagne d’une invitation à la docilité : il est temps de mettre fin aux égarements d’une âme que vient stimuler l’aiguillon de la grâce. Saul n’hésitera pas à se livrer sur-le-champ en s’écriant : « Seigneur, que voulez-vous que je fasse? »

Trois faits semblent avoir particulièrement impressionné l’âme de saint Paul au chemin de Damas : la vie du Christ dans la gloire, sa présence mystérieuse dans ses fidèles, et son retour anticipé. Le Christ est donc simultanément le personnage transcendant du ciel, de l’histoire et de l’apocalypse. Sous l’effet de la lumière intérieure qui l’éclaire soudain sur la portée des Ecritures, Saul voit dans le Christ l’aboutissement de l’Ancien Testament et la réalisation des prophéties. Saul sait maintenant que les longues préparations sont terminées : l’humanité se trouve désormais engagée dans cette période qu’il désignera par « la plénitude des temps »

——————————————————————————–

1 Tarse (l’actuelle Tarsus en Turquie) est une ville de Cilicie plane. Située sur les rives du Cydnos, près d’un lac relié à la mer par un canal, Tarse fut, au deuxième millénaire, la capitale du royaume de Kizzuwatna ; dominée par les Hittites, puis annexée à l’empire assyrien au VIII° siècle, elle fut ruinée par Sennachérib en 696 à la suite d’une révolte. Après la conquête d’Alexandre, Tarse fit partie de l’empire séleucide. On sait qu’elle se révolta, en même temps que Mallos, parce qu’Antiochus IV Epiphane en avait donné les revenus à sa concubine Antiochis (II Maccabées, IV 30). A l’époque romaine, Tarse qui est la métropole de la province de Cilicie, abritait une importante communauté juive.

2 Gamaliel était un pharisien très influent, « docteur de la Loi, respecté de tout le peuple » (Actes des Apôtres, V 34). Chef d’une école rabbinique, il fut le maître de saint Paul (Actes des Apôtres, XXII 3). Gamaliel était partisan de l’enseignement de Hillel qui représentait dans l’interprétation de la Loi le courant le plus libéral ; ainsi autorisait-il à épouser une femme sur l’avis de décès du mari rapporté par un seul témoin. Gamaliel était membre du Sanhédrin lors de l’arrestation des Apôtres (Actes des Apôtres, V 34), et c’est grâce à son intervention prudente et lucide, qu’ils échappèrent à la condamnation capitale. Il mourut en 70.

Fête de la conversion de saint Paul, 25 janvier 2008: du site de Jerusalem poème-prière-himne

24 janvier, 2009

du site:

http://jerusalem.cef.fr/homelies/index.php?hid=420

Fête de la conversion de saint Paul
Frère Pierre-Marie

Vendredi 25 janvier 2008

Saint-Gervais, Paris

Lectures bibliques
Actes 22,3-16
Psaume 116
-
Marc 16,15-18

Conversion de saint Paul
Pourquoi ?
Oui, pourquoi ?
Pourquoi pourchasser hommes et femmes
qui ne partagent pas la même foi ?
Pourquoi persécuter à mort
des disciples de l’Évangile de la paix ?
Pourquoi crucifier l’Envoyé de Dieu
venu pour être Rédempteur de l’homme ?
Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? (Ac 22,7).

*

Nous fêtons aujourd’hui la conversion de Saul de Tarse.
Un juif devenu chrétien.
Un fidèle observateur de la Torah,
devenu ministre de l’Évangile du Christ.
Un pharisien strict devenu apôtre libérateur.
Le persécuteur de l’Église naissante
s’est fait son plus zélé défenseur.
Scandalisé par la croix du Christ,
il met en elle toute sa fierté.
En lutte farouche pour la sauvegarde de l’orthodoxie mosaïque,
il sera le premier à vouloir ouvrir l’Évangile aux païens.

En vérité, rien n’est impossible à Dieu !
Rien ne peut freiner la toute-puissance de la grâce
quand une âme se livre pleinement et humblement
à sa lumière et à son action.
Dieu ne désespère jamais de l’homme,
tant Il veut que nous parvenions tous au salut.
La conversion de l’apôtre Paul nous rappelle tout à la fois
combien la miséricorde, la patience de Dieu sont sans mesure ;
mais aussi qu’il n’est pas de sainteté possible
sans passer par un chemin de conversion.
Oui, Dieu peut tout,
mais seulement dans la mesure où l’homme consent
à accueillir en lui l’action de sa grâce.

En ce jour où nous fêtons le retournement
et le retour de saint Paul,
son retournement sur la route de Damas
et son retour dans les bras de Celui qu’il persécutait,
nous pouvons donc nous demander nous aussi,
car ce n’est jamais fini, pour ne pas dire jamais commencé :
«Que me reste-t-il à faire encore pour me convertir ?»

*

Ce n’est peut-être pas sans motif
que l’Église nous propose de fêter la conversion de Saul
au terme de la Semaine de l’Unité.
Que s’est-il passé en effet ?
Quand Saul s’est retrouvé en face d’Ananie,
celui-ci ne l’a pas condamné !
Sans lui faire le moindre reproche, il lui a dit :
Saul, mon frère, retrouve la vue (Ac 22,13).
Quand Saul a été mis en face des premiers chrétiens,
ceux-ci ne lui ont pas intenté un procès
et ne l’ont pas traîné devant leurs tribunaux.
Ils ne l’ont pas accablé de reproches.
Il eut été facile pourtant de faire juger et condamner,
ou du moins de rejeter celui qui avait organisé
arrestations, déportations, emprisonnements et meurtres.
Mais non ! Il n’y a pas eu de procès !
Il n’y a pas eu d’accusations, d’assignation en justice.

Ananie lui dit simplement, au nom de la communauté :
Saul, le Dieu de nos pères
t’a destiné à connaître sa volonté,
à voir celui qui est le Juste
et à entendre la parole qui sort de sa bouche (Ac 22,14).
Et l’on n’a pas tergiversé longtemps
pour savoir ce qu’il y avait à faire.
Maintenant, lui dit Ananie, pourquoi hésiter ?
Lève-toi et reçois le baptême,
sois lavé de tes péchés en invoquant le nom de Jésus (22,16).
Et l’on a ouvert à Paul la table fraternelle.

Quelle belle leçon pour nos vies !
Rien mieux que le pardon, la miséricorde, l’oubli des offenses,
ne saurait construire la concorde
et garder nos cœurs dans la paix.
Pourquoi toujours vouloir partir en guerre ?
Qu’a-t-on pu voir alors à Damas et Jérusalem ?
À la conversion de Paul, dans son âme et dans sa foi,
a répondu la conversion des disciples
des premières communautés chrétiennes
de Damas et de Jérusalem.
Il s’est fait l’apôtre des païens et le chantre du pur amour,
le prédicateur du Dieu des miséricordes !.
Et c’est ainsi que l’Église a pu devenir apostolique
en se construisant dans l’unité et la paix.

Saint Paul de Tarse et de Rome,
prie pour l’Église du Christ :
qu’elle se convertisse à toujours plus d’unité
par le lien qu’est la paix (Ep 4,3). 

bonne nuit

24 janvier, 2009

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. stratocumulus1_small

stratocumulus clouds at sunset.

http://www.windows.ucar.edu/tour/link=/earth/Atmosphere/clouds/cloud_il.html&edu=high

Imitation de Jésus-Christ:Livré aux hommes et à son Père, le Christ nous nourrit de la Parole et du Pain de vie.

24 janvier, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=01/24/2009#

Imitation de Jésus-Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre IV, ch. 11 (trad. Ravinaud/Driot, Médiaspaul 1984, p. 237)

Livré aux hommes et à son Père, le Christ nous nourrit de la Parole et du Pain de vie.
      Tu m’es témoin, mon Dieu, que rien ne peut me satisfaire, que personne ne peut m’apaiser ; c’est toi seul, mon Dieu, que je désire contempler éternellement. Mais cela n’est pas possible tant que je serai dans ce corps mortel… En attendant, les livres saints seront mes guides, le miroir de ma vie ; et par-dessus tout, ton corps sacré sera mon remède et mon refuge.

      Je sais que deux choses me sont ici-bas absolument nécessaires, sans lesquelles cette misérable vie me deviendrait insupportable. Lié aux servitudes de mon corps, j’ai besoin d’aliments et de lumière. C’est pourquoi tu m’as donné ton corps sacré pour soutenir mon corps et mon âme malades, et « ta parole comme une lampe pour éclairer mes pas » (Ps 118,105). Sans cela, je ne pourrais pas vivre dignement, car la parole de Dieu est la lumière de l’âme, et ton sacrement le pain de vie.

      On peut dire aussi que ce sont deux tables dressées parmi les trésors de la sainte Église. L’une est la table de l’autel, qui porte le pain sacré, c’est-à-dire le corps précieux de Jésus Christ ; l’autre est la table de la Loi divine, contenant la doctrine éternelle, celle qui enseigne la vraie foi et conduit avec sûreté vers le repos de Dieu.

      Je te remercie, ô Créateur et Rédempteur des hommes, qui, pour manifester ton amour au monde entier, nous as préparé ce grand banquet au cours duquel tu donnes en nourriture, non pas le symbole de l’agneau, mais la réalité de ton corps et de ton sang. Banquet sacré où tous les fidèles boivent avec allégresse au calice du salut qui renferme toutes les joies du paradis.