Archive pour le 31 mars, 2008
« Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs »
31 mars, 2008
du site:
http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010328_massimo-confessore_fr.html
« Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs »
« Les prédicateurs de la vérité, ceux qui sont les officiants de la grâce divine, nous ont appris, depuis le commencement et chacun à son époque jusqu’à la nôtre, que Dieu veut notre salut. Et ils nous disent que Dieu n’aime, ne désire rien davantage que de voir les hommes se tourner vers lui par une véritable conversion.
Et le Verbe divin de Dieu le Père a voulu montrer qu’un tel désir était beaucoup plus divin que tout autre. Bien plus, il est lui-même le premier et incomparable témoignage de la bonté infinie. Par un abaissement en notre faveur qui défie toute expression, il a daigné partager notre vie par l’Incarnation. Par ses actes, ses souffrances, ses paroles, adaptés à notre condition, il nous a réconciliés avec Dieu le Père, alors que nous étions des ennemis en guerre avec lui ; et alors que nous étions exilés de la vie bienheureuse, il nous y a ramenés.
En effet, il ne s’est pas contenté de guérir nos maladies par ses miracles, en prenant sur lui nos souffrances et nos faiblesses; non seulement, en acceptant la mort comme s’il y était astreint, lui qui est sans péché, il a payé notre dette et nous a libérés de nos fautes nombreuses et redoutables. En outre, il nous a instruits de mille manières pour que nous ayons une bonté pareille à la sienne et il nous a invités à un parfait amour mutuel.
C’est pourquoi il s’écriait: Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, pour gu’ils se convertissent. Et aussi: Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Il a dit aussi qu’il était venu chercher et sauver ce qui était perdu. Et aussi qu’il avait été envoyé aux brebis perdues de la maison d’Israël. Il a encore suggéré par la parabole de la drachme perdue qu’il était venu récupérer l’effigie royale souillée par l’ordure des vices. Et il a dit encore : Vraiment, je vous le dis, on se réjouira dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit.
C’est pourquoi l’homme qui était tombé sur des bandits, qui avait été dépouillé de tous ses vêtements, et qui avait été abandonné à demi-mort, du fait de ses blessures, il l’a réconforté avec du vin, de l’huile, et lui a fait des pansements; après l’avoir mis sur sa monture, il l’a confié à une auberge et, après avoir pourvu à ses besoins, il lui promit de régler à son retour les dépenses supplémentaires. C’est pour cela encore qu’il nous montre le Père très bon se penchant vers son fils prodigue de retour, l’embrassant alors qu’il revient vers lui par la conversion, pour lui rendre toutes les parures de la gloire paternelle, sans lui faire aucun reproche pour le passé.
C’est pour cela qu’il a ramené au bercail la brebis qui avait abandonné le troupeau divin, après l’avoir trouvée errante par les montagnes et les collines; sans la chasser devant lui, sans l’épuiser de fatigue, mais en la mettant sur ses épaules, il la réintroduit miséricordieusement parrnï ses pareilles.
C’est pourquoi il a crié: Venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau, dont le eceur est accablé, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug. Ce qu’il appelle joug, ce sont les commandements, c’est une vie conforme à l’Evangile ; il appelle fardeau ce qui semble pesant dans la pénitence: Oui, dit-il, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger.
En outre, en montrant la justice et la bonté divines, il prescrit: Soyez saints, soyez parfaits, soyez miséricordieux comme votre Père des cieux. Et aussi : Pardonnez, et vous serez pardonnés. Et enfin: Tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux. »
Lettre de Saint Maxime le Confesseur
Prière
Notre Père
Dieu qui réponds à la pénitence en récompensant les justes et en pardonnant aux pécheurs, prends pitié de nous, écoute-nous: que l’aveu de nos fautes nous obtienne la grâce de ton pardon.
Préparé par l’Institut de Spiritualité:
Université Pontificale Saint Thomas d’Aquin
Regina caeli du lundi de Pâques, 24 mars
31 mars, 200830-03-2008, du site:
http://www.zenit.org/article-17600?l=french
Regina caeli du lundi de Pâques, 24 mars
Texte intégral
ROME, Dimanche 30 mars 2008 (ZENIT.org
) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière du Regina caeli, le lundi de Pâques, depuis la résidence pontificale de Castel Gandolfo.
Vivre et partager la joie de Pâques dans notre vie quotidienne
Chers frères et soeurs!Au cours de la Veill
ée pascale solennelle, le chant de l’Alleluia, mot hébreu universellement connu, qui signifie « Louez le Seigneur », résonne de nouveau après les jours du Carême. Durant le temps pascal cette invitation à la louange passe de bouche en bouche, de coeur en coeur. Il retentit à partir d’un événement absolument nouveau: la mort et la résurrection du Christ. L’alleluia est né dans les coeurs des premiers disciples de Jésus, hommes et femmes, en ce matin de Pâques, à Jérusalem… Il nous semble presque entendre leurs voix: celle de Marie-Madeleine, qui, la première, vit le Seigneur ressuscité dans le jardin près du Calvaire; les voix des femmes, qui le rencontrèrent alors qu’elles couraient, apeurées mais heureuses, pour donner la nouvelle de la tombe vide aux disciples; les voix des deux disciples, qui s’étaient mis en marche vers Emmaüs avec le visage triste et qui retournèrent le soir à Jérusalem remplis de joie pour avoir écouté ses paroles et l’avoir reconnu « à sa façon de rompre le pain »; les voix des onze Apôtres, qui, ce même soir, le virent apparaître au milieu d’eux dans le cénacle, montrer les blessures des clous et de la lance et leur dire: « Que la paix soit avec vous! ». Cette expérience a inscrit une fois pour toutes l’alleluia dans le coeur de l’Eglise! Et dans notre coeur également.
De cette même expérience vient aussi la prière que nous récitons en ce jour et chaque jour du temps pascal: le Regina caeli à la place de l’Angelus. Le texte, qui remplace durant ces semaines l’Angelus, est bref et a la forme directe d’une annonce: c’est comme une nouvelle « annonciation » à Marie, faite cette fois non par un ange, mais par nous chrétiens qui invitons la Mère à se réjouir parce que son Fils, qu’elle a porté en son sein, est ressuscité comme il l’avait promis. « Réjouis-toi » avait en effet été la première Parole adressée à la Vierge par le messager céleste à Nazareth. Et son sens était celui-ci: Réjouis-toi, Marie, parce que le Fils de Dieu vient se faire homme en toi. Maintenant, après le drame de la Passion, une nouvelle invitation à la joie retentit: « Gaude et laetare, Virgo Maria, alleluia, quia surrexit Dominus vere, alleluia – Réjouis-toi, Vierge Marie, alleluia, parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alleluia! ».
Chers frères et soeurs, laissons l’alleluia pascal s’imprimer profondément aussi en nous, afin qu’il ne soit pas seulement un mot dans certaines circonstances extérieures, mais qu’il soit l’expression de notre vie même: l’existence de personnes qui invitent chacun à louer le Seigneur et le font avec leur comportement de « ressuscités ». Nous disons à Marie: « Priez pour nous le Seigneur », afin que Celui qui, dans la résurrection de son Fils, a rendu la joie au monde entier, nous permette de jouir de cette même joie maintenant et pour toujours, dans notre vie et dans la vie éternelle.
Merci de votre présence joyeuse en ce jour également.
Le Saint-Père adressait ensuite les paroles suivantes aux pèlerins de langue française:
Je vous salue p
èlerins francophones, venus en ce jour prier la Mère de Dieu avec le Regina caeli. Au lendemain de la fête de Pâques, qui illumine notre vie chrétienne et lui donne tout son sens, rendons grâce au Seigneur pour son amour et demandons à la Vierge Marie de nous aider à entrer dans une foi toujours plus profonde au Christ ressuscité. Saint temps pascal à vous tous.
Après avoir salué les pèlerins de langues anglaise, allemande, espagnole et polonaise, le Pape a évoqué en italien la Journée de prière pour les missionnaires martyrs et la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose:
La Journ
ée annuelle de prière pour les missionnaires martyrs, que l’on célèbre aujourd’hui, 24 mars, acquiert une valeur particulière dans la lumière du Christ ressuscité. Se rappeler et prier pour nos frères et nos soeurs – évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs -, disparus en 2007 alors qu’ils assuraient leur service missionnaire, est une devoir de gratitude pour toute l’Eglise et une invitation pour chacun de nous à témoigner de façon toujours plus courageuse de notre foi et de notre espérance dans Celui qui, sur la Croix, a vaincu pour toujours le pouvoir de la haine et de la violence par la toute-puissance de son amour.
C’est aujourd’hui également que nous célébrons la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Je suis particulièrement proche des malades et de leurs familles et souhaite que se développe au niveau mondial l’engagement pour vaincre ce fléau. Mon appel s’adresse surtout aux institutions catholiques, afin que ceux qui souffrent puissent reconnaître, à travers leur action, le Seigneur Ressuscité qui leur donne la guérison, le réconfort et la paix.
Je souhaite à chacun et à tous de passer sereinement ce Lundi de l’Ange, dans lequel résonne avec force l’annonce joyeuse de la Pâque. Même le soleil nous fait, en ce moment, une brève visite. Bonne et Sainte Pâque à vous tous! Merci!
Regina caeli du dimanche 30 mars
31 mars, 200830-03-2008, du site:
http://www.zenit.org/article-17601?l=french
Regina caeli du dimanche 30 mars
Texte intégral
ROME, Dimanche 30 mars 2008 (ZENIT.org
) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière du Regina caeli, ce dimanche, en présence des pèlerins réunis dans la cour interne de la résidence pontificale de Castel Gandolfo.
AVANT LE REGINA CAELI
Chers frères et sœurs,
Au cours du Jubilé de l’an 2000, le bien-aimé serviteur de Dieu Jean-Paul II a décidé que dans toute l’Eglise, le dimanche après Pâques soit appelé non seulement Dimanche in Albis
, mais aussi Dimanche de la divine Miséricorde. Ceci a eu lieu au moment de la canonisation de Faustine Kowalska, une humble religieuse polonaise née en 1905 et morte en 1938, messagère zélée de Jésus miséricordieux. La miséricorde est en réalité le noyau central du message évangélique, c’est le nom même de Dieu, le visage par lequel Il s’est révélé dans l’ancienne Alliance et pleinement en Jésus Christ, incarnation de l’Amour créateur et rédempteur. Cet amour de miséricorde éclaire également le visage de l’Eglise et se manifeste aussi bien à travers les sacrements, en particulier celui de la réconciliation, qu’à travers les œuvres de charité, communautaires et individuelles. Tout ce que l’Eglise dit et fait, manifeste la miséricorde de Dieu pour les hommes. Lorsque l’Eglise doit rappeler une vérité méconnue, ou un bien trahi, elle le fait toujours poussée par l’amour miséricordieux, afin que les hommes aient la vie et l’aient en abondance (cf. Jn 10, 10). De la miséricorde divine, qui pacifie les cœurs, naît ensuite la paix authentique dans le monde, la paix entre peuples, cultures et religions diverses.Comme Sr. Faustine, Jean-Paul II s’est fait
à son tour apôtre de la divine Miséricorde. Le soir de l’inoubliable samedi 2 avril 2005, quand il ferma les yeux à ce monde, était précisément la vigile du deuxième dimanche de Pâques, et beaucoup notèrent la singulière coïncidence, par laquelle la dimension mariale – le premier samedi du mois – se trouvait unie à celle de la divine Miséricorde. C’est là, en effet, que se trouve le noyau central de son pontificat long et multiforme ; toute sa mission au service de la vérité sur Dieu et sur l’homme et de la paix dans le monde est résumée dans cette annonce, comme il le dit lui-même à Cracovie-Lagiewniki en 2002, lorsqu’il inaugura le grand sanctuaire de la divine Miséricorde : « Il n’y a aucune source d’espérance pour les êtres humains en dehors de la miséricorde de Dieu ». Son message, comme celui de Sr Faustine, renvoie donc au visage du Christ, révélation suprême de la miséricorde de Dieu. Contempler constamment ce Visage : voilà l’héritage qu’il nous a laissé, que nous accueillons avec joie et que nous faisons nôtre.
On réfléchira de manière particulière, dans les prochains jours, sur la divine Miséricorde, à l’occasion du premier Congrès apostolique mondial de la divine Miséricorde, qui aura lieu à Rome et s’ouvrira par une messe que je présiderai le mercredi matin, 2 avril, troisième anniversaire de la sainte mort du serviteur de Dieu Jean-Paul II. Plaçons le Congrès sous la céleste protection de la Très Sainte Vierge Marie Mater Misericordiae
. Nous lui confions la grande cause de la paix dans le monde, afin que la miséricorde de Dieu réalise ce qui est impossible pour les seules forces humaines, et infuse dans les cœurs le courage du dialogue et de la réconciliation.
APRES LE REGINA CAELI
J’adresse avant tout une salutation cordiale aux nombreux pèlerins rassemblés en ce moment place Saint-Pierre, en particulier ceux qui ont participé à la messe célébrée dans l’église du Santo Spirito
in Sassia, par le cardinal Tarcisio Bertone, à l’occasion de la fête de la divine Miséricorde. Chers frères et sœurs, que l’intercession de sainte Faustine et du serviteur de Dieu Jean-Paul II vous aident à être des témoins authentiques de l’amour miséricordieux. Je suis heureux d’indiquer aujourd’hui comme exemple à imiter, Mère Celestina Donati, fondatrice de la Congrégation des Figlie povere di San Giuseppe Calasanzio, qui sera béatifiée aujourd’hui à Florence.
Puis le pape a salué les pèlerins en différents langues. Voici ce qu’il a dit en français :
À l’occasion de la prière mariale du Regina caeli
, je vous salue chers pèlerins francophones, en particulier les Religieuses de Saint-Joseph de l’Apparition de Syrie, ainsi que les jeunes du Centre Madeleine Daniélou de Rueil et les élèves de Saint-Jean de Passy venus à Rome pour leur profession de foi. Dans la prière et dans la vie sacramentelle, puissiez-vous contempler le Ressuscité, qui nous apporte la paix profonde et qui nous révèle le visage de miséricorde de notre Père des Cieux. Demeurez dans la lumière de Pâques, source de notre joie.
En anglais :
Je salue tous les pèlerins et visiteurs de langue anglaise présents ici aujourd’hui. L’Evangile de ce dimanche nous rappelle qu’à travers la foi nous reconnaissons la présence du Seigneur ressuscité dans l’Eglise et que nous recevons de lui le don de l’Esprit Saint. Puissions-nous au cours de ce temps pascal, renforcer notre désir de témoigner de la Bonne nouvelle de Jésus Christ qui nous appelle à une vie de paix et de joie. Sur vous tous ici présents et sur vos familles, j’invoque de Dieu des grâces de bonheur et de sagesse.
En allemand :
En ce Dimanche in Albis
, je salue tous les pèlerins et visiteurs de langue allemande présents ici à Castel Gandolfo. Jésus, qui, après sa résurrection, donne aux apôtres les pleins pouvoirs pour pardonner les péchés, et conduit Thomas à la foi, nous révèle la divine Miséricorde. Faisons, nous aussi, toujours confiance au pouvoir salvifique des blessures du Christ qui nous a sauvés par son précieux sang. Que le Seigneur vous accorde, à vous et à vos familles, un temps pascal plein de grâces.
« Je te salue, comblée-de-grâce »
31 mars, 2008du site:
http://levangileauquotidien.org/
La liturgie byzantine
Hymne acathiste à la Mère de Dieu (7e siècle)
« Je te salue, comblée-de-grâce »
Du ciel un archange éminent a été envoyé pour dire à la Mère de Dieu : « Réjouis-toi ! » Et te voyant, Seigneur, prendre corps à sa voix, il clame sa surprise et son ravissement :
Réjouis-toi, en qui brille la joie du salut,
Réjouis-toi, par qui le mal a disparu,
Réjouis-toi, car tu relèves Adam de sa chute,
Réjouis-toi, car Eve aussi ne pleure plus.
Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes,
Réjouis-toi, abîme insondable même aux anges,
Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du Roi,
Réjouis-toi, toi qui portes Celui qui porte tout.
Réjouis-toi, étoile qui annonce le lever du Soleil,
Réjouis-toi, dans ton sein Dieu prend notre chair,
Réjouis-toi, par toi toute la création est renouvelée,
Réjouis-toi, par toi le Créateur devient petit enfant.
Réjouis-toi, Epouse inépousée.
La Toute-pure, connaissant son état virginal, répondit à l’ange Gabriel avec confiance : « Quelle étrange merveille que ta parole ! Elle paraît incompréhensible à mon âme ; comment concevrai-je sans semence pour enfanter comme tu le dis ? » Alléluia, alléluia, alléluia !
Pour comprendre ce mystère inconnu, La Vierge s’adresse au serviteur de Dieu et demande comment en ses entrailles chastes un Fils serait conçu. Plein de respect l’ange l’acclame :
Réjouis-toi, à toi Dieu révèle ses desseins ineffables,
Réjouis-toi, confiance de ceux qui prient en silence,
Réjouis-toi, tu es la première des merveilles du Christ,
Réjouis-toi, en toi sont récapitulées les doctrines divines.
Réjouis-toi, échelle par qui Dieu descend du ciel,
Réjouis-toi, pont qui nous conduit de la terre vers le ciel,
Réjouis-toi, inépuisable admiration des anges,
Réjouis-toi, blessure inguérissable pour les démons.
Réjouis-toi, tu enfantes la lumière de manière inexprimable,
Réjouis-toi, tu n’en révèles à personne le comment,
Réjouis-toi, tu surpasses le savoir des savants,
Réjouis-toi, tu éclaires l’intelligence des croyants.
Réjouis-toi, Epouse inépousée.
La puissance du Très-Haut couvrit alors de son ombre la Vierge inépousée pour la mener à concevoir. Et son sein fécondé devint un jardin délicieux pour ceux qui veulent y moissonner le salut en chantant : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »
Joh-20,19 Vision Doubt Apparition
31 mars, 2008par Rudyard Kipling: Tu seras un Homme, mon fils
31 mars, 2008du site orthodoxe:
http://www.amour.ro/spiritualite/tu-seras-un-homme.php
Tu seras un Homme, mon fils
par Rudyard Kipling
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d’un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront, Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.
LITURGIE DES HEURES 30 MARS 2008 – LE DEUXIÈME DIMANCHE DE PÂQUES
31 mars, 2008LITURGIE DES HEURES 30 MARS 2008
OFFICE DES LECTURES – DEUXIÈME LECTURE
HOMÉLIE DE SAINT AUGUSTIN AUX NOUVEAUX BAPTISÉS
LE DEUXIÈME DIMANCHE DE PÂQUES
Ceux qui sont renés dans le Christ.
C’est à vous que je m’adresse, enfants nouveau-nés, vous qui êtes des tout-petits dans le Christ, la nouvelle génération mise au monde par l’Eglise, le don du Père, la fécondité de la Mère, de tendres bourgeons, l’essaim tout nouveau, la fleur de notre fierté et le fruit de notre labeur, ma joie et ma couronne, vous qui tenez bon dans le Seigneur.
Je vous adresse les paroles de l’Apôtre: Revêtez Jésus Christ et ne vous abandonnez pas aux préoccupations de la chair pour satisfaire vos convoitises, afin de revêtir par votre vie ce que vous avez revêtu par le sacrement. Vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Il n’y a plus ni Juif ni païen, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme: tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus.
Telle est la force du sacrement: il est le sacrement de la vie nouvelle, qui commence maintenant par le pardon de tous les péchés passés, et qui trouvera son accomplissement dans la résurrection des morts. Car vous avez été mis au tombeau avec le Christ par le baptême dans sa mort; de même que le Christ est ressuscité des morts, ainsi devez-vous mener une vie nouvelle
. Vous vous conduisez maintenant par la foi, aussi longtemps que, dans ce corps mortel, vous êtes en exil loin du Seigneur. Mais vers celui vers qui vous tendez, vous avez un chemin sûr: le Christ lui-même est ce chemin, il a voulu le devenir en se faisant homme pour nous. Car il a réservé une grande douceur pour ceux qui le craignent; il a voulu la commencer et la parfaire pour ceux qui espèrent en lui, du fait que nous recevrons en réalité ce que nous avons reçu maintenant en espé
rance.~
C’est aujourd’hui l’octave de votre naissance; aujourd’hui s’accomplit en vous le sceau de la foi qui était conféré chez les anciens Pères avec la circoncision de la chair qu’on faisait huit jours après la naissance charnelle.~ C’est pourquoi le Seigneur en ressuscitant a dépouillé la chair mortelle; non pas qu’il ait surgi avec un autre corps, mais avec un corps qui ne doit plus mourir; il a ainsi marqué de sa résurrection le « jour du Seigneur ». C’est le troisième jour après sa passion, mais dans le compte des jours qui suivent le sabbat, c’est le huitième, en mê
me temps que le premier.
C’est pourquoi vous-mêmes avez reçu le gage de l’Esprit, non pas encore dans sa réalité, mais dans une espérance déjà certaine, parce que vous possédez le sacrement de cette réalité. Ainsi donc, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut: c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Le but de votre vie est en haut, et non pas sur la terre. En effet, vous êtes morts avec le Christ, et votre vie reste cachée avec lui en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire
.