Archive pour juin, 2008

Comprendre l’Eucharistie pour ne plus s’en passer : homélie du card. Tomko

18 juin, 2008

du site: 

http://www.zenit.org/article-18233?l=french

Comprendre l’Eucharistie pour ne plus s’en passer : homélie du card. Tomko

Ouverture du Congrès eucharistique international à Québec

ROME, Mercredi 18 juin 2008 (ZENIT.org) – Si les catholiques comprenaient vraiment la signification de la messe du dimanche ils ne la manqueraient jamais, a déclaré le cardinal Josef Tomko à l’ouverture du 49° Congrès eucharistique international.

Le cardinal, qui représente le pape au Congrès, a présidé la messe inaugurale, dimanche 15 juin. Il présidera aussi la célébration de clôture, le 22 juin, durant laquelle Benoît XVI s’adressera directement aux participants par liaison satellite.

Environ 11.000 pèlerins, 50 cardinaux et plus de cent évêques étaient présents à la messe centrée sur le thème du congrès : « L’Eucharistie, don de Dieu pour la vie du monde ».

L’Eucharistie, don de Dieu…« L’Eucharistie est un don de Dieu », a dit le cardinal Tomko. « Devant quitter ses disciples, Jésus, comme fait un père pour les siens, désire leur laisser en souvenir de lui, quelque chose de précieux. Jésus ne leur donne pas une riche propriété, un objet rare, un bijou, son image, son portrait ou un autre don particulièrement mémorable. Son don, c’est lui-même ».

« L’eucharistie est le don de Dieu parce qu’elle est le Christ-Dieu qui se donne. L’eucharistie est une personne, non un objet, non un don mort. Nous ne devrions pas nous demander « ce qu’est

l’eucharistie », mais « qui est l’eucharistie »…. Elle est le Christ ressuscité qui ne meurt plus », a-t-il expliqué.

… pour la vie du monde

Le cardinal Tomko a expliqué qu’ « avant de quitter ce monde, Jésus voulait laisser à son Eglise et à l’humanité entière le don de sa présence. Il a choisi la forme du pain et du vin. Depuis le début de sa vie publique à Capharnaüm, il a promis le pain de la vie: ‘Le pain que je donnerai est ma chair pour la vie du monde’ ».

« A la veille de sa Passion, au Cénacle, il a pris le pain et déclaré solennellement : ‘Ceci est mon corps’. Puis il a dit, en parlant du vin : ‘Buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés.’ ».

« Il a réalisé quelques heures avant, sans effusion de sang et sous forme de sacrement, le sacrifice sanglant de sa croix au Calvaire. Jésus a donc institué l’Eucharistie comme son sacrifice de rédemption. L’Eucharistie est une forme sacramentelle du sacrifice de Jésus sur la croix; le Cénacle et le calvaire sont un seul et même sacrifice ‘pour la vie du monde’ ».

« Ce sacrifice n’a eu lieu qu’une seule fois », a ajouté le Légat du pape, « mais Jésus voulait le réaliser et le perpétuer dans les siècles. Il a donc commandé à ses apôtres: ‘Faites cela en mémoire de moi’ ».

« C’est à la fois un mémorial et un ordre: le rappeler non seulement en paroles mais en faisant ce qu’il a fait ».

2000 ans

« Depuis », a dit le cardinal Tomko, « les prêtres de son Eglise suivent son commandement en agissant comme lui et en prononçant les mêmes paroles que lui. Ces paroles de Jésus consacrant le pain et le vin résonnent depuis 2000 ans ».

« A chaque célébration de la messe, a-t-il ajouté, Jésus Christ est présent parmi nous en sacrifice comme l’agneau de Dieu qui prend sur lui les péchés de notre monde, de notre communauté, nos péchés ».

« Ce n’est pas un spectacle, ni une simple commémoration », mais « la représentation sacramentelle de cet événement salvifique, un mémorial persévérant qui donne ses fruits aux fidèles ».

Selon le cardinal Tomko, « c’est en comprenant à fond la signification de la messe du dimanche, que nous repenserons notre manière de la fréquenter ».

« Tout deviendra alors clair pour nous, comme les martyrs d’Abitene, en Afrique du nord, qui ont déclaré aux juges païens: ‘Nous ne pouvons vivre sans l’Eucharistie (dominicale) – ‘Sine Dominico non possumus vivere‘ -, et ont donné leur vie pour cette conviction ».

L’Osservatore Romano – Edition hebdomadaire en langue française 17 juin 2008

18 juin, 2008

du site: 

http://www.vatican.va/news_services/or/or_fra/index.html

L’OSSERVATORE ROMANO

Edition hebdomadaire en langue française 17 juin 2008

 

 Coopération et paix entre tous les peuples
Au cours de l’Angelus du 15 juin à Brindisi,
Benoît XVI lance un appel à la paix

 

Une rencontre familière sous le signe de l’amitié
Le Pape reçoit en audience le président
des Etats-Unis d’Amérique, George W. Bush

 

X anniversaire de la mort
du cardinal Agostino Casaroli

 

Le dialogue exige formation et discernement
pour découvrir la vérité
Audience du Pape à l’Assemblée plénière du Conseil
pontifical pour le dialogue interreligieux
 

bonne nuit

18 juin, 2008

bonne nuit dans images sacrée k4418-6

cranberry
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« Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison »

18 juin, 2008

du site: 

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=06/18/2008#

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l’Europe
La Prière de l’Eglise (trad. Eds de l’Orante 1955, p. 55)

« Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison »

Tout est un pour ceux qui sont parvenus à l’unité profonde de la vie divine : le repos et l’action, contempler et agir, se taire et parler, écouter et s’ouvrir, recevoir en soi le don de Dieu et rendre l’amour à flots dans l’action de grâces et la louange… Il nous faut pendant des heures écouter en silence, laisser la parole divine s’épanouir en nous jusqu’à ce qu’elle nous incite à louer Dieu dans la prière et le travail.

Les formes traditionnelles nous sont nécessaires aussi et nous devons participer au culte public ainsi que l’ordonne l’Eglise, pour que notre vie intérieure s’éveille, reste dans la voie droite et trouve l’expression qui lui convient. La louange solennelle de Dieu doit avoir ses sanctuaires sur la terre afin d’être célébrée avec toute la perfection dont les hommes sont capables. De là, au nom de la sainte Eglise, elle peut monter vers le ciel, agir sur tous ses membres, éveiller leur vie intérieure et stimuler leur effort fraternel. Mais pour que ce chant de louange soit vivifié de l’intérieur, encore faut-il qu’il y ait dans ces lieux de prière des temps réservés à l’approfondissement spirituel dans le silence ; sinon, cette louange dégénérerait en un balbutiement des lèvres dépouillé de vie. C’est grâce à ces foyers de vie intérieure que ce danger est écarté ; les âmes peuvent y méditer devant Dieu dans le silence et la solitude, afin d’être au coeur de l’Eglise les chantres de l’amour qui vivifie tout.

bonne nuit

17 juin, 2008

bonne  nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. epipactis_atrorubens_1065

Epipactis atrorubens
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http://www.floralimages.co.uk/index2.htm

« Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons »

17 juin, 2008

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=06/17/2008#

Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine à Ninive, près de Mossoul dans l’actuel Irak
Discours ascétiques, 1ère série, n° 60 (trad. DDB 1981, p. 324 rev.)

« Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons »

Annonce la bonté de Dieu. Car alors que tu es indigne, il te dirige, et alors que tu lui dois tout, il ne te réclame rien. Et pour les petites choses que tu fais, il te donne en retour de grandes choses. N’appelle pas Dieu donc simplement juste. Car ce n’est pas par rapport à ce que tu fais toi qu’il révèle sa justice. Si David le nomme juste et droit (Ps 32,5), son Fils nous a révélé qu’il est bien plutôt bon et doux : « Il est bon pour les méchants et les impies » (Lc 6,35).

Comment peux-tu en rester à la simple justice de Dieu, quand tu lis le chapitre sur le salaire des ouvriers ? « Mon ami, je ne te fais aucun tort, je veux donner à ce dernier venu autant qu’à toi. Vas-tu regarder avec un oeil mauvais parce moi je suis bon ? » (Mt 20,13-15). Comment peut-on dire simplement que Dieu est juste quand on lit le chapitre du fils prodigue qui a dissipé la richesse de son père dans la débauche, comment à la seule componction qu’il a montrée, son père a couru vers lui, s’est jeté à son cou et lui a donné plein pouvoir sur toute sa richesse ? (Lc 15,11s) Ce n’est pas un autre qui nous a dit cela sur Dieu, pour que nous en doutions. C’est son Fils lui-même ; lui-même a donné de Dieu ce témoignage. Où donc est la justice de Dieu ? N’est-ce pas en ce « alors que nous étions pécheurs, le Christ est mort pour nous » ? (Rm 5,8) Si Dieu se montre compatissant ici bas, croyons qu’il l’est depuis toute éternité.

Les Pères coptes : Prière a Dieu

17 juin, 2008

du site: 

http://eocf.free.fr/text_prieres_hamman_copte.htm

Les Pères coptes

SCHENOUTÉ (+466)

Prière a Dieu

protège-moi, sans cesse, dans le travail, dans la parole et dans la pensée du coeur .

Dieu, aie pitié de moi, dans ce monde et dans celui qui doit venir .

Dieu, aie pitié de moi, car j’ai péché contre toi, comme un mortel; mais toi, Maître bon et doux, pardonne-moi.

Dieu ne m’effraie pas et ne me trouble pas à l’heure où l’âme quitte le corps.

Dieu, ne me réprimande pas alors dans ta colère et ne me châtie pas dans ton couroux.

Dieu, ne t’irrite pas contre moi, comme le méritent mes péchés et mes actions mauvaises.

Dieu, ne me cache pas ton visage, lorsque je paraîtrai devant toi et ne détourne pas ta face de moi au jour où tu jugeras les actions cachées et connues des hommes.

Dieu, ton Verbe, s’est incarné, il a été crucifié pour moi, il est mort, a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour; attache-moi à toi, pour que les mauvais esprits ne dominent pas sur moi et ne m’arrachent pas de tes mains !

Dieu, ne me laisse pas succomber à la perfidie, ne permets pas que l’Adversaire trouve en moi quelque chose qui lui appartienne.

Dieu, rends mon coeur comme un glaive aiguisé contre toute pensée de péché, afin que je puisse les chasser de mon coeur .

Dieu qui as parlé à la mer et elle s’est apaisée, chasse les passions mauvaises de ma nature pécheresse, afin que le péché soit éteint et disparaisse de tous mes membres.

Dieu donne-moi pour toujours un coeur pur avec la foi orthodoxe, dans les siècles des siècles.

Amen.

Vierge Marie

16 juin, 2008

Vierge Marie dans images sacrée madonnaCN_1209

http://www.morguefile.com/archive/index.php?MORGUEFILE=lsk96c3rr1k4j2k18ftf1t6ll5&search_log=true&terms=Mary+virgin

Mgr Fouad Twal: « Je veux semer la joie de vivre »

16 juin, 2008

l’article est très plus long si vous voulez le lire tout, je l’ai interrompu sur le site,:

http://www.custodia.org/spip.php?article3170

Mgr Fouad Twal: « Je veux semer la joie de vivre »

CTS News

Le 22 juin, Mgr Fouad Twal sera intronisé nouveau Patriarche latin de Jérusalem. Formé à Rome dans la diplomatie vaticane, puis appelé à revenir à la vie pastorale comme archevêque de Tunis, le futur Patriarche de Jérusalem veut mettre laccent sur les fondements spirituels de la vie chrétienne, et spécialement la joie, celle de vivre dans le Christ. Pour Mgr Twal en effet, cest avant tout la qualité de la vie évangélique qui donnera à lEglise de Terre Sainte de ne pas être écrasée par la croix quelle porte, et daller de lavant.

Messo on line il domenica 15 giugno 2008 a 00h00

Qui

êtes-vous, Mgr Twal?

Je suis le numéro 5 dune famille de 9 enfants, de la famille Twal de Jordanie. Jai fait mes études au séminaire de Beit Jala, puis jai travaillé cinq ans au Patriarcat comme vicaire avant d’être envoyé à Rome pour faire mes études en Droit canon et en Droit international à lUniversité pontificale du Latran.

La Secrétairerie dEtat ma repéré et a pensé que je pourrais rendre service. Elle a donc demandé au Patriarche Beltritti sil voulait bien détacher le jeune prêtre que j’étais, pour lintégrer à lAcadémie pontificale ecclésiastique [1]. Jy ai passé deux années de spécialisation. J’étais lunique arabe de lAcadémie, et tous me regardaient de façon un peu « spéciale ». Un jour ils mont demandé : « Comment êtes-vous arrivé ici? » En plaisantant, jai répondu: « Peut-être a-t-on pensé que je possédais un puits de pétrole? »

Où vous a mené cette carrière diplomatique au service du Saint-Siège?

Jai commencé en 1976 comme Chargé dAffaires en Amérique centrale, au Honduras. Je ne savais pas le moindre mot despagnol. Mais c’était justement une des raisons pour lesquelles javais été envoyé là-bas: apprendre la langue. Jy ai passé six ans. Ce fut une belle expérience, parfois difficile cependant. Javais en charge la Nonciature du Honduras. Dans le même temps, Mgr Pietro Sambi était Chargé dAffaires au Nicaragua [2] .Au Honduras, parall

èlement à mes fonctions, jai rendu service dans la paroisse la plus pauvre du pays, mais vraiment belle. Je me souviens de ma première messe en espagnol. Elle était un peu catastrophique, du fait de la langue. A la fin, une vieille dame vient me voir et me demande « ¿Eres turco? Tu es turc? » « Non, non, je suis arabe. » En effet, en Amérique centrale, on appelait « los Turcos » tous les Arabes originaires du Moyen-Orient, parce quils arrivaient autrefois avec des documents ottomans.

Jai également accompagné la communauté arabe dorigine palestinienne, célébrant pour eux baptêmes, mariages et funérailles.Malgr

é la charge diplomatique, je nai jamais coupé avec la vie pastorale. Jaime le contact avec les gens.

Après le Honduras?Ce fut le retour au Vatican,

à la Secrétairerie d’État, de 1982 à 1985, où lon ma confié la charge des 19 pays africains francophones. La Secrétairerie d’État, ce fut pour moi une belle expérience de luniversalité de l’Église. Les problèmes du monde entier aboutissent là. Le Saint-Siège essaie ensuite dapporter des réponses et des solutions. Pendant ces trois années, jai pu expérimenter la sagesse du Saint-Siège et sa patience. Rien nest urgent. Rien. Les dossiers peuvent bien arriver estampillés « Urgent », ils sont étudiés dans le calme, en profondeur.

Jai fait la connaissance de beaucoup de personnes du monde entier, dAfrique bien sûr, mais aussi des pays arabes. Jai également rencontré des présidents étrangers. Cela ma vraiment ouvert à la dimension mondiale et universelle de l’Église.De l

à jai été nommé au Caire. Le Vatican voyait Le Caire comme une capitale susceptible de réunir le monde arabe, le continent africain et lEurope. Mais nous sommes en 1985, et du fait de la visite de Sadate en Israël (en 1977), presque tous les pays arabes boycottent encore plus ou moins l’Égypte. Cette situation politique na pas permis à la Nonciature du Caire de jouer le rôle que le Saint-Siège espérait lui voir jouer dans les pays arabes.

Vous voilà de retour dans le monde arabe?Non, parce que j

ai ensuite été nommé en Allemagne, en 1988. Jai découvert dans ce pays une Eglise forte, vraiment forte, riche et fière delle-même, et en même temps une Eglise extrêmement généreuse. Jai pu exercer mon allemand en participant à la vie pastorale dune petite paroisse proche de la Nonciature. Après deux ans et demi, en 1990, nouveau départ pour lAmérique latine, avec cette fois comme destination le Pérou. À Lima, il y avait des milliers et des milliers dArabes palestiniens de Beit Jala, de Beit Sahour, de Bethléem. Et j’étais très content d’être leur curé. Jai vraiment aimé faire de la pastorale avec eux, être à leur côté tant à l’église quau club palestinien où avaient lieu toutes sortes dactivités sportives, culturelles, etc. Jai gardé des liens avec un grand nombre dentre eux, et quand ils viennent en Palestine visiter leur famille, ils passent me saluer. L’évêque de Lima me disait: « Mais comment va-t-on faire après votre départ pour cette communauté ? » En effet, j’étais déjà Conseiller de la Nonciature.

Vous étiez donc promis à un poste de Nonce?

Oui, ce devait être l’étape suivante. Mais cest alors, en 1992, quarrive de Rome cette nouvelle: le Saint-Père ma nommé évêque de Tunis. Il ma nommé, mais en même temps il me demande mon avis. Là, je nai pas compris. J’étais sur le point d’être nommé Nonce. Mon nom circulait pour la Nonciature du Koweït, qui devait être séparée de la Nonciature dIrak après la Guerre du Golfe. Je nai pas compris pourquoi, après toutes ces années passées au service diplomatique, on me faisait revenir au service pastoral, mais je me suis dit quil fallait accepter de ne pas comprendre, et jai dit oui. Plus tard, jai compris le dessein du Saint-Siège: pastoral et politique. Pastoral: il y avait un poste vacant à Tunis depuis deux ou trois ans, et un diocèse doit avoir un évêque; politique, car le Saint-Siège voulait un évêque arabe sur un siège où tant d’évêques français s’étaient succédés [3] . De plus, la Prélature de Tunisie faisait toujours partie de l’Église française doutre mer, alors que le pays était devenu indépendant en 1956. Le Saint-Siège voulait donc y installer un évêque arabe, parlant la même langue et ayant la même tradition culturelle. On mavait parlé dune mission de trois, quatre ans. Et jy suis resté treize ans. Jai fait venir huit communautés religieuses, apportant du sang neuf. Nous avons beaucoup travaillé, restaurant la cathédrale, toutes les églises, couvents et maisons. Avant mon départ, le gouvernement a restitué l’église de Djerba, prise durant la guerre dindépendance, pour le service des fidèles.

Pape Benoît: Imiter la compassion du Christ pour les pauvres et les faibles

16 juin, 2008

du site: 

http://www.zenit.org/article-18212?l=french

Imiter la compassion du Christ pour les pauvres et les faibles

Messe à Brindisi

ROME, Lundi 16 juin 2008 (ZENIT.org) – Benoît XVI invite les catholiques à imiter la compassion du Christ pour les pauvres et les faibles. Il leur demande de ne pas rester indifférents pour ce qui concerne la paix du monde.

Le pape a effectué samedi et dimanche une visite pastorale à Brindisi et Leuca : cela faisait mille ans qu’un pape n’était pas venu à Brindisi. Quelque 60.000 personnes participaient à l’eucharistie sur le quai Saint-Apollinaire, en présence aussi du métropolite orthodoxe d’Italie, Gennadios, que le pape a salué en évoquant la vocation « œcuménique » de l’Eglise de Brindisi. Le pape avait revêtu des ornements liturgiques confectionnés en « sciamito », un tissu médiéval typique de Brindisi.Dans son hom

élie, lors de la messe de ce dimanche, sur le port de Brindisi, le pape a invité les habitants de Brindisi à « être le signe et l’instrument de la compassion, de la miséricorde du Christ ».

Pas de piétisme, disait en substance le pape, mais de la solidarité. Pas d’assistance, mais le partage. Telles sont les exigences de la compassion chrétienne, qui ouvre une véritable espérance pour l’avenir, parce qu’elle est fondée en Dieu, précisait le pape.

« Animés de l’espérance que vous serez vous aussi sauvés, frères et soeurs, de cette antique Eglise de Brindisi, soyez des signes et des instruments de la compassion de la miséricorde du Christ (…). Ce commandement s’adresse encore aujourd’hui en premier lieu à vous. L’Esprit qui agissait dans le Christ et dans les Douze est le même qui agit en vous, et qui vous permet d’accomplir au milieu de votre peuple – sur ce territoire – les signes du royaume d’amour, de justice, et de paix qui vient, et même qui est déjà dans le monde ».

Benoît XVI a souhaité que cette compassion soit le signe distinctif de l’Eglise et de la société de Brindisi et de la région des Pouilles.

Le pape les a invité à être missionnaires comme les Apôtres, choisis par le Christ, non parce qu’ils étaient des « saints » mais afin qu’ils « le deviennent », « comme nous, comme tous les chrétiens ».

« Il est utile de réfléchir au fait que les Douze apôtres n’étaient pas des hommes parfaits, choisis pour leur morale et leur religion sans reproche. Ils étaient sûrement des croyants, pleins d’enthousiasme et de zèle, mais marqués par leurs limites humaines, même graves parfois », a-t-il dit.

« La compassion chrétienne n’a rien à voir avec le piétisme, avec l’assistance. Elle est plutôt synonyme de solidarité, et de partage, et elle est animée par l’espérance. Ne naît-elle pas peut-être de l’espérance de la parole que Jésus dit aux apôtres : « En chemin, prêchez que le Royaume des cieux est proche » ? C’est une espérance fondée sur la venue du Christ, qui coïncide, en dernière analyse, avec sa Personne, et avec son mystère de salut, comme le rappelait bien le titre du 4e congrès ecclésial italien de Vérone : le Christ ressuscité est « l’espérance du monde » ».

Le pape a rappelé que l’Evangile rapporte ces gestes « humbles et discrets » qui constituent « un énorme potentiel de renouveau ». Car l’Eglise aussi est appelée à être sainte et missionnaire.

Un vol de colombes a symboliquement emporté ces paroles de paix à toute la région.

Anita S. Bourdin

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