Archive pour le 16 novembre, 2008

Vierge Marie, Présentation au Temple

16 novembre, 2008

Vierge Marie, Présentation au Temple dans images sacrée Prato-Duomo_Presentazione%20di%20Maria%20al%20tempio

Prato-Duomo – Paolo Uccello

Presentazione di Maria al tempio

http://www.rositour.it/Arte/Paolo%20Uccello/Paolo%20Uccello.htm

Blaise Pascal: Nous connaissons la vérité par le coeur

16 novembre, 2008

du site: 

http://www.bonheurpourtous.com/botext/vercora.html

Nous connaissons la vérité par le coeur

Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le coeur ; c’est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c’est en vain que le raisonnement, qui n’y a point de part, essaye de les combattre. [...]

Nous savons que nous ne rêvons point ; quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non pas l’incertitude de toutes nos connaissances [...].

Car la connaissance des premiers principes, comme l’existence de l’espace, du temps, des mouvements, des nombres, est aussi ferme qu’aucune connaissance donnée par nos raisonnements. Et c’est sur ces connaissances du coeur et de l’instinct qu’il faut que la raison s’appuie, et qu’elle y fonde tout son discours. ([...] Les principes se sentent, les propositions se concluent ; et le tout avec certitude, quoique par différentes voies.) Et il est aussi inutile et ridicule que la raison demande au coeur des preuves de ses premiers principes, pour vouloir y consentir, que le coeur demandât à la raison un sentiment de toutes les propositions qu’elle démontre, pour vouloir les recevoir.

Cette impuissance ne doit donc servir qu’à humilier la raison, qui voudrait juger de tout, mais non pas à combattre notre certitude, comme s’il n’y avait que la raison capable de nous instruire.

Blaise Pascal, Pensées, pensée n° 282

Un « Docteur de l’Eglise de sept ans ? » Nennolina, enfant malade

16 novembre, 2008

du site: 

http://www.zenit.org/article-19372?l=french

Un « Docteur de l’Eglise de sept ans ? » Nennolina, enfant malade

Congrès au Vatican sur la pastorale des enfants malades

ROME, Vendredi 14 novembre 2008 (ZENIT.org) – L’Eglise pourrait-elle déclarer « Docteur de l’Eglise » une enfant de sept ans ? L’hypothèse avancée par certains a été mentionnées par le secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale du monde de la santé, Mgr José Luis Redrado, jeudi 13 novembre, à l’occasion du 23e congrès international organisé par son dicastère sur la pastorale des enfants malades.

Ses réflexions à ce sujet sont rapportées par l’agence de la conférence épiscopale italienne, le Service d’information religieuse (SIR).

Mgr Redrado a rappelé le cas de cette petite italienne morte à 7 ans, Antonietta Meo, surnommé eaffecueusement « Nennolina », née à Rome en 1930 et morte en 1937, et dont le procès de béatification est en cours (cf. Zenit des 17 décembre 2007 et 11 janvier 2008).

« Elle nous a laissé, a souligné Mgr Redrado, un journal et 150 lettres à Jésus, à la Vierge et à la Trinité ».

Il a fait observé que les experts qui se sont penchés sur ces documents y voient un « très beau système théologique », ce qui fait que certains ont parlé d’un « nouveau docteur de l’Eglise », après sainte Thérèse de Lisieux, « docteur » à 24 ans.

Mais rappelons que le doctorat suit la sainteté et pas l’inverse et suppose une influence notable de l’enseignement de la sainte ou du saint en question sur les chrétiens. D’autres candidats sont sur les rangs, comme saint Louis Marie Grignion de Montfort ou saint Ignace de Loyola…

A propos de la prochaine béatification de la – très – jeune Antonietta Meo, le cardinal Saraiva Martins, portugais, préfet émérite de la Congrégation pour les causes des saints, et qui a vu la béatification des deux premiers petits enfants non-martyrs dans les pastoureaux de Fatima, Francisco et Jacinta, le 13 mai 2000, rappelait en janvier dernier : « La sainteté est pour tous ! Le cas de Nennolina est certainement une nouvelle confirmation de cette vérité fortement mise en relief par Vatican II. La sainteté, je le dis souvent, n’est pas à l’usage d’un petit nombre, mais un devoir contraignant pour tous les baptisés ».

Il insistait spécialement sur la sainteté des laïcs comme « extrêmement importante » : « C’était une vérité que Jean-Paul II a toujours cherché à mettre en lumière. Cela me fait me souvenir aussi de Giorgio La Pira qui disait : ‘La sainteté au XXe siècle – on peut dire au XXIe siècle – a une caractéristique : la laïcité’. Il disait bien que dans cinquante ans peut-être, nous verrions [canoniser] des personnes que nous rencontrons dans la rue : professeurs d’université, politiciens, économistes etc… Donc, le cas de Nennolina est une autre confirmation de la sainteté des laïcs ».

buona notte

16 novembre, 2008

buona notte dans image bon nuit, jour, dimanche etc. anthemis_tinctoria_bee

Yellow Chamomile

http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

Saint Jérôme: « Un homme…appela ses serviteurs et leur confia ses biens »

16 novembre, 2008

du site: 

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=11/16/2008#

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église

« Un homme…appela ses serviteurs et leur confia ses biens »

Ce propriétaire est sans aucun doute le Christ. Après sa résurrection, sur le point de remonter victorieusement vers le Père, il a appelé les apôtres et leur a confié la doctrine de l’Évangile, donnant à l’un plus, à l’autre moins, jamais trop ni trop peu, mais selon les forces de ceux qui la recevaient. De la même façon l’apôtre Paul dit qu’il a nourri de lait ceux qui ne pouvaient pas prendre une nourriture solide (1Co 3,2)…

Cinq, deux, un talents : comprenons par là soit les grâces différentes accordées à chacun, soit pour le premier les cinq sens, pour le second l’intelligence de la foi et les oeuvres, pour le troisième la raison qui nous distingue des autres créatures. « Celui qui avait reçu cinq talents s’en alla les faire valoir et en gagna cinq autres. » C’est-à-dire, à partir des sens physiques et matériels qu’il avait reçus, il a ajouté la connaissance des choses célestes ; son intelligence s’est élevée des créatures au Créateur, du corporel à l’incorporel, du visible à l’invisible, du passager à l’éternel. « Celui qui en avait reçu deux en gagna deux autres. » Celui-là également, dans la mesure de ses forces, a doublé, à l’école de l’Évangile, ce qu’il avait appris à l’école de la Loi. Ou bien on pourrait dire qu’il a compris que l’intelligence de la foi et les oeuvres de la vie présente mènent au bonheur à venir.

« Mais celui qui avait reçu un seul talent s’en alla faire un trou dans la terre et y enfouit l’argent de son maître. » Pris par les oeuvres d’ici-bas, par les plaisirs de ce monde, le mauvais serviteur a négligé les commandements de Dieu. Notons cependant que, selon un autre évangéliste, il l’enroule dans un linge : on peut entendre par là qu’il a enlevé la vigueur à l’enseignement du maître par une vie de mollesse et de plaisirs…

C’est avec le même éloge que le maître accueille les deux premiers serviteurs, celui qui de cinq talents en avait fait dix et celui qui de deux en avait fait quatre. « Entre dans la joie de ton Maître, dit-il, et reçois ce que 1′oeil n’a pas vu, ce que l’oreille n’a pas entendu, ce qui n’est pas monté au coeur de l’homme » (1Co 2,9). Quelle récompense plus grande peut-on accorder à un serviteur fidèle ?