Archive pour février, 2008

j’ai trouvé cet écrit de Saint Bernardo en français medioevale, je vous le propose, je ne nous comprends pas presque rien,

12 février, 2008

du site:

http://www.medio-evo.org/bernardo.htm

j’ai trouvé cet écrit de Saint Bernardo en français medioevale, je vous le propose, je ne nous comprends pas presque rien,

(Ecco un brano tratto dalla) de la: « Patrologia Latina Database » in francese medievale.

CI ENCOMENCENT LI SERMON SAINT BERNAVT KIL FAIT DE LAVENT ET LES ALTRES FESTES PARMEI LAN.

Nos faisons ui, chier freire, len comencement de lavent, cuy nons est asseiz renomeiz et conuiz al munde, si cum sunt li nom des altres sollempniteiz, mais li raisons del nom nen est mies per aventure si conue. Car li chaitif fil dAdam nen ont cure de veriteit, ne de celes choses ka lor salveleit apartienent, anz quierent . . . les choses . . . faillanz et trespessaules. A quel gent . . . nos semblans.. les homes de ceste generation, ou a quei gent evverons nos ceos cunos veons estre si ahers et si enracineiz ens terriens solaz, et ens corporeiens kil repartir ne sen puyent? Certes semblant sunt a ceos ki plongiet sunt en ancune grant auve, et ki en peril sunt de noier. Tu varoyes kil ceos tienent, kes tienent, ne kil par nule raison ne vuelent devverpir ceu ou il primier puyent meltre lor mains quels chose ke ce soit, ancor soit ceu tels choses ke ne lor puist niant aidier, si cum sunt racines derbes ou altres tels choses. Et si ancune gent vienent a ols por ols asoscor, si plongent ensemble ols ceos kil puyent aggrappeir ensi kil a ols nen a ceos ne puyent faire nule ajué. Ensi perissent li chaitif en ceste grant mer ke si es large, quant il les choses ki perissent ensevent et les estaules layent aleir, dont il poroyent estre delivreit del peril ou il sunt . . . prennoyent et salveir lor airmes. Car de la veriteit est dit, et ne mies de la vaniteit, Vos la conessereiz, et ele vos deliverrat. Mais vos, chier freire, a cuy Deus revelet, si cum a ceos ki petit sunt celes choses, ke receleis sunt as saige et as senneiz, vos soiez entenduit cus encenousement envor celes choses, ke vrayement apartienent a vostre salveteit: et si penseiz di merrement a la raison de cest avenement, quareiz et encerchiez ki cest soit ki vient, et dont il vient, ou il vient, et por kai il vient, quant il vient, et par quel voie il vient. Certes molt fail aloeir ceste curiositeit, et molt est saine. Car tote sainte Eglise ne celeberroit mies si devotement cest avenement, saucuens grant Sacrement ne estoil en lui receleiz.

SAINT BERNARD: De la joie spirituelle, sur ces paroles de l’Apôtre: « Le royaume de Dieu ne consiste pas dans le boire et le manger, etc. (Rom. XIV, 17). »

12 février, 2008

du site: 

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/bernard/index.htm

SAINT BERNARD

DIX-HUITIÈME SERMON. De la joie spirituelle, sur ces paroles de l’Apôtre: « Le royaume de Dieu ne consiste pas dans le boire et le manger, etc. (Rom. XIV, 17). »

1. Pourquoi nous éloignons-nous de la route, nous qui courons après la joie! Sans doute on se réjouit ans le royaume de Dieu, mais cette joie n’est pas la première. La joie qu’on goûte dans le royaume de Dieu n’a rien de charnel, rien de mondain, ce n’est pas une joie qui à la fin se change en deuil, mais une joie -en laquelle la tristesse elle-même finit par se changer, car ce n’est pas la joie de ceux qui se réjouissent quand ils ont mal fait, ni l’allégresse qu’ils ressentent dans les pires choses, mais c’est une joie qu’on ressent dans le Saint-Esprit. D’où vient une pareille joie, sinon de la justice et de la paix de l’âme ? Que celles-ci donc s’écoulent comme le miel coule de ses cellules, afin qu’il soit plus facile d’en recueillir la douce liqueur, pendant qu’elle est fluide encore, dans des vases plus solides. Un jour viendra où nous mangerons le miel dans toute sa pureté, alors notre joie sera pleine et entière,et nous nous réjouirons non-seulement dans le Saint-Esprit, mais encore par la vertu du Saint-Esprit. Oui, un jour viendra où nous goûterons une joie spirituelle complète, qui ne prendra plus sa source dans des motifs corporels, ni dans les oeuvres de miséricorde, ni dans les larmes de la pénitence, ni dans la pratique de la justice, ni dans les épreuves de la patience, mais bien plutôt dans la présence du Saint-Esprit, sur qui les anges mêmes brûlent du désir de fixer leurs regards. Sans douté, en attendant, la sagesse me tient lieu de sel, et assaisonne le reste comme si elle n’était pas elle-même un aliment, oui, en attendant, je soupire après ma réfection, car je n’ai pas même le loisir maintenant d’avaler ma salive. En effet, il y a le sage qui trouve aux choses le goût qu’elles ont, quant à celui qui trouve, à la sagesse elle-même, le goût qui lui est propre et qu’elle a en effet, celui-là non-seulement est sage mais de plus il est heureux; car c’est là proprement voir Dieu tel qu’il est, et ce qu’on entend par le fleuve de délices dont le cours réjouit la cité de Dieu, par le torrent de volupté, et l’abondance enivrante de sa maison.

2. Mais à présent, Seigneur, voici que le vin fait défaut; oui le vin manque à ces noces, je veux dire le vin des désirs charnels et des concupiscences mondaines. Il est dit : « Le fiel des dragons, et le venin des aspics dont la morsure est incurable, voilà leur vin à eux (Deut. XXXII, 33). » Ah, mes frères, puisse ce vin nous faire constamment défaut, car ce n’est point là de bon vin. Le bon vin ne se récolte pas dans les vignes de l’iniquité, on ne le puise que dans les urnes de la purification. Ce n’est point avec le raisin de Gomorrhe, mais avec l’eau de la Judée qu’il se, fait. « Vous avez conservé le bon vin jusqu’à cette heure (Joan. II, 10), » disait le maître d’hôtel de l’Évangile. Et, en effet, c’est le meilleur vin qui se trouve réservé jusqu’à présent, je veux parler non pas de celui qui se fait avec de l’eau, mais bien de celui qui s’exprime des grandes grappes de raisin de la terre promise, qu’on est obligé de porter en attendant, dans des voiturés, tant que nous ne connaissons que Jésus-Christ et même que Jésus-Christ crucifié. Est-ce que le vin ne faisait point défaut ainsi à celui qui, s’écriait : «Mon âme a refusé toute consolation (Psal. LXXVI)? » Mais il semble avoir goûté de l’eau changée en vin quand il ajoute : « Je me suis souvenu dit Seigneur, et me suis trouvé dans les délices. » En effet, que n’éprouve-t-on point en la présence de celui dont le seul souvenir est plein de délices? C’est de la même manière que les apôtres ont aussi goûté de l’eau qui avait été changée en vin, quand « on les vit sortir du conseil pleins de joie, parce qu’ils avaient été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus (Act. V, 41). » N’est-ce pas. en effet, du vin qui vient de l’eau, que la joie qui naît des opprobres C’était l’accomplissement des promesses de la Vérité qui leur avait dit : «Votre tristesse se changera en joie (Joan. XVI, 20), » c’est-à-dire, votre eau se change en vin. Vous vous étonnez que de l’eau devienne du vin? Mais elle devient même du pain, car vous n’avez pas oublié sans doute de manger votre pain, ce pain dont il est dit : « Vous nous pourrirez d’un pain (le larmes, et vous nous ferez boire l’eau de nos pleurs avec abondance (Psal. LXXIX, 6). » Et la table quelle est-elle ? Ecoutez, le voici : « Il y avait six urnes de pierres placées là pour les purifications des Juifs (Joan. II, 6). » Si vous êtes un vrai Israélite, un Israélite non point selon la chair, mais selon l’esprit , vous serez six ans entiers au service du Seigneur, et la septième année vous serez libre ; vous vous purifierez dans six urnes ; vous travaillerez pendant six jours, vous serez délivré après six épreuves, et le septième jour le mal n’approchera pas, de vous. Non-seulement vous serez délivré dans ces six urnes, mais même vous boirez un vin que vous puiserez en elles, quand vous commencerez, selon le conseil de l’Apôtre, à vous glorifier non pas seulement dans vos espérances, mais même dans vos tribulations (Rom. V, 3).

3. Voilà en effet, les deux sortes de joie qu’on goûte dans le Saint-Esprit, l’une a la pensée des biens de la vie future, l’autre dans le support des maux de là vie présente. II n’y a là rien de charnel, rien de mondain, rien qui sente la vanité, il n’y a que l’esprit de vérité, la sagesse céleste même dont la douceur se fait sentir également dans la pensée des biens futurs, et dans le support des maux présents. L’Apôtre a dit: «Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, oui je vous le répète, réjouissez-vous; » et, nous faisant connaître aussitôt quels sont les motifs de cette double joie, il continue en ces termes : et Que votre modestie soit connue de tous -les hommes, le Seigneur est proche (Philipp. IV, 4 et 5). » Or, que faut-il entendre par cette modestie, sinon la patience et la mansuétude? Réjouissons-nous donc à la :pensée des choses que nous espérons, car le Seigneur est proche. Oui, je vous le redis, réjouissons-nous des choses que nous avons à souffrir, pour que notre modestie soit connue de tous, car, selon l’Apôtre : « La tribulation produit le, patience, la patience l’épreuve et l’épreuve l’espérance, or cette espérance ne nous trompe point (Rom. V, 4).»

4. Mais pour que notre coeur devienne capable de ressentir cette double joie spirituelle, il y a deux choses également nécessaires pour pratiquer la justice et pour conserver la paix, deux choses que la Sainte-Écriture nous recommande avec instance.. Ainsi l’exercice de la justice semble se renfermer tout entier dans le double précepte de ne point faire aux autres ce que nous ne voudrions point que les autres nous fissent, selon la recommandation que l’Apôtre en fait aux Gentils, dans sa lettre, et selon le précepte même du Seigneur qui a dit à ses propres apôtres : « Faites aux hommes tout ce que vous voulez qu’ils vous fassent (Matt. VII, 11, et Luc. VI, 31). » D’ailleurs, comme nous péchons tous en bien des choses, il est impossible que dans ce lieu et ce temps de scandales , car les anges qui doivent les arracher tous du royaume de Dieu, ne sont pas encore venus s’acquitter de leur mission, et nous ne somme pas encore citoyens de l’heureuse cité jusqu’aux conflits de laquelle le Seigneur fait reposer la paix, il est impossible, dis-je, que nous réussissions à conserver ici-bas une paix inaltérable entre nous, si celui à qui il arrive par hasard de blesser son frère ne prend garde de ne pas se laisser aller à des sentiments pleins de hauteur et d’animosité, en même temps que celui qui se sent blessé fait en sorte de ne pas se montrer inexorable.

5. Etudions-nous donc, mes frères, à nous montrer aussi humbles pour donner satisfaction à ceux qui ont quelque chose à nous reprocher, que faciles à pardonner à ceux qui nous ont offensés, attendu que, non-seulement la conservation de la paix entre nous est à ce prix, mais encore parce que, sans cela, nous ne saurions nous rendre Dieu même propice, il ne veut point, en effet, recevoir le présent que lui offre l’homme qui n’a pas commencé par aller se réconcilier avec son frère (Matt. V, 24), et il réclame rigoureusement le paiement de la dette qu’il avait d’abord remise à son serviteur quand il voit qu’il ne fait pas grâce lui-même à son compagnon, de ce qu’il lui doit. Mais si nous avons ces trois choses en nous, la. justice, la paix et la joie dans le Saint-Esprit, n’en soyons pas pour cela peins d’assurance que le royaume de Dieu est en nous, mais au contraire, travaillons à l’oeuvre de notre salut avec plus de crainte et de tremblement, nous souvenant que nous ne portons encore ce précieux trésor que dans des vases de terre faciles à se briser.

Simple Prière

12 février, 2008

du site

http://www.spiritualite-chretienne.com/poesie/poesie-1.html

Simple Prière

Maître que je pressens et que j’aime déjà,
Que j’écoute parfois parler à voix très basse,
Tout au fond de mon cœur, au milieu du silence,
Maître plein d’indulgence : écoute ma prière !
Tu connais ma faiblesse et mon besoin extrême
D’aide et de réconfort ; tu sais toutes mes chutes,
Mes douloureux efforts vers un noble idéal
Et tu n’ignores pas les obstacles nombreux
Dont les Pouvoirs mauvais ont semé le chemin
Qui monte vers les Cieux… Voilà pourquoi, bon Maître,
Je viens te demander, très humblement, vois-tu,
D’étendre sur ton fils l’aile de ton amour,
De venir protéger, quoiqu’il en soit indigne,
L’enfant qui ne sait point encore bien marcher
Et dont le pied peu sûr trébuche trop souvent !…
Je veux m’abandonner entre tes bras puissants,
Mettre en Toi mon espoir, faire ta volonté,
Devenir un Disciple attentif et soumis,
Au but semblable au tien ! Mais, hélas ! ma faiblesse
M’épouvante et me navre et je sens le Karma,
Comme une lourde chaîne alourdir tous mes pas…
Aussi tournant vers Toi mon regard attristé,
Je T’implore, ô Seigneur. Viens, prends-moi par la main
Et puis, en cheminant sur le sentier divin
Que tu foulas jadis : mène-moi vers la Vie.

L. Pourrain

Turquie : Une année de saint Paul pour réveiller l’identité chrétienne

12 février, 2008

12-02-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17264?l=french

Turquie : Une année de saint Paul pour réveiller l’identité chrétienne

Explications de Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d’Anatolie

ROME, Mardi 12 février 2008 (ZENIT.org) – Dans un entretien accordé à ZENIT, Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d’Anatolie et président de la conférence épiscopale turque (CET), a illustré les programmes et les finalités de l’année jubilaire consacrée à l’apôtre saint Paul (28 juin 2008-29 juin 2009), décidée par le pape Benoît XVI.

Mgr Padovese déclare avoir constaté au plan touristique « une forte mobilisation pour organiser les voyages des pèlerins dans les différents endroits foulés par saint Paul », mais la force motrice de ce mouvement est « la composante religieuse », précise-t-il, car « l’objectif est de réveiller chez les chrétiens de Turquie et du monde la conscience de sa propre identité ».

Le vicaire apostolique d’Anatolie, qui est également un grand spécialiste de l’histoire de l’Eglise des origines, reconnaît à saint Paul le mérite « d’avoir donné un souffle universel à la réalité chrétienne et d’avoir montré que le christianisme est plus une nouveauté qu’une continuité ».

« Car, explique Mgr Padovese, comme disait Tertullien on ne naît pas chrétien mais on le devient’ et Paul nous aide à comprendre où nous sommes et qui nous sommes. Paul nous rappelle en quoi consiste l’identité chrétienne ».

« Il ne s’agit pas uniquement d’une continuité de la religion juive, ajoute-t-il, les liens existent et doivent être reconnus, mais l’incarnation constitue un saut de qualité énorme », tout comme « le scandale de la croix et la Résurrection » qui dépassent toute imagination.

Pour Mgr Padovese, ce jubilé « est l’occasion de faire connaître aux chrétiens du monde entier l’importance de l’apôtre Paul », et en particulier l’histoire de sa mission en Turquie.

« A cette époque, rappelle le vicaire apostolique, cette région était plus florissante, plus riche, un carrefour entre les cultures, les peuples et les religions, qui a favorisé l’inculturation et l’expansion du christianisme ».

L’Année de saint Paul revêt également une grande importance au niveau œcuménique. A ce propos le président de la CET a fait un bref compte-rendu à Zenit de la rencontre qui a eu lieu à Tarse le 25 janvier dernier.Mgr Padovese a conc

élébré une messe dans l’église transformée en Musée, avec l’évêque de Padoue, Mgr Antonio Mattiazzo, avec l’évêque syriaque d’Adıyaman, Mgr Gregorios Melki Urek et l’évêque maronite d’Alep, Mgr Joseph Amis Abi Aad.

Etait également présent un groupe de 16 religieux franciscains et trois prêtres séculiers de la province de Foggia, deux secrétaires d’évêques et plusieurs prêtres locaux, ainsi que des religieuses et un grand nombre de fidèles.Dans l’apr

ès-midi, s’est déroulée la prière œcuménique pour l’unité des chrétiens, à laquelle participaient également des prêtres de l’Eglise orthodoxe, le pasteur évangélique d’Adana, et un vaste groupe de fidèles venus de Mersin, Adana e Iskenderun.

C’est d’ailleurs pour donner un nouvel élan au dialogue œcuménique que la CET a voulu impliquer aussi les autres Eglises dans la préparation de cette année consacrée à saint Paul. Dans ce contexte Mgr Padovese a rencontré le patriarche Bartholomée I, le matriarcat arménien Mutafyan et le métropolite syro-orthodoxe d’Istanbul. Les autorit

és se sont dites très intéressées à cette Année jubilaire, même si, relève le Vicaire apostolique, « celles-ci n’ont pas répondu à la demande de construire, à Tarse, une église pour saint Paul ».

Cette demande, avancée pour la première fois par l’archevêque de Cologne, le cardinal Joachim Meisner, a été reproposée par Mgr Padovese, mais les autorités ne se sont pas encore prononcées.Le vicaire apostolique a ensuite annonc

é que le Jubilé de Saint Paul s’ouvrirait le 21 juin par une rencontre à Tarse, à laquelle participeront les autorités civiles d’Ankara, le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et les dirigeants des Eglises orthodoxes.

A l’occasion du bimillénaire de saint Paul, la CET a publié une lettre pastorale dans laquelle il est écrit : « nous sommes catholiques, orthodoxes, syriens, arméniens, chaldéens, protestants, mais nous sommes avant tout des chrétiens. C’est sur cette base que se fonde notre devoir d’être des témoins. Ne laissons pas nos différences engendrer la méfiance au détriment de l’unité de foi ; ne permettons pas que ceux qui ne sont pas chrétiens restent éloignés du Christ en raison de nos divisions ». Parmi les initiatives pr

évues durant l’année jubilaire, Mgr Padovese signale la republication des lettres de saint Paul en langue turque à l’intention des chrétiens, et des catholiques en particulier, souhaitant une étude approfondie sur le sujet.

Mgr Padovese a par ailleurs révélé l’intention de publier un petit catéchisme dédié à saint Paul, qui illustre comment saint Paul faisait face aux différentes questions relatives à l’identité chrétienne.Beaucoup de pays, dont la France, l’Allemagne, et l’Italie ont d

éjà présenté leurs demandes de pèlerinages sur les traces de saint Paul, autrement dit à Antioche, Tarse, Antioche de Pysidie, Ephèse, Milet, la Galicie et Colosses. A ce sujet, le vicaire apostolique a dit s’attendre à un flux permanent de pèlerins.

Au plan archéologique et historique, Mgr Padovese reconnaît qu’au fil des années, le christianisme a subi beaucoup de dommages, mais « si on gratte la surface, a-t-il dit, on peut encore trouver beaucoup de traces de la présence chrétienne ».

« Dans les grandes villes, fait remarquer le président de la CET, beaucoup d’églises ont été perdues et tant d’autres transformées en mosquées ».

« Mais dans la banlieue, des traces du christianisme sont encore visibles » souligne-t-il. « A Antioche de Pysidie par exemple, on a retrouvé une église consacrée à saint Paul, où l’apôtre avait prononcé son discours missionnaire ».

A Ephèse une archéologue autrichienne a ramené au jour une grotte avec des graffitis et des fresques qui renvoient aux actes apocryphes de Paul et Thècle.

Enfin parmi tant d’autres initiatives, le vicaire apostolique d’Anatolie a évoqué l’idée d’organiser un pèlerinage international pour les jeunes à Tarse et à Antioche ainsi qu’un pèlerinage national pour les catholiques de Turquie au mois d’octobre.

Antonio Gaspari

© Innovative Media, Inc.

bonne nuit

12 février, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Rhododendron%20Vanessa%20Pastel%202005

Rhododendron ‘Vanessa Pastel’ 2005

http://www.mygarden.me.uk/june2005.htm

« Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi »

12 février, 2008

du site:

http://levangileauquotidien.org/

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 83

« Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi »

Tout homme est débiteur de Dieu et tout homme a son frère pour débiteur. En effet, qui n’aurait pas de dette envers Dieu sinon celui en qui il ne se trouve pas de péché ? Et qui n’aurait pas son frère pour débiteur sinon celui que personne n’a jamais offensé ? Tout homme est donc à la foi débiteur et créancier… Un mendiant te demande l’aumône et toi tu es le mendiant de Dieu, car nous sommes tous, quand nous le prions, les mendiants de Dieu. Nous nous tenons ou plutôt nous nous prosternons devant la porte de notre Père de famille (cf Lc 11,5s) ; nous le supplions en nous lamentant, désireux de recevoir de lui une grâce, et cette grâce, c’est Dieu lui-même. Que te demande le mendiant ? Du pain. Et toi, que demandes-tu à Dieu si ce n’est le Christ, qui a dit : « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel » (Jn 6,51). Vous voulez être pardonnés ? Pardonnez. « Remettez, et il vous sera remis ». Vous voulez recevoir ? « Donnez, et l’on vous donnera » (Lc 6,37)…

Nous devons donc être prêts à pardonner toutes les fautes que l’on commet contre nous si nous voulons que Dieu nous pardonne. Oui vraiment, si nous considérons nos péchés et passons en revue les fautes que nous avons commises, je ne sais pas si nous pourrions nous endormir sans sentir peser tout le poids de notre dette. Voilà pourquoi chaque jour nous présentons à Dieu nos demandes, chaque jour nos prières frappent à ses oreilles, chaque jour nous nous prosternons en disant : « Remets-nous nos dettes comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient ». Quelles dettes veux-tu te faire remettre ? Toutes, ou une partie ? Tu vas répondre : Toutes. Fais donc de même pour ton débiteur.

Notre Dame de Lourdes

11 février, 2008

Notre Dame de Lourdes dans images sacrée

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=26100&dispsize=Original

Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – Angelus 8.12.2005

11 février, 2008

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/angelus/2005/documents/hf_ben-xvi_ang_20051208_immaculate_fr.html

SOLENNITÉ DE L’IMMACULÉE CONCEPTION
DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE

BENOÎT XVI

ANGELUS

Jeudi 8 décembre 2005

Chers frères et soeurs!

Nous célébrons aujourd’hui la solennité de l’Immaculée Conception. Il s’agit d’un jour d’intense joie spirituelle au cours duquel nous contemplons la Vierge Marie, « humble et plus haute qu’aucune créature / terme fixé d’un Eternel Conseil » comme le chante le poète Dante (Par. XXXIII, 3). En elle resplendit l’éternelle bonté du Créateur qui, dans son dessein de salut, l’a choisie pour être Mère de son Fils unique et, en prévision de la mort de celui-ci, l’a préservée de toute tache de péché (cf. Prière de la Collecte). Ainsi, dans la Mère du Christ et notre Mère s’est parfaitement réalisée la vocation de tout être humain. Tous les hommes, rappelle l’Apôtre Paul, sont appelés à être saints et immaculés en présence de Dieu dans l’amour (cf Ep 1, 4). En regardant la Vierge, comment ne pas la laisser réveiller en nous, ses fils, l’aspiration à la beauté, à la bonté et à la pureté du coeur? Sa candeur céleste nous attire vers Dieu, nous aidant à surmonter la tentation d’une vie médiocre, faite de compromis avec le mal, pour nous guider de façon décidée vers le bien authentique, qui est source de joie.

Aujourd’hui, ma pensée se tourne vers le 8 décembre 1965, lorsque le Serviteur de Dieu Paul VI conclut de façon solennelle le Concile oecuménique Vatican II, l’événement ecclésial le plus important du XX siècle, que le bienheureux Jean XXIII avait lancé trois ans auparavant. Dans la joie et en présence de nombreux fidèles Place Saint-Pierre, Paul VI confia la réalisation des documents conciliaires à la Vierge Marie, l’invoquant sous le doux titre de Mère de l’Eglise. En présidant, ce matin, une solennelle Célébration eucharistique dans la Basilique Vaticane, j’ai voulu rendre grâce à Dieu pour le don du Concile Vatican II. J’ai voulu, en outre, rendre grâce à la Très Sainte Vierge Marie pour avoir accompagné ces quarante ans de vie ecclésiale riches de nombreux événements. De façon particulière, Marie a veillé avec un soin maternel sur le Pontificat de mes vénérés prédécesseurs, chacun desquels, avec une grande sagesse pastorale, a guidé la barque de Pierre sur le chemin de l’authentique renouveau conciliaire, en oeuvrant sans cesse en vue de l’interprétation fidèle et de la réalisation du Concile Vatican II. Chers fr

ères et soeurs, pour couronner la Journée d’aujourd’hui entièrement consacrée à la Sainte Vierge, suivant une antique tradition, je me rendrai dans l’après-midi Place d’Espagne, au pied de la statue de l’Immaculée. Je vous demande de vous unir spirituellement à moi dans ce pèlerinage, qui veut être un acte de dévotion filiale à Marie, pour Lui confier la bien-aimée ville de Rome, l’Eglise et l’humanité tout entière.

 

par Sandro Magister: Benoît XVI invoque le jugement de Dieu sur ce monde. Par amour de la justice

11 février, 2008

les link proposé de Magiste sont très intéressants, du site:

http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/189547?fr=y

Benoît XVI invoque le jugement de Dieu sur ce monde. Par amour de la justice

Au cours d’une séance de questions-réponses avec les prêtres de Rome, le pape a rappelé une thèse capitale de son encyclique sur l’espérance. Aux antipodes des utopies modernes. Il a ensuite remis en question les messes célébrées devant des foules immenses

par Sandro Magister

ROMA, le 11 février 2008 – Cette année encore, Benoît XVI a rencontré les prêtres et diacres de Rome à l’occasion du traditionnel rendez-vous de début de Carême.

Et cette fois encore, il a répondu à leurs questions en improvisant.

La rencontre a eu lieu à huis clos le jeudi 7 février au matin dans la Salle des Bénédictions, située au-dessus de l’entrée de la basilique Saint-Pierre. Les questions étaient au nombre de dix, sur autant de sujets.

Par exemple, un prêtre indien qui retournera bientôt au pays a demandé au pape pourquoi et comment il évangélisera les hindouistes alors que « le Concile Vatican II affirme qu’il existe aussi un germe de lumière dans les autres croyances ».

Un autre prêtre a demandé: « Comment former à la recherche et à la contemplation de cette vraie beauté qui, comme l’écrivait Dostoïevski, sauvera le monde? ».

Un autre a dénoncé le silence qui pèse sur les vérités ultimes: jugement dernier, enfer, paradis. Il a regretté que « dans les catéchismes de la conférence des évêques d’Italie utilisés pour enseigner notre foi aux jeunes, on ne parle jamais de l’enfer et du purgatoire, une fois seulement du paradis, une fois seulement du péché et uniquement du péché originel ». Il s’est interrogé: « Sans ces parties essentielles du credo, n’avez-vous pas l’impression que la rédemption du Christ s’effondre? ».

Un autre encore, qui s’était rendu avec les jeunes de sa paroisse à Lorette pour la veillée et la messe avec Benoît XVI, a dit avoir relevé « une certaine distance entre le pape et les jeunes » et un écart encore plus grand entre la solennité de la messe et le sentiment de participation des centaines de milliers de jeunes qui étaient présents à ce rassemblement. Il a conclu par cette question: « Comment concilier le trésor de la liturgie dans toute sa solennité avec le sentiment, la sensibilité et l’émotivité des masses des jeunes appelés à y participer? ».

Voici deux des dix réponses du pape.

L’une concerne les vérités oubliées du jugement dernier, de l’enfer, du paradis.

L’autre concerne les problèmes posés par les messes célébrées devant des foules nombreuses.Comme il l’avait déjà fait en pareilles occasions, Benoît XVI a improvisé ses réponses en laissant transparaître ses pensées et ses sentiments personnels

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Jugement dernier, enfer, paradis. Des vérités à retrouver

Q. – Sans ces parties essentielles du credo, n’avez-vous pas l’impression que la rédemption du Christ s’effondre?

R. – Vous avez parlé, à juste titre, de sujets fondamentaux concernant la foi, qui malheureusement n’apparaissent que rarement dans notre prédication. Dans l’encyclique « Spe salvi », j’ai justement voulu parler aussi du jugement dernier, du jugement en général et, dans ce contexte, du purgatoire, de l’enfer et du paradis. Je pense que nous sommes tous encore marqués par l’objection des marxistes, selon lesquels les chrétiens ont seulement parlé de l’au-delà et ont négligé la terre. C’est pourquoi nous cherchons à démontrer que nous nous engageons réellement pour la terre et que nous ne sommes pas des personnes qui parlent de réalités lointaines, qui n’aident pas la terre.

Aujourd’hui, bien qu’il soit bon de montrer que les chrétiens travaillent pour la terre – et nous sommes tous appelés à travailler pour que cette terre soit réellement une cité pour Dieu et de Dieu – nous ne devons pas oublier l’autre dimension. En la négligeant, nous ne travaillons pas bien pour la terre.

Le faire comprendre a été l’un de mes objectifs fondamentaux en écrivant cette encyclique. Quand on ne connaît pas le jugement de Dieu, quand on ne connaît pas la possibilité de l’enfer, de l’échec radical et définitif de la vie, on ne connaît pas la possibilité et la nécessité de la purification. Alors l’homme ne travaille pas bien pour la terre car à la fin il oublie les critères; parce qu’il ne connaît pas Dieu, il ne se connaît plus lui-même et il détruit la terre. Toutes les grandes idéologies l’ont promis: nous prendrons les choses en main, nous ne négligerons plus la terre, nous créerons un monde nouveau, juste, honnête, fraternel. Au contraire, elles ont détruit le monde. Nous le voyons avec le nazisme, nous le voyons aussi avec le communisme: tous deux ont promis de construire le monde tel qu’il aurait dû être et, au contraire, ils ont détruit le monde.

Lorsque les évêques des pays ex-communistes viennent en visite « ad limina », je vois toujours à quel point, dans ces régions, la planète, l’écologie mais surtout – ce qui est plus grave –les âmes sont encore détruites. Retrouver la conscience vraiment humaine, illuminée par la présence de Dieu, voilà quel est le premier travail de reconstruction de la terre. Voilà l’expérience commune à ces pays. La reconstruction de la terre, dans le respect du cri de souffrance de cette planète, ne peut se réaliser qu’en retrouvant Dieu dans l’âme, avec les yeux ouverts vers Dieu.

C’est pourquoi vous avez raison: nous devons parler de tout cela justement parce que nous sommes responsables de la terre et des hommes d’aujourd’hui. Nous devons parler aussi et justement du péché comme risque de se détruire et par conséquent de détruire d’autres parties de la terre.

Dans mon encyclique, j’ai cherché à démontrer que c’est justement le jugement dernier de Dieu qui garantit la justice. Nous voulons tous un monde juste. Mais nous ne pouvons pas réparer toutes les destructions du passé, toutes les personnes injustement persécutées et tuées. Seul Dieu lui-même peut créer la justice, qui doit être une justice pour tous, y compris pour les morts. En outre, comme le disait Adorno, un grand marxiste, seule la résurrection de la chair, qu’il considérait irréelle, pourrait créer la justice. Nous croyons en cette résurrection de la chair, où tous ne seront pas égaux.

Aujourd’hui, on a pour l’habitude de penser: qu’est-ce que le péché? Dieu est grand, il nous connaît, donc le péché ne compte pas, à la fin Dieu sera bon avec tous. C’est une belle espérance. Mais il y a la justice et il y a la vraie faute. Ceux qui ont détruit l’homme et la terre ne peuvent pas s’asseoir immédiatement à la table de Dieu à côté de leurs victimes.

Dieu crée la justice. Nous devons en tenir compte. C’est pourquoi il m’a semblé important de parler également, dans mon encyclique, du purgatoire. C’est pour moi une vérité tellement claire et évidente mais aussi tellement nécessaire et consolante, qu’elle ne peut pas ne pas exister.

J’ai essayé d’affirmer: peut-être qu’ils ne sont pas si nombreux, ceux qui se sont détruits de la sorte, qui sont définitivement incurables, qui n’ont plus aucun élément sur lequel l’amour de Dieu puisse se poser, qui n’ont plus en eux la moindre capacité à aimer. Ce serait l’enfer.

D’autre part, ceux qui sont purs au point de pouvoir entrer immédiatement dans la communion de Dieu sont certainement peu nombreux – ou tout du moins pas trop nombreux.

Nous sommes très nombreux à espérer qu’il existe quelque chose de guérissable en nous, qu’il y ait une volonté finale de servir Dieu et les hommes, de vivre selon Dieu. Mais il y a tant et tant de blessures, tellement de saleté. Nous avons besoin d’être préparés, d’être purifiés. Voici notre espérance: même avec une âme si sale, à la fin le Seigneur nous donne la possibilité, il nous lave enfin par sa bonté qui vient de sa croix. Il nous rend ainsi capables d’exister dans l’éternité pour Lui.

C’est pour cela que le paradis est l’espérance, la justice enfin rendue. Il nous donne aussi les critères pour vivre, pour que ce temps soit en quelque sorte un paradis, qu’il soit une première lumière du paradis. Là où les hommes vivent selon ces critères, c’est un peu de paradis qui apparaît au monde, et cela est visible.

Je crois qu’il est aussi une démonstration de la vérité de la foi, de la nécessité de suivre la voie des commandements, dont nous devons parler davantage. Ce sont des indicateurs réels de la route, qui nous montrent comment bien vivre, comment choisir la vie. C’est pourquoi nous devons aussi parler du péché et du sacrement du pardon et de la réconciliation. Un homme sincère sait qu’il est coupable, qu’il devrait recommencer, qu’il devrait être purifié. C’est cela, la merveilleuse réalité que nous offre le Seigneur: il y a une possibilité de renouvellement, d’être nouveaux. Le Seigneur recommence avec nous et nous pouvons ainsi recommencer avec les autres au cours de notre vie.

Cet aspect du renouvellement, de la restitution de notre être après tant d’erreurs, tant de péchés, est la grande promesse, le grand don qu’offre l’Eglise. Un don que ne peut offrir, par exemple, la psychothérapie. Celle-ci est aujourd’hui tellement développée mais aussi tellement nécessaire face à tant de psychés détruites ou gravement blessées. Mais les possibilités de la psychothérapie sont très limitées: elle peut seulement chercher à rééquilibrer un peu une âme déséquilibrée. Mais elle ne peut pas donner un vrai renouvellement, un dépassement de ces graves maladies de l’âme. C’est pour cela qu’elle reste toujours provisoire et jamais définitive.Le sacrement de pénitence nous donne l’occasion de nous renouveler totalement par la puissance de Dieu – « ego te absolvo » – ce qui est possible parce que le Christ a pris sur lui ces péchés, ces fautes. Je pense que ce sacrement est aujourd’hui particulièrement nécessaire. Nous pouvons être guéris. Les âmes blessées et malades – c’est notre cas à tous – ont besoin non seulement de conseils mais surtout d’un vrai renouvellement, qui ne peut venir que du pouvoir de Dieu, du pouvoir de l’Amour crucifié. Voilà ce que je pense être le grand noeud des mystères qui, au bout du compte, influencent réellement notre vie. Chacun de nous doit méditer à nouveau ces mystères et les porter à nouveau à nos fidèles.

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Les messe célébrées devant des foules nombreuses. Le pour et le contre

D. – Comment concilier le trésor de la liturgie dans toute sa solennité avec le sentiment, la sensibilité et l’émotivité des masses de jeunes qui sont appelés///invités à y participer?

R. – Les liturgies auxquelles participent des foules nombreuses constituent un vrai problème. Je me souviens qu’en 1960, lors du grand congrès eucharistique international de Munich, l’on cherchait à donner une nouvelle physionomie aux congrès eucharistiques, qui n’avaient été jusqu’alors que des actes d’adoration. On voulait donner la place centrale à la célébration de l’Eucharistie comme manifestation de la présence du mystère célébré.

Mais l’on s’est immédiatement demandé comment cela pouvait être possible. Pour ce qui est d’adorer, disait-on, on peut aussi le faire à distance. Pour célébrer, en revanche, il faut une communauté limitée qui puisse interagir avec le mystère, donc une communauté qui doit constituer une assemblée autour de la célébration du mystère.

Il y avait beaucoup d’opposants à la célébration de l’Eucharistie à ciel ouvert devant 100 000 personnes. Ils affirmaient que c’était impossible, en raison justement de la structure même de l’Eucharistie, qui exige la communauté pour la communion. Il y avait même de grandes personnalités, très respectables, qui étaient contre cette solution.

C’est alors que le professeur Jungmann, un grand liturgiste et l’un des grands architectes de la réforme liturgique, a créé le concept de « statio orbis ». Pour cela, il s’est appuyé sur la « statio Romae », où, pendant le temps du Carême justement, les fidèles se retrouvent en un point – la « statio » – tels des soldats du Christ, puis se rendent ensemble à l’Eucharistie. Si cela, a-t-il affirmé, était la « statio » de la ville de Rome, le lieu où la ville de Rome se réunit, alors c’est la « statio orbis », le lieu de rassemblement du monde.

C’est depuis ce moment-là que nous avons des célébrations eucharistiques auxquelles participent des foules nombreuses. Pour ma part, je dois dire qu’il reste un problème, car la communion concrète dans la célébration est fondamentale; je ne pense donc pas que la réponse définitive ait réellement été trouvée. J’ai même soulevé cette question à l’occasion du dernier synode, qui n’a cependant pas trouvé de réponse.

J’ai posé une autre question, à propos de la concélébration de masse. En effet, si, par exemple, mille prêtres concélèbrent, on ne sait pas s’il y a encore la structure voulue par le Seigneur. Ce sont des interrogations. C’est ainsi qu’à Lorette, vous avez été confronté au problème de la participation à une célébration de masse au cours de laquelle il est impossible que tous soient concernés de la même manière. On doit donc choisir un certain style pour conserver cette dignité qui est toujours nécessaire pour l’Eucharistie. La communauté n’est pas homogène et chacun vit sa participation à cet événement de manière différente. Pour certains, elle sera sûrement insuffisante. A Lorette, cela ne dépendait pas de moi mais des personnes qui se sont occupées de la préparation.

Il faut donc réfléchir de manière approfondie à ce qu’il faut faire dans ces situations […]. Reste le problème fondamental, mais je pense que, sachant ce qu’est l’Eucharistie, même si l’on ne peut pas participer à une activité extérieure comme on le souhaiterait pour se sentir impliqué, on y entre avec le cœur, comme le dit l’ancien commandement de l’Eglise, peut-être créé justement pour ceux qui se trouvaient au fond de la basilique: « Elevons notre coeur! Maintenant sortons tous de nous-mêmes, pour être tous avec le Seigneur et être ensemble ». Je ne nie pas le problème, mais si nous suivons réellement cet ordre « Elevons notre coeur » nous trouverons tous la vraie participation active, même dans des situations difficiles et parfois discutables.

Pour Benoît XVI, la croix est l’arme du chrétien dans la lutte contre le mal

11 février, 2008

10-02-2008, du site:


http://www.zenit.org/article-17253?l=french

Pour Benoît XVI, la croix est l’arme du chrétien dans la lutte contre le mal

Angélus 10.2.08

ROME, Dimanche 10 février 2008 (ZENIT.org) – Le carême est un appel à lutter contre le mal, en empoignant comme arme la croix du Christ qui a vaincu la haine par l’amour, a expliqué Benoît XVI ce dimanche avant la prière de l’Angélus.

« Entrer dans le carême », a déclaré le pape, « signifie entrer dans un temps d’engagement particulier dans le combat spirituel qui nous oppose au mal présent dans le monde, en chacun de nous et autour de nous ».

Expliquant aux milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, le sens de cette période de préparation à la passion, mort et résurrection du Christ, le pape a expliqué que le carême « signifie regarder le mal en face et s’apprêter à lutter contre ses effets, surtout contre ses causes, jusqu’à la dernière cause, qui est satan ». Entrer dans le car

ême, a-t-il ajouté, « signifie ne pas décharger le problème du mal sur les autres, sur la société ou sur Dieu, mais reconnaître et prendre consciemment ses responsabilités ».

Pour mener ce combat, le chrétien a reçu de son maître une arme : « la croix », a expliqué l’évêque de Rome.

La « croix », a-t-il dit « même si elle est lourde, n’est pas synonyme de malchance, de malheur à éviter à tout prix, mais d’opportunité pour se mettre à la suite de Jésus et prendre ainsi des forces pour lutter contre le péché et le mal ».

« Le chemin de la croix est en effet le seul qui conduise à la victoire de l’amour sur la haine, du partage sur l’égoïsme, de la paix sur la violence », a expliqué le pape.

« Vu de cette manière, le carême est vraiment une occasion d’important engagement ascétique et spirituel, fondé sur la grâce du Christ », a-t-il poursuivi.

Le pape a souligné le fait providentiel que le carême coïncide avec le 150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes dans la grotte de Massabielle, car le message central de Marie fut la conversion, la prière et la pénitence.

Le 11 février, l’Eglise célèbre également la Journée mondiale du malade.

« Je salue de tout cœur les pèlerins qui se rassembleront dans la Basilique Saint-Pierre, sous la conduite du cardinal Lozano Barragán, président du Conseil pontifical pour la santé, a dit le pape. Je ne pourrai malheureusement pas les rencontrer car j’entame ce soir les Exercices spirituels, mais dans le silence et dans le recueillement, je prierai pour eux et pour toutes les besoins de l’Eglise et du monde ».

« Je remercie d’ores et déjà sincèrement ceux qui voudront bien me porter dans leur prière », a-t-il conclu.

Jesús Colina

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