Archive pour le 18 mai, 2008
« Un seul Dieu, un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l’unité de leur nature » (Préface)
18 mai, 2008du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=05/18/2008#
Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Hymne sur la Trinité (trad. Bellefontaine 1991, coll. SO 50, p.334)
« Un seul Dieu, un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l’unité de leur nature » (Préface)
Refrain : Que soit béni celui qui t’envoie !
Prends donc comme symboles le soleil pour le Père
pour le Fils, la lumière,
et pour le Saint Esprit, la chaleur.
Bien qu’il soit un seul être, c’est une trinité
que l’on perçoit en lui.
Saisir l’inexplicable, qui le peut ?
Cet unique est multiple : un est formé de trois,
et trois ne forment qu’un,
grand mystère et merveille manifeste !
Le soleil est distinct de son rayonnement
bien qu’il lui soit uni ;
son rayon est aussi le soleil.
Mais personne ne parle pourtant de deux soleils,
même si le rayon
est aussi le soleil ici-bas.
Pas plus nous ne disons qu’il y aurait deux Dieux.
Dieu, Notre Seigneur l’est ;
au-dessus du créé, lui aussi.
Qui peut montrer comment et où est attaché
le rayon du soleil,
ainsi que sa chaleur, bien que libres ?
Ils sont ni séparés ni confondus,
unis, quoique distincts,
libres, mais attachés, ô merveille !
Qui peut, en les scrutant, avoir prise sur eux ?
Pourtant ne sont-ils pas
apparemment si simples, si faciles ?…
Tandis que le soleil demeure tout là-haut,
sa clarté, son ardeur
sont, pour ceux d’ici-bas, un clair symbole.
Oui, son rayonnement est descendu sur terre
et demeure en nos yeux
comme s’il revêtait notre chair.
Quand se ferment les yeux à l’instant du sommeil,
tel des morts, il les quitte,
eux qui seront ensuite réveillés.
Et comment la lumière entre-t-elle dans l’oeil,
nul ne peut le comprendre.
Ainsi, Notre Seigneur dans le sein…
Ainsi, notre Sauveur a revêtu un corps
dans toute sa faiblesse,
pour venir sanctifier l’univers.
Mais, lorsque le rayon remonte vers sa source,
il n’a jamais été
séparé de celui qui l’engendre.
Il laisse sa chaleur pour ceux qui sont en-bas,
comme Notre Seigneur
a laissé l’Esprit Saint aux disciples.
Regarde ces images dans le monde créé,
et ne vas pas douter
quant aux Trois, car sinon tu te perds !
Ce qui était obscur, je te l’ai rendu clair:
comment les trois font un,
trinité qui ne forme qu’une essence !
Refrain : Que soit béni celui qui t’envoie
Prier avec Saint François d’Assise : Tu es Saint, Seigneur Dieu,
18 mai, 2008du site:
http://www.foi-et-contemplation.net/prier/francois1.php
Prier avec Saint François d’Assise
La Louange
Tu es Saint, Seigneur Dieu,
Toi seul qui fais des merveilles
Tu es fort.
Tu es grand.
Tu es très haut.
Tu es roi tout-puissant, ô Père saint,
roi du ciel et de la terre.
Tu es trine et un, Seigneur Dieu.
Tu es le bien, tout le bien, le souverain bien,
le Seigneur Dieu vivant et vrai.
Tu es charité, amour.
Tu es sagesse.
Tu es humilité.
tu es patience.
Tu es assurance.
Tu es quiétude.
Tu es joie et liesse.
Tu es justice et tempérance.
Tu es toute richesse et notre suffisance.
Tu es beauté.
Tu es calme.
Tu es notre protecteur.
Tu es gardien et défenseur.
Tu es force.
Tu es rafraîchissement.
Tu es notre espérance. Tu es notre foi.
Tu es notre grande douceur.
Tu es notre vie éternelle,
Grand et admirable, Seigneur,
Dieu tout-puissant, miséricordieux Sauveur
Elisabeth de la Trinité : Ô mon Dieu, Trinité que j’adore,
18 mai, 2008du site:
http://www.inxl6.org/article2307.php
Elisabeth de la Trinité
22/05/2005
Ô mon Dieu, Trinité que j’adore,
aidez-moi à m’oublier entièrement
pour m’établir en vous, immobile et paisible
comme si déjà mon âme était dans l’éternité!
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous,
ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte
plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel,
votre demeure aimée et le lieu de votre repos;
que je ne vous y laisse jamais seul,
mais que je sois là tout entière,
tout éveillée en ma foi, tout adorante,
toute livrée à votre action créatrice.
Ô mon Christ aimé crucifié par amour,
je voudrais être une épouse pour votre coeur;
je voudrais vous couvrir de gloire,
je voudrais vous aimer…jusqu’à en mourir!
Mais je sens mon impuissance et
je Vous demande de me revêtir de Vous-même,
d’identifier mon âme à tous les mouvements de votre Âme;
de me submerger, de m’envahir, de Vous substituer à moi,
afin que ma vie ne soit qu’un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur,
comme Réparateur et comme Sauveur.
Ô Verbe éternel, parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à Vous écouter,
je veux me faire tout enseignable afin d’apprendre tout de Vous;
puis, à travers toutes les nuits, tous les vides,
toutes les impuissances, je veux vous fixer toujours et
demeurer sous votre grande lumière.
Ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse
plus sortir de votre rayonnement.
Ô Feu consumant, Esprit d’amour,
survenez en moi afin qu’il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe;
que je Lui sois une humanité de surcroît,
en laquelle il renouvelle tout son mystère.
Et vous, ô Père, penchez-Vous vers votre pauvre petite créature,
ne voyez en elle que le Bien-aimé en lequel
Vous avez mis toutes vos complaisances.
Ô mes Trois, mon Tout, ma Béatitude,
Solitude infinie, Immensité où je me perds,
je me livre à Vous comme une proie;
ensevelissez-vous en moi,
pour que je m’ensevelisse en Vous, en attendant
d’aller contempler en votre lumière l’abîme de vos grandeurs.
Ainsi soit-il.