LE CIEL ET SES HABITANTS
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LE CIEL ET SES HABITANTS
Aucun habitant ne dira : Je suis malade. Le peuple de Jérusalem reçoit le pardon de ses iniquités. (Esaïe 33:24.)
Ceux qui vivront dans le ciel formeront une société choisie ; l’Ecriture ne laisse aucun doute à cet égard. Ce monde a plusieurs genres d’aristocraties, mais là-haut il n’y aura que celle de la sainteté. Le plus humble sur la terre sera le plus élevé dans le paradis : « Ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté, mais je suis avec l’homme contrit et humilié. » (Esa 47) Impossible de s’exprimer plus clairement ! Quiconque n’a pas un coeur contrit et humble, n’habitera jamais dans le lieu saint et élevé où Dieu demeure.
Ce qui doit rendre aux chrétiens le ciel désirable , c’est de savoir qu’ils y trouveront le Seigneur ainsi que tous leurs bien-aimés. Qu’est-ce qui rend la maison paternelle si attrayante? Est-ce parce qu’elle est belle? parce qu’elle est entourée de fraîches pelouses ou de beaux arbres ? parce qu’elle est ornée de superbes tableaux et meublée avec luxe ? Non ! ce qui la rend chère, c’est que nos bien-aimés y habitent.
Je me souviens, après une absence, d’être revenu chez moi pour voir ma vénérée mère. Je voulais lui faire une surprise et je me glissai furtivement dans la maison à son insu. Je parcourus toutes les chambres, mais je ne trouvai pas ma bien-aimée mère : Où est-elle? demandai-je à l’un des membres de la famille. On me répondit qu’elle était partie et, dès ce moment, ma vieille demeure n’eut plus de charme pour moi. C’était la présence de cette mère qui me la rendait si agréable ; c’est la présence de ceux que nous aimons qui embellit notre intérieur ; elle embellira aussi pour nous le ciel. Christ est dans le ciel, le Père y est aussi ; un grand, grand nombre de ceux qui nous ont été chers ici-bas y sont, et bientôt nous y serons avec eux.
Nous voyons dans Matthieu 18:10, que les anges s’y trouvent : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ! est-il écrit, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. »
« Leurs anges voient la face de mon Père ! »
Nous serons en bonne compagnie là-haut, non seulement avec ceux qui ont été rachetés, mais aussi avec ceux qui n’ont jamais été perdus, qui n’ont jamais connu le péché, qui ne savent ce qu’est la désobéissance et qui ont obéi depuis le jour de la création.
Dans Luc 1, nous lisons que Zacharie mit en doute la parole de l’ange Gabriel, descendu du ciel tout exprès pour lui dire que le précurseur du Messie naîtrait de lui. Alors l’ange répondit à ce doute par cette déclaration : « Je suis Gabriel qui me tiens en la présence de Dieu ! » C’est glorieux de pouvoir affirmer cela !
On a dit que trois choses nous surprendraient à notre entrée dans le ciel: d’abord d’y rencontrer bien des gens que nous ne nous attendions nullement à trouver là; en second lieu, de ne pas en voir d’autres que nous pensions y trouver ; et enfin, ce qui nous étonnera le plus, de nous y trouver nous-même.
Une pauvre femme disait un jour à Rowland Hill que le chemin qui conduit au ciel était court, simple et facile. Trois pas seulement : sortir de soi, être en Christ, entrer dans la gloire. Mais la route est plus courte encore : sortir de soi et être en Christ, c’est vivre déjà là-haut. De même qu’un homme mort ne pourrait hériter d’une propriété, aussi une âme morte ne saurait hériter du ciel ; il faut donc que nos âmes soient tout d’abord ressuscitées avec Christ.
Quant aux chrétiens que nous espérons rencontrer dans les cieux, nous voyons, d’après l’Ecriture, qu’ils seront de goûts et de caractères divers. Il n’y a pas là-haut une seule demeure, mais plusieurs demeures ; pas une seule porte, mais plusieurs : trois au nord, trois à l’est, trois à l’ouest et trois au midi. Les pèlerins lassés y entreront revenant de diverses écoles théologiques, ayant appartenu à des Eglises opposées, à des positions sociales différentes, ayant des caractères dissemblables, des manières diverses d’exprimer leur foi et leurs espérances, et convertis par des moyens variés, par différents textes des Ecritures. Ils se rencontreront tous ensemble , « non sans surprise, » sur les bords du fleuve de vie. Sur les rives de ce fleuve; ils trouveront un arbre portant douze fruits, non pas continuellement des fruits de même espèce, mais douze espèces de fruits appropriés aux- besoins de chacun; il y en aura pour ceux qui ont souffert avec patience, pour ceux qui ont activement travaillé, pour les esprits raisonneurs humbles et sanctifiés, pour ceux des justes arrivés enfin à la perfection. Les feuilles de cet arbre ne seront pas pour la guérison d’une seule Eglise et d’un seul peuple, mais de toutes les nations et pour ceux-là mêmes qui, parmi ces nations, ont le moins entendu parler du Seigneur, mais dont les coeurs affamés et altérés de justice, auront besoin d’être rassasiés.
Un de nos éminents théologiens contemporains raconte ce fait : « Lorsque j’étais un jeune garçon, je me représentais le ciel sous la forme d’une cité brillante entourée de murs, avec des dômes et des clochers, et qui n’avait pour habitants que des anges vêtus de blanc, de vrais étrangers pour moi. A cette époque je perdis un petit frère et, dès lors, je me figurais que le ciel était toujours la même grande ville avec des murs, des dômes et des clochers , où habitaient une multitude d’anges inconnus avec le cher petit camarade que je connaissais si bien. Puis, un autre de mes frères mourut; puis des amis dont le nombre s’accrut considérablement dans le ciel. Mais ce ne fut que lorsque j’eus envoyé un de mes propres enfants à Dieu, son Père céleste, que je compris un peu mieux ce qu’était ce séjour béni. Un second partit, ensuite un troisième, puis un quatrième et, dès lors, j’eus tant d’êtres chers là-haut , que je ne pensai plus aux murs, aux dômes ni aux clochers, mais à ceux qui habitaient la cité céleste. Et maintenant, un si grand nombre de mes bien-aimés y sont montés, qu’il me semble parfois que j’en ai plus là-haut que sur la terre. »
je m’arrête ici, mais le teste continue
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