Archive pour le 29 avril, 2008
PAPE BENOÎT: ET VISITE À L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
29 avril, 2008VOYAGE APOSTOLIQUE AUX ÉTATS- UNIS D’AMÉRIQUE ET VISITE À L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES
MESSE
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
« Nationals Park Stadium » de Washington
Jeudi 17 avril 2008
du site:
Sainte Catherine de Sienne
29 avril, 2008du site:
Sainte Catherine de Sienne
Dominicaine, Docteur de l’Eglise (+ 1380)
Catherine, benjamine d’une famille très nombreuse (24 frères et soeurs) entend très jeune l’appel à se consacrer à Dieu. A seize ans, elle devient tertiaire dominicaine, tout en vivant sa vie d’austérité et de prière au milieu de sa famille. Elle fait voeu de virginité, mais le petit groupe des amis qui l’écoutent et la soutiennent (les Caterini) l’appelle « maman ». Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec la Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.
Son principal souci est l’unité de l’Eglise. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même le chercher. Lorsque la chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d’activité et de diplomatie pour rassembler l’Eglise autour de lui.
Elle prend aussi partie dans les luttes où s’affrontent les villes italiennes. Elle, la recluse de Sienne, voyage inlassablement comme médiatrice dans le nord de l’Italie et le sud de la France. Pourtant cette activité débordante n’est pas le tout de sainte Catherine. Ce n’est que la face apparente d’une intense vie mystique, avec des extases durant lesquelles ses disciples, émerveillés, copient les prières qui s’échappent de ses lèvres.
Son « Dialogue », qui est aussi un des classiques de la langue italienne, retrace ces entretiens enflammés avec le Christ, qu’elle rejoignit à 33 ans, dans la vision béatifique.
Elle a été proclamée docteur de l’Eglise en 1970.
Elle est copatronne de l’Europe: « Elle entra avec un regard sûr et des paroles de feu dans le vif des problèmes sociaux et politiques qui ont déchiré l’Europe de son époque. » (Jean Paul II 1999)
par Sandro Magister : Juifs, musulmans, chrétiens. Les dernières nouvelles du chantier du dialogue
29 avril, 2008du site:
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/199301?fr=y
Juifs, musulmans, chrétiens. Les dernières nouvelles du chantier du dialogue
En France, une mosquée embauche un juif. Au Bangladesh, chrétiens et musulmans dialoguent à l’université. La lettre des 138 trouve un écho à Moscou, à Genève et à Bruxelles. Entretemps, Benoît XVI explique ce qu’il entend par dialogue interreligieux
par Sandro Magister
ROMA, le 25 avril 2008 – Il y a un mois, le roi Abdallah d’Arabie Saoudite avait lancé l’idée d’organiser des rencontres entre musulmans, chrétiens et juifs. Cette proposition a été mise en pratique de façon surprenante en France.
L’imam Hassan Chalghoumi, chef de la communauté islamique de Drancy (Seine-Saint-Denis), près de Paris, a engagé comme responsable des relations extérieures un juif, Bernard Koch, qui est l’un des fondateurs de l’« Amitié judéo-musulmane de France ». La nomination a eu lieu à la mosquée de Drancy en présence d’autres représentants du judaïsme français. “L’Osservatore Romano“ du 23 avril a donné beaucoup d’importance à cette nouvelle.
En outre, le théologien musulman Aref Ali Nayed – signature capitale de la célèbre lettre adressée à Benoît XVI et à d’autres leaders chrétiens par 138 personnalités musulmanes – a annoncé dans une interview parue dans le numéro d’avril du mensuel italien “Jésus“:
“Nous travaillons actuellement sur un document destiné à nos frères et sœurs juifs. Nous voudrions produire un texte significatif aux points de vue théologique et spirituel, pour aider à améliorer les rapports entre nos deux communautés qui, dans un passé pas si lointain, par exemple pendant l’inquisition espagnole, ont prospéré et ont souffert ensemble“.
* * *
En ce qui concerne le dialogue avec les chrétiens, la lettre des 138 musulmans a reçu deux réponses faisant autorité, après celle de l’Eglise de Rome.
La première réponse est venue le 20 mars du Conseil Œcuménique des Eglises, l’organisme œcuménique basé à Genève qui regroupe quelque 349 Eglises et dénominations chrétiennes de 110 pays, orthodoxes et protestantes.
Le COE a répondu à la lettre des 138 “Une parole commune entre nous et vous“ par un document intitulé “Apprendre à explorer l’amour ensemble“.
Ce document demande la création d’un groupe mixte pour “organiser une série de consultations entre leaders, chercheurs et fidèles musulmans et chrétiens. Ils réfléchiront à des points de compréhension réciproque, travailleront à une plate-forme théologique et éthique pour de futures initiatives communes et établiront de nouveaux moyens pour explorer davantage les questions de foi et de vie dans les deux communautés“.
La deuxième réponse est venue, à la mi-avril, d’Alexis II, patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies.
Le patriarche demande dès maintenant que le dialogue interreligieux respecte l’identité de chaque interlocuteur, pour éviter d’arriver à un dangereux syncrétisme. Selon lui, pour être fructueux le dialogue doit s’instaurer sur deux plans: “au niveau doctrinal, sur des questions importantes comme Dieu, l’homme, le monde“; à un niveau plus pratique, sur “la défense du rôle de la religion dans la vie sociale, la lutte contre la xénophobie et l‘intolérance et la promotion d’initiatives communes de paix“.
Parmi les défis que musulmans et chrétiens doivent relever ensemble, Alexis II donne la priorité à “la vision antireligieuse du monde, qui vise à dominer toutes les sphères de la vie sociale et à instaurer une nouvelle morale, contraire à la morale traditionnelle des religions“.
* * *
Par ailleurs, le 18 avril, une rencontre intitulée “un appel commun: musulmans et chrétiens“ a réuni des représentants des deux religions à Dhaka, au Bangladesh.
La rencontre, au cours de laquelle la lettre des 138 et le message de réponse de l’Eglise de Rome ont été examinés, a été organisée par le professeur Kazi Nurul Islam, professeur à l’université de Dhaka, en collaboration avec la conférence des évêques catholiques du Bangladesh.
A l’université, le professeur islam a créé et dirige un département consacré aux religions du monde entier. Les principales religions sont enseignées par des professeurs qui pratiquent la foi qu’ils enseignent. Un prêtre catholique diplômé en théologie enseigne le christianisme. Il en va de même pour l’islam, l’hindouisme, le bouddhisme et le judaïsme. Un cas unique dans le monde musulman.
La veille de la rencontre, Kazi Nurul Islam a accordé l’interview suivante à “L’Osservatore Romano“ daté du 17 avril 2008:
Q. – Professeur Islam, comment est née cette initiative?
R. – Les chrétiens et les musulmans appartiennent, comme les juifs, à la famille d’Abraham. Mais malheureusement, pour des raisons historiques, nos relations ont souvent été très froides. Il est temps maintenant que les chrétiens et les musulmans commencent à travailler ensemble. Les fidèles de ces deux grandes religions forment plus de 50% de la population mondiale. Nous, les croyants, avons tous la responsabilité historique d’apporter notre contribution à la paix dans le monde. Personnellement, je pense que nous ne pouvons sûrement pas effacer le passé ou modifier l’histoire, mais nous pouvons modeler le futur et créer un avenir meilleur, un monde plus fraternel pour les générations futures. A partir de là, j’ai commencé à réfléchir à la manière dont les chrétiens et les musulmans peuvent travailler ensemble pour la paix. Il est clair qu’au moins ici, au Bangladesh, nous n’avons pas de gros problèmes dans les rapports entre chrétiens et musulmans. Pendant des siècles, nous avons vécu en harmonie. Aujourd’hui, nous devons protéger et préserver cette relation et essayer de mieux nous comprendre pour adresser au monde un message commun. Voilà la vraie raison pour laquelle nous travaillons tous ensemble à la réussite de cette rencontre.
Q. – Quel est le programme de la rencontre entre chrétiens et musulmans à Dhaka?
R. – Deux intellectuels musulmans prononceront des discours d’ouverture devant les participants à cette rencontre. Ils seront suivis par deux intellectuels chrétiens. Ces discours servent à exposer clairement chacune des positions. La session plénière est ensuite divisée en dix groupes mixtes paritaires. Ils discuteront des thèses de l’Eglise romaine et de celles des 138 intellectuels musulmans. Viendront ensuite les synthèses finales des discussions. Deux rencontres ont déjà eu lieu afin de préparer la session plénière du 18 avril. Le 7 mars, les 35 représentants musulmans se sont réunis et ont discuté sur les moyens d’améliorer les relations avec les chrétiens; ils ont passé en revue les principaux problèmes entre les croyants des deux religions et les raisons pour lesquelles les musulmans sont souvent incompris dans les pays chrétiens. Le 8 mars, nos frères chrétiens, réunis en nombre égal, ont débattu entre eux des moyens d’améliorer les rapports avec les musulmans. Pendant l’élaboration de cette rencontre, nous avions envisagé une déclaration finale commune. Aujourd’hui, nous nous rendons compte qu’il nous faut plus de temps. Il faut organiser au Bangladesh un forum où les chrétiens et les musulmans puissent continuer à se rencontrer et à discuter pour aboutir par la suite à une déclaration commune. J’espère que cet objectif sera atteint d’ici à la fin de cette année. Cette déclaration commune sera la base de la paix entre chrétiens et musulmans au Bangladesh et dans le monde entier.
Q. – Comment les Bengalis ordinaires perçoivent-ils cette rencontre entre chrétiens et musulmans?
R. – Une grande majorité des habitants n’a pas la culture nécessaire pour comprendre la réelle signification de cette rencontre. Mais ils se rendent bien compte que quelque chose est en train de se produire. Les médias diffusent les informations avant tout grâce aux nouvelles technologies – Internet et les téléphones portables – désormais à la portée d’un nombre croissant de personnes. Ainsi, beaucoup de gens ont appris l’existence de cette rencontre entre chrétiens et musulmans. Abstraction faite de la manière dont la nouvelle est interprétée, je peux vous dire que beaucoup de gens pensent que nous sommes au début d’une nouvelle époque dans les rapports entre chrétiens et musulmans. Bien entendu, nombreux sont ceux qui espèrent que ces rapports deviennent plus amicaux.
Q. – Les 35 représentants musulmans appartiennent-ils tous à la tendance modérée et aux classes les plus cultivées de la société du Bengladesh?
R. – Quand nous avons proposé à des représentants musulmans et chrétiens de participer à la rencontre, nous avons tenu compte des différentes tranches d’âge, professions et convictions, pour que le dialogue ne soit pas déséquilibré. Nous avons donc choisi aussi quelques représentants de groupes radicaux. Délibérément. Il est de notre devoir de connaître leur manière de penser et de leur offrir, à eux aussi, la possibilité de s’exprimer dans un contexte de rencontre et de dialogue.
Q. – Pourquoi avez-vous choisi, comme premier sujet de discussion, le document des 138 intellectuels musulmans et la réponse de l’Eglise de Rome?
R. – Nous gardons un très bon souvenir du pape Jean-Paul II. Il a instauré le dialogue interreligieux de manière très sérieuse. Avec Benoît XVI, en revanche, il y a eu un malentendu initial. De nombreux musulmans du monde entier ont élevé la voix pour protester contre certaines affirmations. Par la suite, une mise au clair a calmé les esprits. Nous souhaitons qu’il n’y ait plus, à l’avenir, de malentendus entre chrétiens et musulmans à cause des mots. J’espère que l’on comprendra qu’il y a beaucoup plus de points communs que de vraies différences entre les chrétiens et les musulmans.
Q. – Les communautés chrétiennes qui vivent dans des pays majoritairement musulmans font parfois l’objet d’attaques qui, dans les cas les plus extrêmes, peuvent dégénérer en épisodes de violence. Que ressentez-vous lorsque vous entendez ce type de nouvelles?
R. – Souvent, les musulmans n’ont pas un grand respect pour les communautés chrétiennes. Personnellement, j’éprouve une grande tristesse quand j’entends des frères et des sœurs musulmans parler contre les chrétiens. Ce n’est pas bien de notre part. Comme ce n’est pas bien d’oublier le passé. Alors que le prophète Mahomet était encore en vie, les musulmans ont commencé à être persécutés par les infidèles, qui ont tué un grand nombre de nouveaux convertis. Alors, le prophète a envoyé un grand nombre de convertis en Ethiopie qui, déjà à cette époque, était un pays chrétien. L’empereur d’Ethiopie leur a proposé sa protection et les convertis n’ont plus été massacrés par les infidèles. Les musulmans ne devraient jamais oublier ces événements. Bien sûr, beaucoup d’aspects de notre histoire commune n’ont pas été positifs mais nous devons nous rappeler surtout ce qu’il y a eu de positif pour pouvoir continuer à avoir des bonnes relations même en cette période difficile.
Q. – Le terrorisme de la part de groupes extrémistes musulmans n’a pas disparu. Face à ces violences, vous sentez-vous aussi personnellement inquiet?
R . – Oui, je me sens personnellement inquiet à cause des terroristes. Aucun terrorisme ne peut se dire musulman, car pour moi l’enseignement de l’islam ne peut encourager aucune forme de terrorisme. Selon le Coran, le meurtre d’un innocent équivaut à tuer tout le genre humain. De même, sauver un être humain équivaut au salut de l’humanité toute entière. Celui qui suit le véritable enseignement de l’islam ne peut pas être un terroriste. Cependant, il faut reconnaître que certains groupes terroristes sont soutenus par des milieux qui se définissent comme musulmans. Je ne dis pas cela pour faire plaisir aux chrétiens. Je le dis aussi pendant mes cours à l’université et dans des séminaires avec des étudiants musulmans. Je l’écris aussi dans mes articles qui paraissent dans la presse. Les terroristes ne sont que des terroristes et je pense qu’ils ne sont pas dignes d’appartenir au genre humain. On ne peut pas justifier la violence par la religion.
* * *
Enfin, un comité réunissant des catholiques et des protestants du Conseil des Conférences des évêques d’Europe (CCEE) et de la Conférence des Eglises Européennes (KEK) a rencontré des représentants musulmans du 17 au 20 avril à Esztergom, en Hongrie, pour préparer une conférence européenne entre chrétiens et musulmans qui aura lieu du 20 au 23 octobre 2008 à Malines et Bruxelles. Sujet: “Etre citoyen européen et croyant. Chrétiens et musulmans partenaires actifs dans les sociétés européennes“.
La conférence de Malines-Bruxelles s’ouvrira sur la présentation des points de vue chrétien et musulman sur le sujet. Ensuite, les participants travailleront en séminaires sur les points suivants:
– le rôle des religions dans les sociétés séculières;
– la religion entre institution et foi personnelle;
– Comment chrétiens et musulmans se voient les uns les autres; comment promouvoir le respect et la compréhension réciproques par l’éducation;
– Construire des ponts; les défis qui se présentent à nos communautés.
Lors de la rencontre préparatoire à Esztergom, qui a été accueillie par le cardinal Péter Erdö, primat de Hongrie et président du CCEE, deux documents en phase d’élaboration ont également été discutés. Le premier porte sur les phénomènes de violence au nom de la religion. Le second, sur les conséquences de la présence musulmane sur la vie des Eglises en Europe et sur la formation du clergé et des responsables pastoraux. Il est prévu que ces documents seront rendus publics au début de 2009.
De plus, quatre séminaires sur « Islam, christianisme et Europe » – également organisés par le CCEE et la KEK, ainsi que par la Konrad Adenauer Stiftung et par des représentants musulmans – figurent sur l’agenda du Parlement Européen.
Le premier a eu lieu à Bruxelles le 17 avril. L’imam Tareq Oubrou, recteur de la mosquée al-Houda de Bordeaux, a pris la parole, entre autres. Il a déclaré que les musulmans ont beaucoup à apprendre du christianisme en ce qui concerne le sécularisme et la modernité et qu’ils devraient faire confiance à l’expérience des chrétiens à ce sujet.
L’un des orateurs chrétiens a été le père Ignace Berten, dominicain, fondateur de l’association « Espaces » de Bruxelles. Il a indiqué que le christianisme a l’avantage d’avoir su interpréter ses textes religieux dans leur contexte historique, ce qui lui permet de distinguer la foi de fond et ce qui est lié à la culture: une distinction que les musulmans ont du mal à faire.
Le deuxième des quatre séminaires aura lieu le 29 mai et les deux autres d’ici à la fin de l’année.
__________
Pendant ce temps, voilà comment Benoît XVI dialogue
Pendant son voyage aux Etats-Unis, du 15 au 21 avril, Benoît XVI s’est rendu dans une synagogue à New York et a rencontré, à Washington, quelque 200 représentants d’autres religions, dont l’islam.
A ces derniers, il a expliqué que le dialogue interreligieux “cherche plus qu’un consensus pour faire progresser la paix“. L’objectif principal du dialogue est “celui de découvrir la vérité“ et de faire vivre dans le cœur de tous les hommes les questions les plus profondes et les plus essentielles.
Benoît XVI a alors poursuivi:
“Confrontés à ces questions les plus profondes à propos de l’origine et de la destinée du genre humain, les chrétiens proposent Jésus de Nazareth. Il est – c’est notre foi – le Logos éternel, qui s’est incarné pour réconcilier l’homme avec Dieu et révéler la raison qui est à la base de toutes les choses. C’est Lui que nous portons au forum du dialogue interreligieux. L’ardent désir de suivre ses traces pousse les chrétiens à ouvrir leurs esprits et leurs cœurs au dialogue“.
Et d’ajouter:
“Chers amis, en cherchant à découvrir nos points communs, nous avons peut-être négligé la responsabilité que nous avons de discuter de nos différences avec calme et clarté. [...] L’objectif le plus important du dialogue interreligieux demande un exposé clair de nos doctrines religieuses respectives“.
C’est nous qui soulignons. Le pape ne pouvait pas dire plus clairement comment il conçoit le dialogue interreligieux.
bonne nuit
29 avril, 2008Sainte Catherine de Sienne : une vie mystique et une vie d’action
29 avril, 2008du site:
http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=04/29/2008
Jean Paul II
Lettre apostolique pour le 6e centenaire de la mort de Ste Catherine de Sienne (trad. DC n°1793 du 5/10/1980, p. 851 © Libreria Editrice Vaticana)
Sainte Catherine de Sienne : une vie mystique et une vie d’action
Quand Catherine voit le jour en 1347, la situation en Italie et en Europe est devenue très difficile. Déjà s’annonçait la peste noire, qui devait semer la dévastation ; la société était troublée par la Guerre de Cent Ans et des invasions de mercenaires ; les papes avaient dû quitter Rome pour Avignon ; le schisme d’Occident allait se prolonger jusqu’en 1417. Fille d’un teinturier, Catherine prend très rapidement conscience des besoins du monde qui l’entoure. Attirée par la forme de vie apostolique des dominicains, elle demande à être agrégée au tiers ordre (on appelait ces pieuses femmes les « Mantellate »). Celles-ci n’étaient pas des religieuses à proprement parler et ne vivaient pas la vie commune, mais elles portaient la robe blanche et le manteau noir des frères prêcheurs…
Catherine était entourée d’une foule bigarrée de disciples, de toute classe sociale et de toute origine. Elle les attirait par la pureté de sa foi et par la liberté de son acceptation de la parole de Dieu, sans adoucissement ni compromis… Elle atteignit le sommet de son progrès intérieur par les noces spirituelles…; on aurait donc pu penser que sa vie s’écoulerait dans la solitude et dans la contemplation. Mais Dieu, au contraire, l’avait attachée à lui pour qu’elle lui soit unie dans l’oeuvre de son Royaume… Le dessein du Christ était de la lier étroitement à lui par « l’amour du prochain », c’est-à-dire aussi bien par la douceur des liens de l’âme que par les travaux extérieurs ; ce fut ce que l’on a appelé « la mystique sociale »…
Après s’être appliquée à la conversion de pécheurs individuels, elle passa à la réconciliation de personnes ou de familles opposées par de mauvaises querelles, puis à la pacification des villes ou des Etats… L’impulsion intérieure du Maître divin lui ouvrit pour ainsi dire une humanité de surcroît. C’est ainsi que cette humble fille d’artisan, illettrée, pratiquement sans études et sans culture, eut l’intelligence des besoins de son temps au point de dépasser les limites de sa cité et d’atteindre une dimension mondiale par son action
L’église du Jesus à Rome – me souvenir
29 avril, 2008je vous raconte: ÉGLISE DU JÉSUS à ROME – LORSQUE J’ÉTAIS JEUNE Y ALLAIS SOUVENT PRIER
29 avril, 2008ce soir j’ai désir de vous recompter, peut-être seulement en partie ensuite continue une autre tourne, de l’Église du Jésus, on trouve, pour qui il connaît Rome au moins un peu, pas lointaine de Place Vénice, voisine il y a Place Argentine, même elle beaucoup de central et important où on trouve des creusements antique romains et le Théâtre Argentine restauré quelque an fait, dans une des routes qu’elles donnent Large à Argentin suis né je (ainsi est devenue important… ehmmm) ; lorsque j’étais petit, jeune…petit j’y allais souvent à prier, est très beau, est en style baroque qui à moi ne plaît plus que beaucoup, cependant dans l’ensemble il est beau, à gauche il y a une petit chapelle dédiée à la Viège Marie vraiment charmante et qu’il invite à la prière ; en somme j’y allais souvent, même parce que la paroisse était un peu plus lointaine et, sincèrement, un peu moins belle, voisin, sur la Place il y a même l’Église des Stigmate des moines franciscains, même je les allais souvent ; lorsque j’étais petit les jésuites faisaient ce qu’alors était les « quaresimali » le prédique di Carême : le sermons, je me les rappelle très belles, qu’ils m’ont aidé beaucoup ; ensuite il y a le crucifix qui a une face d’un qui meurt ou mort, il semble réellement une personne que est mort, lorsque il mourut mon papa j’étais là en hôpital et son visage il m’a rappelé celui de ce Crucifix ; une certaine période de ma jeunesse, mais je ne me rappelle pas de l’âge, ai eu des problèmes sérieux, était une période difficile, la guerre n’était pas encore très lointain, difficulté financiers, de travail qui était difficile trouver même alors, de personnes qui, peut-être seulement à cause de leurs souffrances insultaient les autres et, facilement, les enfants étaient pris de poitrine avec les lois plus étranges et avec un moralisme (moralisme ensuite !) qu’avec la foi il n’avait rien à que faire, en somme je souffrais beaucoup et je n’avais pas envie de sortir de ma maison, mais je désirais, de toute façon, aller à l’Église du Jésus, ainsi doucement, doucement, j’ai retrouvé la sérénité, cette période de la vie m’est restée dans, et, de temps en temps j’y vais prier, seulement que jusqu’à quelque an elle y fait était la messe chaque demie maintenant toujours pleine, ensuite s’est passé quelque chose, l’Église dernièrement est devenue presque un musée, célèbrent dans une chapelle de la sacristie, j’ai soufferts beaucoup ; ces jours je sais qu’il nous est allé Mons. Ravasi pour le restaure ne sais pas quelle œuvre d’art, peut-être pour la statue, complexe statuaire de Saint Teresa d’Avila, mais je ne suis pas sûr ; ainsi je me suis consolée un peu, Ravasi est en degré… et en foi, pour aider l’Église du Jésus, tout au moins je espère; ce soir ils me viennent en menthes ces souvenirs, si on me rappellerai encore de quelque chose l’écris, parce que pour moi il est important, et est même pour beaucoup, beaucoup qui ont prié dans l’Église du Jésus et ont été aidés des religieux jésuites ; j’espère vous recompter les développements de ces travaux parce que vraiment sur Mons. Ravasi je nous compte un peu ; d’images il y a divergé, mais ils n’en donnent pas vraiment le sens de la conformation et de la beauté de l’église, de toute façon j’ai trouvé un site sur lequel voir quelque chose et je mets le link ; il y a archive photographique et, à gauche la visite virtuelle ;
http://www.chiesadelgesu.org/html/archivio_fotografico_001_it.html