Archive pour le 21 septembre, 2008
25° dimanche du Temps ordinaire (commentaire biblique)
21 septembre, 2008du site:
http://www.bible-service.net/site/377.html
25° dimanche du Temps ordinaire (21 septembre 2008)
Dieu est toujours prêt à nous embaucher ! Il a besoin de nous ! Quelle que soit l’heure à laquelle nous acceptons de travailler avec lui pour faire fructifier sa vigne, le même accueil généreux nous est réservé. Telle est, fondée sur la bonté du Maître de la vigne la justice du Royaume qui nous est promise.
Philipppiens 1,20-24.27
Lorsqu’il écrit aux habitants de la ville de Philippes, en Macédoine, Paul est prisonnier. Mais, loin de faire obstacle à la diffusion de l’Évangile, cette incarcération renforce son désir d’annoncer le Christ. Attendant sans doute un jugement et ses conséquences de vie ou de mort, il sait qu’il n’a rien d’autre à faire que de rendre compte de sa foi. Où qu’il soit, il reste le témoin de la Bonne Nouvelle : toute sa personne comme telle témoigne de la grandeur du Christ.
S’il dit » Pour moi, vivre c’est le Christ « , c’est que sa vie est tout entière livrée à la découverte du Christ et au partage de cette découverte avec tous ceux qu’il rencontre ; c’est aussi qu’il a acquis la certitude qu’en mourant il sera avec le Seigneur, dans un face-à-face désiré.
Pourtant, le plus urgent et le meilleur pour la communauté est qu’il reste en vie pour continuer à proclamer le Christ. Ainsi, en choisissant le bien de la communauté, Paul ne renonce pas à ce qui est, pour lui, fondamental : » être avec le Christ « .
Il se tourne alors vers la communauté pour l’interpeller directement : elle doit avoir une conduite digne de la Bonne Nouvelle, en conformité avec la parole annoncée, selon l’exemple de l’engagement de Paul.
Matthieu 20,1-16
Cette parabole des » ouvriers de la dernière heure » est le dernier enseignement sur le Royaume que Jésus donne à ses disciples avant d’entrer, peu après, à Jérusalem. Faisant suite à son affirmation que » beaucoup de premiers seront derniers et beaucoup de derniers premiers « , elle en est l’illustration concrète comme le confirme la reprise du même propos, au v. 16.
Conformément au genre littéraire de la parabole, l’histoire est à la fois banale et insolite : d’un côté, l’embauche des ouvriers à la saison des vendanges pour un salaire journalier minimum ou laissé au bon vouloir du patron, de l’autre, un cas choquant d’injustice sociale.
À la justice sociale revendiquée par les premiers ouvriers, sur fond de jalousie : » ils n’ont fait qu’une heure et tu les traites comme nous ! « , se substitue une autre justice, venue du c
śur de Dieu pour manifester sa tendresse envers les pécheurs. C’est cette justice-là que l’égalité de traitement pour tous met en lumière. Comme le fils aîné de la parabole de l’enfant prodigue, les ouvriers de la première heure sont invités à comprendre qu’en accueillant les » petits « , Dieu ne leur enlève rien de l’amour qu’il a pour eux.
Une Parole pour aujourd’hui
Nous pouvons entendre l’appel du prophète Isaïe à » chercher le Seigneur » au-delà de nos habitudes et nos certitudes, dans des » pensées qui ne sont pas nos pensées » et des » chemins qui ne sont pas nos chemins « , ainsi que l’appel de l’apôtre Paul à mener » une vie digne de l’Évangile du Christ » comme une sérieuse invitation à relire notre vie. La » conversion » à laquelle ils nous exhortent l’un et l’autre n’est pas faite de culpabilité ni de volontarisme mais de la confiance mise en la » Bonne Nouvelle du Christ » : celle du pardon et de la tendresse de Dieu.
On trouvera l’introduction à la première lecture (Isaïe 55,6-9), et au Psaume 144(145)2-3,8-9,17-18, dans la revue Célébrer n° 361 (juillet-août 2008). Ceux qui préparent la liturgie y trouveront aussi des idées pour une mise en śuvre
Evêque de Montauban: « Benoît XVI ou la foi tranquille », par Mgr Bernard Ginoux
21 septembre, 2008du site:
http://www.zenit.org/article-18864?l=french
« Benoît XVI ou la foi tranquille », par Mgr Bernard GinouxEvêque de Montauban
ROME, Dimanche 21 septembre 2008 (ZENIT.org) – « Pendant quatre jours le Saint-Père Benoît XVI a porté à la France l’attention bienveillante, la sollicitude de ‘celui qui vient au nom du Seigneur’. L’Eglise catholique peut se réjouir de ce voyage pastoral et remercier le Seigneur », commente Mgr Bernard Ginous, évêque de Montauban. Nous publions ci-dessous le texte de son commentaire.
« Cette venue en France était motivée par le jubilé de Lourdes : le cent cinquantième anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Bernadette. Pèlerin, le Saint-Père l’a été en accomplissant les quatre étapes de la démarche jubilaire, humblement, comme chaque pèlerin peut le faire.
Mais, auparavant, il avait été accueilli par Paris. Reconnu en tant que chef d’un état, la Cité du Vatican, ce qui justifie la qualité de la réception, il est aussi reconnu pour ce qu’il est réellement : le messager qui vient pour faire partager les richesses de la foi chrétienne. A la suite de l’apôtre Pierre il est porteur de la Bonne Nouvelle : Dieu aime chacun d’entre nous. Tant à Paris qu’à Lourdes c’est en rappelant que la Parole de Dieu est notre appui, notre force qu’il redit la foi dans le Christ mort et ressuscité. Le mois prochain le synode des évêques, c’est-à-dire l’Assemblée des évêques désignés ou élus venant du monde entier va travailler autour du Saint-Père ce thème de la Parole de Dieu et nous pourrons ensuite dans nos diocèses mettre à profit cette réflexion.
Devant les représentants du monde de la culture le Saint-Père a développé ce que représentait pour la société actuelle les fondements d’une culture qui « cherchait Dieu ». Le monachisme était ce chemin de rencontre avec Dieu qui se révèle aux hommes. Cette culture de la vérité est un appel à fuir les idoles qui détournent l’homme contemporain de la recherche du bonheur de vivre avec Dieu. Ce bonheur était celui que la Vierge Marie à Lourdes promit à Bernadette ; non pas le bonheur de la terre mais le bonheur du ciel.Comme pèlerin à Lourdes
En venant comme pèlerin à Lourdes Benoît XVI nous invitait à nous tourner vers la Vierge Marie, en ce lieu d’une « extraordinaire proximité entre le ciel et la terre » pour que, par Marie, la lumière du Christ éclaire notre route.
Le dimanche 14 septembre la fête de la Croix Glorieuse donnait au Saint-Père l’occasion de conduire son homélie à partir du mystère de la croix présent à toute vie, ce premier signe que donne Marie dans sa rencontre avec Bernadette. Cette « synthèse de toute notre foi » dira Benoît XVI nous invitant ainsi à faire ce geste avec grande délicatesse. C’est aussi par ce signe que commence la méditation du chapelet que nous prions parce qu’elle est une prière « évangélique ».
Aux évêques le pape a redit sa confiance, les a « confirmés dans la foi » et sans alarmisme a cependant pointé des difficultés d’aujourd’hui pour notre pays : le manque de vocations, la dégradation de la famille, la place de l’Eglise catholique dans la société française. Chaque évêque trouve là parole de réconfort et de soutien.
Enfin, le dernier jour Benoît XVI se faisait proche des personnes malades et handicapées. Au cours de la messe sur l’esplanade du Rosaire il a donné le sacrement des malades à dix personnes et son homélie a invité chacun à contempler au cśur de l’épreuve « le sourire de Marie » où se reflète notre « dignité éminente d’enfants de Dieu ». Avec tendresse et bienveillance le Saint-Père a évoqué les larmes de Marie, sa souffrance, sa douleur au pied de la croix et ce sourire qu’elle fait connaître à Bernadette, reflet de l’amour de Dieu.
Je suis heureux d’avoir participé à ce pèlerinage dans la foi durant les journées de Lourdes avec tous les évêques de France et quelques évêques d’autres pays. Les médias commentent allègrement les propos du pape prétendant tantôt qu’il a fait la leçon à la France, tantôt qu’il a durci ou assoupli telle ou telle attitude de l’Eglise catholique. Tout cela est vain. Le Saint-Père est venu sereinement prier et rencontrer ceux qui sont ses frères et ses sś
urs dans la foi. Il nous a permis de vivre une étape heureuse auprès de Marie. Beaucoup sont venus partager ce moment de paix. Que ce moment nous donne la force de continuer paisiblement dans la confiance notre chemin de lumière
Mgr Bernard Ginoux
Evêque de Montauban
Marie Vierge et le petit enfant Jesus (Vierge Blu)
21 septembre, 2008« N’ai-je pas le droit de disposer de mes biens comme il me plaît ? »
21 septembre, 2008du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&ordo=&localTime=09/21/2008#
Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Diatessaron, 15, 15-17 (trad. SC 121, p.273 rev.)
« N’ai-je pas le droit de disposer de mes biens comme il me plaît ? »
Ces hommes étaient prêts à travailler mais « personne ne les avait embauchés » ; ils étaient laborieux, mais oisifs par manque de travail et de patron. Ensuite, une voix les a embauchés, une parole les a mis en route et, dans leur zèle, ils n’ont pas convenu d’avance du prix de leur travail comme les premiers. Le maître a évalué leurs travaux avec sagesse et les a payés autant que les autres. Notre Seigneur a prononcé cette parabole pour que personne ne dise : « Puisque je n’ai pas été appelé pendant ma jeunesse, je ne peux pas être reçu ». Il a montré que, quel que soit le moment de sa conversion, tout homme est accueilli… « Il sortit le matin, à la troisième, à la sixième, à la neuvième et à la onzième heure » : on peut comprendre cela du début de sa prédication, puis du cours de sa vie jusqu’à la croix, parce que c’est « à la onzième heure » que le larron est entré dans le Paradis (Lc 23,43). Pour qu’on n’en incrimine pas le larron, notre Seigneur affirme sa bonne volonté ; si on l’avait embauché, il aurait travaillé : « Personne ne nous a embauchés ».
Ce que nous donnons à Dieu est bien indigne de lui et ce qu’il nous donne bien supérieur à nous. On nous embauche pour un travail proportionné à nos forces, mais on nous propose un salaire plus grand que celui que notre travail mérite… Il agit de la même façon envers les premiers et les derniers ; « ils reçurent chacun une pièce d’argent » portant l’image du Roi. Tout cela signifie le pain de la vie (Jn 6,35) qui est le même pour tout homme ; unique est le remède de vie pour ceux qui le prennent.
Dans le labeur de la vigne, on ne peut pas reprocher au maître sa bonté, et on ne trouve rien à redire de sa droiture. Dans sa droiture, il a donné comme il avait convenu, et dans sa bonté, il s’est montré miséricordieux comme il l’a voulu. C’est pour enseigner cela que notre Seigneur a prononcé cette parabole, et il a résumé tout cela par ces mots : « N’ai-je pas le droit de faire ce que je veux dans ma maison ? »
Martin Luther King: Espérance du monde
21 septembre, 2008
du site:
http://www.bonheurpourtous.com/botext/esperamo.html
Espérance du monde
Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance,
j’affirme ma foi dans l’avenir de l’humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles
rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent l’homme à ce point captif de la nuit
que l’aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l’amour, sans conditions,
auront le dernier mot effectivement.
La vie, même vaincue provisoirement,
demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement qu’il reste l’espoir d’un matin radieux,
je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.
Chaque homme pourra s’asseoir sous son figuier, dans sa vigne,
et plus personne n’aura plus de raison d’avoir peur.
Martin Luther King
Bienheureux Luigi Orione : Travailler en cherchant Dieu seul
21 septembre, 2008
du site:
http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010731_luigi-orione_fr.html
Travailler en cherchant Dieu seul
« Hier, je me trouvais dans la chambre d’un bon prêtre et là, mon regard est tombé sur ces paroles: Dieu seul!
Mon regard à ce moment-là était rempli de fatigues et de douleurs, mon esprit repensait à tant de journées d’anxiété comme celles d’hier, et, sur le tourbillon de tant d’angoisses, sur le ton confus de tant de soupirs, cela me semblait être la bonne voix aimable de mon ange: Dieu seul !, âme desolée, Dieu seul!
Sur une fenêtre, il y avait un cyclamen; plus en avant, un couloir où quelques prêtres méditaient pieusement et, encore au-delà, un crucifix, un cher et vénéré crucifix qui me rappelait de belles années inoubliables, et c’est là que s’arrêta mon regard rempli de larmes, aux pieds du Seigneur. Et il me semblait que l’âme se reprenait, et qu’une voix paisible et confortante descendait de ce coeur transpercé et m’invitait à m’élever, à confier mes douleurs à Dieu et à prier.
Quel doux silence plein de paix…! et dans le silence Dieu Seul! Je continuais à me répéter Dieu seul!
Il me semblait percevoir une atmosphère bénéfique et calme entourant mon âme!… Je vis alors derrière moi la raison de mes peines présentes: au lieu de chercher à plaire à Dieu seul! dans mon travail, cela faisait des années que je mendiais la louange des hommes, et j’étais dans une recherche continuelle, dans l’angoisse de trouver quelqu’un qui puisse me voir, m’apprécier, m’applaudir. Je conclus au-dedans de moi: ici aussi, il faut commencer une vie nouvelle: travailler en cherchant Dieu seul!
Le regard de Dieu est comme une rosée qui fortifie, comme un rayon lumineux qui féconde et dilate: travaillons donc sans vacarme et sans trêve, travaillons sous le regard de Dieu, de Dieu seul!
Le regard humain est comme un rayon brûlant qui fait pâlir les couleurs, même les plus résistantes: ce serait dans notre cas comme un souffle de vent gelé qui plie, courbe, endommage la tige encore tendre de cette pauvre petite plante.
Chaque action faite pour faire du tapage et pour être vu, perd sa fraîcheur aux yeux du Seigneur: elle est comme une fleur passée de main en main et qui est à peine présentable. (…)
Dieu Seul! Oh, comme il est utile et consolant de vouloir Dieu seul pour témoin! Dieu seul est la sainteté au degré le plus élevé! Dieu seul est la certitude la plus fondée d’entrer un jour au ciel.
Dieu seul, mes enfants, Dieu seul! »
De “L’oeuvre de la Divine Providence” du Bienheureux Luigi Orione (1872-1940) (3 septembre 1899).
Prière
Fais, ô mon Dieu, que toute ma pauvre vie soit un unique cantique de divine charité sur la terre, parce que je veux qu’elle soit – par ta grâce, ô Seigneur – un unique cantique de divine charité au ciel!(du Bienheureux Luigi Orione)