Archive pour le 15 avril, 2008

Mt 18, 10 Brebis perdue

15 avril, 2008

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Mat-18,10_Parable_Lost_sheep_Brebis_perdue

http://www.artbible.net/3JC/-Mat-18,10_Parable_Lost_sheep_Brebis_perdue/index.html

du Jean Chrysostome : Le Psaume 122

15 avril, 2008

du site:

http://www.croixsens.net/sermons/psaume122.php

Le Psaume 122  commenté par  - Jean Chrysostome  

PSAUME 122 

« Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur. » v. 1.  

1. Voilà une parole qu’on n’aime guère à entendre aujourd’hui. Qu’on vous invite aux plaisirs du cirque ou au spectacle de l’iniquité, vous y courez en foule. Si ou vous appelle à la maison de la prière, c’est le petit nombre qui répond à cet appel. Les Juifs se conduisaient bien différemment, et quelle honte qu’ils soient ici plus zélés que les chrétiens ! Mais d’où leur venaient donc ces sentiments ? Je le dis de nouveau, c’est la captivité qui les rendit meilleurs. Avant cette épreuve, ils n’affectaient que de l’indifférence et du dégoût pour le temple et pour la parole de Dieu, ils se répandaient sur les montagnes, dans les vallons, sur les collines, pour s’y livrer à toute sorte d’impiétés, et voici maintenant qu’ils renoncent à ce culte sacrilège et que cette promesse les enflamme, les ranime, les remplit de courage et de joie. (cf Am 8,11). Ils avaient souffert de la faim et de la soif, non pas de la faim du pain et de la soif de l’eau, mais de la faim et de la soif de la parole de Dieu; instruits par leurs propres châtiments, ils recherchent maintenant avec plus d’ardeur les biens qu’ils avaient perdus. Ils allaient même jusqu’à embrasser le sol en disant : « Vos serviteurs chérissent les pierres de Sion, ils pleurent sur sa poussière; » (Ps 101,11) Quand viendrai-je et quand paraîtrai-je devant la face de Dieu ? » et encore : « Je me souviendrai de vous dans la terre du Jourdain, et de la petite montagne d’Hermon; » et plus haut : « Je repassais ces paroles dans mon coeur, et je répandais mon âme en moi-même. » (Ps 41,3,7,5). Mais quelles sont donc les choses qui se présentent à votre souvenir ? « J’entrerai dans le lieu du tabernacle admirable, jusqu’à la maison de Dieu. » (Ps 41, 5). C’est-à-dire je ferai partie de ces choeurs nombreux, de ces grandes assemblées, qui rendent à Dieu le culte qui Lui est dû. « Nos pieds se sont autrefois arrêtés dans vos parvis, à Jérusalem. ». (Ibid., 2). Une autre version porte : « Je me suis réjouis, lorsqu’ils me disaient : Nous sommes entrés dans la maison du Seigneur, nos pieds se sont arrêtés dans vos parvis, ô Jérusalem. » Quelle joie extraordinaire ! Il semble qu’ils sont déjà en possession des biens qui leur sont promis, et cette seule promesse les remplit d’allégresse, tant est grand leur désir de revoir et d’embrasser le temple de Dieu et la ville sainte. Telle a toujours été la conduite de Dieu. Lorsque nous sommes insensibles aux biens que nous possédons, Il nous les arrache des mains, afin que la privation produise en nous ce que la jouissance n’a pu faire. C’est ce changement qui s’opère dans les Juifs, ils s’attachent étroitement à leur ville, à leur temple et rendent à Dieu d’éclatantes actions de grâces de ce qu’ils sont rentrés dans leur patrie. 

« Jérusalem qui est bâtie comme une ville, et dont toutes les parties sont dans une parfaite union entre elles. » (Ibid., 3). Ou ces paroles signifient d’après la version des Septante : Jérusalem sera bâtie comme une ville, et il s’agirait du temps qui a précédé sa construction; ou bien d’après une autre version : Nous sommes rentrés dans Jérusalem qui est bâtie comme une ville, ce qui doit s’entendre du temps qui a suivi la captivité. Jérusalem n’était alors qu’un vaste désert, et un amas de ruines, ses tours étaient abattues, ses murs renversés, tristes restes de l’ancienne patrie. A la vue de cette solitude, les Juifs revenant de la captivité, rappellent le souvenir de son ancienne prospérité et de son antique splendeur, et racontent comment cette ville dont la gloire était si éclatante, qui avait un temple, des princes, des rois et des pontifes, dont la richesse et la beauté étaient sans égales, est tombée dans un état aussi humiliant. Le texte même du psalmiste vient à l’appui de cette explication : « Jérusalem qui se bâtit comme une ville. » Car alors ce n’était pas encore une ville. Ce qui suit confirme cette explication : « Dont toutes les parties sont dans une parfaite union entre elles. » Il décrit ici ses nombreux édifices étroitement reliés entre eux sans la moindre interruption et se prêtant une sûreté mutuelle; partout des maisons compactes, parfaitement distribuées, unies entre elles et servant d’habitation à une population nombreuse. C’est cette idée que rend un autre interprète en traduisant : « Qui est parfaitement unie. » A ce premier éloge, le Psalmiste en ajoute un autre : « C’est là que montaient toutes les tribus, les tribus du Seigneur, le témoignage d’Israël, pour y célébrer les louanges du nom du Seigneur. » En effet, ce qui était le plus bel ornement de cette ville, c’était moins la grandeur et la magnificence de ces édifices, que la réunion de toutes les tribus qui s’y rendaient pour y tenir des conseils, des assemblées saintes, ou délibérer sur les intérêts du peuple de Dieu. C’est là en effet qu’était le temple et que s’accomplissaient toutes les cérémonies du culte divin. Là étaient les prêtres, les lévites, l’habitation royale, le sanctuaire, les portiques, les sacrifices, l’autel, les tètes et les assemblées solennelles, et pour tout dire en un mot, c’est là que se trouvaient le siège et la forme du gouvernement. Les tribus étaient obligées de s’y réunir trois fois dans l’année, aux fêtes publiques et solennelles de Pâques, de la Pentecôte, de la Scénopégie, ou de la fête des Tabernacles, car il leur était défendu de se réunir ailleurs. C’est donc pour relever cette glorieuse prérogative que le psalmiste dit : « C’est là que montaient les tribus. » Une autre version porte : « C’est là que sont montés tous les sceptres; » il ne dit pas seulement les tribus, mais : « les tribus du Seigneur. » Toutes les tribus appartenaient bien au Seigneur, mais il ne leur était pas permis d’accomplir ces grands actes de religion dans leur pays, c’était la métropole qui avait l’honneur et le privilège d’attirer et de réunir toutes les tribus dans son sein. 

2. Ces grandes réunions avaient pour but de donner aux Juifs la véritable connaissance de Dieu, car en se dispersant de côté et d’autre, ils eussent été exposés à se laisser entraîner au culte des idoles. Voilà pourquoi Dieu leur fit une loi de se rendre à Jérusalem pour y sacrifier, pour y prier, pour y célébrer les grands jours de fête; il voulait ainsi renfermer dans les limites de la ville sainte, arrêter et réprimer leur esprit toujours disposé à s’égarer et à se perdre dans les voies de l’impiété. C’est cette vérité que le prophète exprime, lorsqu’il dit : « Les tribus d’Israël, témoignage du Seigneur. » Que veulent dire ces paroles : « Témoignage d’lsraël ? » C’est-à-dire que c’était le plus grand, la preuve et la démonstration la plus forte de la Providence de Dieu, qui ne laissaient aucune excuse aux Juifs prévaricateurs et déserteurs des autels du vrai Dieu pour embrasser le culte des idoles. Dieu ne pouvait donner une preuve plus grande de sa Providence, de sa Puissance, de sa Sagesse. C’est là en effet, qu’était lue cette loi qui contenait l’histoire des faits éclatants, accomplis dans les temps anciens. Ces réunions resserraient encore les liens de la charité, par les rapports mutuels qu’elles établissaient entre eux. Ces fêtes qui se célébraient à Jérusalem étaient une occasion pour les différentes tribus d’entretenir des relations entre elles, et ces réunions générales dans la ville sainte étaient pour tous la source d’une crainte de Dieu plus grande, d’une piété plus vive, et d’autres biens innombrables »Pour célébrer le temple du Seigneur, » c’est-à-dire pour rendre grâces à Dieu, pour L’adorer, pour Le prier, Lui faire des offrandes et des sacrifices qui les portaient à la piété, et les affermissaient dans l’observation des pratiques de leur religion. 

« Car c’est là qu’ont été dressés les trônes pour rendre la justice, les trônes pour la maison de David. » (Ibid., 5). Voici une autre prérogative de la ville sainte; c’est qu’elle était la ville royale, c’est le sens de ces paroles : « C’est là qu’ont été dressés les trônes pour rendre la justice, les trônes pour la maison de David. » Suivant une autre version : « Les trônes de la maison de David. » Jérusalem était en effet le siège d’une double souveraineté, la souveraineté des prêtres et celle des rois, unies entre elles par un lien étroit, et qui ornaient cette ville d’une double couronne et d’un double diadème. Là siégeaient les juges, à qui étaient déférées toutes les causes qui dépassaient la capacité des juges ordinaires. Ainsi, lorsqu’une sentence rendue dans les autres villes, soulevait quelque doute, la cause, comme cela se pratique dans les appels, était soumise à l’appréciation des juges qui siégeaient à Jérusalem, pour recevoir une solution définitive. Voilà ce qui existait dans les temps anciens; mais quel affligeant spectacle cette ville nous offre aujourd’hui. Une solitude profonde, un amas de ruines, quelques restes d’édifices échappés à la destruction et à l’incendie, et d’un aspect misérable, tristes et seuls vestiges qui peuvent à peine donner une faible idée de sa grandeur première. Aussi le psalmiste ne veut point que son discours se termine par un aussi triste tableau, et il donne aux Juifs des espérances plus consolantes. 

« Demandez tout ce qui peut contribuer à la paix de Jérusalem. » (lbid., 6). Que signifient ces paroles : « Demandez tout ce qui peut contribuer à la paix de Jérusalem ? » ou si l’on veut, priez, implorez. Une autre version porte : « Aimez Jérusalem d’un amour tendre. » C’est-à-dire, demandez qu’elle soit rétablie dans son ancienne prospérité, délivrée de ces guerres si fréquentes, et à l’abri de tout danger. Ces paroles sont donc une prière, ou si l’on aime mieux, une prédiction : « Demandez tout ce qui peut contribuer à la paix de Jérusalem, » c’est-à-dire la paix sera désormais son partage. « Et que ceux qui vous aiment soient dans l’abondance. » Une autre version porte : « Qu’ils jouissent du repos, » Une autre : « Qu’ils soient heureux, ceux qui vous aiment. » Voilà en effet le comble du bonheur, Jérusalem ne sera pas la seule à jouir de tant d’avantages, ils sont également assurés à tous ceux qui l’aiment. C’est ce qui ne se voyait pas autrefois, car ses ennemis acharnés qui lui déclaraient la guerre, avaient en partage la force, la puissance, la gloire, et la victoire suivait partout leurs pas. Maintenant au contraire, ceux qui vous aiment jouissent d’une tranquillité assurée, ils seront à l’abri des mêmes remparts. Le psalmiste veut parler ici ou de ceux qui devaient faire cause commune avec la ville de Jérusalem, ou de ses habitants eux-mêmes, « vue la paix soit dans votre force. » Une autre version porte : « Dans vos remparts. » Une autre : « Dans votre enceinte. » Que signifient ces paroles : « Dans votre force ? » C’est-à-dire dans ce qui fait votre constitution, dans vos habitants, dans votre prospérité. La guerre est une chose funeste et elle avait été cause de sa ruine; voilà pourquoi il lui souhaite la paix. « Et que l’abondance soit dans vos tours. » Un autre interprète traduit : « Dans vos palais. » Un autre : « Le bonheur ». Un autre : « La tranquillité. » Ce n’est pas seulement la délivrance de tous ses maux qu’il lui prédit, mais l’heureux assemblage de tous les biens, la paix, l’abondance, la fertilité. En effet, à quoi servirait la paix à ceux qui souffrent de la pauvreté, de l’indigence et de la faim ? Et de quelle utilité serait l’abondance au milieu des horreurs de la guerre ? Il lui prédit donc ces deux grands biens, l’abondance et la paix qui lui permettront d’en jouir. « C’est à cause de mes frères et de mes proches. » (lbid., 8). Ou il veut parler ici des peuples voisins qui avaient applaudi à la ruine de Jérusalem, et il demande à Dieu la paix, afin de les humilier et de leur faire connaître la Puissance de Dieu; ou bien ces frères sont les habitants de Jérusalem. C’est donc dans l’intérêt de mes frères et de mes proches que je demande la paix pour qu’ils respirent enfin, puisqu’ils ont profité des dures leçons de l’adversité : « J’ai parlé de paix, en parlant de toi. » « A cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je fais des voeux pour ton bonheur. » (lbid., 9). Une autre version porte : « Je parlerai de paix pour toi. » Il vient de dire : « C’est à cause de mes frères et de mes proches. » Mais ce n’est pas sur leurs mérites qu’il se fonde pour demander à Dieu la paix; il le prie de les combler de nouveaux bienfaits. C’est pour cela qu’il ajoute : « A cause de la maison du Seigneur notre Dieu; » c’est en vue de sa Gloire, c’est pour que son culte soit rétabli, et que ses divins enseignements se répandent de plus en plus. Parmi les Juifs en effet, les uns étaient nés pendant la captivité, les autres avaient été témoins du départ pour l’exil et du retour. Lors donc qu’ils avaient accompli leurs devoirs religieux, les anciens leur rappelaient les événements passés, leur prospérité, le cours fortuné de leurs entreprises, et la perte subite de tous ces avantages. Vous voyez comme il réprime en eux tout sentiment d’orgueil. Qu’ils ne s’imaginent pas que tant de biens sont comme la récompense des châtiments qu’ils ont soufferts pour leurs fautes, mais qu’ils sachent que la Gloire de Dieu est le seul motif de leur retour dans leur patrie, et que cette pensée soit à la fois pour eux un principe de sécurité parfaite, et un préservatif contre les crimes qui les exposeraient aux mêmes châtiment.s. Convaincus nous-mêmes de ces vérités, faisons tous nos efforts pour ne point faillir. Et s’il nous arrive de tomber dans le péché, hâtons-nous d’en sortir et de n’y plus retomber, pour ne point entendre ces paroles qui furent dites au paralytique : « Voilà que vous êtes guéri, ne péchez plus désormais, de peur qu’il ne vous arrive quelque chose de pis. » (Jn 5,14). En parlant de la sorte, notre Seigneur a voulu apprendre aux bons à conserver avec le plus grand soin leur innocence, et à ceux qui ont été délivrés de leurs péchés à persévérer dans l’heureux changement qui s’est opéré en eux, afin que tous ensemble ils arrivent à la possession des biens éternels. Puissions-nous tous les obtenir par la grâce et la Bonté de notre Seigneur Jésus Christ, à qui soit la gloire et la puissance dans les siècles des siècles. Amen:

Message de Benoît XVI au peuple américain (8 avril)

15 avril, 2008

13-04-2008, du site:
http://www.zenit.org/article-17710?l=french

Message de Benoît XVI au peuple américain (8 avril)

A l’occasion de son voyage à Washington et New York

ROME, Dimanche 13 avril 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral du message-vidéo que le pape Benoît XVI a adressé au peuple américain le 8 avril, en prévision de son voyage apostolique aux Etats-Unis qui aura lieu du 15 au 20 avril 2008.

Chers frères et sœurs des Etats-Unis d’Amérique !Que la gr

âce et la paix de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ soient avec vous tous ! Dans quelques jours, j’entamerai ma visite apostolique dans votre pays bien-aimé. Avant de partir, je voudrais vous transmettre un salut cordial et une invitation à la prière. Comme vous le savez, je ne pourrai visiter que deux villes : Washington et New York. Toutefois, l’intention de ma visite est d’embrasser spirituellement tous les catholiques des Etats-Unis. Dans le même temps, j’espère vivement que ma présence parmi vous sera perçue comme un geste de fraternité envers toutes les communautés ecclésiales, et comme un signe d’amitié pour les membres des autres traditions religieuses et tous les hommes et femmes de bonne volonté. Le Seigneur ressuscité a confié aux Apôtres et à l’Eglise son Evangile d’amour et de paix, afin justement qu’il soit transmis à tous les peuples.

J’aimerais ajouter quelques mots de remerciements, car je suis conscient que beaucoup de personnes travaillent de manière intense depuis longtemps, autant dans le milieu de l’Eglise que dans les services publics, pour préparer mon voyage. Je suis particulièrement reconnaissant à tous ceux qui ont prié pour la réussite de cette visite, car prier est la chose la plus importante. Chers amis, je dis cela car je suis convaincu que sans la force de la prière, sans cette union intime avec le Seigneur, nos initiatives humaines ne parviendraient qu’à bien peu de choses. C’est en effet ce que notre foi nous enseigne. C’est Dieu qui nous sauve, Il sauve le monde et l’histoire. Il est le Pasteur de son peuple. Je viens, envoyé par Jésus Christ, vous porter sa Parole de vie.

En accord avec vos évêques, j’ai choisi comme thème de mon voyage trois mots simples mais essentiels : « Christ our hope », le Christ notre espérance. En suivant les pas de mes vénérés prédécesseurs, Paul VI et Jean-Paul II, je viendrai pour la première fois comme pape aux Etats-Unis d’Amérique, pour proclamer cette grande vérité : Jésus Christ est l’espérance pour les hommes et les femmes de toutes langues, races, cultures et conditions sociales. Oui, le Christ est le visage de Dieu présent parmi nous. A travers Lui, nos vies trouvent leur plénitude, et ensemble, en tant qu’individus et comme peuples, nous pouvons devenir une famille unie par l’amour fraternel, selon le projet éternel de Dieu le Père. Je sais combien ce message de l’Evangile est enraciné dans votre pays. Je viens le partager avec vous, lors d’une série de célébrations et de rencontres. J’apporterai également le message de l’espérance chrétienne à la grande Assemblée des Nations unies, aux représentants de tous les peuples du monde. Le monde n’a en effet jamais eu autant besoin d’espérance que maintenant : espérance de paix, de justice, et de liberté, mais cette espérance ne peut pas être réalisée sans obéissance à la loi du Seigneur, que le Christ a portée à son accomplissement dans le commandement de nous aimer les uns les autres. Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous fassent, et ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’ils vous fassent. Cette « règle d’or » nous est donnée dans la Bible, mais elle est valable pour tous les peuples, y compris pour les non-croyants. C’est la loi qui est inscrite dans le cœur humain ; nous pouvons tous être d’accord avec cela, de façon que lorsque nous devrons traiter d’autres sujets nous pourrons le faire sur un mode constructif et positif pour toute la communauté humaine.

En espagnol

J’adresse un salut cordial aux catholiques de langue espagnole et je leur fais part de ma proximité spirituelle, notamment aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et à tous ceux qui traversent des difficultés ou se sentent particulièrement accablés. Je vous exprime mon vif désir de pouvoir être bientôt parmi vous dans cette nation bien-aimée. Entre-temps, je vous invite à prier intensément pour les fruits pastoraux de mon imminent voyage apostolique et à tenir haute la flamme de l’espérance en Christ ressuscité.

En anglais

Chers frères et sœurs, chers amis des Etats-Unis, j’attends avec impatience de venir parmi vous! Je veux que vous sachiez que, même si mon séjour sera bref et limité à quelques engagements, mon cœur sera proche de vous tous, notamment des malades, des plus faibles, et des personnes seules. Je vous remercie encore de votre soutien spirituel à ma mission. Je vous embrasse tous avec affection, et j’invoque sur vous la protection maternelle de la Sainte Vierge Marie.

En espagnol

Que la Vierge Marie vous accompagne et vous protège. Que Dieu vous bénisse !

En anglais

Que Dieu vous bénisse tous !

bonne nuit

15 avril, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. centaurea_cyanus_abc

http://www.floralimages.co.uk/images/centaurea_cyanus_abc.jpg

« Le père et moi, nous sommes UN »

15 avril, 2008

dal sito: 

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=04/15/2008#

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l’Église
Les Relations, 47 (trad. OC, Cerf 1995, t. 1, p.418 rev.)

« Le père et moi, nous sommes UN »

Le jour de la fête de Saint Augustin, au moment où je venais de communier, j’ai compris, je pourrais presque dire « j’ai vu » — je ne pourrais pas expliquer de quelle manière, je sais seulement que cela se passait dans mon intellect et était très rapide — comment les trois Personnes de la sainte Trinité, que je porte gravées dans mon âme, sont une même chose. Cela m’a été montré par une représentation tout à fait extraordinaire et dans une lumière extrêmement vive. L’effet qu’en a éprouvé mon âme a été bien différent de celui que produit en nous la vue de la foi. Depuis ce moment, je ne peux pas penser à l’une des trois divines Personnes sans voir aussitôt qu’il y en a trois.

Je me demandais comment, la Trinité formant une unité si parfaite, le Fils seul s’est fait homme. Le Seigneur m’a fait comprendre comment les trois Personnes n’étant qu’une même chose, elles sont cependant distinctes. En présence de telles merveilles, l’âme éprouve un nouveau désir d’échapper à l’obstacle du corps, qui l’empêche d’en jouir. Quoiqu’elles semblent inaccessibles à notre bassesse et que la vue en passe en un moment, l’âme en retire beaucoup plus de profit, sans comparaison, que de longues années de méditation, et sans savoir comment.