signifié des mots: Alléluia, Hosanna
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http://www.interbible.org/interBible/ecritures/mots/2008/mots_080509.html
signifié des mots:
Alléluia
Hébreu : halelou-iah
Grec : hallelouïa
Alléluia est un mot hébreu qui vient du verbe hillel qui veut dire louer et du suffixe iah qui est une abréviation de Yahvé. Donc, alléluia se traduit habituellement par louer le Seigneur, mais aussi par adorer le Seigneur, célébrer le Seigneur ou confesser le Seigneur.
L’acclamation alléluia est fréquente dans les psaumes. À l’occasion, elle introduit la prière au début du psaume, d’autres fois on la retrouve à la fin pour la conclure. Il exprime toujours un sentiment de joie vers le Seigneur.
Alléluia, vive le Seigneur!
Acclamez Dieu dans son temple,
acclamez-le sous la puissante voûte de son ciel!
Acclamez-le pour ses exploits,
acclamez-le pour sa grandeur infinie!
Acclamez-le en sonnant du cor,
acclamez-le aux accords de la harpe et de la lyre .
Acclamez-le en dansant au rythme des tambourins,
acclamez-le avec la guitare, avec la flûte à bec.
Acclamez-le avec les cymbales sonores,
acclamez-le avec les cymbales éclatantes.
Que tout ce qui respire acclame le Seigneur!
Alléluia, vive le Seigneur! (Ps 150)
L’Apocalypse est le seul endroit où l’on retrouve alléluia dans le Nouveau Testament. Au chapitre 19, les élus célèbrent Dieu et la venue de son règne par l’acclamation de l’alléluia. (Ap 19,1-6) Alléluia est un des cinq mots hébreu/araméen qui n’ont pas été traduits puisqu’ils appartenaient à la liturgie des premiers chrétiens. Les autres sont abba, amen, hosanna et maranatha. La liturgie chrétienne utilise abondamment l’alléluia. Par exemple, c’est en chantant alléluia qu’on acclame la lecture de l’évangile. La joie de l’alléluia exprime bien celle de la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus Christ.
Alléluia, Alléluia, le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité! Alléluia!
Hosanna
Araméen : Hocha-na
Hébreux : Hochi’ah-na
Grec : Hosanna
Hosanna Seigneur, hosanna la victoire
Hosanna Seigneur, hosanna le triomphe (Ps 118,25)
Hosanna vient du verbe hébreu hochi’a qui se traduit par sauver, donner le salut, donner la victoire. On récitait ce psaume à voix haute à la fête de Pâque, à la fête des tentes et à d’autres occasions. Hosanna devient l’acclamation populaire lors des jours de fêtes et des processions. Il est une prière de supplication demandant l’aide permanente de Dieu ou un cri de louange.
Le septième jour de la fête des tentes, lors d’une procession avec des rameaux à la main, on chantait des litanies avec « hosanna » comme refrain.
Le Psaume 118 se comprend comme une prière messianique pour les Juifs, comme plus tard pour les chrétiens. Ce cri du hosanna porte donc en lui l’attente messianique.
Dans le Nouveau Testament, « hosanna » se retrouve dans le récit de l’entrée de Jésus à Jérusalem. (Mt 21,9
; Mc 11,9; Jn 12,13). Ces trois évangiles citent le psaume 118,26 pour l’appliquer à Jésus, le messie entrant à Jérusalem : « Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». Ils continuent avec d’autres louanges à saveurs messianiques : « Hosanna au fils de David » (Mt 21,9); « Hosanna au plus haut des cieux » (Mc 11,10). La liturgie des premiers chrétiens a préservé ce mot dans sa langue d’origine tout comme
abba, alléluia, amen et maranatha. Encore aujourd’hui, on retrouve le hosanna dans la prière du sanctus récité lors des célébrations eucharistiques. Cette expression est particulièrement importante lors du dimanche des rameaux, célébrant l’entrée de Jésus à Jérusalem.
Sébastien Doane
Bibliste, Lavac (Quebec)
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