Archive pour le 13 janvier, 2009

L’ « Angelus Domini »

13 janvier, 2009

L'

http://santiebeati.it/

L’origine de la prière de l’Angelus

13 janvier, 2009

du  site:

http://www.interbible.org/interBible/source/lampe/2004/lampe_041022.htm

L’origine de la prière de l’Angelus
 

Quelle est l’origine de la prière de l’Angelus? Était-ce pour lutter contre les Turcs à la chute de Constantinople en 1453? (Idalie) 

Je ne suis pas certain. Voici ce que j’ai trouvé. L’histoire de la prière de l’Angelus n’est pas claire. Il semble que c’est l’Angelus du soir qui a d’abord fait son apparition, puis qu’on lui aie ajouté ceux du matin et de midi. La pratique de réciter trois Ave le soir semble s’être généralisée en Europe dans la première moitié du XIVe siècle. Le témoignage le plus ancien serait de 1307. Il y a peut-être des allusions chez Grégoire IX et au Tyrol en 1239, ou dans un décret du chapitre général des franciscains en 1263 ou 1269. Si l’on veut remonter plus loin encore, on lit dans les Regularis Concordia, une règle monastique composée par saint Æthelwold de Winchester vers 975 que certaines prières, appelées les tres orationes, se récitent après l’Office des Complies, de même que le matin avant l’Office de Prime. Il y a des exemples semblables dans d’autres monastères d’Allemagne ou de France. De même que la prière du rosaire avec ses 150 Ave s’est répandue auprès des laïcs comme parallèle aux 150 psaumes récités par les moines, il est possible que la récitation des trois Ave de l’Angelus au son de la cloche des Offices divins monastiques ait été une manière de populariser la prière chez les laïcs. Si l’Angelus du soir, au son de la cloche des Complies, s’est répandu en premier, il aurait vite été suivi de la récitation le matin.

     En dernière analyse, même si la prière de l’Angelus avait été instituée pour commémorer une victoire militaire, ça ne changerait pas grand chose à ce que la prière est devenue ensuite dans la piété des fidèles. C’est cela qui est important.

Hervé Tremblay, OP
Collège dominicains de philosophie et de théologie, Ottawa

La Lettre aux Hébreux

13 janvier, 2009

du site:

http://www.interbible.org/interBible/ecritures/bfc/introductions/nt_introductions/i_hebreux.htm

La Lettre aux Hébreux
 

Quiconque lit attentivement ce texte a l’impression de se trouver devant une prédication ou un discours plutôt que devant une lettre à proprement parler. Certes, les tout derniers versets du chapitre 13, avec les salutations qu’ils contiennent, font penser à la conclusion d’une lettre. Mais le début ne comporte aucun renseignement sur l’auteur ou les destinataires de cet écrit. Il est possible, mais non certain, que cette « lettre » ait été envoyée d’Italie (13.24). Elle s’adresse en tout cas à des chrétiens exposés à l’impopularité et à une opposition croissante, au point que ceux-ci sont tentés d’abandonner la foi chrétienne. L’auteur les encourage à demeurer fermes dans cette foi, en leur démontrant la supériorité de la personne et de l’oeuvre du Christ pour tout ce qui touche au salut.

     Dès le début, la lettre affirme que Dieu s’est révélé définitivement à nous en la personne de son Fils Jésus-Christ (1.1-3). On peut distinguer deux parties principales dans cet exposé entrecoupé d’appels pressants: – La première partie (1.4-10.18) met en évidence la grandeur suprême du Christ: il est non seulement supérieur aux prophètes (1.1-3), mais encore aux anges (1.4-2.18), à Moïse et à Josué (3.1-4.13); en tant que grand-prêtre unique de la nouvelle alliance, il est supérieur aux grands-prêtres de l’ancienne alliance (4.14-7.28); son sacrifice accompli une fois pour toutes est supérieur aux nombreux sacrifices de l’ancien Israël (8.1-10.18). – La deuxième partie (10.19-13.19) encourage d’abord les auditeurs à persévérer dans la foi (10.19-39). C’est là qu’on trouve le célèbre passage sur l’exemple des croyants de l’Ancien Testament (chap. 11), puis l’invitation à garder les regards fixés sur Jésus-Christ, pour supporter l’opposition comme lui (12.1-11). Après quelques dernières recommandations et des avertissements (12.12-13.19), l’auteur achève par une bénédiction et des salutations (13.20-25).

     Pour aider ses lecteurs à surmonter leur découragement, l’auteur ne se contente pas de paroles réconfortantes. Il évoque avec réalisme la difficile condition des chrétiens dans le monde et précise le but de l’oeuvre du Christ: par sa mort, il a rendu possible ce qu’aucun sacrifice ne pouvait accomplir. Les lecteurs sont invités alors à prendre place dans la grande foule des témoins de Jésus-Christ, l’auteur d’un salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent.

bonne nuit

13 janvier, 2009

bonne nuit dans Pape Benoit myrica_gale_e3e

Bog-myrtle

http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

par Saint Grégoire de Narek: Prière à la Mère de Dieu

13 janvier, 2009

du site:

http://viacrucis.free.fr/prieres/index2.html

Prière à la Mère de Dieu


par Saint Grégoire de Narek (951-1003)  
Toi qui à été fortifiée et protégée par le Père très haut, préparée et consacrée par l’Esprit Saint qui s’est reposé sur toi, embellie par le fils qui habita en toi. Accueille cette prière et présente la à Dieu.
Ainsi par toi toujours secouru et comblé de tes bienfaits, aillant trouvé refuge et lumière près de toi, je vivrai pour le Christ, ton fils et Seigneur.
Sois mon avocate, demande et supplie; comme je crois à ton indicible pureté, je crois au bon accueil qui est fait à ta parole.
Il en sera ainsi, ô Mère du Seigneur,
si dans ma recherche incertaine tu m’accueilles,
ô toi toute disponible,
si dans mon agitation tu me tranquillises,
ô toi qui es repos,
si le trouble de mes passions tu le changes en paix,
ô Pacificatrice,
si mes amertumes tu les adoucis,
ô toi qui es douceur,
si mes impuretés, tu les enlèves,
ô toi qui as surmonté toute corruption,
si mes sanglots, tu les arrêtes,
ô Allégresse.
Je te le demandes, Mère du Très Haut Seigneur Jésus, lui que tu as enfanté Homme et Dieu à la fois,
Lui qui aujourd’hui glorifié par le Père et le Saint Esprit, Lui qui est tout et en toutes choses.
A Lui soit la Gloire, dans les siècles des siècles

Amen.