Archive pour le 14 juin, 2008

Marie Vierge

14 juin, 2008

Marie Vierge dans Marie Vierge maryCN_1481

http://www.morguefile.com/archive/index.php?search_log=true&terms=Jesus

Parole de Dieu et prière chrétienne

14 juin, 2008

du site: 

http://perso.jean-leveque.mageos.com/parole.pri.htm

Parole de Dieu et prière chrétienne

Jésus-Christ plénitude de la Révélation

Seule la foi en Dieu qui s’intéresse à l’homme nous permet de saisir les Écritures comme sa parole vivante pour aujourd’hui. Seule l’adhésion à Jésus envoyé de Dieu, mis à mort et maintenant dans la gloire, nous ouvre au sens ultime et définitif des paroles que Dieu a prononcées dans l’histoire et qu’il a voulu transmettre au monde entier. Dieu, qui ne cesse d’agir (Jn 5, 17), a longuement commenté son œuvre par ceux qui la racontaient sous forme de récits imagés ou de fresques catéchétiques, par les psalmistes qui la chantaient, par les sages qui la méditaient, ou par les prophètes qui la dévoilaient aux croyants ou qui l’annonçaient pour l’avenir. Puis le Fils unique, de sa voix d’homme, a « raconté » Dieu que personne n’a jamais vu (Jn 1,15). Et désormais ce que le croyant écoute et interroge comme parole de Dieu, c’est à la fois ce récit du Fils et toute la gangue de prophéties, de souvenirs et de témoignages qui fait corps, en amont et en aval, avec l’événement « Jésus-Christ ».

La Parole de Dieu, incarnée dans une culture, déborde toute limite et s’adresse aujourd’hui à toute personne humaine

Chaque fois que nous ouvrons les Ėcritures, notre foi, même hésitante, même balbutiante, est déjà impliquée et requise. Nous lisons pour mieux croire, et déjà il nous faut croire pour lire. Pour nous, disciples du Christ, toute écoute de la Parole est compromettante, et toute fréquentation de l’Écriture nous replace devant les multiples paradoxes de la Révélation.

La parole de Dieu est à la fois d’hier et d’aujourd’hui, non seulement parce qu’aujourd’hui je m’y réfère, mais surtout parce qu’aujourd’hui encore Dieu continue de parler par ces textes qui sont porteurs de l’Esprit et de la vie (Jn 6, 63). Je dois rejoindre cette parole en son lieu et en son temps, en traversant toute une distance culturelle, mais en même temps cette parole, de par une pertinence qui est le secret de Dieu, me rejoint en mon temps et en mes lieux, pour affranchir ma pensée et éclairer mon agir.L’Écriture est parole de Dieu en langage d’hommes, car c’est toujours un homme qui dit ce que Dieu a dit. Dieu, pour se dire à nous, utilise les richesses d’une ou deux langues humaines, mais il en assume aussi les contraintes et les limites.

L’Écriture est parole pour tous les peuples dans les mots d’un seul peuple. Le message, de soi universel, s’incarne dans une culture particulière, et pour que chaque peuple de la terre «entende annoncer dans sa langue les merveilles de Dieu (Ac 2,11), un labeur herméneutique sera nécessaire, qui est de nos jours à peine commencé.Autre paradoxe, qui n’est pas moindre: Dieu, qui parle toujours à partir de lui-même, a confié sa parole à une communauté vivante et confessante. Le même Dieu, qui a voulu que sa parole fût écrite, a voulu, dans un même dessein, la communauté missionnaire qui la porte depuis la première heure. Il n’y a jamais eu d’Ėcriture sans Église, et en ce qui concerne la nouvelle Alliance, c’est la même communauté qui a commencé à vivre du message de Jésus, en a témoigné, puis a mis par écrit ses témoignages, et ultérieurement a fixé les frontières des Ėcritures où elle reconnaissait sa foi. C’est elle encore qui recueille en sa mémoire le trésor des interprétations que les peuples proposent en tout temps et en tout lieu de cette parole advenue une fois pour toutes.

Enfin le disciple du Christ, appelé à vivre personnellement de sa parole, l’accueille toujours au sein du peuple des croyants, dont il reçoit à la fois la lumière pour sa compréhension du message et l’impulsion pour sa fidélité. Le lieu privilégié pour cette écoute croyante est la liturgie de la parole, liée par Jésus lui-même à l’Eucharistie de sa dernière cène.

la Parole de Dieu, forme de sa présence, source de lumière, de force et de liberté

Accueillie dans la foi en dépit de ces paradoxes parfois déroutants, la Parole accomplit progressivement en nous son œuvre d’engendrement des fils et des filles de Dieu (Jc 1,18; 1 P 1, 23).

L’écoute de la Parole nous apporte la certitude, sensible ou non, de la présence de Dieu. Dans sa condition terrestre, nul homme ne peut voir Dieu; mais par le fait même qu’il s’adresse à nous, Dieu atteste sa présence et son désir de réciprocité. En faisant place à sa parole à l’intime de nous-mêmes, nous nous rendons à notre tour présents à lui; et plus sa parole nous devient familière, plus notre relation à lui tend à la permanence. Comme Jésus le dit lui-même en Jn 15, 7 : lorsque ses paroles demeurent en nous, nous demeurons en lui.

La Parole, qui nous rejoint dans notre quotidien, projette sa lumière sur le dessein de Dieu, sur Dieu lui-même, et sur les chemins qu’il aime prendre pour se révéler et se donner à nous. Elle illumine notre propre cheminement vers Dieu (Ps 119,130; Ep 1, 18 ; 2 P 1, 19), sans que nous puissions retenir à volonté cette lumière, pas plus que les Hébreux au désert ne pouvaient garder la manne (Ex 16, 17-21), et souvent seule est éclairée la route d’aujourd’hui. « Ta parole est une lanterne (nër) pour mes pas », dit le Psalmiste (Ps 119, 105), et l’image prend ici tout son sens: la lanterne ne projette qu’une lueur assez pauvre; mais la merveille, avec une lanterne, c’est que la lumière avance avec celui qui la porte. De même, à l’ordinaire, la Parole n’éclaire pas loin devant; mais le croyant verra toujours assez clair pour faire dans la foi les deux pas que Dieu lui demande. Souvent aussi la lumière de la Parole laisse dans l’ombre notre route et se fixe comme obstinément sur Dieu, son Christ, et leur mystère. Nous sommes alors invités à rejoindre notre projet de croyants par le détour de l’adoration.

À la mesure même de la lumière qu’elle diffuse en nous, la Parole est source de force. Elle dit, pour aujourd’hui et pour l’eschaton, le sens de ce que nous vivons, personnellement et communautairement; elle enclôt d’avance notre survie dans la vie de Dieu et du Ressuscité; elle rappelle de mille manières l’alliance que Dieu a passée pour toujours avec les hommes, et confronte chaque jour le disciple du Christ au oui décisif de son baptême. En toute joie et toute épreuve, le croyant se découvre ainsi précédé et attendu, compris et pardonné, et il acquiert progressivement «la sagesse pour le salut» (2 Tm 3,15). Saint Paul parle, en ce sens, de la «constance» et du «réconfort» qu’apportent les Ėcritures (Rm 15,4) et qui permettent d’avancer dans l’espérance.

Enfin la Parole, en nous faisant entrer dans les vues de Dieu, nous établit peu à peu dans la liberté. « Si vous demeurez dans ma parole, dit Jésus, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 31s). Plus profonde encore que toute liberté politique et toute autonomie intérieure, la liberté à laquelle le Maître nous fait accéder est sa propre liberté de Fils, à l’aise pour toujours dans la maison du Père (Jn 8, 35), et le chemin pour y parvenir est l’écoute du disciple qui se laisse remodeler par la parole du Christ. Celui-ci est à lui seul toute la vérité de Dieu, tout ce que Dieu dévoile de lui-même, et le lien est direct entre l’accueil de la parole, l’accueil du Fils qui est vérité, et la nouvelle liberté du chrétien: « Si le Fils vous libère, vous serez vraiment libres » (Jn 8,36).

s’imprégner patiemment et humblement de cette Parole

Dans le concret de notre vie de croyants, l’écoute de la Parole ne connaît pas d’autre loi que la foi de l’Eglise, ni d’autre contrainte que notre respect de Dieu qui parle. Chacun entend avec son cœur et scrute avec son intelligence; chacun se libère pour l’écoute selon son désir de lumière, et le temps que nous accordons chaque jour à l’accueil de la Parole mesure souvent la gratuité de notre amour de Dieu. Le disciple chrétien se fait un devoir et une joie d’aborder la Parole avec toutes ses ressources intellectuelles et d’amener peu à peu sa culture biblique au niveau de sa culture générale.

Mais de toute façon, quel que soit le travail consenti pour une meilleure connaissance de la Parole, la prière se situe à un autre niveau. Non pas que recherche et prière soient le moins du monde antagonistes; mais après le travail qui fait parler le texte, la prière, toujours humblement, se propose de laisser Dieu parler par ce texte, ou de ressaisir pour parler à Dieu les mots que lui-même nous a donnés. «Unifie mon cœur pour qu’il révère ton Nom », demandait le Psalmiste (Ps 86, 11). Cette grâce d’intégration, Dieu l’accorde dans l’acte de la prière. L’homme, peu à peu, sans préjudice de l’intellect, laisse vivre en lui-même le cœur et le désir. Un instant son attention adhère encore au texte, pour laisser s’imprimer une image, pour recadrer une scène, suivre des yeux un personnage ou les phases de l’action. Mais souvent il n’y a rien à voir, ou le regard lui-même se recueille, et la Parole, alors, pénètre par lente imprégnation. Dans la paix que Dieu donne, la prière se fait pauvre: seuls rebondissent, de loin en loin au fond du cœur, quelques mots qui nous disent Dieu ou qui nous disent à Dieu.

À vrai dire la pauvreté requise est bien plus radicale encore, car seul l’Esprit de Dieu nous introduit dans sa parole. Jésus le souligne dans son discours d’adieux : «Le Paraclet, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. Lorsque viendra l’Esprit de la vérité, il vous guidera dans la vérité tout entière» (Jn 14, 26; 16, 13). Seul l’Esprit du Ressuscité peut rendre vivantes en nous ses paroles. Il enseigne en remémorant, et la vérité qu’il déploie pour nous au long du temps de la mission est toujours déjà dans ce que Jésus nous a dit. La prière de l’Église et notre propre prière sont portées constamment par cette anamnèse actualisante qui est l’œuvre du Paraclet : «Il me glorifiera, disait Jésus, parce qu’il recevra de ce qui est à moi et il vous l’annoncera» (Jn 16,14). Ainsi, partout dans l’Eglise où la Parole est annoncée, commentée, partagée, et dans chaque cœur où elle est accueillie, l’Esprit est à l’œuvre, glorifiant le Fils, révélant son unité indicible avec le Père. Cela passe par nous; cela se passe en nous. C’est, pour tout baptisé, le quotidien de sa vie trinitaire.

Quelle est la source de l’espérance chrétienne ?

14 juin, 2008

du site: 

http://www.taize.fr/fr_article1080.html

Lespérance chrétienne

Quelle est la source de l’espérance chrétienne ?

Dans un temps où lon a souvent du mal a à trouver des raisons despérer, ceux qui mettent leur confiance dans le Dieu de la Bible ont plus que jamais le devoir de « justifier leur espérance devant ceux qui [leur] en demandent compte » (1 Pierre 3,15). À eux de saisir ce que lespérance de la foi contient de spécifique, pour pouvoir en vivre.

Or, même si, par définition, lespérance vise lavenir, pour la Bible elle senracine dans laujourdhui de Dieu. Dans la Lettre 2003, frère Roger le rappelle : « [La source de lespérance] est en Dieu qui ne peut quaimer et qui nous cherche inlassablement. »

Dans les Écritures hébraïques, cette Source mystérieuse de la vie que nous appelons Dieu se fait connaître parce quil appelle les humains à entrer dans une relation avec lui : il établit une alliance avec eux. La Bible définit les caractéristiques du Dieu de lalliance par deux mots hébreux : hesed et emet (par ex. Exode 34,6 ; Psaume 25,10 ; 40,11-12 ; 85,11). En général, on les traduit par « amour » et « fidélité ». Ils nous disent, dabord, que Dieu est bonté et bienveillance débordantes pour prendre soin des siens et, en deuxième lieu, que Dieu nabandonnera jamais ceux quil a appelés à entrer dans sa communion.

Voilà la source de lespérance biblique. Si Dieu est bon et sil ne change jamais son attitude ni ne nous délaisse jamais, alors, quelles que soient les difficultés si le monde tel que nous le voyons est tellement loin de la justice, de la paix, de la solidarité et de la compassion pour les croyants ce nest pas une situation définitive. Dans leur foi en Dieu, les croyants puisent lattente dun monde selon la volonté de Dieu ou, autrement dit, selon son amour.Dans la Bible, cette esp

érance est souvent exprimée par la notion de promesse. Quand Dieu entre en rapport avec les humains, cela va de pair en général avec la promesse dune vie plus grande. Cela commence déjà avec lhistoire dAbraham : « Je te bénirai, dit Dieu à Abraham. Et par toi se béniront toutes les familles de la terre » (Genèse 12,2-3).

Une promesse est une réalité dynamique qui ouvre des possibilités nouvelles dans la vie humaine. Cette promesse regarde vers lavenir, mais elle senracine dans une relation avec Dieu qui me parle ici et maintenant, qui mappelle à faire des choix concrets dans ma vie. Les semences de lavenir se trouvent dans une relation présente avec Dieu.Cet enracinement dans le pr

ésent devient encore plus fort avec la venue de Jésus le Christ. En lui, dit saint Paul, toutes les promesses de Dieu sont déjà une réalité (2 Corinthiens 1,20). Bien sûr, cela ne se réfère pas uniquement à un homme qui a vécu en Palestine il y a 2000 ans. Pour les chrétiens, Jésus est le Ressuscité qui est avec nous dans notre aujourdhui. « Je suis avec vous tous le jours, jusqu’à la fin de l’âge » (Matthieu 28,20).

Un autre texte de saint Paul est encore plus clair. « Lespérance ne déçoit point, parce que lamour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous fut donné. » (Romains 5,5) Loin d’être un simple souhait pour lavenir sans garantie de réalisation, lespérance chrétienne est la présence de lamour divin en personne, lEsprit Saint, courant de vie qui nous porte vers locéan dune communion en plénitude.

Comment vivre de l’espérance chrétienne ?

Lespérance biblique et chrétienne ne signifie pas une vie dans les nuages, le rêve dun monde meilleur. Elle nest pas une simple projection de ce que nous voudrions être ou faire. Elle nous porte à voir les semences de ce monde nouveau déjà présentes aujourdhui, à cause de lidentité de notre Dieu, à cause de la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Cette espérance est en plus une source d’énergie pour vivre autrement, pour ne pas suivre les valeurs dune société fondée sur le désir de possession et de compétition.

Dans la Bible, la promesse divine ne nous demande pas de nous asseoir et dattendre passivement quelle se réalise, comme par magie. Avant de parler à Abraham dune vie en plénitude qui lui est offerte, Dieu lui dit : « Quitte ton pays et ta maison pour la terre que je te ferai voir » (Genèse 12,1). Pour entrer dans la promesse de Dieu, Abraham est appelé à faire de sa vie un pèlerinage, à vivre un nouveau commencement.De m

ême, la bonne nouvelle de la résurrection nest pas une manière de nous détourner des tâches dici-bas, mais un appel à nous mettre en route. « Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Allez par le monde entier, proclamer l’Évangile à toutes les créatures Vous serez mes témoins jusquaux extrémités de la terre » (Actes 1,11 ; Marc 16,15 ; Actes 1,8).

Sous limpulsion de lEsprit du Christ, les croyants vivent une solidarité profonde avec lhumanité coupée de ses racines en Dieu. Écrivant aux Romains, saint Paul évoque les souffrances de la création en attente, les comparant aux douleurs de lenfantement. Puis il continue : « Nous aussi, qui possédons les prémices de lEsprit, nous gémissons intérieurement. » (Romains 8,18-23). Notre foi ne nous met pas dans un état privilégié, hors du monde, nous « gémissons » avec le monde, partageant sa douleur, mais nous vivons cette situation dans lespérance, sachant que, dans le Christ, « les ténèbres passent et que déjà luit la lumière véritable » (1 Jean 2,8).Esp

érer, cest donc dabord découvrir aux profondeurs de notre aujourdhui une Vie qui va de lavant et que rien ne peut arrêter. Cest encore accueillir cette Vie par un oui de tout notre être. En nous lançant dans cette Vie, nous sommes conduits à poser, ici et maintenant, au milieu des aléas de notre existence en société, des signes dun autre avenir, des semences dun monde renouvelé qui, le moment venu, porteront leur fruit.

Pour les premiers chrétiens, le signe le plus clair de ce monde nouveau était lexistence des communautés composées de gens dorigines et de langues diverses. À cause du Christ, ces petites communautés surgissaient partout dans le monde méditerranéen. Dépassant les divisions de toutes sortes qui les tenaient loin les uns des autres, ces hommes et femmes vivaient comme des frères et des sœurs, comme la famille de Dieu, priant ensemble et partageant leurs biens selon les besoins de chacun (cf. Actes 2,42-47). Ils sefforçaient davoir « un même amour, une seule âme, un seul sentiment » (Philippiens 2,2). Ainsi ils brillaient dans le monde comme des foyers de lumière (cf. Philippiens 2,15). Dès ses débuts, lespérance chrétienne a allumé un feu sur la terre.

Lettre de Taizé : 2003/3

« Que votre oui soit oui » (Jc 5,12)

14 juin, 2008

 du site:

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=06/14/2008#

FSI 32, FM 167, Ep 3, 564 (trad. Une pensée, Médiaspaul, p. 51-52)

« Que votre oui soit oui » (Jc 5,12)

Tu ne sais pas ce que l’obéissance est capable de produire : par un oui, par un seul oui — « Qu’il me soit fait selon ta parole ! » — Marie devient la mère du Très-Haut. Ce faisant elle se déclarait sa servante mais gardait intacte sa virginité qui était si chère à Dieu et à ses propres yeux. Par ce oui de Marie le monde obtient le salut, l’humanité est rachetée. Alors, tâchons nous aussi de faire la volonté de Dieu et de toujours dire oui au Seigneur…

Que Marie fasse fleurir en ton âme des vertus toujours nouvelles et qu’elle veille sur toi. Elle est la mer qu’il faut traverser pour parvenir aux rivages des splendeurs de l’aurore éternelle ; reste donc toujours près d’elle…

Prends appui sur la croix du Christ, à l’exemple de Marie. Tu y trouveras un grand réconfort. Marie est restée, debout, aux pieds de son fils crucifié. Jamais Jésus ne l’a autant aimée qu’en ce moment d’indicible souffran