Archive pour mai, 2008

Pie XII: « Nous avons voulu l’empêcher car il n’est pas de ceux qui nous suivent »

21 mai, 2008

 du site:

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=05/21/2008#

Pie XII, pape de 1939 à 1958
Encyclique Mystici Corporis Christi

« Nous avons voulu l’empêcher car il n’est pas de ceux qui nous suivent »

Imitons l’immensité de l’amour de Jésus lui-même, modèle suprême d’amour envers l’Église. Assurément l’Épouse du Christ, l’Église, est unique ; cependant l’amour du divin Époux s’étend si largement que, sans exclure personne, il embrasse dans son Épouse le genre humain tout entier. Si notre Sauveur a répandu son sang, c’est afin de réconcilier avec Dieu sur la croix tous les hommes, même s’ils sont séparés par la nation et le sang, et de les réunir en un seul Corps. Le véritable amour de l’Église exige donc non seulement que nous soyons dans le Corps lui-même membres les uns des autres, pleins de sollicitude mutuelle (Rm 12,5), membres qui doivent se réjouir quand un autre membre est à l’honneur et souffrir avec lui quand il souffre (1Co 12,26) ; mais il exige aussi que dans les autres hommes non encore unis avec nous dans le Corps de l’Église nous sachions reconnaître des frères du Christ selon la chair, appelés avec nous au même salut éternel.

Sans doute il ne manque pas de gens, hélas ! aujourd’hui surtout, qui vantent orgueilleusement la lutte, la haine et la jalousie comme moyen de soulever, d’exalter la dignité et la force de l’homme. Mais nous qui discernons avec douleur les fruits lamentables de cette doctrine, suivons notre Roi pacifique, qui nous a enseigné non seulement à aimer ceux qui n’appartiennent pas à la même nation ou à la même origine (Lc 10,33s), mais à aimer même nos ennemis (Lc 6,27s). Célébrons avec Saint Paul, l’apôtre des nations, la longueur, la largeur, la hauteur et la profondeur de l’amour du Christ (Ep 3,18) ; amour que la diversité des peuples ou des moeurs ne peut pas briser, que l’immense étendue de l’océan ne peut pas diminuer, que les guerres enfin, entreprises pour une cause juste ou injuste, ne peuvent pas désagréger.

du Card. Carlo Maria Martini : a la recherche des signes

21 mai, 2008

du site:

http://www.ndweb.org/ecrit/martini/martini.htm

du Card. Carlo Maria Martini

A LA RECHERCHE DES SIGNES

L’évangile de Jean nous fait contempler Marie-Madeleine qui reconnaît graduellement Jésus (Jn 20, 11-18). Marie-Madeleine apparaît comme le personnage le plus décidé, acharné dans la recherche des signes, et à travers les signes, de la présence du Seigneur. En lisant le passage, on voit que se répète et s’accentue cette attitude de Jésus que nous constatons déjà avec Nicodème, la Samaritaine, le paralysé et l’aveugle-né : je veux dire son amabilité, cette façon de s’approcher comme un ami et de poser des questions sur la situation présente : « Que cherchez-vous?  » avait demandé Jésus aux premiers dis-ciples (Jn 1,38); et maintenant à Madeleine :  » Pourquoi pleures-tu ? Que cherches-tu ?  » Jésus l’interroge en partant de la situation où elle se trouve, pour l’éclairer sur ce qu’elle doit comprendre d’elle-même. Ensuite il se manifeste.

Pourquoi Jean nous représente-t-il cette reconnaissance graduelle chez Madeleine, qui ne reconnaît pas Jésus du premier coup mais seulement par la suite? On peut donner des explications psychologiques; mais l’enseignement que Jean veut nous donner est analogue à celui de Luc dans l’épisode des dis-ciples d’Emmaüs : le Seigneur ressuscité veut éveiller dans l’Eglise la foi comme valeur première; graduellement, patiem-ment, en se rendant sensible au coeur, il ouvre les âmes à la confiance, et de là ensuite vient la possibilité de reconnaître que c’est lui.

Nous pouvons, à ce sujet, faire réflexion sur notre situation de chercheurs de signes de la présence de Dieu dans notre vie. En nous examinant nous-mêmes au miroir de ce récit de l’apparition de Jésus à Marie-Madeleine, nous pourrions dire que nous aussi nous devrions être certains, par la force de la foi, d’avoir le Seigneur tout près de nous, et qu’il suffit d’ouvrir les yeux pour le reconnaître dans la situa-tion présente, là où le Seigneur a prolongé et étendu son incarnation.

Souvent nous disons Si les choses étaient autre-ment, si j’étais plus intelligent, si j’avais plus de temps pour prier, si ma communauté était composée autrement… Mais Jean nous dit : Là où tu es le Seigneur est présent près de toi, et tu peux activement le reconnaître présent par ta foi et par ta charité. C’est pourquoi l’enseignement principal que nous pouvons puiser dans ce récit évangélique est proprement celui de savoir, pour ainsi dire, conjuguer la présence du Verbe incarné à tous les temps et à tous les modes que Jean nous fait voir. Alors nous pourrons le trouver proche de nous et ainsi jouir de l’immense joie de celui qui voit une situation apparemment enténébrée se transformer par l’intérieur, de manière inattendue, en vertu de la présence du Seigneur cru-cifié pour nous et pour nous ressuscité.

Carlo Martini sj, archevêque de Milan
 » Voici votre roi « , Les Editions du Cerf, collection Epiphanie, Paris, 1981, p. 186-187

Homélie du pape Benoît XVI à Gênes

21 mai, 2008

du site:

http://www.zenit.org/article-17995?l=french

Homélie du pape Benoît XVI à Gênes

Conséquences sociales de la foi dans la Trinité

ROME, Lundi 19 mai 2008 (

ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI a souligné les conséquences sociales et missionnaires de la foi dans la Trinité, communion d’amour du Père, du Fils et de l’Esprit saint.

Voici l’homélie de Benoît XVI en ce dimanche de la sainte Trinité. Chers fr

ères et sœurs,

Au terme d’une intense journée passée dans votre ville, nous nous retrouvons unis autour de l’autel pour célébrer l’Eucharistie, en la solennité de la Très Sainte Trinité. De cette place centrale «della Vittoria», qui nous accueille pour notre acte choral de louange et d’action de grâce à Dieu qui conclut ma visite pastorale, j’envoie mon salut le plus cordial à toute la communauté civile et ecclésiale de Gênes. Je salue tout d’abord avec affection l’archevêque, le cardinal Angelo Bagnasco, que je remercie de la courtoisie avec laquelle il m’a accueilli et des paroles touchantes qu’il m’a adressées au début de la Messe. Ensuite, comment ne pas saluer le cardinal Tarcisio Bertone, mon Secrétaire d’Etat, ancien pasteur de cette antique et noble Eglise? Je lui adresse mes remerciements les plus sincères pour sa proximité spirituelle et pour sa précieuse collaboration. Je salue ensuite l’Evêque auxiliaire, Mgr Luigi Ernesto Palletti, les évêques de Ligurie et les autres prélats. J’adresse ma pensée respectueuse aux Autorités civiles, auxquelles je suis reconnaissante de leur accueil et du soutien concret qu’elles ont apporté à la préparation et au déroulement de mon pèlerinage apostolique. Je salue en particulier M. le ministre Claudio Scaiola, qui représente le nouveau gouvernement, qui précisément ces jours derniers a pris ses pleines fonctions au service de la bien-aimée nation italienne. Je m’adresse ensuite avec une vive reconnaissance aux prêtres, aux religieux et aux religieuses, aux diacres, aux laïcs engagés, aux séminaristes et aux jeunes. A vous tous, chers frères et sœurs, j’adresse mon salut affectueux. J’étends ma pensée à ceux qui n’ont pas pu être présents, de manière particulière aux malades, aux personnes seules et à ceux qui se trouvent en difficulté. Je confie au Seigneur la ville de Gênes et tous ses habitants en cette solennelle concélébration eucharistique, qui, comme chaque dimanche, nous invite à participer de manière communautaire à la double table de la Parole de Vérité et du Pain de Vie éternelle. Nous avons

écouté, dans la première Lecture (Ex 34, 4b-6.8-9), un texte biblique qui nous présente la révélation du nom de Dieu. C’est Dieu lui-même, l’Eternel et l’Invisible, qui le proclame, en passant devant Moïse dans une nuée, sur le mont Sinaï. Son nom est: «Yahvé, Yahvé, Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce et en fidélité». Saint Jean, dans le nouveau Testament, résume cette expression en un seul mot: «Amour» (cf. 1 Jn 4, 8.16). L’Evangile d’aujourd’hui l’atteste également: «Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique» (Jn 3, 16). Ce nom exprime donc clairement que le Dieu de la Bible n’est pas une sorte de monade fermée sur elle-même et satisfaite de sa propre autosuffisance, mais il est la vie qui veut se communiquer, il est ouverture, relation. Des expressions comme «Dieu de tendresse», «de pitié», «riche en grâce» nous parlent tous d’une relation, en particulier d’un Etre vital qui s’offre, qui veut combler chaque lacune, chaque manque, qui veut donner et pardonner, qui désire établir un lien stable et durable. L’Ecriture Sainte ne connaît pas d’autre Dieu que le Dieu de l’Alliance, qui a créé le monde pour répandre son amour sur toutes les créatures (cf. Missel romain, Prière eucharistique, IV) et qui s’est choisi un peuple pour établir avec lui un pacte nuptial, le faire devenir une bénédiction pour toutes les nations et former ainsi une grande famille de toute l’humanité (cf. Gn 12, 1-3; Ex 19, 3-6). Cette révélation de Dieu s’est pleinement définie dans le Nouveau Testament, grâce à la parole du Christ. Jésus nous a manifesté le visage de Dieu, un dans l’essence et trine dans les personnes: Dieu est Amour, Amour Père – Amour Fils – Amour Esprit Saint. Et c’est précisément au nom de ce Dieu que l’apôtre Paul salue la communauté de Corinthe: «Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la communion de l’Esprit Saint soient avec vous tous» (2 Co 13, 13). C’est un salut qui est devenu, comme vous le savez, une formule liturgique.

Il y a donc, dans ces lectures, un contenu principal qui concerne Dieu et, en effet, la fête d’aujourd’hui nous invite à Le contempler, Lui, le Seigneur, elle nous invite à monter dans un certain sens «sur le mont», comme le fit Moïse. Cela semble à première vue nous conduire loin du monde et de ses problèmes, mais en réalité on découvre que c’est précisément en connaissant Dieu de plus près que l’on reçoit également des indications pratiques précieuses pour la vie: un peu comme cela arriva à Moïse qui, en montant sur le Sinaï et en restant en présence de Dieu, reçut la loi gravée sur les tables de pierre, dont le peuple tira la direction pour aller de l’avant, pour ne pas redevenir esclave mais croître dans la liberté. Du nom de Dieu dépend notre histoire; de la lumière de son visage, notre chemin. De cette r

éalité de Dieu, qu’Il nous a lui-même fait connaître en nous révélant son «nom, dérive une certaine image d’homme, c’est-à-dire le concept exact de personne. Comme on le sait, ce concept s’est formé dans notre culture d’Occident au cours du débat enflammé qui s’est développé précisément autour de la vérité de Dieu, et en particulier de Jésus Christ. Si Dieu est une unité dialogique, substance en relation, la créature humaine, faite à son image et ressemblance, reflète cette constitution: elle est donc appelée à se réaliser dans le dialogue, dans le colloque, dans la rencontre. Jésus nous a en particulier révélé que l’homme est essentiellement «fils», créature qui vit dans la relation avec Dieu le Père. L’homme ne se réalise pas dans une autonomie absolue, en ayant l’illusion d’être Dieu, mais, au contraire, en se reconnaissant en tant que fils, créature ouverte, tendue vers Dieu et vers ses frères, dans le visage desquels il retrouve l’image du Père commun. On voit bien que cette conception de Dieu et de l’homme se trouve à la base d’un modèle correspondant de communauté humaine, et donc de société. C’est un modèle qui existe avant toute règlementation législative, juridique, institutionnelle, mais je dirais également avant les particularités culturelles. Un modèle de famille humaine commun à toutes les civilisations, que nous chrétiens avons l’habitude d’exprimer dès l’enfance en affirmant que les hommes sont tous des fils de Dieu et donc tous frères. Il s’agit d’une vérité qui se trouve dès le début derrière nous et, dans le même temps, qui est toujours devant nous, comme un projet auquel aspirer toujours dans chaque construction sociale. C’est une conception qui se fonde sur l’idée de Dieu Trinité, de l’homme comme personne – non comme pur individu – et de la société comme communauté – non comme pure collectivité.

Le Magistère de l’Eglise qui s’est développé précisément à partir de cette vision de Dieu et de l’homme est très riche. Il suffit de parcourir les chapitres les plus importants de la Doctrine sociale de l’Eglise, auquel mes vénérés prédécesseurs ont apporté des contributions substantielles, en particulier au cours des cent vingt dernières années, en se faisant les interprètes autorisés et les guides du mouvement social d’inspiration chrétienne. La Constitution conciliaire Gaudium et spes et les Encycliques de Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II tracent un dessein complet et articulé, capable de motiver et d’orienter l’engagement de promotion humaine et de service social et politique des catholiques. Ma première Encyclique Deus caritas est, se réfère à cet horizon: en effet, elle repropose l’exercice de la charité concrète, de la part de l’Eglise, à partir de la foi en Dieu Amour, incarné en Jésus Christ. C’est spontanément que je rappelle le Congrès ecclésial national de Vérone, auquel j’ai participé en proposant une profonde réflexion, pleinement accueillie dans la Note pastorale successive de l’épiscopat: «Régénérés pour une espérance vivante: témoins du grand « oui » de Dieu à l’homme» (29 juin 2007). J’ai plaisir à souligner comment deux choix de fond, indiqués par les évêques au début de ce document (n. 4), s’accordent avec ce que la Parole de Dieu vient de nous suggérer. Tout d’abord, le choix du «primat de Dieu»: toute la vie et l’œuvre de l’Eglise dépendent du fait de placer Dieu au premier plan; pas un Dieu générique, mais bien le Seigneur avec son nom et son visage, le Dieu de l’Alliance qui a fait sortir le peuple de l’esclavage d’Egypte, qui a ressuscité Jésus des morts et qui veut conduire l’humanité à la liberté dans la paix et dans la justice. L’autre choix est celui de placer au centre la personne et l’unité de son existence, dans les divers milieux où elle déploie son activité: la vie affective, le travail et la fête, sa propre fragilité, la tradition, la citoyenneté. Le Dieu un et trine et la personne en relation: ce sont les deux références que l’Eglise à la tâche d’offrir à chaque génération humaine, comme service à l’édification d’une société libre et solidaire. L’Eglise le fait certainement avec sa doctrine, mais surtout à travers le témoignage, qui n’est pas pour rien le troisième choix fondamental de l’épiscopat italien: témoignage personnel et communautaire, dans lequel convergent vie spirituelle, mission pastorale et dimension culturelle. Dans une soci

été tendue entre la mondialisation et l’individualisme, l’Eglise est appelée à offrir le témoignage de la koinonia, de la communion. Cette réalité ne vient pas «du bas» mais est un mystère qui a, pour ainsi dire, ses «racines au ciel»: précisément en Dieu un et trine. C’est Lui, en lui-même, l’éternel dialogue d’amour qui en Jésus Christ s’est communiqué à nous, qui est entré dans le tissu de l’humanité et de l’histoire pour le conduire à la plénitude. Et voilà alors la grande synthèse du Concile Vatican II: l’Eglise, mystère de communion, «est dans le Christ comme un sacrement, c’est-à-dire signe et instrument de l’intime union avec Dieu et de l’unité de toute le genre humain» (Const. Lumen gentium, n. 1). Ici aussi, dans cette grande ville, ainsi que sur son territoire, avec la variété des problèmes humains et sociaux respectifs, la Communauté ecclésiale, aujourd’hui comme hier, est avant tout le signe, pauvre mais véritable, de Dieu Amour, dont le nom est imprimé dans l’être profond de chaque personne et dans chaque expérience d’authentique socialité et solidarité.

Chers frères, après ces réflexions je vous laisse plusieurs exhortations particulières. Ayez soin de la formation spirituelle et catéchétique, une formation «substantielle», plus que jamais nécessaire pour bien vivre la vocation chrétienne dans le monde d’aujourd’hui. Je le dis aux adultes et aux jeunes: cultivez une foi pensée, capable de dialoguer en profondeur avec tous, avec nos frères non catholiques, avec les non chrétiens et les non-croyants. Poursuivez votre généreux partage avec les pauvres et les plus faibles, selon la pratique originaire de l’Eglise, en puisant toujours votre inspiration et votre force à l’Eucharistie, source éternelle de la charité. J’encourage avec une affection spéciale les séminaristes et les jeunes engagés dans un chemin de vocation: n’ayez pas peur, au contraire, éprouvez l’attraction des choix définitifs, d’un itinéraire de formation sérieux et exigeant. Seule la mesure élevée de la condition de disciple fascine et procure de la joie. J’exhorte chacun à croître dans la dimension missionnaire, qui est co-essentielle à la communion. En effet, la Trinité est dans le même temps unité et mission: plus l’amour est intense, plus l’élan à se diffuser, à s’élargir, à se communiquer est fort. Eglise de Gênes, sois unie et missionnaire, pour annoncer à tous la joie de la foi et la beauté d’être Famille de Dieu. Ma pensée s’élargit à la ville tout entière, à tous les Gênois et à ceux qui vivent et travaillent sur ce territoire. Chers amis, envisagez l’avenir avec confiance et cherchez à le construire ensemble, en évitant les attitudes factieuses et les particularismes, en plaçant le bien commun avant les intérêts même légitimes. Je voudrais conclure avec un souhait que je reprends de la merveilleuse prière de Moïse, que nous avons écoutée dans la première Lecture: que le Seigneur veuille bien aller au milieu de nous et faire de nous son héritage (cf. Ex 34, 9). Que l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, que les Gênois invoquent comme la Vierge de la Garde dans leur patrie et dans le monde entier, l’obtienne pour vous. Avec son aide et avec celle des saints Patrons de votre ville bien-aimée et de votre région, que votre foi et vos œuvres soient toujours à la louange et à la gloire de la Très Sainte Trinité. En suivant l’exemple des saints de cette terre, soyez une communauté missionnaire: à l’écoute de Dieu et au service des hommes! Amen.

bonne nuit

20 mai, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. giglio_croceo

giglio croceo

http://www.valbrembanaweb.it/valbrembanaweb/gallery/2_flora/index.html

« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous »

20 mai, 2008

du site: 

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=05/20/2008

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l’Église
Prière 20

« Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous »

Jésus !… Quelle n’est pas votre humilité, ô divin Roi de Gloire, de vous soumettre à tous vos prêtres sans faire aucune distinction entre ceux qui vous aiment et ceux qui sont, hélas ! tièdes ou froids dans votre service. A leur appel vous descendez du ciel ; ils peuvent avancer, retarder l’heure du saint sacrifice, toujours vous êtes prêt. Ô mon Bien-Aimé, sous le voile de la blanche hostie, que vous m’apparaissez doux et humble de coeur ! (Mt 11,29) Pour m’enseigner l’humilité vous ne pouvez vous abaisser davantage ; aussi je veux, afin de répondre à votre amour, désirer que mes soeurs me mettent toujours à la dernière place et bien me persuader que cette place est la mienne…

Je le sais, ô mon Dieu, vous abaissez l’âme orgueilleuse, mais à celle qui s’humilie vous donnez une éternité de gloire ; je veux donc me mettre au dernier rang, partager vos humiliations afin « d’avoir part avec vous » (Jn 13,8) dans le royaume des Cieux.

Mais, Seigneur, ma faiblesse vous est connue ; chaque matin je prends la résolution de pratiquer l’humilité et le soir je reconnais que j’ai commis encore bien des fautes d’orgueil. A cette vue je suis tentée de me décourager mais, je le sais, le découragement est aussi de l’orgueil. Je veux donc, ô mon Dieu, fonder sur vous seul mon espérance ; puisque vous pouvez tout, daignez faire naître en mon âme la vertu que je désire. Pour obtenir cette grâce de votre infinie miséricorde je vous répéterai bien souvent : « Ô Jésus, doux et humble de coeur, rendez mon coeur semblable au vôtre ! »

Travailler en cherchant Dieu seul

20 mai, 2008

du site: 

http://www.evangelium-vitae.org/texte/prieres/p-oraison/travailler-cherchant-dieu.php

Travailler en cherchant Dieu seul

« Hier, je me trouvais dans la chambre dun bon prêtre et là, mon regard est tombé sur ces paroles: Dieu seul!

Mon regard à ce moment-là était rempli de fatigues et de douleurs, mon esprit repensait à tant de journées danxiété comme celles dhier, et, sur le tourbillon de tant dangoisses, sur le ton confus de tant de soupirs, cela me semblait être la bonne voix aimable de mon ange: Dieu seul !, âme désolée, Dieu seul!

Sur une fenêtre, il y avait un cyclamen; plus en avant, un couloir où quelques prêtres méditaient pieusement et, encore au-delà, un crucifix, un cher et vénéré crucifix qui me rappelait de belles années inoubliables, et cest là que sarrêta mon regard rempli de larmes, aux pieds du Seigneur. Et il me semblait que l’âme se reprenait, et quune voix paisible et confortante descendait de ce cœur transpercé et minvitait à m’élever, à confier mes douleurs à Dieu et à prier.

Quel doux silence plein de paix…! et dans le silence Dieu Seul!

Je continuais à me répéter Dieu seul! Il me semblait percevoir une atmosph

ère bénéfique et calme entourant mon âme!… Je vis alors derrière moi la raison de mes peines présentes: au lieu de chercher à plaire à Dieu seul! dans mon travail, cela faisait des années que je mendiais la louange des hommes, et j’étais dans une recherche continuelle, dans langoisse de trouver quelquun qui puisse me voir, mapprécier, mapplaudir. Je conclus au-dedans de moi: ici aussi, il faut commencer une vie nouvelle: travailler en cherchant Dieu seul!

Le regard de Dieu est comme une rosée qui fortifie, comme un rayon lumineux qui féconde et dilate: travaillons donc sans vacarme et sans trêve, travaillons sous le regard de Dieu, de Dieu seul! Le regard humain est comme un rayon br

ûlant qui fait pâlir les couleurs, même les plus résistantes: ce serait dans notre cas comme un souffle de vent gelé qui plie, courbe, endommage la tige encore tendre de cette pauvre petite plante.

Chaque action faite pour faire du tapage et pour être vu, perd sa fraîcheur aux yeux du Seigneur: elle est comme une fleur passée de main en main et qui est à peine présentable. (…)

Dieu Seul! Oh, comme il est utile et consolant de vouloir Dieu seul pour témoin! Dieu seul est la sainteté au degré le plus élevé! Dieu seul est la certitude la plus fondée dentrer un jour au ciel.

Dieu seul, mes enfants, Dieu seul! »

De L’œuvre de la Divine Providence du Saint Luigi Orione (1872-1940) (3 septembre 1899).

Celestino V – Pape

19 mai, 2008

Celestino V - Pape dans images sacrée

 http://santiebeati.it/

traduction mienne Embarasse du texte du site « Santi, Beati e Testimoni » lien au- dessus:

Pape Célestin V – Pape 

 

19 mai – Commun Isernia, 1215 – Rovva de Fumone (Frosinone), 19 mai 1296 (Pape – du 29/08/1294 au 13/12/1294) Pietro de Morrone,  prêtre, mena de la vie érémitique. Il donna de la vie à l’ordre des « Frères de l’Esprit Saint » (dénommés ensuite « Celestini »), approuvé Urbain d’IV, et fonda varies des ermitage. Élu papa presque à l’âge du quatre-vingt, après deux ans de conclave, prises le nom de Celestino V et, homme saint et pieux, se trouva de front à des intérêts politiques et économiques et à des ingérences même de Carlo d’Angiò. Qui s’est aperçu des manœuvres liées à sa personne, renonça à la charge, en mourant peu après en isolation forcé dans le château de Fumone. Sentence sévèrement Donner comme « qui pour lâcheté fit le grand refuse », aujourd’hui on parle d’lui comme d’un homme d’extraordinaire foi et de force d’esprit, exemple héroïque d’humilité et de bon sens. Patronage : Isernia Etymologie : Celestino = venu du ciel, du latin 

18 Le temple de Dieu [Éph. 2:22 ; 1 Cor. 3:16, 17 ; Exode 15 — Les croyants ensemble, une habitation de Dieu par l’Esprit]

19 mai, 2008

du site: 

http://www.bibliquest.org/

18 Le temple de Dieu [Éph. 2:22 ; 1 Cor. 3:16, 17 ; Exode 15 — Les croyants ensemble, une habitation de Dieu par l’Esprit]

«En qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par lEsprit» (Éph. 2:22).

«Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que lEsprit de Dieu habite en vous ? Si quelquun corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes» (1 Cor. 3:16, 17).

Nous avons vu dans le chapitre précédent que, le jour de la Pentecôte, le Saint Esprit a baptisé les croyants en un seul corps, le corps de Christ dont le Seigneur glorifié dans le ciel est la tête (Éph. 1:20-23). Dans les versets cités ci-dessus, nous trouvons une autre vérité : Les croyants forment ensemble le temple de Dieu : une habitation de Dieu par lEsprit.Il ne faut pas s

éparer ces vérités lune de lautre. Ce sont deux côtés dune seule et même chose. Toutes deux soccupent de lassemblée, mais la considèrent de côtés différents (voir par exemple Éph. 1:22 : «Lassemblée, qui est son corps» et 1 Tim. 3:15 : «La maison de Dieu, qui est lassemblée du Dieu vivant»). Comme nous lavons déjà dit, le christianisme est caractérisé par le double fait quil a au ciel un Seigneur glorifié et que le Saint Esprit habite sur la terre. Le corps de Christ présente surtout notre communion avec Christ Lui-même, comme tête de lassemblée dans le ciel. Toutefois le Saint Esprit ne considère pas lassemblée seulement de cette manière, mais aussi comme habitation de Dieu par lEsprit. Et cest ce quelle est comme habitation du Saint Esprit sur la terre. Nous voyons ainsi la position actuelle de lassemblée sur la terre. Ces deux côtés de la vérité confirment que lassemblée nexistait pas avant le jour de la Pentecôte.

Il ny avait rien de tel que le corps de Christ ou que lhabitation de Dieu par lEsprit avant que le péché ait été jugé à la croix et que le Saint Esprit soit descendu sur la terre pour former lassemblée. Cela est dune importance pratique incommensurable pour le coeur qui a saisi ces vérités. Malheureusement beaucoup de croyants pensent que lassemblée a existé déjà avant le jour de la Pentecôte, et même depuis Adam. Si toutefois ils sondaient la parole de Dieu, ils verraient que cette pensée est erronée.L

’épître aux Éphésiens parle seulement à des chrétiens. Elle est adressée aux «fidèles dans le Christ Jésus». Et le Saint Esprit veut justement prouver que le système juif a été mis de côté et que quelque chose de nouveau a été introduit à sa place. La croix de Christ a montré que lhomme était mort dans ses fautes et dans ses péchés ; là, il ny avait pas de différence entre Juifs et nations. Si tout est grâce, il ne peut pas y avoir de privilèges naturels. Une distinction, basée sur des privilèges terrestres, ne peut alors pas subsister. Cest pourquoi il est dit que par sa mort Christ a aboli la séparation et que tous ceux qui croient dentre les nations ont été approchés par son sang. Ils sont purifiés par son sang, réconciliés avec Dieu par sa croix ; il ny a plus aucune différence et ils sont constitués en lui en un nouvel homme, en assemblée, quelle soit considérée comme corps de Christ ou comme habitation de Dieu par lEsprit. Dans le fondement sur lequel lassemblée est construite on ne peut plus trouver de différence entre Juifs et païens, bien que Dieu lait lui-même instituée dans les jours précédents et lait confirmée.

Certes nous trouvons lassemblée dans divers types de lAncien Testament, par exemple comme l’épouse en Ève (cf. Éph. 5:31, 32) et comme temple de Dieu. Mais la vérité même concernant lassemblée, lEkklesia, n’était pas révélée. C’était un mystère qui na été révélé que par les apôtres et prophètes du Nouveau Testament (Éph. 3:5). Et nous ne trouvons pas une seule allusion à lassemblée, comme corps de Christ, unie à sa tête céleste.Les ap

ôtres et prophètes ont posé le fondement. Nous voyons par Éph. 3:5 quil sagit des prophètes du Nouveau Testament et non pas de lAncien Testament. Dailleurs les termes mêmes excluent cette interprétation. Les apôtres sont nommés dabord, et ils sont vus avec les prophètes, comme un groupe. Il ny a quun article pour les deux, comme en grec.

Quand ce fondement a-t-il été posé ? Lorsque lhomme a péché ? Non, quatre mille ans plus tard, lorsque Christ est venu, est mort pour le péché, est ressuscité dentre les morts puis est monté au ciel. En Éph. 2:21 nous lisons que «tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît pour être un temple saint dans le Seigneur». Un jour, l’édifice sera achevé dans la gloire, lorsque, sur la nouvelle terre, lhabitation de Dieu sera avec les hommes (Apoc. 21:3). Ce nest toutefois pas seulement un édifice à venir. Cest aussi la maison de Dieu : «en qui, vous aussi, vous êtes édifiés ensemble, pour être une habitation de Dieu par lEsprit» ; «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu ?»É

ph. 2 place devant nous, dans les premiers versets, l’état entièrement corrompu de lhomme. Ensuite nous trouvons la rédemption et en vertu de celle-ci la précieuse vérité que Dieu veut habiter avec nous. Nous ne voyons nulle part dans les Saintes Écritures que Dieu habite avec les hommes, sinon après que la rédemption a été révélée. Il en est ainsi même dans les types de lAncien Testament. Dieu na habité ni avant ni après la chute avec Adam, Hénoc, Noé ou Abraham. N’étaient-ils pas des croyants, possédant la vie de Dieu ? Certes ! Et pourtant ce nest quen Ex. 15 quil est parlé dune habitation de Dieu avec les hommes. Dès le chap. 25 de lExode, nous trouvons comment la tente est dressée. Ce nest quaprès que la rédemption a été complètement révélée quil a pu être parlé, en vertu de cette oeuvre, dune «habitation de Dieu» sur la terre. Et en fait, nous navons nulle part dans lAncien Testament une image aussi complète de la rédemption que dans les chap. 12 à 15 de lExode.

Dans les premiers chapitres de lExode, nous trouvons, comme en Éph. 2, le triste état du peuple. Ensuite nous avons le juste jugement de Dieu et le sang sur les poteaux des portes, qui met à labri du jugement. Puis au chap. 14 nous voyons le passage de la mer Rouge, dans laquelle le Pharaon et son armée furent détruits, tandis quIsraël, sauvé, atteignait lautre rive, délivré de ses ennemis. Tout cela est une image de la mort et de la résurrection. À ce moment seulement le peuple est délivré ; cest pourquoi aussi ce nest qualors quil est parlé de rédemption. L’Écriture Sainte ne dit pas dune personne, quelle est sauvée ou quelle possède le salut, quand elle est convertie et a ainsi la vie de Dieu. Ce nest que lorsquelle connaît laffranchissement en Christ (tel quil est présenté dans les Romains du chap. 5:12 au chap. 8 compris), quelle peut dire avec toute certitude quelle est morte et ressuscitée avec Christ, quelle est sauvée. Et ce nest quavec des hommes sauvés que Dieu peut habiter. De lautre côté de la mer Rouge, Israël, à la fois à labri du jugement de Dieu et libéré de l’Égypte, put chanter le cantique de la délivrance. Pour la première fois il est alors parlé, dans la Bible, de chanter, pour la première fois aussi il est parlé de délivrance, pour la première fois il est fait mention dune habitation de Dieu et pour la première fois la sainteté de Dieu est présentée. Ce sont des choses très importantes et pleines de signification. Lhabitation «de Dieu par lEsprit» est fondée sur la rédemption, et la sainteté de Dieu est en rapport très étroit avec Son temple ici-bas «un temple saint dans le Seigneur» (Éph. 2:21), «car le temple de Dieu est saint» (1 Cor. 3:17). Et quest-ce qui fait de lassemblée un temple de Dieu ? La présence du Saint Esprit seule.Ce ne sont pas seulement des r

évélations, mais des faits, qui nous invitent sérieusement à la sainteté. Le christianisme ne consiste pas seulement en principes (dogmes), mais en faits. Et ces faits forment la base de la doctrine. Il sagit dune Personne, dun homme qui vécut réellement, naquit ici-bas, fut manifesté dans ce monde, qui mourut, ressuscita et monta au ciel. Et cette Personne na pas seulement fait connaître la vérité, mais elle est elle-même la vérité. Et maintenant que le Seigneur est au ciel, une autre vraie Personne divine, le Saint Esprit, est descendu sur la terre, et il est la puissance par laquelle on apprend à connaître le Seigneur glorifié. Est-ce une réalité vivante pour nous ? ou seulement une connaissance ? Par exemple, dans nos réunions, sur qui nos yeux sont-ils dirigés ? sur des frères ou sur Christ par le Saint Esprit, cette Personne divine qui est au milieu de nous ? Sommes-nous conscients de la signification inestimable de ce fait ?

Ce nest pas notre foi, ou la possession de la vie de Dieu qui nous constitue en assemblée de Dieu. Les saints de lAncien Testament les possédaient aussi. Mais seule la présence du Saint Esprit fait de nous le temple de Dieu (1 Cor. 3:16). Que des hommes, qui ne possédaient pas la vie de Dieu, sy soient introduits naltère pas cette vérité. Il est triste que, du fait de notre si faible capacité de discernement, des hommes qui ne sont pas nés de nouveau, ont été reçus dans lassemblée. Toutefois le fait demeure que Dieu habite dans Sa maison, et cest une consolation glorieuse pour nous qui vivons dans un temps de ruine. Nous pouvons compter que le Saint Esprit habite encore aujourdhui au milieu de nous.Il en r

ésulte dautre part une grande responsabilité. Elle est placée devant nos yeux en 1 Cor. 3. Le fondement de la maison a été posé, mais nous devons édifier dessus. Et comment construisons-nous ? On peut le faire avec de lor, de largent et des pierres précieuses, matériaux pouvant supporter le jugement de Dieu. Mais on peut bâtir avec du bois, du foin, du chaume, qui tous seront détruits par le jugement. Oui, même le temple de Dieu, qui est saint, peut être corrompu.

Ne devons-nous pas reconnaître avec humiliation, que cela est arrivé ? Est-ce que le fondement, Jésus Christ lui-même (1 Cor. 3:11) na pas été attaqué, démantelé, réduit en ruine ? Des doctrines attentatoires à sa Personne et à son oeuvre surgissent dans lassemblée. Nous trouvons le résultat dans lesquisse prophétique, donnée par lapôtre Paul dans sa dernière épître (2 Tim. 2). Il parle de personnes qui se sont écartées de la vérité. «Toutefois le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont siens, et : Quil se retire de liniquité, quiconque prononce le nom du Seigneur. Or, dans une grande maison, il ny a pas seulement des vases dor et dargent, mais aussi de bois et de terre ; et les uns à honneur, les autres à déshonneur. Si donc quelquun se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne oeuvre».

Tel est l’état qui caractérise l’époque actuelle. Nous avons une grande maison, avec des vases à honneur et dautres à déshonneur. Et que doit faire celui qui invoque le nom du Seigneur ? Il doit se retirer de liniquité et se séparer des vases à déshonneur pour être un vase à honneur, utile au maître, préparé pour toute bonne oeuvre. Il ne peut pas renier la confession de Son nom, car ce serait abandonner la seule position sur la terre qui est bonne. Mais nous avons à nous séparer de tout ce qui est en contradiction avec Sa volonté. Rester en communion avec un mal connu est la même chose que dire que Christ a communion avec Bélial. Peu importe quil sagisse dun mal moral ou doctrinal. Parfois aussi par indifférence on nie la présence du Saint Esprit dans lassemblée, ou on empêche son action. Si des personnes invoquent le nom du Seigneur et le lient avec le péché, ce sont des vases à déshonneur dont le croyant est tenu de se séparer. Cest un principe chrétien établi et fondamental quil ny a aucune circonstance autorisant un croyant à avoir communion avec quelque chose de contraire à la volonté de Dieu. Nous sommes certes appelés à user de patience, mais jamais à l’égard du mal. Et ce nest pas limportance du mal, mais le support intentionnel dun mal manifeste qui nuit au caractère du temple de Dieu et le détruit.

Voyage du pape à Savone et à Gênes : Angélus du 18 mai

19 mai, 2008

du site:
http://www.zenit.org/article-17990?l=french

Voyage du pape à Savone et à Gênes : Angélus du 18 mai

Texte intégral

ROME, Dimanche 18 mai 2008 (ZENIT.org

) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée avant la prière de l’Angélus, dimanche 18 mai, à Gênes, dans le cadre de sa visite pastorale dans le nord de l’Italie, à Savone et Gênes.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs !

Au cœur de ma visite pastorale à Gênes nous voici arrivés à l’heure du traditionnel rendez-vous dominical de l’Angélus, et mes pensées retournent naturellement au Sanctuaire de Notre-Dame de la Garde, où j’ai prié ce matin. Votre illustre concitoyen, le pape Benoît XV, se rendit plusieurs fois en pèlerinage dans cet oasis de montagne, et il fit placer une reproduction de la précieuse statue de la Vierge de la Garde dans les jardins du Vatican. Et, comme le fit mon vénéré prédécesseur Jean-Paul II lors de son premier pèlerinage apostolique à Gênes, j’ai moi aussi voulu entamer ma visite pastorale par un hommage à la céleste Mère de Dieu, qui, du haut du Mont Figogna, veille sur la ville et sur tous ses habitants. La tradition raconte que lors de sa premi

ère apparition à Benedetto Pareto qui était inquiet car il ne savait pas comment répondre à l’invitation de construire une église en ce lieu si éloigné de la ville, la Vierge déclara : « Aie confiance en moi ! Tu ne manqueras pas de moyens. Avec mon aide, tout sera facile. Garde seulement une volonté ferme ! ». « Aie confiance en moi ! », nous répète Marie aujourd’hui. Nous lui adressons les paroles confiantes d’une ancienne prière très chère à la tradition populaire, qu’aujourd’hui nous faisons nôtres : « Souviens-toi, O Vierge Marie, que l’on n’a jamais entendu que quelqu’un t’ait invoquée comme patronne, ait imploré ton aide, demandé ta protection, et ait été abandonné ». C’est avec cette certitude que nous invoquons l’assistance maternelle de Notre-Dame de la Garde sur votre communauté diocésaine, sur vos pasteurs, les personnes consacrées, les fidèles laïcs : les jeunes, les familles, les personnes âgées. Nous Lui demandons de veiller en particulier sur les malades et tous ceux qui souffrent, et de faire fructifier les initiatives missionnaires en cours, pour porter à tous l’annonce de l’Evangile. Nous confions ensemble toute la ville à Marie, avec sa population variée, ses activités culturelles, sociales et économiques ; les problèmes et les défis de notre époque, et l’engagement de ceux qui coopèrent au bien commun.

Mon regard s’étend à présent sur toute la Ligurie, parsemée d’églises et de sanctuaires mariaux placés comme une couronne entre la mer et les montagnes. Avec vous, je remercie Dieu pour la foi solide et persévérante des générations passées qui, au fil des siècles, ont écrit des pages mémorables de sainteté et de civilisation humaine. La Ligurie, et Gênes en particulier, est depuis toujours une terre ouverte sur la Méditerranée et sur le monde entier : combien de missionnaires sont partis de ce port pour les Amériques et pour d’autres terres lointaines ! Combien de personnes, pauvres en biens matériels peut-être mais riches en foi et en valeurs humaines et spirituelles qu’elles ont ensuite greffées dans les lieux de destination, ont émigré d’ici vers d’autres pays ! Continue, Marie, Etoile de la mer, à briller sur Gênes ; continue Marie, Etoile de l’espérance, à guider les habitants de Gênes sur leur chemin, spécialement les nouvelles générations, afin qu’avec ton aide, elles maintiennent le cap sur la mer souvent agitée de la vie.

APRES L’ANGELUS

Je voudrais maintenant rappeler un événement important qui s’ouvrira demain à Dublin : la Conférence diplomatique sur les bombes à sous-munitions convoquée dans le but d’élaborer une Convention qui interdise ces engins mortels. Je forme le vœu que grâce à la responsabilité de tous les participants, on puisse arriver à obtenir un instrument international fort et crédible : il est en effet nécessaire de remédier aux erreurs du passé et d’éviter qu’elles se reproduisent à l’avenir. J’accompagne par la prière les victimes des bombes à sous-munitions et leurs familles, ainsi que ceux qui participeront à cette Conférence, en leur présentant mes meilleurs vœux de succès.

Je salue à nouveau les jeunes et toutes les personnes présentes. Merci ! Bon dimanche !

Traduction réalisée par Zenit

bonne nuit

19 mai, 2008

bonne nuit dans image belle glacier-wrangell-st-elias-718686-ga

Glacier, Wrangell-St. Elias National Park, Alaska, 2003
Photograph by Frans Lanting

Streams of ice flow together like rivers, forming glacier complexes that cover hundreds—sometimes thousands—of square miles in Wrangell-St. Elias National Park. Covering more than 13 million acres (5.2 million hectares), Wrangell-St. Elias is the largest national park in the U.S. Nearly six Yellowstones could fit within its borders.

(Photo shot on assignment for, but not published in, « Alaska’s Giant of Ice and Stone, » March 2003, National Geographic magazine)

http://photography.nationalgeographic.com/photography/photo-of-the-day/glacier-wrangell-st-elias.html

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