Archive pour le 13 mai, 2008
L’Osservatore Romano: Edition hebdomadaire en langue française 6 mai 2008 – lien
13 mai, 2008L’OSSERVATORE ROMANO
Edition hebdomadaire en langue française 6 mai 2008
http://www.vatican.va/news_services/or/or_fra/index.html
L’homme d’aujourd’hui a besoin
d’un ancrage solide pour son existence
Lors du Regina caeli du 4 mai, Benoît XVI
rappelle que l’Ascension du Christ a ramené l’homme à Dieu
Le chapelet place le Christ au coeur de notre vie
Benoît XVI guide la récitation
du chapelet au début du mois de Marie
Liberté de Dieu et liberté
de l’homme dans la mission sacerdotale
Le Pape Benoît XVI ordonne vingt-neuf
nouveaux prêtres dans la Basilique Saint-Pierre
Dans la patrie de la liberté religieuse
pour le dialogue et la paix
A l’Audience générale du 30 avril,
le Pape présente les Etats-Unis comme un exemple
aujourd’hui: Notre-Dame de Fatima
13 mai, 2008du site:
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2011/Notre-Dame-de-Fatima.html
Notre-Dame de Fatima
Apparitions de la Sainte Vierge à François né en 1908 (+4 avril 1919) et Jacinthe sa soeur née en 1910 (+20 février 1920) béatifiés par Jean-Paul II le 13 mai 2000 ainsi qu’à leur cousine Lucie née en 1907 (+13 février 2005) au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.
- Homélie de sa sainteté le pape Jean-Paul II pour la béatification des vénérables Jacinthe et François, pastoureaux de Fátima, au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Fátima, Samedi 13 mai 2000.
« Je te bénis, Père, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu’aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l’humanité! »
- Dans le passage du deuxième au troisième millénaire, le Pape Jean-Paul II a décidé de rendre public le texte de la troisième partie du « secret de Fatima ».
Fatima est sans aucun doute la plus prophétique des apparitions modernes.
DISCOURS DE SAINT ATHANASE D’ALEXANDRIE CONTRE LES ARIENS : LE CHRIST, SAGESSE DU PÈRE
13 mai, 2008
Liturgie des Heures – Office des lecture 13 mai 2008
DISCOURS DE SAINT ATHANASE D’ALEXANDRIE CONTRE LES ARIENS
Le Christ, Sagesse du Père.
La Sagesse personnelle de Dieu, son Fils unique, est cr
éatrice et réalisatrice de toutes choses. En effet, dit le Psaume :Tu as tout fait avec sagesse, la terre est pleine de tes créatures. Afin que les créatures non seulement existent, mais existent bien, Dieu a décidé que sa propre Sagesse descendrait vers les créatures afin d’imprimer en toutes et en chacune une certaine empreinte et représentation de son image ; ainsi serait-il évident qu’elles ont été créées avec sagesse et qu’elles sont des oeuvres dignes de Dieu.De même, que notre verbe humain est l’image de ce Verbe qui est le Fils de Dieu, ainsi notre sagesse est, elle aussi, l’image de ce Verbe qui est la Sagesse en personne. Parce que nous possédons en elle la capacité de connaître et de penser, nous devenons capables d’accueillir la Sagesse créatrice, et par elle nous pouvons connaître son Père. Car celui qui a le Fils a aussi le Père, et encore : Celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. Parce que l’empreinte de cette Sagesse existe en nous et en toutes ses oeuvres, il est tout à fait juste que la Sagesse véritable et créatrice, appliquant à elle-même ce qui concerne son empreinte, dise : Le Seigneur m’a créée comme une de ses oeuvres. ~Puisque le monde, par le moyen de la sagesse, n’a pas reconnu Dieu dans la Sagesse de Dieu, c ‘est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient
. Désormais Dieu ne veut plus, comme dans les temps primitifs, être connu par l’image et l’ombre de la Sagesse: il a voulu que la véritable Sagesse en personne prenne chair, devienne homme, subisse la mort de la croix, afin qu’à l’avenir tous les croyants puissent être sauvés par la foi en cette Sagesse incarnée.C’est donc elle qui est la Sagesse de Dieu. C’est elle qui, auparavant, par son image introduite dans les choses créées (et c’est en ce sens qu’on la disait créée), se faisait connaître et, par elle, faisait connaître le Père. Par la suite, elle-même, qui est le Verbe, est devenue chair, comme dit saint Jean; après avoir détruit la mort et sauvé notre race, elle s’est manifestée plus clairement elle-même et, par elle-même, elle a manifesté son Père. Ce qui lui a fait dire: Donne-leur de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Toute la terre a donc été remplie de sa connaissance. Car il y a une seule connaissance: du Père par le Fils, et du Fils à partir du Père. Le Père met sa joie en lui, et le Fils se réjouit de la même joie dans le Père, ainsi qu’il le dit: J’y trouvais ma joie, je me réjouissais jour après jour en sa présence.
« Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »
13 mai, 2008du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=05/13/2008#
Jean-Pierre de Caussade (1675-1751), jésuite
L’Abandon à la Providence divine, II, 1 (§26)
« Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? »
Si nous percions le voile, et si nous étions vigilants et attentifs, Dieu se révélerait sans cesse à nous, et nous jouirions de son action en tout ce qui nous arrive ; à chaque chose, nous dirions : « Dominus est, c’est le Seigneur ! » (Jn 21,7) Et nous trouverions dans toutes les circonstances que nous recevons un don de Dieu.
Nous considérerions les créatures comme de très faibles instruments entre les mains d’un tout-puissant ouvrier ; et nous reconnaîtrions sans peine que rien ne nous manque, et que le soin continuel de Dieu le porte à nous départir, à chaque instant, ce qui nous convient. Si nous avions la foi, nous saurions bon gré à toutes les créatures ; nous les caresserions, et nous les remercierions intérieurement de ce qu’elles servent et se rendent si favorables à notre perfection, appliquée par la main de Dieu. Si nous vivions sans interruption de la vie de la foi, nous serions dans un commerce continuel avec Dieu ; nous lui parlerions bouche à bouche.
La foi est l’interprète de Dieu : sans les éclaircissements qu’elle donne, on n’entend rien au langage des créatures. C’est une écriture en chiffres, où on ne voit que confusion ; c’est un amas d’épines, du milieu desquelles on ne soupçonne pas que Dieu puisse parler. Mais la foi nous fait voir, comme à Moïse, le feu de la divine charité brûlant au sein de ces épines (Ex 3,2) ; elle nous donne la clef de ces chiffres, et nous fait découvrir dans cette confusion les merveilles de la sagesse d’en haut. La foi donne une face céleste à toute la terre ; c’est par elle que le coeur est transporté, ravi, pour converser dans le ciel… C’est la clef des trésors, la clef de l’abîme, la clef de la science de Dieu.
Thérèse de Lisieux : Mon chant aujourd’hui
13 mai, 2008du site:
http://www.spiritualite2000.com/Archives/Prieres/prieres_novembre01.htm
Mon chant aujourd’hui
Thérèse de Lisieux
La vie n’est qu’un instant, une heure passagère
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit
Tu le sais, ô mon Dieu! pour t’aimer sur la terre
Je n’ai rien qu’aujourd’hui!.
Oh! Je t’aime, Jésus! vers toi mon âme aspire
Pour un jour seulement reste mon doux appui
Viens régner dans mon cour, donne-moi ton sourire
Rien que pour aujourd’hui!
Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre?
Te prier pour demain, oh non, je ne le puis!.
Conserve mon cour pur, couvre-moi de ton ombre
Rien que pour aujourd’hui.
Si je songe à demain, je crains mon inconstance
Je sens naître en mon cour la tristesse et l’ennui.
Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance
Rien que pour aujourd’hui.
Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle
O Pilote Divin! dont la main me conduit.
Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle
Rien que pour aujourd’hui.
Ah! Laisse-moi, Seigneur, me cacher en ta Face.
Là je n’entendrai plus du monde le vain bruit
Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce
Rien que pour aujourd’hui
Près de ton Cour divin, j’oublie tout ce qui se passe
Je ne redoute plus les craintes de la nuit
Ah! donne-moi, Jésus, dans ce Cour une place
Rien que pour aujourd’hui.