Archive pour le 24 mai, 2008
aujourd’hui (aussi) : Saint Simeon Stylite
24 mai, 2008du site:
http://www.encyclopedie-universelle.com/saint-simeon-stylite.html
SAINT SIMEON STYLITE
390-459
Eléments de biographie
L’article ci-dessous est extrait (et traduit) de la page web suivante :
http://www.saintbarbara.org/about/icons/symeon.html
Saint Simeon est né vers 390 (fêté le 5 janvier), dans un village de Sissa (Sis, Sisan) aux frontières de la Syrie et de la Cilicie Quand il fut un jeune garçon, ses parents, très dévots, l’envoyèrent dans le désert pour trouver des pâturages pour leurs moutons. Un jour, alors que la neige tombait si drue qu’on ne voyait rien, le jeune garçon est entré dans une église et entendit ces mots : Bénis sont ceux qui pleurent, bénis sont les doux, bénis ceux qui ont le coeur pur… ainsi que le reste des Béatitudes (Matthieu 5). Ayant découvert ce qu’il devait faire pour accomplir les commandements du Christ, Simeon abandonna sa famille et ses attaches temporelles et entra dans un monastère voisin où il resta pendant deux ans. Alors, comme il voulut mener une vie plus ascétique, il entra au Monastère de Teledea près d’Antioche, où le moine Heliodore (Heliodorus) dirigeait plus de quatre-vingts frères, dans une grande sagesse et une stricte observance à la fois. Siméon passa dix ans de sa vie en ce couvent, atteignant dès les premiers temps de son séjour un degré d’ascétisme des plus élevés. Tandis que les autres moines mangeait un jour sur deux, Simeon prenait un repas maigre…une fois par semaine. Si grand était son désir de souffrir pour Jésus Christ qu’il portait une ceinture de feuilles de palmier sous ses vêtements, si fermement attaché qu’elle lui pénétrait la chair. Observant que ses forces étaient peu communément supérieures à celui des hommes, les moines le prenaient pour modèle, sans avoir la capacité de s’en approcher. Les anciens du Monastère lui demandèrent alors un jour d’avoir la bonté de les quitter. Siméon s’installa alors dans la partie la plus sauvage de la montagne voisine et, trouvant un endroit bien sec, y descendit y demeurant en chantant les éloges de Dieu, nuit et jour. Après cinq jours, les moines de Teleda s’affligèrent de l’avoir conduit au loin et ont voulu le rappeler à eux, ce qui leur coûta une longue recherche.
Simeon s’en revint au au monastère, mais guère longtemps, cherchant quelque chose au-delà de la mesure ordinaire. Il s’en fut à un village appelé Telanissos, où il trouva une petite maison isolée. Là il resta dans une complète solitude pendant trois ans, travaillant constamment pour acquérir de célestes vertus. Comme Moïse, Elie et Jésus, il a voulu passer quarante jours de jeûne parfait donc il a demandé à son ami Blassus de murer l’entrée de sa cellule.Ce dernier accepta la requête de l’athlète de Christ à la seule condition qu’il prenne avec lui un morceau de pain et de l’eau, quand il serait réduit à cette dernière extrémité. À la fin des quarante jours, Blassus est entré à la cellule pleine d’inquiétude. Il a trouvé le pain et l’eau là où il les avait laissés, le saint étant couché immobile par terre, trop faible pour prononcer un seul mot. Il regagna cependant miraculeusement quelques forces et, se fortifiant par l’expérience, Siméon passa ensuite chaque moment de jeûne sans manger, debout la plupart du temps et avec une vivacité incomparable d’esprit.
Après avoir passé trois ans dans sa cellule, Siméon s’en était allé au sommet d’une montagne et s’était lui-même lié à une lourde chaîne jusqu’à ce que Meletius, un évêque de pays de l’Église d’Antioche, qui lui avait dit que la volonté d’un homme éclairé par la raison doit se montrer plus fort que n’importe quelle chaîne. Cet argument convainquit Siméon, qui savait que la lutte ascétique était digne de respect seulement si l’image de Dieu est retrouvée de cette manière en nous, de façon originale. Il obéit à l’Évêque et brisa alors ses chaînes. De grands vers étaient apparus des blessures faites par la chaîne, montrant clairement que la patience du saint avait été égale à celle des martyrs, et si possible, plus grande encore, car il s’était soumis à ces tourments de son propre chef, par amour pour le Christ.
par Sandro Magister : Les Jeux Olympiques de la foi. La Chine disqualifie la Vierge de Sheshan
24 mai, 2008du site:
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/202641?fr=y
Les Jeux Olympiques de la foi. La Chine disqualifie la Vierge de Sheshan
Les pèlerinages vers le plus important sanctuaire marial de Chine seront interdits. Le jour même de la prière fixée par le pape. Un livre du sinologue Bernardo Cervellera met à nu les contradictions du régime, à la veille des Jeux Olympiques de Pékin
par Sandro Magister
ROMA, le 22 mai 2008 – C’est en mai, dans deux jours, qu’aura lieu la première des journées annuelles de prière pour l’Eglise de Chine que Benoît XVI a instituées il y a un an, dans une lettre aux catholiques chinois.
Traditionnellement, tous les 24 mai, des milliers de catholiques de la Chine toute entière se rendent en pèlerinage au sanctuaire de Sheshan, consacré à Marie “aide des chrétiens“ et situé sur une colline verdoyante à 50 km au sud de Shanghai (photo).
Au moins 200 000 fidèles étaient prévus pour les festivités de cette année, plus qu’à l’accoutumée. Mais il n’en sera pas ainsi. Et pas seulement à cause du terrible séisme qui a fait récemment d’innombrables victimes dans le Sichuan et provoqué des difficultés dans tout le pays.
Les principaux obstacles au pèlerinage ont été dressés délibérément par les autorités chinoises et en particulier par l’Association patriotique qui contrôle la vie religieuse.
Il a été interdit aux diocèses les plus proches du sanctuaire – ceux de Shanghai, Wenzhou et Ningbo – d’organiser des visites collectives de fidèles. Pendant tout le mois de mai, les hôtels et les auberges de jeunesse des environs du sanctuaire n’ont pas le droit d’accueillir des pèlerins catholiques. Les visites individuelles ne sont permises qu’à ceux qui – à leurs risques et périls – se font enregistrer auprès du diocèse de Shanghai et demandent l’autorisation.
Dans une directive en cinq points, l’Association patriotique a ordonné à tous les diocèses de n’organiser des dévotions mariales que dans leur territoire respectif, sans venir à Sheshan. Cette directive a été cosignée par le Conseil des évêques chinois, un organisme fantoche non reconnu par le Saint-Siège. Un des points contient les intentions de prière: pour la paix, pour le pape, pour la réussite des Jeux Olympiques et pour un bon résultat des athlètes chinois.
Ces dernières intentions relèvent de la farce. Il s’avère en effet que les Jeux à venir ne signifient pas pour la Chine plus d’espace pour la liberté religieuse mais plutôt un durcissement des contrôles, pour des “raisons de sécurité“.
Depuis les révoltes tibétaines, en particulier, tout regroupement de personnes – même autour d’un sanctuaire marial – est considéré par les autorités chinoises comme un danger potentiel. Il est découragé ou empêché.
En outre, certains dirigeants chinois veulent faire obstacle à la journée de prière voulue par le pape précisément parce qu’elle renforcerait l’unité au sein de l’Eglise chinoise, entre catholiques reconnus officiellement et catholiques clandestins et entre tous ceux-là et l’Eglise de Rome.
La situation générale de la Chine à la veille des JO a fait l’objet d’un livre à paraître dans quelques jours en Italie, écrit par le père Bernardo Cervellera, de l’Institut pontifical des missions étrangères, grand expert en la matière. Intitulé “Il rovescio delle medaglie“, il est édité chez Ancora.
Le père Cervellera est aussi le directeur-fondateur de l’agence de presse en ligne “Asia News“, très bien informée sur la Chine.
Voici un extrait du chapitre 7 de son livre, consacré aux religions:
« Une grande soif de Dieu »
par Bernardo Cervellera
“Les Jeux de Pékin 2008 se dérouleront sous le signe de l’harmonie et de la liberté pour toutes les religions“: c’est ce qu’assure Ye Xiaowen, directeur de l’administration d’état pour les affaires religieuses, le ministère chargé de mettre en œuvre la politique religieuse de la Chine. […]
Au village olympique, en effet, un centre destiné aux offices religieux est en construction, au milieu des stades et des résidences. Il répondra aux besoins des athlètes, en fonction des convictions religieuses de chacun. Des lieux de prière seront affectés aux bouddhistes, aux hindouistes, aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans. […]
On a pourtant l’impression que cette grande ouverture aux croyances religieuses des invités olympiques n’est qu’une belle façade, une vaste campagne d’image visant à montrer que la Chine du XXIe siècle ne viole pas les droits de l’homme et les droits religieux. Tout du moins dans le village olympique.
Car les règles ne sont pas les mêmes à l’intérieur de l’enceinte olympique et dans le reste du pays. Au village olympique, toutes les religions sont autorisées, mais, en Chine, il n’y en a que cinq qui soient reconnues officiellement: bouddhisme, taoïsme, islam, christianisme protestant, catholicisme.
D’autres communautés religieuses présentes sur le territoire chinois – comme les chrétiens orthodoxes, les juifs, les hindouistes, les bahaïs – n’ont pas de lieu de culte et ne peuvent pas en avoir car le gouvernement ne les reconnaît pas.
En 2007, à plusieurs reprises, le patriarche de Moscou a reproché au gouvernement de Pékin de ne pas accorder la liberté totale à l’Eglise orthodoxe chinoise et de ne pas la reconnaître, alors qu’elle est présente dans le pays depuis 300 ans. Pour les grandes occasions, comme Noël ou Pâques, les fidèles – qui sont environ 13 000 – doivent utiliser les locaux de l’ambassade russe à Pékin. Le métropolite gréco-orthodoxe de Hong Kong, Nikitas Lulias, a critiqué les autorités chinoises pour les mêmes raisons.
De même pour les juifs. Présents depuis des siècles, ils ont été expulsés par le maoïsme qui a confisqué leurs biens et plusieurs synagogues.
Depuis longtemps, le grand rabbin d’Israël a demandé au gouvernement chinois la réouverture au culte de la synagogue de Shanghai, la Ohel Rachel. Sans réponse.
A l’heure actuelle, les juifs de Chine – quelques milliers – sont tolérés pourvu qu’ils pratiquent leur religion avec discrétion et sans impliquer de Chinois. […]
Ceux qui pensaient que les Jeux Olympiques seraient l’occasion pour la Chine de goûter à la liberté religieuse telle qu’elle est pratiquée dans presque toute la communauté internationale doivent se faire une raison: ce sera au reste du monde d’expérimenter le contrôle religieux “made in China“.
En Chine, la liberté religieuse (ou mieux, de culte) n’est accordée aux communautés religieuses “reconnues“ que si elles pratiquent leur foi au sein de structures autorisées par le gouvernement, avec du personnel et des activités sous contrôle et en acceptant d’être supervisées par les Associations Patriotiques (AP). Conséquence ridicule de cette immixtion entre l’Etat et l’Eglise: ce sont des membres du Parti – la majorité des secrétaires des Associations patriotiques sont athées – qui gèrent la vie spirituelle des fidèles en leur indiquant comment doivent se dérouler les rites, quels livres éditer, qui a droit à la vocation sacerdotale, qui peut devenir prêtre ou leader d’une communauté, quelles jeunes femmes peuvent entrer au couvent. Ce contrôle n’est pas neutre. Il vise à étouffer peu à peu les religions. […]
Conséquence plus dramatique: quiconque ne se soumet pas au contrôle des AP se voit interdire toute activité religieuse. S’il s’obstine, il est envoyé en prison pour action “illégale“ et traité comme un délinquant ordinaire. […]
A l’approche des Jeux, alors que le gouvernement affirme tant et plus qu’ils se tiendront dans le respect total de la liberté religieuse, la police de plusieurs régions a procédé à des rafles qui ont fait disparaître différents leaders de communautés clandestines.
Chez les catholiques […] le fait le plus grave est la mort de Mgr Jean Han Dingxian, l’évêque clandestin de Yongnian. Soumis à un régime d’isolement par la police depuis deux ans, le prélat, qui a passé au moins 35 ans en prison, est mort à l’hôpital le 9 septembre 2007. Sa famille a été contactée peu avant qu’il ne meure. Quelques heures à peine après son décès, qui a eu lieu à 11 heures du soir, sa dépouille a été immédiatement incinérée et ensevelie dans un cimetière public, sans que sa famille, des fidèles et des prêtres aient pu le voir, lui dire adieu ou le bénir. Selon certains catholiques du diocèse, la police “voulait dissimuler des preuves“, peut-être de tortures.
La communauté internationale a souvent condamné la Chine en raison de l’usage de la torture par la police. Manfred Nowak, rapporteur spécial de l’Onu sur la torture, a confirmé dans son rapport de 2006 “le recours fréquent à la torture dans toute la Chine“, demandant “la libération immédiate des personnes emprisonnées pour avoir exercé leur droit à la liberté religieuse ou à la parole“. […]
Le régime s’acharne surtout sur les protestants. Le gouvernement central craint en effet que, pendant les Jeux Olympiques de Pékin, des affrontements ou des manifestations religieuses, spécialement de la part de chrétiens protestants, n’échappent au contrôle de la police. Pour deux raisons.
Tout d’abord parce que, depuis deux ans déjà, des milliers de protestants de différents pays se préparent à évangéliser la Chine à grande échelle en profitant du grand nombre de visas distribués à l’occasion des Jeux.
Terrifiée par cette idée, la Chine a déjà expulsé en 2007 plus de cent personnalités protestantes étrangères, venant des Etats-Unis, de Corée du Sud, de Singapour, du Canada, d’Australie et d’Israël. Nom de code de l’opération policière: “Typhon n° 5“. Objectif: “prévenir les activités missionnaires de chrétiens étrangers avant les Jeux Olympiques de Pékin en août 2008“. […]
Autre raison de cet acharnement: parmi les chrétiens, les protestants constituent le groupe le plus nombreux et le moins contrôlable. Selon les statistiques officielles, il y a 16 millions de protestants chinois. Toutes les dénominations sont regroupées dans le Mouvement des trois autonomies (MTA) qui – à l’instar de l’Association patriotique des catholiques – contrôle leur obéissance au parti. Mais, grâce à une large évangélisation financée par des groupes, résolus et puissants, basés aux Etats-Unis, en Corée et en Australie, la population protestante dépasse les 50 millions (certaines estimations parlent de 80 millions). Face à ce déséquilibre entre chrétiens reconnus et non reconnus (clandestins), contrôlés ou non-contrôlés, le gouvernement réagit durement et exige désormais que les communautés souterraines soient intégrées au sein du MTA, ou que la communauté elle-même disparaisse. […]
Il y a plusieurs raisons à l’acharnement du Parti contre les religions, en particulier les catholiques et les protestants.
Elles sont bien sûr d’ordre idéologique – état athée, religions “opium du peuple“, etc. – mais également alimentées par la peur de voir grandir l’influence des religions dans les événements mondiaux. Exemple: en août et septembre 2007, les moines bouddhistes birmans ont été à l’origine des manifestations contre la vie chère, pour la démocratie, contre la junte au pouvoir. Puis il y a eu les Philippines, où l’Eglise catholique exige que le gouvernement respecte la vie, l’environnement, les droits des travailleurs. Quelques années auparavant, les pressions exercées par les catholiques polonais et le pape Jean-Paul II avaient mis le communisme soviétique en difficulté et contribué à la chute du mur de Berlin.
Pékin redoute qu’une alliance ne se crée entre les forces religieuses et les déçus de la société chinoise, formant ainsi une masse innombrable et incontrôlable.
En outre, la crédibilité du Parti n’a jamais été aussi faible, alors que les religions gagnent toujours plus de terrain.
Une étude menée par deux professeurs de l’Université normale de Shanghai, Tong Shijun et Liu Zhongyu, montre qu’il y a en Chine au moins 300 millions de croyants, trois fois plus que ce qu’estimait le gouvernement il y a quelques années. Le rapport souligne que c’est le christianisme qui a le plus progressé: 12% des croyants, c’est-à-dire 40 millions de personnes, se déclarent disciples du Christ. En 2005, Pékin estimait le nombre de chrétiens à 16 millions, alors qu’ils étaient – toujours selon le gouvernement – un peu plus de 10 millions à la fin des années 90. […]
Ces données confirment les nombreux témoignages d’évêques chrétiens qui parlent d’une “grande soif de Dieu“ dans le peuple chinois, après des décennies de matérialisme marxiste et des siècles de matérialisme confucéen.
Ce qui est stupéfiant, c’est que cette nouvelle recherche religieuse secoue aussi le Parti. Selon des données publiées par “Epoch Times“ (12 novembre 2005), au moins 20 des 60 millions de cadres du Parti croient en une religion. Parce qu’ils sont fatigués du matérialisme qui ne donne pas de joie ou dégoûtés par la corruption et l’immoralité de nombreux cadres qui affament la population pour profiter de leurs privilèges.
Selon des statistiques secrètes de la Commission disciplinaire du Parti parvenues en Occident, 12 millions de cadres participent à des activités religieuses en ville. De manière régulière pour cinq millions d’entre eux. En milieu rural, quatre millions de membres du Parti participent régulièrement à des activités religieuses. […]
Pour faire face à cette vague religieuse qui déferle dans ses rangs, le Parti communiste chinois a lancé il y a plus de quatre ans une campagne pour diffuser l’athéisme en utilisant la radio, la télévision, Internet, des séminaires universitaires. En 2006, le Parti a débloqué 30 millions de dollars pour financer une campagne de remise à l’honneur du marxisme.
Ces dernières années, pour enrayer la croissance des protestants et des catholiques, le gouvernement a aussi lancé une campagne en faveur des religions “non-occidentales“: bouddhisme, taoïsme et confucianisme (ce dernier étant plutôt une philosophie morale qu’une religion).
A la mi-avril 2007, le gouvernement a versé un million de dollars pour financer dans deux villes, Xian et Hong Kong, un congrès destiné à promouvoir l’étude du “Daodejing“, le livre fondamental du taoïsme. Ont participé Liu Yandong, du Comité central du Parti, Xu Jialu, vice-président de l’Assemblée nationale du peuple et Ye Xiaowen, directeur de l’administration d’état pour les affaires religieuses.
Le gouvernement a également sponsorisé le congrès du World Buddhist Forum, qui a eu lieu du 13 au 16 avril 2006. Interrogé à propos de cet événement par l’agence officielle Xinhua, Ye Xiaowen a déclaré: “le bouddhisme peut apporter une contribution particulière à la ‘société harmonieuse’ car sa conception de l’harmonie est plus proche de la vision chinoise… En tant que pays responsable, la Chine a sa vision et une politique précise de promotion de l’harmonie mondiale. Le pouvoir religieux est l’une des forces sociales dont la Chine peut recevoir l’appui“.
Enfin, depuis 2002 le gouvernement a engagé 10 milliards de dollars pour remettre à l’honneur les enseignements de Confucius, en Chine et dans le monde, à travers les « Instituts Confucius ». L’objectif est de montrer à la culture mondiale un visage connu, en réponse à la crise que traversent en Chine la moralité et les valeurs spirituelles.
Autre intérêt de l’opération: la philosophie de Confucius – si méprisé par Mao Zedong – prône surtout la piété filiale, l’obéissance aux autorités, le sacrifice en faveur du clan: des valeurs importantes dans la Chine individualiste d’aujourd’hui, qui tente d’échapper à la massification mais aussi à l’étreinte du contrôle par le Parti, perçu comme un « padre-padrone ».
De même le généreux soutien apporté au bouddhisme et au taoïsme chinois s’explique par le fait que ces deux religions diffusent un credo qui a comme idéal le détachement de la société, la non-action, sans jamais remettre le pouvoir en question.
En tout cas, une partie des membres du Parti reste convaincue que les religions, toutes les religions, peuvent contribuer à l’harmonie sociale, à la stabilité et au développement. C’est pourquoi il convient de ne pas freiner leur développement et de permettre même aux membres du Parti de participer aux activités religieuses. [...]
Puisqu’il y a en Chine une recherche religieuse si forte et une persécution aussi systématique, on comprend que beaucoup de groupes religieux dans le monde veuillent profiter des Jeux Olympiques pour forcer la Chine à adoucir son contrôle sur les religions et utiliser aussi cette période pour lancer de nouvelles opérations d’évangélisation. [...]
Ce qui est sûr, c’est que toutes ces activités vont mettre à dure épreuve le système chinois de sécurité et sa tentative d’isoler les Jeux, oasis de liberté, du reste de la vie de la Chine, immense prison à ciel ouvert.
Voilà pourquoi le geste le plus significatif que pourrait faire Pékin pour annoncer à la communauté internationale que la Chine est parvenue à maturité serait de libérer tous ceux qui sont emprisonnés pour des raisons de conscience ou des motifs religieux.
LE MANTEAU DE L’APÔTRE PAUL
24 mai, 2008
extrait du site:
LE MANTEAU DE L’APÔTRE PAUL
2 Timothée 4:13
1 Le verset et le contexte
«Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé en Troade, chez Carpus, et les livres, spécialement les parchemins» (2 Tim. 4:13). Telle était la dernière recommandation du grand apôtre Paul, prisonnier, à son enfant Timothée, au sujet de ses circonstances personnelles. Ce ne sont que quelques mots, qui semblent n’avoir aucune importance, mais, certainement, ne n’est pas sans motif qu’ils nous ont été conservés, bien que la théologie moderne déclare qu’il est impossible de considérer de telles paroles comme inspirées et comme données de Dieu. Pour le simple croyant, il vaut la peine, même avec de telles expressions, qui semblent n’avoir eu de valeur que pour le moment d’alors, de s’arrêter, et d’en rechercher la signification et le but pour lui-même et pour son temps. Elles acquièrent souvent alors une portée tout à fait inattendue, une profondeur et une plénitude qui montrent leur valeur pour tous les temps.
Il semble à l’écrivain de ces lignes qu’il en est de même du passage cité plus haut ; oui, il pense que le manteau et les livres de l’apôtre Paul peuvent nous donner mainte instruction utile pour le jour actuel.Jetons d
’abord un coup d’oeil sur les circonstances où se trouvait ce fidèle serviteur de Dieu, ainsi que sur tout l’état de l’oeuvre du Seigneur en ces jours-là. Le chemin et le service du «vase d’élection», que le Seigneur avait appelé d’une manière si remarquable «pour porter son nom devant les nations et les rois et les fils d’Israël», tendait à sa fin. En lisant la seconde épître à Timothée, nous avons l’impression qu’un sérieux solennel reposait sur l’âme de l’apôtre. Il éprouvait la vérité de cette parole qu’un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Il était traité comme les «balayures» du monde. Mais bientôt il devait quitter cette terre, pour être toujours auprès de Jésus dans le paradis de Dieu. Son esprit est donc rempli du «royaume céleste», où la couronne est prête pour lui, quand le combat sera fini.
Paul est tout seul. L’homme autrefois si estimé et si considéré, qui était assis aux pieds de Gamaliel (ce qui était un privilège particulier), avait renoncé à tout à cause de l’excellence de Jésus Christ, et avait considéré toutes choses comme une perte et des ordures. Il était devenu pauvre en regard de tout ce que ce monde considère comme des biens ; il avait enduré la faim et la soif, le froid et la nudité, la honte et la persécution, à la suite de son Seigneur ; et maintenant, à la fin de sa vie, à la porte de sa patrie, pour ainsi dire, nous le trouvons de nouveau dans la pauvreté. La demande de son manteau et l’exhortation à Timothée de venir avant l’hiver, où il aurait peut-être un besoin particulier de ce vêtement, semblent faire allusion à son dénuement.
Cependant, malgré sa triste situation, aucun mot de mécontentement n’échappe à sa plume ; ce qui lui arrivait n’était certes, pour lui, rien d’inconnu ni d’inaccoutumé. Il n’avait jamais compté trouver sur la terre une position agréable. À la fin de sa première lettre, qui ne peut avoir été écrite que peu d’années avant la seconde, il dit : «La piété avec le contentement d’esprit est un grand gain. Car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Mais ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits» (1 Tim. 6:6-7). Comme nous l’avons dit, peut-être l’apôtre manquait-il en ce moment de cette dernière chose ; c’est pourquoi il demande son manteau. En tout cas, il n’avait pas seulement exhorté et enseigné les autres, mais aussi, comme un véritable exemple pour le troupeau de Christ, il avait vécu ce qu’il prêchait, et ce à quoi il exhortait. Par aucune parole, il ne désire un changement dans sa situation. Il ne nomme que le manteau, les livres et les parchemins ; ses désirs personnels ne vont pas plus loin.
A duck with ducklings on the bank, bonne nuit
24 mai, 2008« Laissez les enfants venir à moi…, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent
24 mai, 2008du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=05/24/2008#
Hermas (2ème siècle)
Le Pasteur, parabole 9, 24.29 (trad. coll. Icthus, vol.1, p. 230 rev.; cf SC 53, p.341)
« Laissez les enfants venir à moi…, car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent »
Le Pasteur m’a montré une montagne où les herbes étaient vertes et riantes ; tout était florissant, et des troupeaux et des oiseaux y trouvaient leur nourriture. Il m’a dit : « Les croyants venus d’ici ont toujours été simples, innocents, heureux, sans aucun ressentiment les uns contre les autres, mais au contraire toujours contents des serviteurs de Dieu. Revêtus du saint esprit des vierges, pleins de compassion pour tous les hommes, ils ont subvenu, à la sueur de leur front, aux besoins de tous leurs semblables, sans murmure ni hésitation. Voyant leur simplicité et toute leur candeur enfantine, le Seigneur a fait prospérer tout le travail de leurs mains et a béni toutes leurs entreprises… A vous tous qui agissez ainsi, restez tels que vous êtes et votre prospérité ne disparaîtra jamais »…
Puis il m’a montré une belle montagne toute blanche : « Ici les croyants ressemblent aux tout petits enfants qui n’ont pas la moindre idée du mal ; comme eux, ils n’ont jamais su ce que c’est que la méchanceté, mais ils ont toujours gardé l’innocence de leur enfance. Ces hommes iront sûrement habiter dans le Royaume de Dieu, car ils n’ont pas violé les commandements de Dieu, mais ils ont persévéré tous les jours de leur vie dans la candeur et les sentiments de leur enfance. Vous tous qui persévérez dans cette voie et serez « comme des petits enfants », sans malice, vous serez glorifiés plus que tous les autres, car tous les petits enfants sont glorieux devant Dieu et les premiers à ses yeux. Bienheureux donc vous qui repousserez la malice pour vous revêtir de l’innocence ; les premiers de tous, vous vivrez pour Dieu.
Le « Notre Père » de sainte Mechtilde pour les âmes du purgatoire
24 mai, 2008
du site:
http://www.missa.org/pr.php#marie_generalissime
Le « Notre Père » de sainte Mechtilde pour les âmes du purgatoire
Prière que Notre-Seigneur a enseignée à Ste Mechtilde, lors d’une apparition. A chaque fois que Ste Mechtilde récitait cette prière, elle voyait des légions d’âmes du Purgatoire monter au Ciel.
Notre Père qui êtes aux cieux
Je vous en prie, ô Père Céleste, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles ne vous ont pas aimé ni rendu tout l’honneur qui vous est dû, à vous, leur Seigneur et Père, qui par pure grâce, les avez adoptées comme vos enfants; mais au contraire, elles vous ont, à cause de leurs péchés, chassé de leur coeur où vous vouliez pourtant toujours habiter.
En réparation de ces fautes, je vous offre l’amour et la vénération que votre Fils incarné vous a témoignés tout au long de sa vie terrestre, et je vous offre toutes les actions de pénitence et de satisfaction qu’Il a accomplies et par lesquelles Il a effacé et expié les péché des hommes. Ainsi soit-il.
Que votre Nom soit sanctifié
Je vous supplie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n’ont pas toujours honoré dignement votre saint nom, mais elles l’ont souvent prononcé en vain et elles se sont rendues indignes du nom de chrétien par leur vie de péchés.
En réparation de ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre tout l’honneur que votre Fils bien-aimé a rendu à votre nom par ses paroles et par ses actes, tout au long de sa vie terrestre. Ainsi soit-il.
Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n’ont pas toujours soumis leur volonté à la vôtre, elles n’ont pas cherché à accomplir votre volonté en toute chose, et même elles ont souvent vécu et agi en ne faisant que leur volonté.
En réparation de leur désobéissance, je vous offre la parfaite conformité du coeur plein d’amour de votre divin Fils avec votre sainte volonté et la soumission la plus profonde qu’ll vous témoigna en vous obéissant jusqu’à sa mort sur la croix. Ainsi soit-il.
Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n’ont pas toujours reçu le saint Sacrement de l’Eucharistie avec assez de désir, mais elles l’ont souvent reçu sans recueillement ni amour, ou même indignement, ou encore elles ont même négligé de le recevoir.
En réparation de toutes ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre l’éminente sainteté et le grand recueillement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre divin Fils, ainsi que l’ardent amour avec lesquels Il nous a fait cet incomparable don. Ainsi soit-il.
Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire toutes les fautes dont elles se sont rendu coupables en succombant aux sept péchés capitaux, et aussi en n’ayant pas voulu, ni aimer, ni pardonner à leurs ennemis.
En réparation de tous ces péchés, je vous offre la prière pleine d’amour que votre divin Fils vous a adressée en faveur des ses ennemis lorsqu’il était sur la croix. Ainsi soit-il.
Et ne nous laissez pas succomber à la tentation
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car trop souvent elles n’ont pas résisté aux tentations et aux passions, mais elles ont suivi l’ennemi de tout bien et se sont abandonnées aux convoitises de la chair.
En réparation de tous ces péchés aux multiples formes, dont elles se sont rendu coupables, je vous offre la glorieuse victoire que Notre-Seigneur Jésus-Christ a remportée sur le monde ainsi que sa vie très sainte, son travail et ses peines, sa souffrance et sa mort très cruelles. Ainsi soit-il.
Mais délivrez-nous du mal
et de tous châtiments en vertu des mérites de votre Fils bien-aimé et conduisez-nous, ainsi que les âmes du Purgatoire, dans votre Royaume de gloire éternelle qui s’identifie à vous. Ainsi soit-il.