Archive pour le 12 juillet, 2008
« Moi, je vous dis : aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5,44)
12 juillet, 2008du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=07/12/2008#
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur l’évangile de saint Luc, 1898 (Oeuvres spirituelles, Seuil 1958, p.130)
« Moi, je vous dis : aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5,44)
« Dès que vous vous déclarerez pour mes serviteurs, il faut vous attendre à la persécution. J’ai été persécuté toute ma vie. A ma naissance, Hérode veut me faire mourir ; à peine commencé-je à prêcher, que mes concitoyens veulent me tuer ; à peine suis-je sorti de leurs mains que je me vois en butte aux embûches des pharisiens et d’Hérode [Antipas] qui me poursuivent de ville en ville et me tendent chaque jour de nouveaux pièges, pendant trois ans, pour me faire mourir…
« Il faudra recevoir les persécutions avec joie, comme des marques précieuses de ressemblance avec moi, comme une imitation de votre Bien-aimé ; les supporter avec calme, sachant que si elle vous arrivent, c’est que je les permets et qu’elles ne vous atteindront que dans la mesure où je le permettrai, moi sans la permission de qui pas un cheveu de votre tête ne peut tomber. Les accepter…en souhaitant la bienvenue à tout ce qui arrive, puisque tout ce qui arrive produit, d’une manière ou de l’autre, la gloire de Dieu. Les souffrir avec courage en offrant à Dieu vos souffrances comme un sacrifice en holocauste pour sa gloire… Les souffrir en priant pour vos persécuteurs puisqu’ils sont enfants de Dieu, que Dieu veut leur salut et que je donnerai mon sang pour les sauver. Moi-même je vous ai donné l’exemple de prier pour tous les hommes, pour nos persécuteurs et nos ennemis ».
Prière du soir d’été
12 juillet, 2008du site:
http://www.biblisem.net/meditat/lecarpse.htm
Prière du soir d’été
Le soir qui rempla
ça l’énervant crépuscule
Lui-même va mourir et peu à peu, sans bruit,
Remplissant l’air fiévreux d’une haleine qui brûle,
Se glissera vers nous l’insidieuse Nuit.
Afin que nous soyons vainqueurs de ses prestiges,
Assiste-nous, ô Reine au manteau constellé,
Vierge toujours démente et féconde en prodiges,
Qui foule le Dragon d’un pied immaculé.
Que par tes soins, avec le sommeil taciturne,
Les songes et l’oubli descendent bienfaisants,
Et que le rampement de la Chose nocturne
N’entoure pas nos coeurs de ses anneaux pesants.
Fais qu’il retombe au fond de son Érèbe sombre,
Le vieux Serpent jaloux de l’homme racheté,
Le subtil Ennemi qui travaille dans l’ombre,
Le Tentateur puissant des lourdes nuits d’été.
Ainsi, jusqu’au matin, sans péril et sans craintes,
Aux douleurs d’ici-bas nous fermerons nos yeux :
Puis, le coeur retrempé par les batailles saintes,
Dressés, dès le réveil, dans un élan joyeux,
Nous te dirons merci, grande Vierge, qui passes
En beauté la blancheur des sommets et des lis,
Tandis que s’épandra dans les profonds espaces
L’éclatante lumière, image de ton Fils.
Louis LE CARDONNEL.