Archive pour le 3 mai, 2008

bonne nuit

3 mai, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

http://www.immagini.net/Utenti/ViewImage.asp?ImageItem=4680&AlbumItem=420

« Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit »

3 mai, 2008

du site: 

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=05/03/2008#

Saint Hilaire (vers 315-367), évêque de Poitiers, docteur de l’Église
De la Trinité, 7, 34-36 (trad. DDB 1981, t. 2, p.103 rev. ; cf Bresard, 2000 ans A, p.140)

« Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit »

Jésus dit : « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez et vous l’avez vu ». On voit l’homme Jésus Christ. Les apôtres ont devant les yeux son aspect extérieur, c’est-à-dire sa nature d’homme, alors que Dieu, affranchi de toute chair n’est pas reconnaissable dans un misérable corps charnel. Comment se fait-il donc que le connaître soit aussi connaître le Père ?

Ces paroles inattendues troublent l’apôtre Philippe…; la faiblesse de son esprit humain ne lui permet pas de comprendre une affirmation si étrange… Alors, avec l’impétuosité que permettaient sa familiarité et sa fidélité d’apôtre, il interroge son Maître : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit ! »… Ce n’est pas qu’il désire contempler le Père de ses yeux physiques, mais il demande à comprendre celui qu’il voit de ses yeux. Car voyant le Fils sous sa forme humaine, il ne comprend pas comment, de ce fait, il avait vu le Père…

Le Seigneur lui répond donc : « Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ? » Il lui reproche d’ignorer qui il était… Pourquoi ne l’avait-on pas reconnu, lui qu’ils avaient si longtemps cherché ? C’est que pour le reconnaître, il fallait reconnaître que la divinité, la nature du Père, était en lui. En effet, toutes les oeuvres qu’il avait faites étaient le propre de Dieu : marcher sur les eaux, commander aux vents, accomplir des choses impossibles à comprendre, telles que changer l’eau en vin ou multiplier les pains…, mettre en fuite les démons, chasser les maladies, porter remède aux infirmités du corps, corriger les handicaps de naissance, remettre les péchés, rendre la vie aux morts. Voilà tout ce qu’avait fait son corps de chair, et tout cela lui permet de se proclamer Fils de Dieu. De là son reproche et sa plainte : à travers la réalité mystérieuse de sa naissance humaine, on n’a pas perçu la nature divine qui accomplissait ces miracles par cette nature humaine assumée par le Fils.

Les Prière du Père du désert

3 mai, 2008

LES APOPHTEGMES DES PERES DU DESERT

(Le père du desert parlaient pour petit mot, sentence, maxime, pas longe dicours, mais avec les « Apophtegmes »

Ceux-ci occupent une place à part. De par leur nom : apo = venant de, phtegommai = dire, ce sont des paroles de ces Pères du désert qui nous ont été conservées.

Qu’ont connu nos Pères de cette littérature du désert ? Vraisemblablement ce que saint Benoît appelle La Vie des Pères. Elle était alors manuscrite et fut imprimée au milieu du quinzième siècle. Le texte se trouve maintenant dans Migne, PL 73 et 74.), du site:

http://www.missa.org/apophtegmes.php

Abba Arsène
Abba Arsène dit :  » Si nous cherchons Dieu, il se manifestera à nous ; et si nous le retenons, il demeurera près de nous ».

Abba Pambo
Théophile, l’archevêque d’Alexandrie, vint un jour à Scété. Les frères qui étaient réunis, demandèrent à l’abbé Pambo de dire quelques mots à l’évêque pour l’édifier. Mais il répondit :  » S’il n’est pas édifié par mon silence, il ne le sera pas par mes paroles ».

Abba inconnu

Un frère demande à un ancien :  » Dis-moi : Comment me sauver ? ». L’ancien lui répond :  » Si tu peux être injurié et le supporter, c’est une grande chose, plus grande que toutes les vertus ».

Abba Poémen
Abba Poémen dit : « Un jour, quelqu’un a demandé à Abba Paèsios : Que faire à mon âme, car elle est insensible et ne craint pas Dieu ». Et Abba Paèsios lui dit : « Attache-toi à un homme qui craint Dieu, et vivant près de lui, toi aussi, tu apprendras à
craindre Dieu ».

Abba Évagre
L’Abba Évagre dit : « Quand une pensée ennemie monte dans ton coeur, ne cherche pas à prier d’une manière ou de l’autre, mais aiguise l’épée des larmes ».

Abba Paul le Grand

L’Abba Paul le Grand a dit : « Je suis dans un bourbier enfoncé jusqu’au cou, et je pleure devant Dieu en disant : « Aie pitié de moi ! « .

Abba Poémen
L’Abba Poémen a dit : « Le deuil est à double action : il travaille et il garde ».

Abba inconnu
Les anciens disaient d’un frère qu’il ne quittait jamais son travail manuel et que sa prière montait continuellement devant Dieu, qu’il était aussi très humble et très stable dans son état.

Abba inconnu
Un voleur arrive chez un frère. Celui-ci lui dit : « Fais vite avant que les frères n’arrivent ! ».