Archive pour le 5 mai, 2008

L’Ascention du Seigneur

5 mai, 2008

L'Ascention du Seigneur dans images sacrée

http://santiebeati.it/

SERMON DE SAINT AUGUSTIN POUR L’ASCENSION ( pour moi l’Ascensione a été hier, dimanche)

5 mai, 2008

SERMON DE SAINT AUGUSTIN POUR L’ASCENSION

Aujourd’hui notre Seigneur Jésus Christ monte au ciel; que notre cœur y monte avec lui.

Écoutons ce que nous dit l’Apôtre: Vous êtes ressuscités ,avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en haut: c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Le but de votre vie est en haut, et non pas sur la terre. De même que lui est monté, mais sans s’éloigner de nous, de même sommes-nous déjà là-haut avec lui, et pourtant ce qu’il nous a promis ne s’est pas encore réalisé dans notre corps.

Il a déjà été élevé au-dessus des cieux; cependant il souffre sur la terre toutes les peines que nous ressentons, nous ses membres. Il a rendu témoignage à cette vérité lorsqu’il a crié du haut du ciel: Saul, Saul, pourquoi me persécuter? Et il avait dit aussi: J’avais faim, et vous avez donné à manger.

Pourquoi ne travaillons-nous pas, nous aussi, sur la terre, de telle sorte que par la foi, l’espérance, la charité, grâce auxquelles nous nous relions à lui, nous reposerions déjà maintenant avec lui, dans le ciel? Lui, alors qu’il est là-bas, est aussi avec nous; et nous, alors que nous sommes ici, sommes aussi avec lui. Lui fait cela par sa divinité, sa puissance, son amour; et nous, si nous ne pouvons pas le faire comme lui par la divinité, nous le pouvons cependant par l’amour, mais en lui.

Lui ne s’est pas éloigné du ciel lorsqu’il en est descendu pour venir vers nous; et il ne s’est pas éloigné de nous lorsqu’il est monté pour revenir au ciel. Il était là-haut, tout en étant ici-bas; lui-même en témoigne: Nul n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme, qui est au ciel. ~

Il a parlé ainsi en raison de l’unité qui existe entre lui et nous: il est notre tête, et nous sommes son corps. Cela ne s’applique à personne sinon à lui, parce que nous sommes lui, en tant qu’il est Fils de l’homme à cause de nous, et que nous sommes fils de Dieu à cause de lui.

C’est bien pourquoi saint Paul affirme: Notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres; et tous les membres, bien qu’étant plusieurs, ne forment qu’un seul corps. De même en est-il pour le Christ. Il ne dit pas: le Christ est ainsi en lui-même, mais il dit: De même en est-il pour le Christ à l’égard de son corps. Le Christ, c’est donc beaucoup de membres en un seul corps.

Il est descendu du ciel par miséricorde, et lui seul y est monté, mais par la grâce nous aussi sommes montés en sa personne. De ce fait, le Christ seul est descendu, et le Christ seul est monté; non que la dignité de la tête se répande indifféremment dans le corps, mais l’unité du corps ne lui permet pas de se séparer de la tête.

Deux prières de l’apôtre Paul

5 mai, 2008

du site: 

http://www.bibliquest.org/PF/PF-nt10et12-Deux_prieres_de_Paul_ME1948.htm

Deux prières de l’apôtre Paul

Éph. 3:14-21 ; Col. 1:9-20

Paul Fuzier

 

ME 1948 p. 3. Les sous-titres ont été ajoutés par Bibliquest

Table des matières :

1

La prière pour les Éphésiens

1.1

Premier amour

1.2

Que lhomme intérieur soit fortifié

2

La prière pour les Colossiens

2.1

Que Christ ait la première place

2.2

Amour dans la vérité tenir ferme le chef

2.3

Connaissance de Sa volonté marcher dune manière digne du Seigneur Lui plaire à tous égards

3

Conclusion

Dans le premier numéro du Messager Évangélique de l’année 1947, nous rappelions les paroles de l’apôtre : « il y a ce qui me tient assiégé tous les jours, la sollicitude pour toutes les assemblées » (2 Cor. 11:28). Nous le faisions dans le sentiment de besoins multiples, demandant à Dieu qu’Il nous accorde d’être animés du même esprit. Continuons à intercéder avec persévérance pour toutes les assemblées. Plus que jamais nous avons besoin de le faire !

Dieu a voulu nous conserver dans sa Parole quelques-unes des prières formulées par l’apôtre en faveur des assemblées auxquelles il pensait avec tant d’amour. Il nous semble particulièrement opportun, au début de cette nouvelle année, d’arrêter notre attention sur deux d’entre elles.

1                        La prière pour les Éphésiens

1.1   Premier amour

L’apôtre Paul, divinement inspiré, a adressé une épître aux chrétiens d’Éphèse, et plus tard l’apôtre Jean communiqua à cette assemblée ce que lui disait pour elle la « grande voix » qu’il entendit à Patmos, dans la journée dominicale. Qu’est-ce qui caractérisait alors cette assemblée ? L’abandon du premier amour. « J’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour ». Longtemps auparavant, Dieu savait, quel travail l’ennemi allait opérer dans les cœurs. Il avait donc conduit l’apôtre Paul à adresser à ces croyants l’exhortation qui convenait et l’avait amené à exprimer cette requête : « … afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance, par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour ; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, — et de connaître l’amour du Christ, qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Éph. 3:16 à 19). En lisant Apoc. 2:4, nous comprenons quel discernement avait l’apôtre de l’état des Éphésiens, et nous voyons comment Dieu dirigeait son fidèle serviteur pour qu’il présentât l’exhortation nécessaire et demandât, dans sa prière, exactement ce qui convenait afin que ces croyants fussent gardés des pièges que l’adversaire allait placer devant eux. Du côté de Dieu, jamais rien ne peut manquer !

Nous gémissons sur tant de misère et de manquements, sur tant de choses qui témoignent de l’abandon du premier amour. Cet abandon est la conséquence du fait que nous ne savons pas assez boire à la source, que nous sommes trop peu « enracinés et fondés dans l’amour ». Il y eut, dans l’histoire d’Israël, un moment qui correspondait à la fraîcheur du premier amour. Huit siècles après, l’Éternel déclare à son peuple, par la bouche du prophète : « Je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançailles… », et dit de lui : « Mon peuple a fait deux maux : ils m’ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau » (Jér. 2:2, 13). C’est la même histoire, qu’il s’agisse du peuple terrestre ou de l’Église responsable.

C’est aussi l’illustration de tant de déclins individuels !

1.2   Que l’homme intérieur soit fortifié

Si nous voulons retrouver plus de vie, plus de fraîcheur, plus de fidélité dans notre témoignage, n’oublions pas que le secret est renfermé dans la prière que l’apôtre adressait à Dieu pour les Éphésiens. Notre « homme intérieur » a besoin d’être fortifié et, pour cela, il faut le nourrir de Christ — de Christ agneau rôti, manne et vieux blé du pays. Aucune autre nourriture ne peut nous fortifier « quant à l’homme intérieur » ! Pourquoi sommes-nous si faibles ? Sans aucun doute, parce que nous sommes mal nourris. C’est une vérité incontestée dans le domaine physique, c’est une vérité aussi dans le domaine spirituel. Avons-nous dès l’enfance spirituelle « désiré ardemment le pur lait intellectuel » ? (1 Pierre 2:2). Si, au lieu de nous occuper de Christ et de la Parole, de nous attacher au « sain enseignement », nous allons courir, çà et là, pour chercher des « coloquintes sauvages » (2 Rois 4:38-41), nous nous affaiblirons individuellement et nous deviendrons une cause de faiblesse pour l’assemblée. Le Saint Esprit, dont l’activité a toujours pour but de nous rafraîchir et de nous « fortifier en puissance », veut nous amener à la « source des eaux vives » et nous nourrir de Christ seul (Jean 7:37-39 ; 16:13-15). Ne contristons pas le Saint Esprit, « afin que Christ habite par la foi dans nos cœurs » et soit l’unique objet de nos affections. Nourris de Lui et de son amour, « enracinés et fondés dans l’amour », nous retrouverons le premier amour abandonné, car c’est de son amour même que notre amour vivra !

2                        La prière pour les Colossiens

2.1   Que Christ ait la première place

En écrivant à l’assemblée de Colosses, l’apôtre pensait aussi à celle de Laodicée et il combattait par la prière pour les Laodicéens comme pour les Colossiens. « Car je veux que vous sachiez quel combat j’ai pour vous et pour ceux qui sont à Laodicée, et tous ceux qui n’ont point vu mon visage en la chair, afin que leurs cœurs soient consolés, étant unis ensemble dans l’amour.. » (Col. 2:1 et 2). En terminant sa lettre, il demande « qu’elle soit lue aussi dans l’assemblée des Laodicéens » (4:16). Sans doute les besoins étaient-ils les mêmes à Colosses et à Laodicée. De même qu’à Éphèse, une seconde épître a été adressée à Laodicée (Apoc. 3:14-22). Nous avons vu ce qui caractérisait Éphèse lorsque la deuxième épître lui a été envoyée, nous savons aussi ce qui en était de Laodicée. Beaucoup de prétentions : « je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien », tandis que l’état réel était tout différent : « tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu… ». À Laodicée, Christ n’a pas la première place (Col. 1:18), Il n’a même pas la dernière, Il est à la porte ! « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe… ».

Comme pour Éphèse. Dieu savait aussi, à l’avance, ce qu’il en serait de Laodicée et, par le ministère de l’apôtre, Il adressait à cette assemblée l’exhortation exactement appropriée à ses besoins. C’est la personne de Christ que présente l’apôtre dans son épître aux Colossiens qui devait aussi être lue aux Laodicéens. Il fait briller ses gloires : image du Dieu invisible, premier-né de toute la création, premier-né d’entre les morts, chef du Corps, de l’Assemblée. Et l’exhortation essentielle est celle-ci : tenez ferme le chef ! Serait-Il à la porte, si Laodicée avait tenu ferme le chef ?

2.2   Amour dans la vérité — tenir ferme le chef

Comme autrefois à Colosses, bien des fausses doctrines sont enseignées dans la chrétienté aujourd’hui. Notre manque de discernement spirituel nous met en danger de les recevoir. Certes, c’est une chose excellente et désirable que d’avoir « le cœur large » envers tous les enfants de Dieu. Mais si l’amour ne s’allie pas à la vérité c’est un faux amour, qui nous conduit vite à des associations regrettables, à l’acceptation (volontaire ou tacite) de doctrines opposées à l’enseignement des Écritures. On ne veut pas passer pour un « esprit étroit », on se glorifie même d’une certaine largeur de vue et l’on entr’ouvre la porte — que l’ennemi aura vite fait d’ouvrir complètement — qui conduira à la ruine d’un témoignage fidèle. En présence de tels dangers, écoutons ce que dit l’apôtre aux Colossiens et aux Laodicéens : « Comme donc vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en Lui, enracinés et édifiés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle avec des actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie, par la philosophie et par de vaines déceptions, selon l’enseignement des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ » (2:6 à 8). Tenons ferme le Chef ! C’est seulement ainsi que nous pourrons être « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance, avec joie, rendant grâces au Père.. » (Col. 1:9-12).

2.3   Connaissance de Sa volonté — marcher d’une manière digne du Seigneur — Lui plaire à tous égards

Être rempli de la connaissance de sa volonté, c’est être débarrassé de toute volonté propre et ne connaître rien d’autre que la volonté de Dieu. Écouter, garder et pratiquer, « ce sera là votre sagesse et votre intelligence » (Deut. 4:1 et 6 ; cf. Col. 1:9). Ce n’est pas une connaissance théorique de la volonté de Dieu, elle a en vue un but pratique : « pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards ». Marcher par l’Esprit, marcher dans l’amour, marcher comme des enfants de lumière, marcher soigneusement, marcher dans la vérité (Gal. 5:16 à 26 ; Éph. 5:2, 8, 15 ; 2 Jean 4), c’est cela « marcher d’une manière digne du Seigneur », reflétant les caractères du divin Modèle. Dans une telle marche, nous pouvons « Lui plaire à tous égards » et jouir de Sa communion, ce qui est indispensable pour « porter du fruit en toute bonne œuvre » (cf. Jean 15:1 à 6). Dieu est alors connu d’une manière réelle et pratique, dans ses caractères, dans tout ce qu’Il est Lui-même (c’est davantage que « la connaissance de sa volonté ») et l’âme peut croître et se développer, puisant dans cette connaissance de Dieu ce qui lui donnera son plein accroissement. La force morale qu’elle a trouvée lui procurera, au milieu des épreuves du désert, « patience et constance, avec joie ». Le racheté est ainsi conduit jusqu’au plus haut degré, il devient un adorateur : « rendant grâces au Père… ». Dieu est connu comme Père (il faut le connaître comme tel pour pouvoir adorer, cf. Jean 4:23) — c’est plus intime que « la connaissance de Dieu ». Il faut d’abord obéir pour « connaître Dieu » ; ensuite, l’on peut jouir de son amour, le Saint Esprit non contristé nous faisant goûter la douceur de notre relation avec Lui comme Père : connaissance de sa volonté — connaissance de Dieu — rendant grâces au Père… Le croyant peut rendre grâces en pensant à tout ce que Dieu a fait pour lui, à tout ce qu’Il lui a donné en lui donnant le « Fils de son amour » !

3                        Conclusion

Notre Dieu est toujours le Même, invariable dans son amour et dans les tendres soins de son amour. Ne sait-Il pas à quels dangers nous serons exposés tout au long de cette année nouvelle, si nous avons à la passer ici-bas ? Beaucoup mieux que nous-mêmes, Il connaît nos besoins et Il veut y répondre parfaitement, nous avertissant, nous exhortant et nous fournissant à l’avance toutes les ressources nécessaires, comme Il le faisait autrefois pour Éphèse et Laodicée. Prenons donc courage, au milieu de tout ce qui est susceptible de nous décourager et puisons abondamment aux ressources divines qui demeurent jusqu’à la fin. « Enracinés et fondés dans l’amour », attachons-nous à Christ, « tenons ferme le chef », nourrissons-nous et nourrissons les âmes de sa Personne et de son amour, afin que nous soyons tous « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance, avec joie, rendant grâces au Père… ».

Oh ! si mes yeux pouvaient sans cesse

Suivre cet astre glorieux ;

Si je pouvais de ta tendresse

Voir tous les reflets radieux ;

Mon âme alors, pleine de zèle,

Saurait t’aimer plus ardemment,

Et, connaissant mieux son Modèle,

Prendrait tout son accroissement.

bonne nuit (bonne journée!!!)

5 mai, 2008

bonne nuit (bonne journée!!!) dans image bon nuit, jour, dimanche etc. baby-alligators-nest-johns-492927-ga

Hatchling Alligators, Big Cypress Swamp, Florida, 1994
Photograph by Chris Johns

Hatchling alligators break free of their shells in Big Cypress Swamp in the Florida Everglades. Babies who have trouble emerging get a surprisingly delicate assist from the tooth-lined jaws of their mother.

(Photo shot on assignment for, but not published in, « Everglades: Dying for Help, » April 1994, National Geographic magazine)

http://photography.nationalgeographic.com/photography/photo-of-the-day/baby-alligators-nest-johns.html

« Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix »

5 mai, 2008

du site: 

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=05/05/2008#

Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits spirituels (trad. Bellefontaine 1971, p.51)

« Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix »

N’est-ce pas le Seigneur lui-même qui a dit : « Le Royaume de Dieu est en vous » (Lc 17,21) ? C’est maintenant que commence la vie éternelle… Je vous en prie, mes frères, faites-en la preuve ! Si quelqu’un vous offense, vous calomnie, vous enlève ce qui vous appartient, et même s’il est un persécuteur de la sainte Eglise, priez Dieu et dites : « Seigneur, nous sommes tous tes créatures, aie pitié de tes serviteurs et amène leur coeur à la pénitence ». Alors tu sentiras la grâce dans ton âme. Certes, au début, tu dois faire effort pour aimer tes ennemis ; mais le Seigneur, voyant ta bonne volonté t’aidera en toutes choses et l’expérience elle-même t’indiquera le chemin. Par contre, celui qui médite de mauvaises choses contre ses ennemis ne peut pas posséder l’amour et donc connaître Dieu.

N’être jamais violent avec son frère ; ne le juger jamais ; convaincre dans la douceur et l’amour. L’orgueil et la dureté enlèvent la paix. Aime donc celui qui ne t’aime pas et prie pour lui ; ainsi la paix ne sera point troublée.

Oraisons de Sainte Brigitte

5 mai, 2008

du site:

http://catholiquedu.free.fr/indexpri%E8res.htm

Oraisons de Sainte Brigitte

 

O Jésus-Christ ! douceur éternelle à ceux qui vous aiment, joie qui surpasse toute joie et tout désir, espoir et salut des pécheurs, qui avez témoigné n’avoir de plus grand contentement que d’être parmi les hommes jusqu’à prendre la nature humaine en la plénitude des temps pour l’amour d’eux, souvenez-vous des souffrances que vous avez endurées dès l’instant de votre conception et surtout dans le temps de votre sainte Passion, ainsi qu’il avait été décrété et ordonné de toute éternité dans la pensée divine. Souvenez-vous, Seigneur, que faisant la Cène avec vos disciples, après leur avoir lavé les pieds, vous leur avez donné votre Corps sacré et votre Précieux Sang, et, tout en les consolant avec douceur, vous leur avez prédit votre prochaine Passion. Souvenez-vous de la tristesse et de l’amertume que vous avez éprouvées en votre âme, comme vous l’avez témoigné vous-même, disant: « Mon âme est triste jusqu’à la mort. »
S
ouvenez-vous, Seigneur, des craintes, angoisses et douleurs que vous avez endurées en votre Corps suave avant le supplice de la croix, quand, après avoir prié trois fois en répandant une sueur de sang, vous avez été trahi par Judas, votre disciple, arrêté par la nation que vous aviez choisie et élevée, accusé par de faux témoins, injustement jugé, en la fleur de votre jeunesse et dans le temps solennel de la Pâque. Souvenez-vous que vous avez été dépouillé de vos propres vêtements et revêtu de ceux de la dérision; qu’on vous a voilé les yeux et la face, qu’on vous a donné des soufflets, que vous avez été couronné d’épines, qu’on vous a mis un roseau à la main, et qu’attaché à une colonne vous avez été déchiré de coups et accablé d’affronts et d’outrages. En mémoire de ces peines et douleurs que vous avez endurées avant votre Passion sur la croix, donnez-moi avant la mort une vraie contrition, une sincère et entière confession, une juste pénitence et la rémission de tous mes péchés. Ainsi soit-il.