Archive pour le 19 septembre, 2008
aujourd’hui: Saint Janvier (memoir facultatif en Italie, à Naples fête je crois)
19 septembre, 2008du site:
http://missel.free.fr/Sanctoral/09/19.php
Saint Janvier
Evêque de Bénévent et ses compagnons martyrs
Biographie
Dans la liste épiscopale de Bénévent, saint Janvier est mentionné comme martyr en 305 ; selon une lettre d’Uranius, saint Janvier serait apparu avec saint Martin de Tours pour réconforter saint Paulin de Nole agonisant (431) ; dans la catacombe de Naples, une peinture du V° siècle représente saint Janvier nimbé, entre deux cierges ; saint Janvier est incrit au calendrier de Carthage, au V° siècle ; on trouve une passion de saint Janvier dans les Acta Bononiensia qui ne sont pas antérieurs au VI° siècle, et dans les Acta Vaticana qui sont probablement du IX° siècle.
Encore que plusieurs villes italiennes s’en disputent l’honneur, saint Janvier est sans doute né à Naples vers 270. Son père, haut magistrat napolitain qui le destinait à sa succession, cédant, dit-on, aux demandes instantes de l’évêque, lui permit d’embrasser la cléricature. Le jeune homme aurait été ordonné prêtre en 302 et, la même année, élu évêque de Bénévent. Au début de la persécution de Dioclétien, le proconsul Draconce fit arrêter deux diacres, Sosius et Procule, et deux gentilshommes, Eutyche et Acuce, mais il fut rappelé à Rome avant que de les avoir livrés au bourreau ; Timothée, le nouveau proconsul, réussit à faire arrêter saint Janvier et le fit comparaître devant son tribunal, à Nole : Offre de l’encens aux idoles ou renonce à la vie. – Je ne puis immoler des victimes au démon, moi qui ai l’honneur de sacrifier tous les jours au vrai Dieu. Condamné à mort, saint Janvier sortit indemne de la fournaise où on l’avait précipité ; sa chair fut labourée avec des ongles de fer et il fut jeté en prison où le rejoignirent le diacre Festus et le lecteur Desiderus. Les sept condamnés furent conduits à Pouzzoles pour être donnés aux bêtes. Courage, mes frères,dit l’évêque à ses compagnons, combattons généreusement contre le démon et contre son ministre Timothée. Notre Seigneur m’a envoyé ici afin que le pasteur ne soit pas séparé de son troupeau, ni le troupeau de son pasteur. Que les promesses et les menaces ne fassent aucune impression sur vos coeurs. Gardons une fidélité inviolable à notre divin Maître. En plaçant toute notre confiance en Dieu, nous triompherons de la malice de nos adversaires. Finalement saint Janvier fut décapité (19 septembre 305).
Une pieuse femme d’Antignano recueillit avec une éponge du sang de l’évêque martyr et le conserva chez elle jusqu’à ce que le corps passât devant chez elle pour être déposé à Naples ; lorsqu’elle mit l’ampoule près du corps, le sang desséché se liquéfia et, depuis, le miracle se reproduit régulièrement.
Au commencement du IX° siècle, Sicon, prince de Bénévent, assiégea Naples et, victorieux, laissa la vie sauve aux habitants que parce qu’ils acceptèrent de lui donner le corps de saint Janvier. Sans quitter Bénévent, le corps de saint Janvier changea d’église en 1129 puis fut secrètement déposé sous le maître-autel de l’abbaye de Monte-Vergine où on ne le découvrit qu’en 1480. Le roi Ferdinand de Naples obtint du pape Alexandre VI la permission de ramener saint Janvier dans la cathédrale de Naples où il rentra solennellement le 13 janvier 1497.
Les efforts de Pie XII pour sauver le plus possible de juifs
19 septembre, 2008du site:
http://www.zenit.org/article-18849?l=french
Les efforts de Pie XII pour sauver le plus possible de juifs
Première prise de position publique de Benoît XVI
ROME, Jeudi 18 septembre 2008 (ZENIT.org) – Pie XII n’a pas épargné ses efforts pour sauver courageusement le plus grand nombre possible de juifs pendant la seconde guerre mondiale, affirme le pape Benoît XVI.
C’est la première fois que Benoît XVI prend publiquement position sur l’action du pape Pacelli en faveur des juifs persécutés. Le pape s’est prononcé ce matin, à l’occasion de l’audience accordée aux membres de la fondation juive « Pave the Way » qui a pour vocation de favoriser le dialogue entre les religions et qui a d’organisé un symposium pour réhabiliter Pie XII : il s’est achevé hier à Rome.
Le pape les a reçus à Castel Gandolfo. Son fondateur, le juif américain Gary Krupp, a ensuite évoqué la fondation pour les lecteurs de ZENIT.
Dans son allocution en anglais, Benoît XVI a évoqué le « haut profil humain et spirituel » de Pie XII.
« On reste conquis par le caractère exemplaire de sa vie et de l’extraordinaire richesse de son enseignement » a déclaré le pape à propos de son prédécesseur aujourd’hui déclaré « Serviteur de Dieu » étant donné l’héroïcité de ses vertus humaines et chrétiennes.
Il a souligné que Pie XII a vécu « la période difficile du siècle dernier tournant autour de la seconde guerre mondiale ».
Or la fondation a voulu « présenter une documentation inédite fondée sur les déclarations de témoins oculaires qui démentent les accusations lancées contre Pie XII d’indifférence, d’antisémitisme et de connivence avec les régimes totalitaires », a fait observer le pape. Il a au contraire rappellé « l’infatigable action pastorale et humanitaire » de son prédécesseur.
Toujours à propos de ce symposium, Benoît XVI a souligné l’esprit du travail de la fondation en disant : « Vous avez analysé sans idées préconçues les événements de l’histoire, avec pour seule préoccupation de chercher la vérité ».
Rappelons que le 9 octobre prochain sera fêté le 50e anniversaire de la mort de Pie XII : à cette occasion, Benoît XVI célébrera une messe en sa mémoire.
Cet anniversaire constitue, a remarqué Benoît XVI, « une occasion importante pour en approfondir la connaissance, pour méditer son riche enseignement, et pour analyser son action de façon complète ».
« On a dit et écrit tellement de choses sur lui au cours de ces cinq décennies, et l’on n’a pas toujours mis les aspects de son action pastorale multiforme sous la juste lumière », a regretté le pape.
Au contraire, Benoît XVI salue sa « sagesse humaine » et la « tension pastorale » qui l’on guidé au cours de son « long ministère » et spécialement « pour l’organisation de l’aide au peuple juif ».
Et, grâce à « la vaste documentation » réunie par la fondation « Pave the way », le symposium a offert à l’attention de l’opinion publique « la possibilité de mieux connaître et de façon plus complète ce que Pie XII a promu et accompli en faveur des juifs persécutés par les régimes nazi et fasciste », a fait remarquer le pape.
Benoît XVI a également fait observer que « l’on apprend qu’il n’a pas épargné ses efforts, partout où cela était possible, pour intervenir directement ou à travers des instructions données à des personnes ou à des institutions de l’Eglise catholique en leur faveur ».
Le symposium – s’est en outre félicité Benoît XVI – a mis en évidence « les nombreuses interventions qu’il a faites de façon secrète et silencieuse justement parce qu’en tenant compte des situations concrètes de ce moment historique complexe, c’était l’unique moyen possible d’éviter le pire et de sauver le plus grand nombre de juifs ».
En outre, le pape a rappelé que ce dévouement a été reconnu et apprécié par des communautés et des personnalités juives, durant et après ce terrible conflit : ils n’ont pas manqué de manifester leur gratitude.
Benoît XVI a cité à ce propos la rencontre du 29 novembre 1945 avec 80 délégués des camps de concentration allemands, lors d’une audience spéciale au Vatican : « Ils voulaient remercier personnellement Pie XII pour la générosité manifestée envers eux, alors qu’ils étaient persécutés, au cours de cette terrible période du nazisme et du fascisme ».
Benoît XVI a adressé un remerciement spécial à M. Gary Krupp, président fondateur de « Pave the way ».
bonne nuit
19 septembre, 2008« Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes »
19 septembre, 2008du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&ordo=&localTime=09/19/2008#
Pape Benoît XVI
Audience générale du 14/2/07 (trad. DC 2376, p. 264 © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes »
Nous le savons, parmi ses disciples, Jésus en choisit douze pour être les pères du nouvel Israël, et il les choisit pour qu’« ils soient avec lui et pour les envoyer prêcher ». Ce fait est évident, mais, outre les Douze, colonnes de l’Église, pères du nouveau Peuple de Dieu, sont choisies également de nombreuses femmes pour être au nombre des disciples. Je ne peux que brièvement évoquer celles qui se trouvent sur la route de Jésus lui-même, depuis la prophétesse Anne jusqu’à la Samaritaine, à la Syrophénicienne, à la femme qui avait de pertes de sang et à la pécheresse pardonnée. Je n’insisterai pas non plus sur les personnages de quelques paraboles vivantes, par exemple celles de la maîtresse de maison qui cuit le pain, de la ménagère qui perd sa pièce d’argent, de la veuve qui importune le juge. Plus significatives dans notre réflexion aujourd’hui sont ces femmes qui ont joué un rôle actif dans le cadre de la mission de Jésus.
En premier lieu, on pense naturellement à la Vierge Marie, qui par sa foi et son concours maternel coopéra de façon unique à notre rédemption au point qu’Élisabeth a pu la proclamer « bénie entre toutes les femmes », ajoutant : « Bienheureuse celle qui a cru ». Devenue disciple de son Fils, Marie a manifesté à Cana sa foi totale en lui et l’a suivi jusqu’à la croix, où elle a reçu de lui une mission maternelle envers tous ses disciples de tous temps, représentés par Jean.
Viennent ensuite plusieurs femmes qui, à des titres divers, ont gravité autour de la personne de Jésus dans une fonction de responsabilité. En sont un exemple éloquent celles qui suivaient Jésus pour l’assister de leurs ressources et dont Luc nous transmet quelques noms : Marie de Magdala, Jeanne, Suzanne, et « beaucoup d’autres ». Ensuite, les évangiles nous informent que les femmes, à la différence des Douze, n’ont pas abandonné Jésus à l’heure de la Passion. Parmi elles se détache, en particulier, Marie de Magdala qui, non seulement a assisté à la Passion, mais encore a été la première à témoigner du Ressuscité et à l’annoncer. C’est précisément à elle que saint Thomas d’Aquin réserve la qualification unique de « apôtre des apôtres », y adjoignant ce beau commentaire : « Comme une femme avait annoncé au premier homme des paroles de mort, de même une femme annonça aux apôtres les paroles de vie ».
(Références bibliques : Mc 3,14-15 ; Lc 2,36-38 ; Jn 4,1-39; Mc 7,24-30 ; Mt 9,20-22 ; Lc 7,36-50 ; Mt 13,33 ; Lc 15,8-10 ; Lc 18,1-18 ; Lc 1,42 ; Lc 1,45 ; Jn 2,25 ; Jn 19,25-27 ; Lc 8,2-3 ; Mt 27,56.61; Mc 15,40 ; Jn 20,1.11-18)