Archive pour le 21 avril, 2008

« Tota pulchra »

21 avril, 2008

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=20600&start=60

Le Magnificat

21 avril, 2008

du site:

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20011216_origene_fr.html

Le Magnificat

« « L’âme » de Marie magnifie d’abord le Seigneur et « son esprit » ensuite exulte en Dieu. De fait, si nous n’avons pas d’abord grandi, nous ne pouvons pas exulter.

« Parce que, dit-elle, il a jeté les yeux sur l’humilité de sa servante. » Mais où est cette humilité que le Seigneur a regardée en Marie? Qu’avait donc d’humble et d’abject la mère du Sauveur qui portait le Fils de Dieu en son sein? Ces paroles: « Il a jeté les yeux sur l’humilité de sa servante », équivalent à celles-ci : « il a jeté les yeux » sur la justice de sa servante, « il a jeté les yeux » sur sa tempérance, « il a jeté les yeux » sur sa force et sa sagesse. De fait il est normal que Dieu porte son regard sur les vertus et l’on me dira : je comprends bien que Dieu regarde la justice et la sagesse de sa servante, mais je ne vois pas très bien comment il peut prêter attention à son humilité. Celui qui cherche la solution de cette difficulté, remarquera que précisément dans l’Écriture l’humilité est considérée comme une des vertus.

5. Le Sauveur l’affirme : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez le repos de vos âmes .» Si vous voulez connaître le nom de cette vertu et savoir comment l’appellent les philosophes, sachez que la vertu d’humilité que Dieu considère est celle même que les sages appellent atyphía ou metriótês, « absence d’orgueil » ou « modestie ». Mais nous pouvons la définir en une périphrase: c’est l’état d’un homme qui ne s’enfle pas, mais s’abaisse lui-même. S’enfler d’orgueil, selon l’Apôtre, c’est « tomber sous la condamnation du diable » qui, précisément, a commencé par l’enflure de l’orgueil; et de la superbe ; voici la citation : « Afin que, n’étant pas bouffi d’orgueil, il ne tombe pas sous la condamnation du diable. » « Il a jeté les yeux sur l’humilité de sa servante. » Dieu m’a regardée, dit-elle, parce que je suis humble et cherche la douceur et l’abjection.

6. « Voici que désormais toutes les générations m’appelleront bienheureuse. » Si je comprend l’expression « toutes les générations » selon le sens le plus simple, je l’interprète des croyants. Mais si je scrute ce verset plus profondément, je m’aperçois qu’il est préférable d’ajouter « car le Tout-puissant a fait pour moi de grandes choses ». Puisque «tout homme qui s’humilie sera exalté », Dieu a jeté les yeux sur l’humilité de la bienheureuse Marie, c’est pourquoi « le Tout-puissant, dont le nom est saint, a accompli pour elle de grandes choses » .

« Et sa miséricorde s’étend de génération en génération. » Ce n’est pas sur une, deux, trois ni même cinq générations que s’étend « la miséricorde » de Dieu mais éternellement, « de génération en génération ». « Pour ceux qui le craignent, il a déployé la puissance de son bras. » Malgré ta faiblesse, si tu approches du Seigneur dans la crainte, tu pourras entendre sa promesse en réponse à ta crainte. »

ORIGÈNE, Homélies sur S. Luc, VIII, 4-6.

A cura della Pontificia Facoltà Teologica «Marianum»
Roma

Homélie de Benoît XVI au Yankee Stadium, à New York

21 avril, 2008

20-04-2008, du site:
http://www.zenit.org/article-17772?l=french

Homélie de Benoît XVI au Yankee Stadium, à New York

ROME, Dimanche 20 avril 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de l’homélie que le pape Benoît XVI a prononcé au cours de la messe qu’il a présidée ce dimanche au « Yankee stadium » de New York.

Chers Frères et Soeurs,Dans l’Evangile que nous venons d’entendre, J

ésus dit à ses Apôtres de placer leur foi en lui, parce qu’il est « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14, 6). Le Christ est le chemin qui conduit au Père, la vérité qui donne un sens à l’existence humaine, et la source de cette vie qui est joie éternelle avec les saints dans son royaume céleste. Penons le Seigneur au mot ! Renouvelons notre foi en lui et plaçons notre espérance dans ses promesses !

Avec cet encouragement de Pierre à persévérer dans la foi (cf. Lc 22, 32 ; Mt 16, 17), je vous salue tous avec une grande affection. Je remercie le cardinal Egan pour ses paroles cordiales de bienvenue en votre nom. Pendant cette messe, l’Eglise des Etats-Unis célèbre le 200e anniversaire de la création des sièges de New York, Boston, Philadelphie et Louisville, à partir du siège [épiscopal] « mère », de Baltimore. La présence du successeur de Pierre à cet autel, de ses frères évêques et prêtres, et diacres, religieux et religieuses, et fidèles laïcs des 50 Etat de l’Union, manifeste de façon éloquente notre communion dans la foi catholique qui nous vient des Apôtres.Notre c

élébration d’aujourd’hui est aussi le signe de la croissance impressionnante dont Dieu a béni l’Eglise de votre pays au cours des ces 200 dernières années. C’est à partir du petit troupeau, tel qu’il est décrit dans la première lecture, que l’Eglise s’est construite en Amérique, dans la fidélité au double commandement de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain. Dans ce pays de liberté et de possibilités, l’Eglise a réuni un troupeau largement diversifié, dans la possession de la foi et, à travers ses nombreuses œuvres d’éducation, de charité et [d'assistance] sociale, a aussi contribué de façon significative à la croissance de la société américaine dans son ensemble.

Ce grand accomplissement ne s’est pas fait sans défis. La première lecture d’aujourd’hui, tirée des Actes des Apôtres, parle des tensions linguistiques, et culturelles, déjà présentes dans la communauté de l’Eglise primitive. En même temps, cela montre la puissance de la parole de Dieu, proclamée avec autorité par les Apôtres et reçue dans la foi, pour créer une unité qui transcende les divisions qui surgissent des limites et les faiblesses humaines. Ici, on nous rappelle une vérité fondamentale : l’unité de l’Eglise n’a pas d’autre base que le Verbe de Dieu, fait chair en Jésus Christ notre Seigneur. Tous les signes extérieurs d’identité, toutes les structures, les associations et les programmes, aussi valables et même essentiels soient-ils, n’existent, en définitive, que pour soutenir et favoriser l’unité profonde qui, dans le Christ, est le don indéfectible de Dieu à son Eglise.

La première lecture indique aussi clairement, comme nous le voyons de l’imposition des mains aux premiers diacres, que l’unité de l’Eglise est aussi « apostolique ». C’est une unité visible, fondée sur les Apôtres que le Christ a choisis pour être les témoins de sa résurrection, et elle est née de ce que les Ecritures appellent « l’obéissance de la foi » (Rm 1, 5; cf. Ac 6,7).

« Autorité »« obéissance ». Pour être franc, ces paroles ne sont pas faciles à prononcer aujourd’hui. De tels mots représentent une « pierre d’achoppement » pour beaucoup de contemporains, spécialement dans une société qui donne à juste titre une valeur élevée à la liberté personnelle. Cependant, dans la nuit de notre foi, en Jésus Christ, – « le chemin, la vérité et la vie » – nous voyons peu à peu la signification, la valeur, et bien sûr la beauté plénière de ces paroles. L’Evangile nous enseigne que la vraie liberté, la liberté des enfants de Dieu, ne se trouve que dans l’abandon de soi qui appartient au mystère de l’amour. Ce n’est qu’en se perdant soi-même, nous dit le Seigneur, que nous nous trouvons vraiment nous-mêmes (cf. Lc 17, 33). La liberté véritable fleurit lorsque nous nous détournons du fardeau du péché qui embue nos perceptions et affaiblit nos résolutions, pour trouver la source de notre bonheur ultime en celui qui est l’amour infini, la liberté infinie, la vie infinie. « Dans sa volonté nous trouvons la paix ».

La liberté réelle est alors le don gracieux de Dieu, le fruit de la conversion à sa vérité, la vérité qui nous rend libre (cf. Jn 8, 32). Et cette liberté dans la vérité apporte dans son sillage une façon nouvelle et libératrice de chercher la réalité. Lorsque nous revêtons « l’esprit du Christ » (cf. Ph 2, 5), de nouveaux horizons s’ouvrent à nous ! A la lumière de la foi, dans la communion de l’Eglise, nous trouvons aussi l’inspiration et la force de devenir dans le monde un levain de l’Evangile. Nous devenons la lumière du monde, le sel de la terre (cf. Mt 5, 13-14), auquel est confié « l’apostolat » de rendre nos vies et le monde où nous vivons, toujours plus conformes au dessein de salut de Dieu. La magnifique vision d’un monde transform

é par la vérité libératrice de l’Evangile se reflète dans la description de l’Eglise que l’on trouve dans la deuxième lecture de ce jour. L’Apôtre nous dit que le Christ, ressuscité des morts, est la clef de voûte d’un grand temple qui se construit aujourd’hui aussi dans l’Esprit. Et nous, en tant que membres de ce corps, par le baptême, nous sommes devenus des « pierres vivantes » de ce temple, participant par grâce à la vie de Dieu, bénis par la liberté des enfants de Dieu, et ayant le pouvoir d’offrir des sacrifices spirituels qui lui plaise (cf. 1 P 2, 5). Et quelle est cette offrande que nous sommes appelés à faire, sinon de diriger toutes nos pensées, nos paroles et nos actions vers la vérité de l’Evangile et de mobiliser toutes nos énergies au service du Royaume de Dieu ? Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons construire avec Dieu, sur l’unique fondation qui est le Christ (cf. 1 Co 3, 11). Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons construire quelque chose qui durera vraiment. Ce n’est qu’ainsi que nos vies peuvent trouver une signification ultime et porter un fruit éternel.

Nous rappelons aujourd’hui le bicentenaire d’un partage des eaux dans l’histoire de votre Eglise aux Etats-Unis : c’est le premier grand chapitre de sa croissance. Au cours de ces deux cents ans, le visage de la communauté catholique dans votre pays a beaucoup changé. Nous pensons aux vagues d’immigrants successives dont les traditions ont ainsi enrichi l’Eglise en Amérique. Nous pensons à la solide foi qui a construit le réseau des églises, des institutions d’éducation, de santé, et [d'aide] sociale, qui ont pendant longtemps été la marque de l’Eglise dans ce pays. Nous pensons aussi aux innombrables pères et mères qui ont transmis la foi à leurs enfants, le solide ministère de nombreux prêtres qui ont dévoué leurs vies au soin des âmes, et la contribution incalculable de si nombreux religieux et religieuses qui ne se sont pas contentés d’enseigner à des générations d’enfants comment lire et écrire, mais leur ont également insufflé le désir de connaître Dieu, de l’aimer, et de le servir. Combien de « sacrifices spirituels qui plaisent à Dieu » ont-ils été offerts au cours de ces siècles ! Dans ce pays de liberté religieuse, les catholiques trouvent la liberté non seulement de pratiquer leur foi, mais aussi de participer pleinement à la vie civile, en apportant leurs convictions morales les plus profondes sur la place publique, et en coopérant avec leurs voisins pour façonner une société vibrante et démocratique. La célébration d’aujourd’hui est plus qu’une occasion de gratitude pour les grâces reçues. C’est aussi un appel à avancer très résolument pour utiliser sagement les bénédictions de la liberté, de façon à construire un avenir d’espérance pour les générations à venir.

« Vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, pour proclamer les louanges de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 P 2, 9). Ces paroles de l’Apôtre Pierre ne nous rappellent pas simplement la dignité qui est la nôtre par la grâce de Dieu ; elles nous mettent aussi au défi d’être toujours plus fidèles au glorieux héritage que nous avons reçu dans le Christ (cf. Ep 1, 18). Elles nous mettent au défi d’examiner nos consciences pour purifier nos cœurs, de renouveler notre engagement baptismal à rejeter Satan et toutes ses promesses vides. Elles nous mettent au défi d’être un peuple de joie, des hérauts d’une espérance sans faille (cf. Rm 5, 5) née de la foi dans la parole de Dieu, et de la confiance en ses promesses.

Chaque jour, à travers ce pays, vous, et tant de nos prochains prient le Père avec les paroles mêmes du Seigneur : « Que ton règne vienne ». Cette prière a besoin de former l’esprit et le cœur de tout chrétien de cette Nation. Elle doit porter du fruit dans votre façon de mener vos vies et dans la façon de construire vos familles et vos communautés. Elle doit créer des nouveaux « lieux d’espérance » (cf. Spe Salvi, 32 sq.) où le Royaume de Dieu devienne présent dans toute sa force de salut.Prier fr

équemment pour la venue du Royaume signifie également guetter constamment les signes de sa présence, et travailler pour sa croissance dans tous les milieux de la société. Cela signifie relever les défis présents et à venir en mettant sa confiance dans la victoire du Christ et en s’engageant pour que son règne s’étende. Cela signifie ne pas perdre cœur face à la résistance, à l’adversité, et au scandale. Cela signifie surmonter toute séparation entre la foi et la vie, et s’opposer aux faux évangiles de liberté et de bonheur. Cela signifie aussi rejeter une fausse dichotomie entre foi et vie politique, puisque, comme l’a dit le concile Vatican II, « aucune activité humaine, même dans les choses temporelles, ne peut être soustraite à l’autorité de Dieu » (Lumen Gentium, 36). Cela signifie travailler à enrichir la société et la culture américaines avec la beauté et la vérité de l’Evangile, et ne jamais perdre de vue la grande espérance qui donne un sens et de la valeur à toutes les autres espérances qui inspirent nos vies.

Et cela, chers amis, est le défi particulier que le successeur de saint Pierre vous présente aujourd’hui. En tant que « peuple choisi, sacerdoce royal, nation sainte », suivez fidèlement les pas de ceux qui vous ont précédés ! Hâtez la venue du Royaume de Dieu dans ce pays ! Les générations passées vous ont laissé un héritage impressionnant. De nos jours aussi, la communauté catholique de cette Nation s’est distinguée par son témoignage prophétique pour la défense de la vie, l’éducation des jeunes, le soin des pauvres, des malades, des étrangers qui sont au milieu de vous. Sur ces solides fondations, l’avenir de l’Eglise en Amérique doit commencer à se lever maintenant aussi !Hier, non loin d’ici, j’ai

été ému par la joie, l’espérance et l’amour généreux pour le Christ que j’ai vu sur les visages de nombreux jeunes rassemblés à Dunwoodie. Ils sont l’avenir de l’Eglise et ils méritent tous la prière et le soutien que vous pouvez leur apporter. Et je souhaite ainsi terminer en ajoutant un mot spécial d’encouragement pour eux. Chers jeunes amis, comme les sept hommes, « remplis d’Esprit Saint et de sagesse », que les Apôtres ont chargé du soin de la jeune Eglise, puissiez-vous vous proposer et relever la responsabilité que votre foi en Christ met devant vous ! Puissiez-vous trouver le courage de proclamer le Christ, « le même hier, et aujourd’hui et pour toujours », et les vérités sans changement qui ont en Lui leur fondement (cf. Gaudium et Spes, 10; He 13, 8). Ce sont des vérités qui nous libèrent ! Ce sont des vérités qui seules peuvent garantir le respect de la dignité et des droits inaliénables de chaque homme, femme, et enfant dans notre monde – y compris les plus sans défense des êtres humains, l’enfant à naître, dans le sein de sa mère. Dans un monde où, comme nous l’a rappelé le pape Jean-Paul II, parlant en ce même lieu, Lazare continue de se tenir à notre porte (Homélie au Yankee Stadium, 2 octobre, 1979, No. 7), laissez votre foi et votre amour porter du fruit en faveur des pauvres, des nécessiteux, et des sans-voix. Jeunes hommes et jeunes femmes d’Amérique, je vous en supplie : ouvrez vos cœurs à l’appel du Seigneur pour le suivre dans le sacerdoce et la vie religieuse. Peut-il y avoir une plus grande marque d’amour que de suivre les pas du Christ qui a donné sa vie pour ses amis (cf. Jn 15, 13) ?

Dans l’évangile de ce jour, le Seigneur promet à ses disciples qu’ils feront des œuvres encore plus grandes que celle-ci (cf. Jn 14, 12). Chers amis, Dieu seul, dans sa providence, sait quelles œuvres sa grâce doit encore apporter dans vos vies et dans la vie de l’Eglise des Etats-Unis. Cependant, la promesse du Christ nous emplit d’une espérance sûre. Joignons maintenant notre prière à la sienne, comme des pierres vivantes dans ce temple spirituel qui est son Eglise une, sainte, catholique et apostolique. Levons vers Lui notre regard, parce que maintenant aussi il est en train de préparer une place pour nous, dans la maison du Père. Et par la force de son Esprit Saint, travaillons avec un zèle nouveau pour répandre son règne.

« Heureux ceux qui croient ! » (cf. 1 P 2, 7). Tournons-nous vers Jésus ! Lui seul est le chemin qui conduit au bonheur éternel, la vérité qui satisfait les aspirations les plus profondes de tout cœur, et la vie qui apporte une joie et une espérance toujours nouvelles, à nous et à notre monde. Amen.

LE PHOTO DU PAPE BENOÎT À GROUND ZERO

21 avril, 2008

http://www.repubblica.it/2006/05/gallerie/esteri/papa-ground-zero/1.html

Pape Benoît au Ground Zero et au Yankee Stadium in New York.

21 avril, 2008

Pape Benoît au Ground Zero et au Yankee Stadium in New York. dans images

Pope Benedict XVI prays at Ground Zero, site of the collapse of the World Trade Center, in New York April 20, 2008.
REUTERS/Brendan McDermid (UNITED STATES)

 dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI prays at Ground Zero, site of the collapse of the World Trade Center, in New York April 20, 2008.

Pope Benedict XVI prays at Ground Zero in New York, April 20, 2008.
(Max Rossi/Reuters)

Pope Benedict XVI celebrates a Mass at Yankee Stadium in New York April 20, 2008. REUTERS/Chang W.
Lee/Pool (UNITED STATES)

Pope Benedict XVI greets Catholic faithful as he exits the altar after conducing Mass Sunday, April 20, 2008 at Yankee Stadium in New York.
(AP Photo/Julie Jacobson, Pool)

http://news.yahoo.com/nphotos/slideshow/sm/events/wl/033002pope/photo/1

bonne nuit

21 avril, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. ceanothus_dentatus_177

Buckthorn family
Rhamnaceae

http://www.floralimages.co.uk/paleblue.htm

« Si quelqu’un m’aime…, mon Père l’aimera, nous irons demeurer auprès de lui »

21 avril, 2008

du site: 

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=04/21/2008#

Saint Nicolas Cabasilas (vers 1320-1363), théologien laïc grec
La Vie en Christ, IV, 6-8 (trad. cf SC 355, p. 267)

« Si quelqu’un m’aime…, mon Père l’aimera, nous irons demeurer auprès de lui »

La promesse liée à la table eucharistique nous fait habiter dans le Christ et le Christ en nous, car il est écrit : « Il demeure en moi et moi en lui » (Jn 6,56). Si le Christ demeure en nous, de quoi aurions-nous besoin ? Qu’est-ce qui pourrait nous manquer ? Si nous demeurons en Christ, que pouvons-nous désirer de plus ? Il est à la fois notre hôte et notre demeure. Heureux sommes-nous d’être son habitation ! Quelle joie d’être nous-mêmes la demeure d’un tel hôte ! Quel bien pourrait manquer à ceux qu’il traite ainsi ? Qu’est-ce qu’ils auraient en commun avec le mal, ceux qui resplendissent d’une telle lumière ? Quel mal pourrait résister à tant de bien ? Plus rien d’autre ne peut demeurer en nous ou venir nous assaillir quand le Christ s’unit à nous ainsi. Il nous entoure et pénètre le plus profond de nous-mêmes ; il est notre protection, notre refuge ; il nous enserre de tous côtés. Il est notre demeure, et il est l’hôte qui emplit toute sa demeure.

Car nous ne recevons pas une partie de lui mais lui-même, non pas un rayon de lumière mais le soleil…, au point de ne former avec lui qu’un seul esprit (1Co 6,17)… Notre âme est unie à son âme, notre corps à son corps et notre sang à son sang… Comme le dit saint Paul : « Notre être mortel est absorbé par la vie » (2Co 5,4) et « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).

Jn 13 Le lavement de pieds

21 avril, 2008

Jn 13 Le lavement de pieds dans images sacrée 11%20EVANGELIAIRE%20OTTONI%20LAVEMENT%20DES%20PIE

Joh-13,01_The feetwashing_Le lavement des pieds

http://www.artbible.net/3JC/-Joh-13,01_The%20feetwashing_Le%20lavement%20des%20pieds/index.html

Deux prières de l’apôtre Paul

21 avril, 2008

du site: 

http://www.bibliquest.org/PF/PF-nt10et12-Deux_prieres_de_Paul_ME1948.htm

Deux prières de lapôtre Paul

Éph. 3:14-21 ; Col. 1:9-20

Paul Fuzier

ME 1948 p. 3. Les sous-titres ont été ajoutés par Bibliquest

Table des matières :

1 La prière pour les Éphésiens

1.1 Premier amour

1.2 Que l’homme intérieur soit fortifié

2 La prière pour les Colossiens

2.1 Que Christ ait la première place

2.2 Amour dans la vérité — tenir ferme le chef

2.3 Connaissance de Sa volonté — marcher d’une manière digne du Seigneur — Lui plaire à tous égards

3 Conclusion

Dans le premier numéro du Messager Évangélique de lannée 1947, nous rappelions les paroles de lapôtre : « il y a ce qui me tient assiégé tous les jours, la sollicitude pour toutes les assemblées » (2 Cor. 11:28). Nous le faisions dans le sentiment de besoins multiples, demandant à Dieu quIl nous accorde d’être animés du même esprit. Continuons à intercéder avec persévérance pour toutes les assemblées. Plus que jamais nous avons besoin de le faire !

Dieu a voulu nous conserver dans sa Parole quelques-unes des prières formulées par lapôtre en faveur des assemblées auxquelles il pensait avec tant damour. Il nous semble particulièrement opportun, au début de cette nouvelle année, darrêter notre attention sur deux dentre elles.

1 La prière pour les Éphésiens

1.1 Premier amour

Lapôtre Paul, divinement inspiré, a adressé une épître aux chrétiens d’Éphèse, et plus tard lapôtre Jean communiqua à cette assemblée ce que lui disait pour elle la « grande voix » quil entendit à Patmos, dans la journée dominicale. Quest-ce qui caractérisait alors cette assemblée ? Labandon du premier amour. « Jai contre toi que tu as abandonné ton premier amour ». Longtemps auparavant, Dieu savait, quel travail lennemi allait opérer dans les cœurs. Il avait donc conduit lapôtre Paul à adresser à ces croyants lexhortation qui convenait et lavait amené à exprimer cette requête : « … afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance, par son Esprit, quant à lhomme intérieur ; de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs et que vous soyez enracinés et fondés dans lamour ; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, et de connaître lamour du Christ, qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Éph. 3:16 à 19). En lisant Apoc. 2:4, nous comprenons quel discernement avait lapôtre de l’état des Éphésiens, et nous voyons comment Dieu dirigeait son fidèle serviteur pour quil présentât lexhortation nécessaire et demandât, dans sa prière, exactement ce qui convenait afin que ces croyants fussent gardés des pièges que ladversaire allait placer devant eux. Du côté de Dieu, jamais rien ne peut manquer !

Nous gémissons sur tant de misère et de manquements, sur tant de choses qui témoignent de labandon du premier amour. Cet abandon est la conséquence du fait que nous ne savons pas assez boire à la source, que nous sommes trop peu « enracinés et fondés dans lamour ». Il y eut, dans lhistoire dIsraël, un moment qui correspondait à la fraîcheur du premier amour. Huit siècles après, l’Éternel déclare à son peuple, par la bouche du prophète : « Je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de lamour de tes fiançailles… », et dit de lui : « Mon peuple a fait deux maux : ils mont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas leau » (Jér. 2:2, 13). Cest la même histoire, quil sagisse du peuple terrestre ou de l’Église responsable.

Cest aussi lillustration de tant de déclins individuels !

1.2 Que l’homme intérieur soit fortifié

Si nous voulons retrouver plus de vie, plus de fraîcheur, plus de fidélité dans notre témoignage, noublions pas que le secret est renfermé dans la prière que lapôtre adressait à Dieu pour les Éphésiens. Notre « homme intérieur » a besoin d’être fortifié et, pour cela, il faut le nourrir de Christ de Christ agneau rôti, manne et vieux blé du pays. Aucune autre nourriture ne peut nous fortifier « quant à lhomme intérieur » ! Pourquoi sommes-nous si faibles ? Sans aucun doute, parce que nous sommes mal nourris. Cest une vérité incontestée dans le domaine physique, cest une vérité aussi dans le domaine spirituel. Avons-nous dès lenfance spirituelle « désiré ardemment le pur lait intellectuel » ? (1 Pierre 2:2). Si, au lieu de nous occuper de Christ et de la Parole, de nous attacher au « sain enseignement », nous allons courir, çà et là, pour chercher des « coloquintes sauvages » (2 Rois 4:38-41), nous nous affaiblirons individuellement et nous deviendrons une cause de faiblesse pour lassemblée. Le Saint Esprit, dont lactivité a toujours pour but de nous rafraîchir et de nous « fortifier en puissance », veut nous amener à la « source des eaux vives » et nous nourrir de Christ seul (Jean 7:37-39 ; 16:13-15). Ne contristons pas le Saint Esprit, « afin que Christ habite par la foi dans nos cœurs » et soit lunique objet de nos affections. Nourris de Lui et de son amour, « enracinés et fondés dans lamour », nous retrouverons le premier amour abandonné, car cest de son amour même que notre amour vivra !

2 La prière pour les Colossiens

2.1 Que Christ ait la première place

En écrivant à lassemblée de Colosses, lapôtre pensait aussi à celle de Laodicée et il combattait par la prière pour les Laodicéens comme pour les Colossiens. « Car je veux que vous sachiez quel combat jai pour vous et pour ceux qui sont à Laodicée, et tous ceux qui nont point vu mon visage en la chair, afin que leurs cœurs soient consolés, étant unis ensemble dans lamour.. » (Col. 2:1 et 2). En terminant sa lettre, il demande « quelle soit lue aussi dans lassemblée des Laodicéens » (4:16). Sans doute les besoins étaient-ils les mêmes à Colosses et à Laodicée. De même qu’à Éphèse, une seconde épître a été adressée à Laodicée (Apoc. 3:14-22). Nous avons vu ce qui caractérisait Éphèse lorsque la deuxième épître lui a été envoyée, nous savons aussi ce qui en était de Laodicée. Beaucoup de prétentions : « je suis riche, et je me suis enrichi, et je nai besoin de rien », tandis que l’état réel était tout différent : « tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu… ». À Laodicée, Christ na pas la première place (Col. 1:18), Il na même pas la dernière, Il est à la porte ! « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe… ».

Comme pour Éphèse. Dieu savait aussi, à lavance, ce quil en serait de Laodicée et, par le ministère de lapôtre, Il adressait à cette assemblée lexhortation exactement appropriée à ses besoins. Cest la personne de Christ que présente lapôtre dans son épître aux Colossiens qui devait aussi être lue aux Laodicéens. Il fait briller ses gloires : image du Dieu invisible, premier-né de toute la création, premier-né dentre les morts, chef du Corps, de lAssemblée. Et lexhortation essentielle est celle-ci : tenez ferme le chef ! Serait-Il à la porte, si Laodicée avait tenu ferme le chef ?

2.2 Amour dans la vérité — tenir ferme le chef

Comme autrefois à Colosses, bien des fausses doctrines sont enseignées dans la chrétienté aujourdhui. Notre manque de discernement spirituel nous met en danger de les recevoir. Certes, cest une chose excellente et désirable que davoir « le cœur large » envers tous les enfants de Dieu. Mais si lamour ne sallie pas à la vérité cest un faux amour, qui nous conduit vite à des associations regrettables, à lacceptation (volontaire ou tacite) de doctrines opposées à lenseignement des Écritures. On ne veut pas passer pour un « esprit étroit », on se glorifie même dune certaine largeur de vue et lon entrouvre la porte que lennemi aura vite fait douvrir complètement qui conduira à la ruine dun témoignage fidèle. En présence de tels dangers, écoutons ce que dit lapôtre aux Colossiens et aux Laodicéens : « Comme donc vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en Lui, enracinés et édifiés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle avec des actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie, par la philosophie et par de vaines déceptions, selon lenseignement des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ » (2:6 à 8). Tenons ferme le Chef ! Cest seulement ainsi que nous pourrons être « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher dune manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance, avec joie, rendant grâces au Père.. » (Col. 1:9-12).

2.3 Connaissance de Sa volonté — marcher d’une manière digne du Seigneur — Lui plaire à tous égardsÊtre rempli de la connaissance de sa volonté, cest être débarrassé de toute volonté propre et ne connaître rien dautre que la volonté de Dieu. Écouter, garder et pratiquer, « ce sera là votre sagesse et votre intelligence » (Deut. 4:1 et 6 ; cf. Col. 1:9). Ce nest pas une connaissance théorique de la volonté de Dieu, elle a en vue un but pratique : « pour marcher dune manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards ». Marcher par lEsprit, marcher dans lamour, marcher comme des enfants de lumière, marcher soigneusement, marcher dans la vérité (Gal. 5:16 à 26 ; Éph. 5:2, 8, 15 ; 2 Jean 4), cest cela « marcher dune manière digne du Seigneur », reflétant les caractères du divin Modèle. Dans une telle marche, nous pouvons « Lui plaire à tous égards » et jouir de Sa communion, ce qui est indispensable pour « porter du fruit en toute bonne œuvre » (cf. Jean 15:1 à 6). Dieu est alors connu dune manière réelle et pratique, dans ses caractères, dans tout ce quIl est Lui-même (cest davantage que « la connaissance de sa volonté ») et l’âme peut croître et se développer, puisant dans cette connaissance de Dieu ce qui lui donnera son plein accroissement. La force morale quelle a trouvée lui procurera, au milieu des épreuves du désert, « patience et constance, avec joie ». Le racheté est ainsi conduit jusquau plus haut degré, il devient un adorateur : « rendant grâces au Père ». Dieu est connu comme Père (il faut le connaître comme tel pour pouvoir adorer, cf. Jean 4:23) cest plus intime que « la connaissance de Dieu ». Il faut dabord obéir pour « connaître Dieu » ; ensuite, lon peut jouir de son amour, le Saint Esprit non contristé nous faisant goûter la douceur de notre relation avec Lui comme Père : connaissance de sa volonté connaissance de Dieu rendant grâces au Père… Le croyant peut rendre grâces en pensant à tout ce que Dieu a fait pour lui, à tout ce quIl lui a donné en lui donnant le « Fils de son amour » !

3 Conclusion

Notre Dieu est toujours le Même, invariable dans son amour et dans les tendres soins de son amour. Ne sait-Il pas à quels dangers nous serons exposés tout au long de cette année nouvelle, si nous avons à la passer ici-bas ? Beaucoup mieux que nous-mêmes, Il connaît nos besoins et Il veut y répondre parfaitement, nous avertissant, nous exhortant et nous fournissant à lavance toutes les ressources nécessaires, comme Il le faisait autrefois pour Éphèse et Laodicée. Prenons donc courage, au milieu de tout ce qui est susceptible de nous décourager et puisons abondamment aux ressources divines qui demeurent jusqu’à la fin. « Enracinés et fondés dans lamour », attachons-nous à Christ, « tenons ferme le chef », nourrissons-nous et nourrissons les âmes de sa Personne et de son amour, afin que nous soyons tous « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher dune manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance, avec joie, rendant grâces au Père… ».

Oh ! si mes yeux pouvaient sans cesse

Suivre cet astre glorieux ;

Si je pouvais de ta tendresse

Voir tous les reflets radieux ;

Mon âme alors, pleine de zèle,

Saurait taimer plus ardemment, Et, connaissant mieux son Mod

èle, Prendrait tout son accroissement.