Alexis II et le Card. Vingt-Trois…
5 décembre, 2008Paris, Notre-Dame, Monseigneur Vingt-Trois invita alors sa Sainteté Alexis II à bénir l’Assemblée, 3 novembre 2008:
http://www.notredamedeparis.fr/Visite-de-sa-Saintete-Alexis-II
Paris, Notre-Dame, Monseigneur Vingt-Trois invita alors sa Sainteté Alexis II à bénir l’Assemblée, 3 novembre 2008:
http://www.notredamedeparis.fr/Visite-de-sa-Saintete-Alexis-II
du site:
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=92377
RUSSIE • Mort du patriarche Alexis II
Il fut le patriarche du retour de la religion dans la vie publique après 70 ans d’athéisme et le réunificateur de l’Eglise orthodoxe russe.
Le patriarche Alexis II s’est éteint le 5 décembre 2008, à l’âge de 79 ans
AFP
Le patriarche de toutes les Russies, Alexis II, s’est éteint à l’âge de 79 ans le 5 décembre 2008, dans sa résidence de Peredelkino, près de Moscou. Le plus haut dignitaire de l’Eglise orthodoxe russe est unanimement salué par la presse russe comme le patriarche du retour de la religion orthodoxe dans la vie publique russe après 70 ans d’athéisme. Sous son ministère, soit depuis juin 1990, « furent ouvertes, parfois reconstruites, et sanctifiées des milliers d’églises. La vie monacale reprit de façon intensive, nombreuses furent les canonisations, notamment parmi les victimes de la terreur révolutionnaire », écrit le quotidien moscovite Vremia Novostieï.
Né en 1929 à Tallin (capitale de l’Estonie, alors indépendante), Alexis Mikhaïlovich Ridiger a mené sa carrière d’homme d’Eglise en Estonie jusqu’en 1961. A partir de cette date, l’évêque Alexis entame l’activité œcuménique importante qu’on lui connaît au sein du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou. En 1964, il est nommé archevêque et devient intendant du patriarcat de Moscou, poste qu’il conservera jusqu’en 1986. Le 7 juin 1990, un an et demi avant la chute du communisme, il devient le premier patriarche librement élu d’URSS.
du site:
http://www.romandie.com/ats/news/081205142723.zeomiqvo.asp
Le pape Benoît XVI salue « le combat courageux » d’Alexis II
ROME – Le pape Benoît XVI s’est dit vendredi « profondément attristé » par la mort d’Alexis II et a salué son « combat courageux en faveur des valeurs humaines et évangéliques », dans un message de condoléances adressé au synode de l’Eglise russe.
Le pape a souligné « l’engagement » du patriarche orthodoxe russe, décédé vendredi, « sur la voie de la compréhension mutuelle et de la collaboration entre orthodoxes et catholiques ».
Il a salué « les efforts du défunt patriarche pour la renaissance de l’Eglise après la dure répression idéologique qui a causé le martyre de tant de témoins de la foi chrétienne ».
« Je me rappelle aussi son combat courageux pour la défense des valeurs humaines et évangéliques en particulier sur le continent européen, et je suis assuré que son engagement portera ses fruits pour la paix et un vrai progrès humain, social et spirituel », a ajouté Benoît XVI.
du site:
http://www.zenit.org/article-19272?l=french
Russie : le patriarche Alexis II reçoit le card. Vingt-Trois
Une « rencontre simple et fraternelle »
ROME, Lundi 3 novembre 2008 (ZENIT.org) – Une « rencontre simple et fraternelle » : c’est en ces termes que le diocèse de Paris rapporte la rencontre du patriarche de Toute les Russies, Alexis II, et de l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, président de la conférence des évêques de France.
Rappelons que le cardinal Vingt-Trois s’est rendu en Russie, à l’invitation du Patriarche Alexis II, accompagné par trois évêques français, du lundi 27 au jeudi 30 octobre (cf. Zenit des 17 et 31 octobre 2008).
« Le Patriarche et l’archevêque de Paris ont pu échanger durant près d’une heure lors d’une rencontre simple et fraternelle mercredi après midi », indique un communiqué qui précise le contenu de cet entretien en disant : « Ils ont évoqué, entre autres sujets, l’importance de la transmission de la foi aux jeunes et différentes possibilités de poursuivre les relations développées entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique à Paris et en France ».
Dans le cadre de l’année 2010 de la France en Russie et de la Russie en France, ils ont émis « l’hypothèse de proposer à la vénération des fidèles des reliques de saints des deux traditions », souligne la même source.
« Ce voyage pèlerinage a permis au cardinal Vingt-Trois et à ceux qui l’accompagnaient de découvrir la vitalité de l’Eglise orthodoxe russe, fait observer le communiqué. Celle-ci se manifeste, par exemple, à travers les reconstructions d’églises et de monastères, le nombre des baptêmes d’enfants ou d’adultes et les vocations monastiques et sacerdotales. Les personnes rencontrées ont souligné à plusieurs reprises que, un peu comme l’Eglise en France au sortir de la Révolution française, un travail de catéchèse et de formation théologique est nécessaire pour affermir cette renaissance ».
La délégation du cardinal Vingt-Trois a également déjeuné avec des professeurs de l’académie de théologie de la Trinité Saint Serge, avant de rencontrer des séminaristes, le mardi 28 octobre.
Les évêques français ont ensuite pu vénérer les figures des saints de l’Eglise orthodoxe russe, et celles des néo-martyrs et des grands témoins de l’époque communiste, en particulier aux îles Solovki dans le nord du pays et lors de la visite à la tombe du Père Alexandre Men, assassiné en 1990.
Le lendemain, 29 octobre, l’archevêque de Paris a donné une conférence sur le thème de l’annonce de l’Évangile dans une société sécularisée, à la Bibliothèque de littérature étrangère.
A la cathédrale catholique de l’Immaculé Conception, la délégation a prié avec la communauté catholique de Moscou et son évêque, Mgr Pezzi, endeuillés par l’assassinat des pères jésuites Otto Messmer et Victor Betancourt (cf. Zenit du 29 octobre 2008).
du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=12/05/2008#
Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l’Église
Proslogion, 1, (trad. Orval)
« De toi mon coeur a dit : ‘ Cherche sa face…’ Ne me cache point ta face » (Ps 26,8)
Parle, mon coeur, ouvre-toi tout entier et dis à Dieu : « Je cherche ton visage ; c’est ton visage, Seigneur, que je cherche » (Ps 26,8). Et toi, Seigneur mon Dieu, enseigne à mon coeur où et comment te chercher, où et comment te trouver. Seigneur, si tu n’es pas ici, si tu es absent, où donc te chercherai-je ? Et si tu es partout présent, pourquoi ne puis-je pas te voir ? Certes, tu habites une lumière inaccessible. Mais où est la lumière inaccessible, et comment parviendrai-je à cette inaccessible lumière ? Qui m’y conduira et me plongera en elle pour que je t’y voie ? Et puis, selon quels signes et de quel côté te chercherai-je ? Jamais je ne t’ai vu, Seigneur mon Dieu, je ne connais pas ton visage. Que peut faire, très-haut Seigneur, que peut faire cet exilé loin de toi ? Que peut faire ton serviteur anxieux de ton amour et rejeté loin de ta face ? Il aspire à te voir, et ta face se dérobe entièrement à lui. Il désire te rejoindre, et ta demeure est inaccessible. Il voudrait te trouver, et il ne sait où tu es. Il entreprend de te chercher, et il ignore ton visage.
Seigneur, tu es mon Dieu, tu es mon Maître, et je ne t’ai jamais vu. Tu m’as créé et recréé, tu m’as pourvu de tous mes biens, et je ne te connais pas encore. Tu m’as fait afin que je te voie, et je n’ai pas encore réalisé ma destinée. Misérable sort de l’homme qui a perdu ce pour quoi il a été créé… Je te chercherai par mon désir et te désirerai en ma recherche. Je te trouverai en t’aimant et t’aimerai quand je te trouverai.