Archive pour le 30 décembre, 2008

TE DEUM LAUDAMUS

30 décembre, 2008

TE DEUM LAUDAMUS dans images sacrée 30te%20Deum

http://www.cantoambrosiano.com/codici.htm

TE DEUM – teste français -latin,

30 décembre, 2008

TE DEUM LAUDAMUS

teste français – latin, du site:

http://choeur.insa.free.fr/accueil.shtml

latin:
Te Deum laudamus: te Dominum confitemur.

Te aeternum Patrem omnis terra veneratur.
Tibi omnes Angeli, tibi coeli et universae Potestates,

Tibi Cherubim et Seraphim incessabili voce proclamant:
Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth!
Pleni sunt coeli et terra majestatis gloriae tuae.
Te gloriosus Apostolorum chorus,
Te Prophetarum laudabilis numerus,
Te Martyrum candidatus laudat exercitus.
Te per orbem terrarum sancta confitetur Ecclesia,
Patrem immensae majestatis,
Venerandum tuum verum et unicum Filium,
Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.
Tu Rex gloriae, Christe,
Tu Patris sempiternus es Filius.
Tu, ad liberandum suscepturus hominem,
Non horruisti Virginis uterum
Tu, devicto mortis aculeo,
Aperuisti credentibus regna coelorum.
Tu ad dexteram Dei sedes, in gloria Patris.
Judex crederis esse venturus.
Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni,
Quos pretioso sanguine redemisti.
Aeterna fac cum sanctis tuis in gloria numerari.

Salvum fac populum tuum, Domine, et benedic hereditati tuae.
Et rege eos, et extolle illos usque in aeternum.
Per singulos dies, benedicimus te,
Et laudamus nomen tuum,
In saeculum, et in saeculum saeculi.
Dignare Domine die isto,
Sine peccato nos custodire.
Miserere nostri, Domine, miserere nostri.
Fiat misericordia tua, Domine, supernos;
Quemadmodum speravimus in te.
In te Domine speravi;
Non confundar in aeternum.

français:

 C’est toi, Dieu, que nous louons, toi que nous reconnaissons comme Seigneur.
Toi, Père éternel, que tout l’univers adore.
C’est toi que tous les Anges, toi que les Cieux et les Armées des cieux,
Toi que les Chérubins et les Séraphins éternellement acclament:
Saint, saint, saint est le Seigneur, Dieu des forces célestes!
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire souveraine.
Le Choeur glorieux des Apôtres,
La troupe vénérable des Prophètes,
L’éclatante armée des Martyrs chantent tes louanges.
Sur toute l’étendue de l’univers, la sainte Eglise t’adore,
O Père dans ton infinie majesté,
Avec celui qui est vraiment ton Fils unique, digne d’adoration,
Avec l’Esprit Saint, notre Conseiller.
O Christ, tu es le Roi de gloire,
Tu es le Fils éternel du Père.
Comme tu voulais prendre l’humanité pour la délivrer,
Tu n’as pas craint de descendre dans le sein de la Vierge
Après avoir vaincu le pouvoir de la mort,
Tu as ouvert aux croyants le Royaume des cieux.
Tu sièges à la droite de Dieu, dans la gloire du Père.
Tu reviendras un jour, nous le croyons, pour nous juger.
Daigne donc secourir tes serviteurs,
Que tu as rachetés par ton sang précieux.
Fais qu’ils soient mis au nombre de tes Saints, dans la gloire éternelle.
Sauve ton peuple, Seigneur, et bénis ton domaine.
Conduis tes enfants et fais-les parvenir à l’éternité.
Chaque jour, nous proclamons tes bienfaits,
Et nous chantons la gloire de ton Nom,
Maintenant, toujours, et dans tous les siècles.
Daigne, Seigneur, pendant ce jour,
Nous garder de tout péché.
Aie pitié de nous, Seigneur, aie pitié de nous.
Que ta bonté, Seigneur, veille sur nous;
Nous avons mis en toi notre espérance.
En toi, Seigneur, mon espérance;
Et je n’aurai jamais à en rougir.

L’enfant, les bergers et les anges

30 décembre, 2008

Au fil du texte de Lc 2, du site:

http://www.bible-service.net/site/533.html

L’enfant, les bergers et les anges

Voici donc le récit de la naissance de Jésus. La naissance elle-même occupe peu de place dans le texte. Elle est évoquée en un seul verset : Marie accouche d’un bébé, l’emmaillote et le couche dans une mangeoire. C’est tout.

Extrême sobriété, pas un mot de trop. Rien de spectaculaire : une mère et son bébé. On aimerait en savoir un peu plus. Où sont les autres personnages ? Où est Joseph ? Que fait-il ? L’auteur ne s’y intéresse pas. Il est pressé de nous emmener ailleurs, là où se déroule l’essentiel de son récit.

La scène principale se passe en effet dans un lieu indéterminé, mais à quelque distance de l’endroit qui a vu naître Jésus. Comme dans un théâtre, la scène s’éclaire d’une lumière venue d’en haut.

L’ange du Seigneur

Un Ange du Seigneur apparaît à des bergers. L’apparition de l’Ange du Seigneur n’est pas une nouveauté dans la Bible. Tout se déroule en effet selon un schéma classique : l’Ange du Seigneur arrive subitement, sa venue suscite le trouble, le messager divin annonce la naissance d’un enfant et il donne un signe. Luc connaît bien la Bible et les interventions de l’Ange du Seigneur.

Dans l’évangile de Luc c’est la troisième apparition de l’Ange du Seigneur. Il s’est déjà adressé à Zacharie, dans le Temple de Jérusalem, et à Marie dans sa maison de Nazareth. Dans les deux cas il s’agissait de Gabriel celui qui, dans le livre de Daniel, annonçait la venue du temps du salut. Ici, l’Ange du Seigneur n’est pas nommé pas plus que les destinataires du message. Ce sont des bergers anonymes.

L’enfant est pour vous

Le récit comporte une nouveauté. Tout ne se déroule pas selon le schéma convenu. L’annonce de la naissance, cette fois-ci, n’est pas destinée à de futurs parents, mais à des tiers. « Il ‘vous’ est né », dit l’Ange. Dieu donne cet enfant aux bergers, mais également à tout un peuple qui sera comblé de joie à l’annonce de la bonne nouvelle.

L’enfant, par ailleurs, n’est plus à venir, il est déjà là : « Il vous est né aujourd’hui », dit l’Ange. Nous entendons pour la première fois ce mot si important dans l’évangile de Luc que nous retrouverons lors du baptême de Jésus, lors de sa prédication inaugurale à Nazareth, lors de sa visite à Zachée et sur la croix, adressée à un des deux bandits : le mot « aujourd’hui ». Le temps du salut n’est plus à venir. Il est là, inauguré par la naissance de Jésus.

Les titres royaux

Le messager divin attribue maintenant l’enfant qui vient de naître une surabondance de titre royaux. Il est Christ, Seigneur et Sauveur.

Christ : c’est la traduction grecque du mot « Messie » qui désigne le roi attendu par le peuple juif issu de la descendance de David. Jésus justement est né dans le même village que David, à Béthléem.

Seigneur : autre terme royal utilisé pour désigner l’empereur. Mais c’est aussi le terme utilisé par la Bible grecque pour désigner Dieu.

Sauveur : encore un titre royal ou impérial. Les potentats de l’époque aimaient s’attribuer ce titre. Ils voulaient qu’on les appelle « bienfaiteurs » ou « sauveurs » de leur peuple. C’est également le mot que le livre des Juges emploie pour désigner les personnages providentiels que Dieu envoyait pour sauver son peuple en péril. C’est enfin un des mots qui désigne Dieu lui-même. Marie l’a employé dans son Magnificat : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit s’est rempli d’allégresse à cause de Dieu, mon Sauveur. »

Le hérault du roi

Dans le récit de Luc, l’Ange du Seigneur apparaît comme un hérault qui parcourt le royaume pour énumérer les titres d’un l’enfant royal destiné à monter sur le trône. Le texte n’indique pas le lieu où apparaît l’Ange. Il précise seulement que c’est « dans le même pays », celui de Marie et de Joseph, le descendant de David. Il s’adresse à la population du pays, qui attend un roi envoyé par Dieu. Ce roi vient de naître. Les bergers, qui font partie des basses classes de la société, sont les premiers à en être avertis. C’est normal, le roi vient plus particulièrement pour eux. Plus tard le Seigneur Jésus dira : « Heureux, vous les pauvres : le Royaume de Dieu est à vous. » et également : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout petits. »

Une intrigue qui se noue

Le lecteur de l’évangile est intrigué par cette déclaration solennelle. Que signifient tous ces titres ? Comment l’enfant va-t-il régner ? À la manière de César Auguste et de son représentant Quirinius que le texte vient d’évoquer ? À la manière du roi David, ancêtre de Joseph ? Comment va-t-il monter sur le trône ?

D’une façon plus pratique, le lecteur se demande comment les bergers vont trouver l’enfant. L’Ange du Seigneur ne répond à aucune de ces questions, mais, comme dans tous les autres récits d’annonces de naissances, il donne un signe. Il parle d’un enfant couché dans une crèche. Le signe donné par l’Ange est ambigu. Il semble en totale contradiction avec le message qui vient d’être donné. Comment la pauvreté et la faiblesse de l’enfant peuvent-elles être des signes royaux ?

Placé au début de l’évangile, ce message angélique joue un grand rôle. Il intrigue et invite à lire la suite du texte. Quelle va être la destinée de cet enfant royal couché dans une mangeoire ? La lecture de l’évangile, et plus particulièrement le récit de la longue marche de Jésus vers Jérusalem permettra petit à petit de comprendre le paradoxe. Mais le sens ultime de la royauté de Jésus ne pourra être comprise qu’après sa mort et sa résurrection.

Le choeur de l’armée céleste

Le récit continue avec l’arrivée d’un groupe nombreux qui occupe tout l’espace : l’armée céleste . Son rôle est semblable à celui d’un choeur dans un théâtre antique qui intervient à la fin d’une scène pour en tirer la leçon. L’armée céleste chante la louange de Dieu et la paix pour « les hommes de bienveillance ». Nouvelle expression ambiguë. De quelle bienveillance s’agit-il ? De celle des hommes ou de celle de Dieu ? S’agit-il des hommes de bonne volonté (selon les traductions anciennes) ou des hommes objets de la bonne volonté de Dieu (selon les traductions récentes) ? Pour formuler les choses différemment : Qu’est-ce qui est premier : la bonne disposition du coeur des hommes pour accueillir le salut de Dieu ou l’amour gratuit de Dieu pour les hommes ? Autres questions : de quels hommes s’agit-il ? Du peuple élu, objet de la promesse ou de tous les hommes de la terre ? Et enfin : en quoi consiste cette paix ? Est-elle intérieure ou extérieure, pour aujourd’hui ou pour demain ?

La suite de l’évangile apportera progressivement des réponses à ces questions. Comme le message de l’Ange du Seigneur, le chant de l’armée céleste s’adresse au lecteur pour susciter son intérêt. Il formule les questions essentielles, celles que la communauté chrétienne des origines se pose, celles qui continuent à se poser à notre foi.

Les nouveaux « anges »

Quand les anges sont partis, les bergers, qui jusqu’à présent semblaient figés comme des santons, s’animent à leur tour. Ils s’encouragent mutuellement et vont voir ce qui vient de s’accomplir. Ils y vont en hâte et annoncent ce qui leur a été révélé. Ceux qui les entendent sont étonnés. Nous retrouverons ce même étonnement chez Pierre, à la fin de l’évangile, quand, au matin de Pâque, les femmes lui transmettront le message des anges.

Les bergers maintenant s’en retournent pleins de joie. Ils ont pu constater que les paroles de Dieu se réalisaient. Ils sont devenus des « anges » à leur tour, c’est-à-dire des messagers et des célébrants. Comme l’Ange du Seigneur, ils ont annoncé un message de bonheur. Comme l’armée céleste, ils chantent maintenant les louanges de Dieu. Ils préfigurent le rôle de la communauté chrétienne chargée d’annoncer à tous les hommes la bienveillance de Dieu qui s’exerce par le Seigneur Jésus, notre seul Sauveur.

Joseph STRICHER

bonne nuit

30 décembre, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. WinterFlowers

http://piccies.flybywire.org.uk/General/index2005.html

Adam de Perseigne, Sermon 4 pour la Purification : « Les parents de Jésus vinrent le présenter dans le Temple »

30 décembre, 2008

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=12/30/2008#

Adam de Perseigne (? -1221), abbé cistercien
Sermon 4 pour la Purification (trad. Pain de Citeaux 26, p. 15s rev. Tournay)

« Les parents de Jésus vinrent le présenter dans le Temple »
      Que la chair s’approche du Verbe fait chair aujourd’hui, pour y désapprendre ce qui est de la chair et y apprendre à passer, peu à peu, de la chair à l’Esprit. Que l’on s’approche donc aujourd’hui, car un nouveau soleil brille plus que d’ordinaire. Jusque-là renfermé à Bethléem dans l’étroitesse d’une crèche et connu d’un tout petit nombre de personnes, aujourd’hui il vient à Jérusalem dans le Temple du Seigneur ; il est présenté devant plus d’une personne. Jusque-là, toi Bethléem, tu te réjouissais toute seule de la lumière qui a été donnée pour tous ; fière d’un privilège d’une nouveauté inouïe, tu pouvais rivaliser avec l’Orient lui-même pour ta lumière. Bien mieux, chose incroyable à dire, il y avait chez toi, dans une crèche, plus de lumière que n’en peut diffuser le soleil de ce monde quand il se lève… Mais aujourd’hui, le Soleil s’élance pour irradier le monde. Aujourd’hui on offre au Temple de Jérusalem le Seigneur du Temple.

      Qu’ils sont heureux, ceux qui s’offrent à Dieu comme le Christ, comme une colombe, dans la solitude d’un coeur tranquille ! Ceux-là sont mûrs pour célébrer avec Marie le mystère de la purification… Ce n’est pas la Mère de Dieu qui a été purifiée en ce jour, elle qui n’a jamais consenti au péché. C’est l’homme souillé par le péché qui aujourd’hui est purifié par son enfantement et son offrande volontaire… C’est notre purification qui, par Marie, a été obtenue… Si nous étreignons avec foi le fruit de ses entrailles, si nous nous offrons avec lui au Temple, le mystère que nous célébrons nous purifiera.