Presepe del Pinturicchio
3 décembre, 2008Presepe del Pinturicchio, Chiesa Santa Maria del Popolo, Roma (photo mienne da post card)
Presepe del Pinturicchio, Chiesa Santa Maria del Popolo, Roma (photo mienne da post card)
(Ce que dit Magister le constate moi même) du site:
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/210023?fr=y
Grande musique dans les églises de Rome. Mais au Vatican ils sont sourds
L’Orchestre Philarmonique de Vienne et d’autres très grands interprètes ont joué dans les basiliques de Rome, dont une fois devant le pape. Mais à la curie c’est la paralysie. L’accompagnement musical des messes pontificales continue à être d’une désolante médiocrité
par Sandro Magister
ROMA, le 3 décembre 2008 – Le Festival International de Musique et d’Art Sacré, qui a lieu chaque automne dans les basiliques pontificales de Rome, s’est achevé dimanche dernier, le premier de l’Avent.
Organisé par la Fondazione Pro Musica e Arte Sacra, le Festival cherche à rendre à la grande musique sacrée son véritable cadre, les églises. Un cadre qui n’a pas toujours l’acoustique parfaite d’une salle de concert mais qui est le bon pour rendre pleinement vie à des musiques créées à l’origine pour la liturgie.
« Mon rêve – déclare Hans-Albert Courtial, président de la Fondazione – c’est que, chaque dimanche de l’année, il y ait dans une église de Rome une messe où des chefs d’œuvre de la musique sacrée, grégorienne et polyphonique, soient joués par des interprètes de très haut niveau ».
C’est ce qui est arrivé, le 26 novembre dernier, à la basilique Saint-Pierre. Le cardinal Angelo Comastri a célébré la messe tandis que Helmuth Rilling dirigeait magnifiquement la Harmonienmesse en si bémol majeur de Franz-Joseph Haydn.
Mais le Festival n’a pas proposé que de la musique liturgique. Le premier et le dernier jour ont été centrés respectivement sur l’Art de la Fugue et l’Offrande Musicale de Jean-Sébastien Bach, génialement redécouverts et reproposés, dans leur profondeur métaphysique d’une sublime harmonie cosmique, par Hans-Eberhard Dentler.
Autre sommet du Festival de cette année, l’exécution, à la basilique Sainte-Marie-Majeure (photo), du Requiem Allemand de Johannes Brahms. Comme les deux autres, cette œuvre n’est ni liturgique ni catholique mais intensément spirituelle. Elle a été magistralement dirigé par Marek Janowski, avec l’Orchestre de la Suisse Romande et le Rundfunkchor Berlin.
Il y a aussi eu une mémorable Sixième Symphonie d’Anton Bruckner, interprétée par l’Orchestre Philharmonique de Vienne dirigé par Christoph Eschenbach, à la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, le 13 octobre. Benoît XVI était au premier rang.
* * *
La présence du pape Joseph Ratzinger à un concert n’a pas été la seule nouveauté du Festival de cette année.
Au concert de Saint-Paul-hors-les-Murs, il y avait avec Benoît XVI les 250 cardinaux et évêques du synode mondial sur la Parole de Dieu, qui avait lieu ces jours-là. Pour beaucoup d’entre eux, Bruckner n’est pas un compositeur facile, mais l’exemple du pape les a amenés à assister, au moins une fois, à un grand concert. La sensibilité musicale n’est pas le point fort du monde ecclésiastique: aux autres concerts du Festival, les hauts prélats se comptaient sur les doigts d’une seule main.
Autre nouveauté: la place faite à l’orgue. Quatre soirs de suite, du 17 au 20 novembre, l’instrument-roi de la musique liturgique a dominé le programme du Festival, avec des œuvres anciennes ou contemporaines interprétées dans diverses églises romaines par des organistes réputés. De plus, les concerts de Rome étaient le couronnement d’un cycle plus vaste de récitals d’orgue dans neuf pays d’Europe, commencé en juin en Bavière: un « Euro Via Festival » qui a lieu chaque année depuis 2005 sous la direction artistique de Johannes Skudlik.
Au même moment, à Rome, on finissait de restaurer deux orgues magnifiques, ceux de la Salle Académique de l’Institut Pontifical de Musique Sacrée et de l’église Saint-Antoine-des-Portugais. Celui de l’église Saint-Ignace, également l’un des plus beaux de Rome, sera restauré dans les mois à venir par les soins de la Fondazione pro Musica e Arte Sacra et à nouveau utilisé lors du Festival de 2009.
Brutalement remplacé par les guitares dans tant d’églises de par le monde, l’orgue a récemment donné de petits signes de renaissance. C’est ainsi que la conférence des évêques d’Italie a organisé, le mois dernier, un séminaire d’études pour organistes et liturgistes, intitulé: « L’orgue à tuyaux. Des siècles de cheminement au service de la liturgie ».
Mais le cheminement reste très ardu. Non seulement l’orgue est largement absent des rites liturgiques, mais on le néglige même à d’autres moments où il serait tout à fait adapté. La basilique Saint-Pierre elle-même donne le mauvais exemple. A chaque célébration liturgique où le pape est présent, la basilique est pleine de fidèles bien avant l’heure. Le moment serait idéal pour utiliser l’orgue, qui créerait une atmosphère plus recueillie de préparation au rite liturgique. Il n’en est rien. L’orgue est là, les organistes aussi, des milliers de fidèles seraient heureux d’écouter une bonne musique qui leur élèverait l’âme. Seule manque la volonté de décider quelque chose d’aussi simple.
A Rome, une sorte de paralysie musicale affecte les célébrations du pape. Les idées de Benoît XVI en matière de musique liturgique sont archiconnues grâce à ses écrits, très critiques envers la dégradation qui a eu lieu. Mais, après plus de trois ans de pontificat, presque rien n’a changé. Au Vatican, il n’y a toujours pas d’organisme ayant autorité pour la musique sacrée. La Chapelle Sixtine, que dirige Mgr Giuseppe Liberto, est l’ombre de son glorieux passé. Et quand ce n’est pas la Chapelle Sixtine qui chante aux messes papales, c’est le règne du style « comédie musicale » de Mgr Marco Frisina, maître de chapelle à Saint-Jean-de-Latran, la cathédrale de Rome.
Sur ce point aussi, le Festival International de Musique et d’Art Sacré a donné une leçon. Le chœur du sanctuaire de l’Immaculée Conception de Washington, dirigé par Peter Latona, est venu des Etats-Unis, celui de la cathédrale de Spire, dirigé par Leo Krämer, d’Allemagne, pour interpréter les messes et les motets de Giovanni Pierluigi da Palestrina, Tomás Luis de Victoria, Luca Marenzio, Claudio Monteverdi, les grands maîtres de chapelle des cathédrales de Rome et d’Europe aux XVIe et XVIIe siècles.
Rome et l’Italie ne manquent pourtant pas de bons exécutants pour cette grande musique polyphonique. En fait, le plus génial interprète de Palestrina au monde est sûrement Mgr Domenico Bartolucci. Mais, justement, il dirige Palestrina dans des salles de concert et non plus lors des messes papales avec la Chapelle Sixtine, qu’il a dirigée et dont il a été exclu sans ménagements en 1997. Aujourd’hui, il est difficile de trouver, à Rome et en Italie, un chœur d’église capable d’interpréter ces compositeurs au cours d’une célébration liturgique.
S’il faut un Festival pour faire redécouvrir de telles merveilles, cela veut dire qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir.
du site:
http://www.zenit.org/article-19515?l=french
Homélie de Benoît XVI à Saint-Laurent-hors-les-Murs
Premier dimanche de l’Avent
ROME, Lundi 1er décembre 2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI a accompli hier 30 novembre, premier dimanche de l’Avent, une visite pastorale dans la paroisse romaine de Saint-Laurent-hors-les-Murs. Au cours de la messe il a prononcé une homélie que nous publions ci-dessous.
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Chers frères et sœurs,
Avec ce premier dimanche de l’Avent, nous entrons dans cette période de quatre semaines par laquelle commence une nouvelle année liturgique et qui nous prépare immédiatement à la fête de Noël, mémoire de l’Incarnation du Christ dans l’histoire. Le message spirituel de l’Avent est toutefois plus profond et nous projette déjà vers le retour glorieux du Seigneur, à la fin de l’histoire. Adventus est le terme latin qui pourrait être traduit par « arrivée », « venue », « présence ». Dans le langage du monde antique, il s’agissait d’un terme technique qui indiquait l’arrivée d’un fonctionnaire, en particulier la visite de rois ou d’empereurs dans les provinces, mais qui pouvait également être utilisé pour l’apparition d’une divinité, qui sortait de sa demeure cachée et manifestait ainsi sa puissance divine : sa présence était célébrée solennellement dans le culte.
En adoptant le terme d’Avent, les chrétiens voulaient exprimer la relation particulière qui les unissait au Christ crucifié et ressuscité. Il est le Roi, qui, étant entré dans cette pauvre province dénommée terre, nous a fait don de sa visite, et, après sa résurrection et son ascension au ciel, a voulu dans tous les cas rester avec nous : nous percevons sa présence mystérieuse dans l’assemblée liturgique. En célébrant l’Eucharistie, nous proclamons en effet qu’Il ne s’est pas retiré du monde, et qu’il ne nous a pas laissés seuls, et, même si nous ne pouvons pas le voir et le toucher comme c’est le cas avec les réalités matérielles et sensibles, Il est toutefois avec nous et parmi nous ; il est même en nous, car il peut attirer à lui et communiquer sa vie à tout croyant qui lui ouvre son cœur. L’Avent signifie donc faire mémoire de la première venue du Seigneur dans la chair, en pensant déjà à son retour définitif et, dans le même temps, cela signifie reconnaître que le Christ présent parmi nous devient notre compagnon de voyage dans la vie de l’Eglise qui en célèbre le mystère. Chers frères et sœurs, cette conscience nourrie dans l’écoute de la Parole de Dieu devrait nous aider à voir le monde avec un regard différent, à interpréter les différents événements de la vie et de l’histoire comme des paroles que Dieu nous adresse, comme des signes de son amour qui nous assure de sa proximité dans chaque situation ; en particulier, cette conscience devrait nous préparer à l’accueillir lorsqu’« il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ; et son règne n’aura pas de fin », comme nous le répéterons d’ici peu dans le Credo. Dans cette perspective, l’Avent devient pour tous les chrétiens un temps d’attente et d’espérance, un temps privilégié d’écoute et de réflexion, à condition de se laisser guider par la liturgie qui nous invite à aller à la rencontre du Seigneur qui vient.
« Viens, Seigneur Jésus » : chers amis, cette invocation ardente de la communauté chrétienne des débuts doit également devenir notre aspiration constante, l’aspiration de l’Eglise de tout temps, qui désire et se prépare à la rencontre avec son Epoux. « Seigneur, fais resplendir ton visage et nous serons sauvés » : c’est la prière que nous avons élevée, il y a peu de temps, à travers les paroles du Psaume responsorial. Et le prophète Isaïe nous a révélé, dans la première lecture, que le visage de notre Sauveur est celui d’un père tendre et miséricordieux, qui prend soin de nous en toute circonstance car nous sommes l’œuvre de ses mains : « Toi Yahvé, tu es notre Père, notre rédempteur, tel est ton nom depuis toujours » (63, 16). Notre Dieu est un père disposé à pardonner les pécheurs repentis et à accueillir tous ceux qui ont confiance dans sa miséricorde (cf. Is, 64, 4). Nous nous étions éloignés de Lui à cause du péché en tombant sous la domination de la mort, mais Il a eu pitié de nous et de sa propre initiative, sans aucun mérite de notre part, il a décidé de venir à notre rencontre, en envoyant son Fils unique comme notre Rédempteur. Face à un si grand mystère d’amour, notre action de grâce s’élève spontanément, et notre invocation devient plus confiante : « Montre nous, Seigneur, ta miséricorde et donne-nous ton salut » (cf. Chant à l’Evangile).
Chers frères et sœurs, la pensée de la présence du Christ et de son retour certain quand les temps seront accomplis est plus que jamais significative dans votre Basilique qui jouxte l’imposant cimetière monumental du Verano, où reposent, dans l’attente de la Résurrection, un grand nombre de nos défunts. Combien de fois dans ce temple sont célébrées des liturgies d’obsèques ; combien de fois retentissent pleines de réconfort les paroles de la liturgie : « Dans le Christ ton Fils, notre Sauveur, resplendit devant nous l’espérance de la bienheureuse résurrection, et si la certitude de devoir mourir nous attriste, nous sommes réconfortés par la promesse de l’immortalité future ! » (cf. Préface des défunts, I).
Mais votre Basilique monumentale, qui nous conduit par la pensée à celle des origines qui fut construite par l’empereur Constantin, puis transformée jusqu’à prendre sa forme actuelle, parle surtout du martyre glorieux de saint Laurent, archidiacre du Pape saint Sixte II et son délégué dans l’administration des biens communs de la communauté. Je suis venu aujourd’hui célébrer la Sainte Eucharistie pour m’unir à vous pour lui rendre hommage dans une circonstance véritablement particulière, à l’occasion de l’Année jubilaire de saint Laurent, proclamée pour commémorer les 1750 ans de la naissance au ciel du saint diacre. L’histoire nous confirme combien le nom de ce saint, sur le tombeau duquel nous sommes réunis, est glorieux. Sa sollicitude pour les pauvres, le service généreux qu’il rendit à l’Eglise de Rome dans le domaine de l’assistance et de la charité, la fidélité au Pape, qu’il a poussée jusqu’à vouloir le suivre dans l’épreuve suprême du martyre, et le témoignage héroïque du sang, rendu peu de jours auparavant seulement, sont des faits universellement connus. Saint Léon le Grand, dans une belle homélie, commente ainsi l’atroce martyre de cet « illustre héros » : « Les flammes ne purent vaincre la charité du Christ ; et le feu qui le brûlait à l’extérieur fut plus faible que celui qui l’animait à l’intérieur ». Et il ajoutait : « Le Seigneur a voulu exalter à ce point son nom glorieux dans le monde entier que de l’Orient à l’Occident, dans la splendeur infiniment vive de la lumière irradiée par les plus grands diacres, la même gloire qui est venue à Jérusalem à travers Etienne est échue également à Rome grâce à Laurent » (Homilia 85, 4 : PL 54, 486).
Nous célébrons cette année le 50e anniversaire de la mort du Serviteur de Dieu, le Pape Pie XII, et cela rappelle à notre mémoire un événement particulièrement dramatique dans l’histoire pluriséculaire de votre Basilique, qui a eu lieu lors du second conflit mondial lorsque, exactement le 19 juillet 1943, un violent bombardement provoqua des dommages très graves au bâtiment et à tout le quartier, semant la mort et la destruction. On ne pourra jamais effacer de la mémoire de l’histoire le geste généreux accompli à cette occasion par mon vénéré prédécesseur, qui courut immédiatement porter secours et réconforter la population durement frappée, parmi les décombres encore brûlants. Je n’oublie pas, en outre, que cette même Basilique accueille les urnes de deux autres grandes personnalités : en effet, dans l’hypogée sont placées à la vénération des fidèles les dépouilles mortelles du bienheureux Pie IX, tandis que, dans l’atrium, est située la tombe d’Alcide de Gasperi, guide sage et tempéré de l’Italie dans les difficiles années de la reconstruction de l’après-guerre et, dans le même temps, éminent homme d’Etat capable de contempler l’Europe à travers une ample vision chrétienne.
Tandis que nous sommes réunis ici en prière, je suis heureux de vous saluer tous avec affection, en commençant par le cardinal-vicaire, par Mgr le vice-gérant, qui est également l’Abbé commendataire de la Basilique, par l’évêque auxiliaire du secteur Nord et par votre curé, le père Bruno Mustacchio, que je remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au début de la célébration liturgique. Je salue le ministre général de l’ordre des capucins, ainsi que les confrères de la communauté qui accomplissent leur service avec zèle et dévouement, en accueillant les nombreux pèlerins, en assistant avec charité les pauvres et en témoignant de l’espérance dans le Christ ressuscité à tous ceux qui se rendent en visite au cimetière du Verano. Je désire vous assurer de ma reconnaissance, et, surtout, de mon souvenir dans la prière. Je salue en outre les nombreux groupes engagés dans l’animation de la catéchèse, de la liturgie, de la charité, les membres des deux chœurs polyphoniques, le tiers-ordre franciscain local et régional. J’ai appris ensuite avec plaisir que ce lieu abrite depuis quelques années l’« atelier missionnaire diocésain », pour éduquer les communautés paroissiales à la conscience missionnaire, et je m’unis volontiers à vous pour souhaiter que cette initiative de notre diocèse contribue à susciter une courageuse action pastorale missionnaire, qui apporte l’annonce de l’amour miséricordieux de Dieu partout dans chaque lieu de Rome, en touchant en particulier les jeunes et les familles. Je voudrais enfin étendre ma pensée aux habitants du quartier, en particulier aux personnes âgées, aux malades, aux personnes seules et en difficulté. Je rappelle tous et chacun au cours de cette messe.
Chers frères et sœurs, en ce début de l’Avent, quel meilleur message recueillir de saint Laurent que celui de la sainteté ? Il nous répète que la sainteté, c’est-à-dire aller à la rencontre du Christ qui vient continuellement nous rendre visite, ne passe pas de mode, et, avec le temps, resplendit même de façon lumineuse et manifeste la tension permanente de l’homme vers Dieu. Que cette célébration jubilaire soit donc l’occasion pour votre communauté paroissiale d’une adhésion renouvelée au Christ, d’un plus grand approfondissement du sens d’appartenance à son Corps mystique qui est l’Eglise, et d’un engagement constant d’évangélisation à travers la charité. Que Laurent, témoin héroïque du Christ crucifié et ressuscité, soit pour chacun un exemple d’adhésion docile à la volonté divine afin que, comme nous avons entendu l’apôtre Paul le rappeler aux Corinthiens, nous vivions nous aussi de façon à être « irréprochables » le jour du Seigneur (cf. 1 Co 1, 7-9).
Nous préparer à l’avènement du Christ est également l’exhortation que nous recueillons de l’Evangile d’aujourd’hui : « Veillez », nous dit Jésus dans la brève parabole de Luc du maître de la maison qui part, mais ne sait pas s’il reviendra (cf. Mc 13, 33-37). Veiller signifie suivre le Seigneur, choisir ce qu’il a choisi, aimer ce qu’il a aimé, conformer sa vie à la sienne ; veiller signifie passer chaque instant de notre temps dans l’horizon de son amour sans se laisser abattre par les inévitables difficultés et problèmes quotidiens. C’est ce qu’a fait saint Laurent, et c’est ce que nous devons faire, et nous demandons au Seigneur de nous donner sa grâce afin que l’Avent soit un encouragement pour tous à marcher dans cette direction. Que l’humble Vierge de Nazareth, Marie, élue par Dieu pour devenir la Mère du Rédempteur, saint André, dont nous célébrons aujourd’hui la fête et saint Laurent, exemple d’intrépide fidélité chrétienne jusqu’au martyre, nous guident et nous accompagnent de leur intercession. Amen !
du site:
http://www.zenit.org/article-19525?l=french
Lourdes : Le bureau médical observe cinq « guérisons » remarquables
Clôture de l’année jubilaire : 2009 sera consacré à Bernadette
ROME, Mardi 2 décembre 2008 (ZENIT.org) – Au moment où l’année jubilaire des 150 ans des apparitions de la Vierge Marie à sainte Bernadette à Lourdes s’achève – elle s’achèvera le 8 décembre -, le Comité Médical International de Lourdes a officiellement déclaré comme étant remarquables 5 guérisons liées à Lourdes, lors d’une conférence de presse, lundi 1er décembre, dans les Sanctuaires. En outre l’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Jacques Perrier a annoncé que l’Année 2009 serait une année « Bernadette ».
Jusqu’ici, l’Eglise a reconnu seulement « 67 miraculés » sur les milliers de dossiers déposés au bureau médical de Lourdes.
Les 5 « observations remarquables »
Sclérose en plaques
Madame A., actuellement âgée de 40 ans, a été reconnue atteinte de façon certaine d’une sclérose en plaques au mois d’avril 1993. Diagnostic formel confirmé par les examens habituels, y compris de radiologie. Malgré les traitements, l’évolution a été marquée par 13 poussées successives entre 1993 et 2004 avec aggravation importante durant la dernière année l’amenant à utiliser une chaise roulante. Le 20 mai 2004, lors d’un pèlerinage à Lourdes suscité par une amie, cette personne, au départ incroyante, a constaté subitement aux piscines la disparition de l’impotence de ses membres inférieurs et des autres symptômes. Depuis, elle n’a éprouvé aucune autre difficulté de santé. Les examens cliniques effectués par 2 fois par des membres du C.M.I.L. se sont révélés totalement asymptomatiques.
Myopathie dès l’enfance
Madame B., actuellement âgée de 53 ans, a souffert depuis l’enfance d’une faiblesse musculaire des membres inférieurs, évoluant en asthénie majeure douloureuse, avec chutes. À 34 ans, elle est en fauteuil roulant. Un bilan hospitalier approfondi n’a pas conclu à une myopathie nettement caractérisée. Madame B. a effectué six pèlerinages à Lourdes. C’est au terme du sixième, en 2004, qu’elle a été définitivement guérie et a abandonné le fauteuil roulant.
Pèlerinage de Compostelle
Monsieur F., actuellement âgé de 62 ans, souffrait de lombalgies tenaces depuis février 1990 à l’âge de 44 ans, résistant au traitement médical se compliquant d’une sciatique gauche en 1991. En 1993, deux scanners mettent en évidence une hernie foraminale gauche L5-S1. Deux interventions en 1993 et 1997. Le patient continue à souffrir. Un scanner de 1997 évoque une fibrose post-opératoire. Devant l’intensité des algies, mise en place d’un site intrathécal pour injection locale de solumedrol et dérivé morphinique. Malheureusement, la symptomatologie douloureuse ne va pas changer.
Le 12 avril 2002, après avoir souffert 5 ans, il ressent subitement, au cours d’un pèlerinage à Lourdes, une impression de bien-être. À partir de là, tout revient en ordre. Depuis lors, Monsieur F. mène une vie normale sans aucun traitement. En 2007, il a effectué seul le pèlerinage complet de Saint Jacques de Compostelle.
Sortie du coma
Madame M., 69 ans, souffrait en 1992 d’un lymphome malin avec atteinte plurale, traité par six cures de chimiothérapie. Dans le cours de l’évolution, une névralgie cervico brachiale et une paralysie occulo-motrice avaient manifesté une localisation méningée avec infiltration néoplasique du nerf optique, révélatrice d’une leucémie myéloblastique.
En aplasie sous chimiothérapie, la malade a présenté un syndrome de détresse respiratoire aiguë nécessitant intubation et réanimation cardio-vasculaire. Après une démarche de prière à Lourdes, elle est sortie du coma et guérie définitivement à ce jour comme en attestent des contrôles médicaux aujourd’hui inutiles.
Un accident de la route
Madame P. est guérie à Lourdes le 15 août 2004, à l’âge de 47 ans, de séquelles algiques et fonctionnelles d’un traumatisme du rachis cervical survenu lors d’un accident de la voie publique, le 18 février 1983, à l’âge de 26 ans. Ce syndrome douloureux, non influencé par les traitements médicamenteux ou physiques reçus, évoluant depuis 21 ans et ayant motivé une invalidité professionnelle, a complètement disparu.
La réunion du C.M.I.L. qui vient de se tenir a, pour la première fois, appliqué la réforme introduite en 2006, précise le communiqué de presse. Dans les cinq cas qui lui ont été soumis et qui ont fait l’objet d’expertises approfondies, ayant pour but de confirmer ou d’invalider un premier constat de guérison, le comité a conclu qu’il s’agissait « d’observations remarquables ».
Et de préciser : « Incontestablement, ces personnes allaient mal, voire très mal : le dossier médical en témoigne. Non moins incontestablement, aujourd’hui, elles vont bien et rien n’indique que le mal puisse reprendre ».
Il ajoute : « Ce changement d’état, qui fut soudain, est lié à Lourdes, le plus souvent lors d’un pèlerinage. Cet événement inattendu a changé la vie de ces personnes, à tous les plans, y compris dans leur foi, dans leurs engagements d’Église et dans le service des autres ».
« Voilà les faits. Chacun est libre, ensuite, de leur interprétation. Ils n’auront jamais une évidence contraignante », conclut le bureau médical.
Le communiqué de presse rappelle qu’« un fait aussi remarquable que les Apparitions de Lourdes n’est pas un objet de foi » sur lequel tous les catholiques devraient s’accorder. Monseigneur Laurence, évêque de Lourdes au moment des apparitions, s’était contenté de dire que les fidèles étaient « fondés à croire » en leur authenticité.
du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=12/03/2008#
Concile Vatican II
Constitution sur la sainte liturgie « Sacrosanctum Concilium », § 6.8
« Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1Co 11,26)
De même que le Christ a été envoyé par le Père, ainsi lui-même a envoyé ses apôtres, remplis de l’Esprit Saint ; non seulement pour que, prêchant l’Évangile à toute créature, ils annoncent que le Fils de Dieu, par sa mort et sa résurrection, nous a délivrés du pouvoir de Satan et de la mort et nous a transférés dans le royaume de son Père, mais aussi afin qu’ils exercent cette oeuvre de salut qu’ils annonçaient, par le sacrifice et les sacrements autour desquels gravite toute la vie liturgique. C’est ainsi que par le baptême les hommes sont greffés sur le mystère pascal du Christ : morts avec lui, ensevelis avec lui, ressuscités avec lui, ils reçoivent l’esprit d’adoption des fils dans lequel nous crions « Abba Père », et ils deviennent ainsi ces vrais adorateurs que cherche le Père. Semblablement, chaque fois qu’ils mangent la Cène du Seigneur, ils annoncent sa mort jusqu’à ce qu’il vienne…
Dans la liturgie terrestre nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem, à laquelle nous tendons comme des voyageurs, où le Christ siège à la droite de Dieu, comme ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle. Avec toute l’armée de la milice céleste, nous chantons au Seigneur l’hymne de gloire ; en vénérant la mémoire des saints, nous espérons partager leur société. Nous attendons comme Sauveur notre Seigneur Jésus Christ, jusqu’à ce que lui-même se manifeste, lui qui est notre vie. Et alors nous serons manifestés avec lui dans la gloire.
(Références bibliques : Mc 16,15; Rm 6,4; 8,15; Jn 4,23; 1Co 11,26; Ap 21,2; He 8,2; Col 3,4)