Père Frédéric Manns: JÉRUSALEM, MÈRE DE DIEU
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JÉRUSALEM, MÈRE DE DIEU
Frédéric Manns
Dans le dialogue inter religieux Marie tient peu de place, il faut l’avouer. Si les musulmans respectent la mère d’Issa, il n’en est pas toujours ainsi de la part des Juifs. Curieusement, la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem, par souci de respect des frères aînés, répète qu’il est impossible de traduire en hébreu l’expression Marie, mère de Dieu, sans provoquer leur indignation. Pour ne choquer personne elle propose de traduire ’em immanouel ou ’em Yeshouah Eloheynou. Le concile d’Ephèse, qui a donné à Marie le titre de Theotokos, a connu les mêmes difficultés et les mêmes réticences. Les objections ne manquaient pas de la part de Nestorius. Malgré tout, l’Eglise a affirmé que Marie est la Theotokos ou la Dei Genitrix.
C’est un fait que l’inculturation du message chrétien s’est faite dans le monde hellénistique. Mais, puisqu’il est impossible de réécrire l’histoire à rebours, une réflexion préliminaire doit rappeler la signification de l’expression : Marie, mère de Dieu. Le catéchisme de l’Eglise universelle au paragraphe 466 s’exprime ainsi : « Le Verbe en s’unissant dans sa personne une chair animée par une âme rationnelle est devenu homme. L’humanité de Jésus n’a d’autre sujet que la personne divine du Fils de Dieu qui l’a assumée et faite sienne dès sa conception. Pour cela le concile d’Ephèse a proclamé en 431 que Marie est devenue en toute vérité Mère de Dieu par la conception humaine du Fils de Dieu dans son sein : Mère de Dieu non pas parce que le Verbe de Dieu a tiré d’elle sa nature divine, mais parce que c’est d’elle qu’il tient le corps sacré doté d’une âme rationnelle uni auquel en sa personne le Verbe est dit naître selon la chair ». Plus loin, au paragraphe 495, le catéchisme continue: « Marie appelée dans les Evangiles mère de Jésus est appelée aussi sous l’inspiration de l’Esprit la Mère de mon Seigneur (Lc1,43). De fait, celui que Marie a conçu comme homme par l’action de l’Esprit et qui est devenu son Fils selon la chair est le Fils éternel du Père, la seconde personne de la Trinité. L’Eglise confesse que Marie est la Theotokos ».La traduction hébraïque de Lc 1,43 : ’em ’adony pourrait servir de modèle à une version moderne de l’expression Marie, mère de Dieu. La version syriaque de l’Evangile de Luc avait traduit : ’emeh de mary, Mar étant le titre réservé à Dieu.
L’expression Marie “mère de Dieu” ne devrait pas choquer les frères aînés, parce que ce titre est attribué à Jérusalem. Du fait que la ville contient la présence symbolique de Dieu, elle est appelée Mère de Dieu. C’est ce qui ressort du targum du cantique des cantiques III,11 “Sortez, filles de Sion, voyez le roi Salomon avec le diadème dont sa mère l’a couronné, le jour de ses noces, le jour de la joie de son coeur”.
“Quand le roi Salomon vint pour célébrer la dédicace du sanctuaire, un héraut cria à haute voix et dit ainsi : Sortez, habitants des districts de la terre d’Israël et peuple de Sion. Et regardez le roi Salomon avec le diadème et la couronne dont le peuple de la maison d’Israël le couronna au jour de la dédicace du Temple . Et réjouissez-vous pour la fête des Tentes pendant quatorze jours .”.
Dans ce commentare les filles de Sion sont les habitants de la terre d’Israël et le peuple de Jérusalem. Le Roi Salomon est Dieu. Le nom Salomon indique directement Dieu dans tout le targum. La mère du Roi est le peuple de la maison d’Israël. La couronne que le peuple a posée sur Dieu est le Temple. Israël est mère de Dieu en tant qu’elle contient la présence de Dieu au temple. Le midrash Sifra Lev 9,221 applique la même interprétation à la tente du témoignage du désert après la théophanie du Sinaï. La présence de Dieu au milieu de son peuple fait de ce dernier la mère de Dieu.
L’expression « Marie mère de Dieu » en fait ne choque pas plus les frères aînés juifs que l’affirmation de l’Incarnation de Dieu. Ce mystère est refusé également au nom de la transcendance de Dieu. Est-ce à dire que les chrétiens ont renoncé au monothéisme strict pour retourner à la mythologie grecque ? L’accusation est fréquente même dans les milieux ouverts au dialogue inter religieux.La foi au Christ dans la théologie chrétienne se remplit en Marie, mère de Dieu selon l’humanité, d’une lumière nouvelle : paradoxalement Marie ne cesse de dévoiler le visage humain de Dieu. Serge Boulgakov affirme que le secret que Marie dévoile est celui de la maternité de Dieu. L’amour de Dieu a un visage féminin, de nombreux théologiens l’ont rappelé récemment.
Marie révèle encore un autre secret : celui de l’Eglise : « Il n’y a qu’une seule Vierge Mère et il me plaît de l’appeler l’Eglise », écrivait Clément d’Alexandrie. « La Mère de Dieu c’est l’Eglise qui prie », affirme de son côté Serge Boulgakov. Il existe donc un lien étroit et profond entre la présence de Marie et l’action de l’Eglise, entre la purification de l’âme en Marie et celle en Eglise. L’auteur de cette purification est l’Esprit de Dieu. Marie et l’Eglise sont les deux manifestations visibles de Celui qui reste invisible. L’Esprit est la Vierge et la Vierge est l’Eglise, selon l’affirmation de Saint Ambroise. Les icônes de Marie aux titres si variés ne font rien d’autre que de souligner les aspects différents de l’Eglise, vierge et mère. Marie est également à l’origine de la mémoire de l’Eglise. Elle méditait tous les souvenirs de l’Eglise des origines dans son cœur. Elle est l’archétype et la personnification de l’Eglise, corps du Christ et Temple de l’Esprit.Enfin, Marie, accueillant Dieu en elle lors de l’annonciation, montre que la nature humaine peut être complètement transfigurée par Dieu. Elle est l’image de l’âme fécondée par l’Esprit qui engendre le Seigneur. La Pentecôte, où Marie est présente comme mère de l’Eglise, n’est autre que la mission de l’Eglise visant à humaniser l’humanité tentée par l’animalité.
Curieusement Marie de Nazareth, chantée par le monde entier et peinte par d’innombrables artistes, n’a pas de place dans l’encyclopédie Judaica. Une omission curieuse pour le moins pour la femme juive la plus célèbre dans le monde entier.
« Les grands mystiques et les grands athées se rencontrent », disait Dostoïevski. C’est qu’il nous parlent d’un Dieu plus grand que notre cœur, que nos représentations mentales et que nos recherches spirituelles. Ce Dieu se révèle Autre et, pour qu’il vive, nos représentations confortables de Dieu et de Marie, doivent disparaître.
Je ne retrouve pas les commentaires envoyé hier, le 11 août !
On a l’impression d’un dialogue de sourds, puis-je savoir ce que deviennent mes écrits
Bien amicalement,
A votre tour, répondez moi !
Marie Jeanne EDEL (vous me trouvez sur google)
Bonsoir,
je ne trouve pas votre commentaire, je mets le lien de votre site que j’ai trové sur Google:
http://2parents.net/spip.php?auteur78
Gabriella
L’ETOILE FLAMBOYANTE
Un pied après l’autre, le gauche et le droit,
Tu avances sur un sentier très étroit.
Sur un côté si haute est la falaise,
De l’autre un gouffre te met bien mal à l’aise.
Impossible de revenir en arrière
Derrière toi, tout s’écroule dans la rivière
L’angoisse, soudainement saisit ton âme
Gravir la falaise… ? ton espoir s’enflamme !
Mais ce mur reste impossible à franchir !
.
Les yeux levés au ciel pour réfléchir…
Tu découvres enfin l’Etoile Flamboyante,
La Vérité est alors foudroyante !
Sans autre appui que l’Astre dans tes yeux,
C’est ton sentier vers un Destin Radieux. !
Marie Jeanne EDEL
Septembre 2008
Poésie libérée
MEDITATION
Il est le souvenir d’une Harmonie déjà vécue
Il t’a reconnu
Il est le lieu où tu peux saisir tes rêves
Il est ton plus beau visage
Il est musique, fleurs, poésie
Il te voit enfant au regard clair
Et il te berce dans la Lumière
Il est la confiance en toi
La vertu sans contrainte
Il est inconditionnel
Il a renoncé au plaisir
Il a choisi le bonheur
Il est la Clé des plus Grands Mystères
Il est la Voie
Il est la Paix
La Source des miracles
L’abolition des Lois
Il a détruit les préjugés
Il bénit la souffrance qui t’élève
Il est aussi la guérison de tes peines
Il est là aux heures sombres
Toujours là pour tes chutes
Il est ton pardon
Il tient la barre dans la tempête
Et près de toi quand le soleil se lève
Il ne demande rien
Il suffit qu’IL SOIT
Il te met dans ses prières
Il te veut parmi les Elus
Il est le Commencement
Il est aussi la Fin
Il est l’ A M O U R
« Ces Voix d’Ailleurs ! » Marie Jeanne EDEL
meci Marie Jeanne,
Gabriella
MAMANS !!! AU SECOURS ! (M.J.Edel)
Bonsori Marie Jeanne,
veux-tu prier avec nous?, nous prios dejà pour toi, veux-tu ecrire un prière à la Mère de Dieu? nous prierons aussi avec toi,
Gabriella
ANNONCIATION
C’est avec la plume de l’aile d’un Ange
Qu’il faut décrire la visite d’un Archange.
Il avait blonde chevelure flottant
Sur ses épaules et sourire éclatant.
Cependant empreintes de gravité
Ses paroles étaient de Solennité.
En longue Robe d’Immaculée Blancheur,
Ses mains jointes étreignaient joie et douleur !
Elle a dit « OUI » à Grandiose Destinée !
Par son « FIAT » Elle est nouvellement née.
Marie est Présence de la Mère Divine,
Par Elle le Verbe Incarné s’illumine.
Sa Mission accomplie, l’Ange Gabriel
A refermé l’Ouverture sur le Ciel !
Marie Jeanne EDEL
25 Mars 2009
Bonsoir Marie Jeanne,
merci pour ton poème, bonne dimanche
Gabriella
A S C E N S I O N 2011
Les Cieux de quartz rose sont ouverts pour Jésus,
Paisible Pèlerin irradié de Vertus
Il progresse vers le sommet de la Colline…
En Corps ressuscité pour sa Mission Divine !
Mouvance d’un cortège d’Etres évanescents !
Compagnie Céleste, Escorte au parfum d’Encens
Ses Pieds quittent le sol au regard de la foule ,
Saisie, émerveillée, l’Amour en est la houle.
Sa Robe frémit, étincelante de Bonheur ..
Et disparaît dans les battements de son CŒUR !
Marie Jeanne EDEL
Merci Marie Jeanne,
Gabriella