Archive pour février, 2008

bonne nuit e bonne fête de la Vierge de Lourdes

11 février, 2008

bonne nuit e bonne fête de la Vierge de Lourdes dans image bon nuit, jour, dimanche etc. roses

http://www.photosforsouls.com/nature42.html

« C’est à moi que vous l’avez fait »

11 février, 2008

 du site:

http://www.levangileauquotidien.org/

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
Prayer : Seeking the Heart of God, avec Fr. Roger (trad. La prière, fraîcheur d’une source)

« C’est à moi que vous l’avez fait »

Si nous montrons tant d’amour aux pauvres, c’est qu’en eux nous trouvons Jésus aujourd’hui, lui qui est la Parole de Dieu faite chair. Plus nous sommes unis à Dieu, plus grandissent notre amour pour les pauvres et notre disponibilité à les servir du fond du coeur…

N’allez pas chercher Dieu dans des pays lointains ; il est tout près de vous ; il est avec vous. Tenez toujours vos lampes allumées (Mt 25,1s), et vous le découvrirez sans cesse. Veillez et priez (Lc 21,36).

Jésus offre son amitié durable, confiante, personnelle, à chacun de nous ; il l’exprime avec tendresse et amour. Il nous a liés à lui pour toujours. Et maintenant, par notre empressement, nous mettons cet amour en pratique. Jésus est venu dans le monde en faisant le bien, et nous essayons maintenant de l’imiter, parce que je crois que Dieu aime le monde à travers nous. Je vois tant de gens dans la rue, des gens dont on ne veut pas, dont on ne s’occupe pas, des gens avides d’amour. Ils sont Jésus.

Marie « Salus Infirmorum » pourquoi « Immaculée Conception »

11 février, 2008

du site:

http://www.healthpastoral.org/text.php?cid=328&sec=4&docid=1&lang=fr

 

Marie « Salus Infirmorum » pourquoi « Immaculée Conception »

 

« En la Fête de Notre-Dame de Lourdes, dont le Sanctuaire au pied des Pyrénées est devenu le temple de la souffrance humaine —comme Elle, au Calvaire où se dresse la Croix de son Fils— nous nous approchons des croix, faites de la douleur et de la solitude de tant de frères et sccurs que nous voulons réconforter, dont nous voulons partager la souffrance pour la présenter au Seigneur de la vie, en communion avec toute l’Église.

Que la Vierge Marie « Salut des Infirmes » et « Mère des Vivants » soit notre secours et notre espérance… »[1]

La décision du Saint-Père de fixer la célébration de la Journée Mondiale du Malade en la fête de Notre-Dame de Lourdes, n’est pas à chercher au plan sentimental, nous sommes invités à en découvrir le fondement théologique.

La confiance en Marie « Salus Infirmorum » et « Mère des Vivants » nous révèle que pour le Saint-Père, Lourdes est le signe constant de l’irruption dans notre histoire de Peuple en marche, de Marie dans son Immaculée Conception. La Vierge Immaculée a été voulue par Dieu dans son infinie Bonté, afin « …que de même qu’une femme avait contribué à donner la mort, une femme servit à donner la vie… (Marie) a donné au monde la Vie meme qui renouvelle tout et elle a été enrichie par Dieu de dons correspondant à une si haute fonction ».[2]

« Si la Mère de Jésus, déjà glorifiée en son corps et en son âme, est l’image et le commencement de ce que sera l’Eglise, en sa forme achevée, au siècle à venir, eh bien! sur la terre, jusqu’à l’avènement du Jour du Seigneur, Elle brille, devant le Peuple de Dieu en marche comme un signe d’espérance certaine et de consolation » [.3].

Marie est « Salus Infirmorum » parce que, Immaculée dans sa Conception.Ainsi, depuis touieurs

Dans la communauté des croyants, la Vierge Immaculée a été vénérée et aimée depuis les époques les plus reculées, même si ce titre ne lui a été décerné que dans les siècles qui suivirent.

A Rome, dès la seconde moitié du 3 siècle, la Vierge Marie est saluée ainsi: « Auxilium et solamen nostrae infirmitatis » [4]. Le Pape Etienne l.er, écrivant en 256, à l’éveque de Leòn et Astorga, Mgr Basilide, souligne que « ante lavacrum salutare lapsi omnes sunt et quidem primum fideles absolvuntur Passione Cristi, dei meritis beatae Deiparae: illead unitatem filiorum Dei reduci, haec vero sanitatem ac uniuscuisque sanctitatem redonat ».[5] C’est ainsi que certains Pontifes s’exprimèrent dans les siècles suivants. [6]

Chez les Pères de l’Eglise Latine et de l’Eglise Orientale, sans que la doctrine de l’Immaculée Conception [7] soit encore bien approfondie, nous trouvons Marie, Mère de Dieu, « pleine de grace » (Lc 1, 28), veillant sur la santé de l’homme. [8]

Pierre Chrysologue affirme que « …la Vierge est devenue vraiment la Mère des vivants par grace, Elle qui fut la mère de ceux qui par nature étaient voués à la mort » [9].

Au 5 siècle, Sedulius écrit ceci: « Une seule femme a suffi pour ouvrir la porte d’entrée dans la mort; mais aussi c’est grace à une seule femme que s’est ouverte la voie qui mène à la vie ». [10]

Et dans une de ses hymnes, Venance Fortunato célèbre Marie: « O beauté merveilleuse, o femme, toi qui es l’image du salut, toute puissante, en raison du fruit que tu as engendré, toi qui nous ravis par ta virginité; par toi le salut du monde nous a été donné, il est venu restaurer le genre humain qu’Eve la superbe, avait mis au monde ». [11]

Et avec Fulgence de Ruspe, un des Pères Latins: « …la bonté de Dieu a mis en oeuvre ce plan pour racheter le genre humain: par un homme, né de la femme, la vie a été restituée au genre humain ». [12]

Quelle abondance de textes dans les écrits des Pères de l’Eglise Orientale et dans la Liturgie! Ecoutons Cyrille de Jérusalem: « Par Eve nous est venue la mort; il fallait que d’une Vierge, et d’une vierge seule, nous vienne aussi la vie… ». [13]

Puis du Pseudo Grégoire de Nysse: « …par la Vierge très Sainte a fleuri l’arbre de la vie et de la grâce… La Sainte Vierge est. en effet, devenue source de vie pour nous tous… En Marie seule, Immaculée et toujours Vierge, fleurit pour nous le bourgeon de la vie, car elle seule, fut si pure dans son corps et dans son ame, qu’elle put répondre en toute sérénité à l’ange… ».[14]

Et avec Romain le Mélode: « Joachim et Anne furent délivrés de l’opprobre de la stérilité, et Adam et Eve, de la corruption de la mort, o Immaculée, par ta nativité. C’est elle que ton peuple fête aujourd’hui, lui qui, racheté de l’esclavage du péché, t’acclame ainsi « La stérile engendre la Mère de Dieu, mère nourricière de notre vie »". [15]

Procole de Constantinople s’exclame: « Eve a été restituée… Aussi nous te disons « Bénie es-tu entre toutes les femmes » (Lc 1, 42), toi seule qui as su guérir la douleur d’Eve, toi seule, qui as essuyé les larmes de la tourmentée ». [16]

La Liturgie de l’Eglise Orientale du l.er au 4 siècle est riche en textes, en voici quelquesuns: « Avec Eve, la corruption, avec Toi, l’incorruptibilité; par Eve, la mort, par toi, au contraire, la vie… Le Médecin, Jésus, par toi, nous a été donné pour nous guérir tous et nous sauver, lui, le Seigneur!… Salve, Immaculée et Sainte, salve rempart du monde… ». [17]

« Immaculée, Mère du Christ, gloire des orthodoxes, nous te magnifions… Tu es la Vie, o toute Chaste, toi qui as donné la vie à ceux qui te louent… » [18]. « Ave, par toi la souffrance disparait.. Ave, trésor inépuisable et vie… Ave, toi le remède de mon corps… Ave, salut de mon ame » [19]. « …0 Vierge, jeune fille immaculée, sauve ceux qui cherchent en toi leur refuge » [20].

« Immaculée, Mère du Christ (…) toi qui nous accordes ta protection, toi qui nous libères par ton intercession des périls, nous qui sommes protégés en tout temps par la croix de ton Fils, nous te magnifions comme il se doit, en toute piété… Notre refuge et notre force, c’est toi, 0 Mère de Dieu, secours tout puissant pour le monde. Par ta prière, protège tes serviteurs de tout danger, o toi seule la bénie! » [21].

Concluons notre tour d’horizon sur ces témoignages des premiers siècles de l’Eglise, par un tropaire du recueil des hymnes grecques: « Très Sainte Mère de Dieu, ne m’abandonne pas durant ma vie, ne me confie à aucune protection humaine, toi seule, prends soin de moi et aie pitié de moi » [22].A Lourdes aujourd’hui

Jeudi ll Février 1858, à Lourdes, la Vierge Marie confie à la petite Bernadette Soubirous, un message d’espérance et de lumière pour l’humanité souffrante et malade dans son esprit et dans son corps. Jeudi 11 Février 1993 —c’est aussi un jeudi— le Pape envoie à Lourdes son Représentant Spécial, le Cardinal Fiorenzo Angelini, pour la célébration de la Première Journée Mondiale du Malade. Coincidence?… non! Délicatesse de Dieu qui ponctue ses choix. Signe qui nous invite à remarquer combien la parole inspirée du Saint-Père est en conformité avec le Message de la Belle Dame de la Grotte de Massabielle.

Des conversations de Bernadette avec la céleste apparition, ce qui nous touche davantage est le mode de relation de la Vierge Marie avec l’enfant: « Elle me regardait comme une personne. Elle me vonvoyait. Elle me parlait en dialecte » [23]. Quelle leçon étonnante, venue du Paradis! Toutes les créatures humaines, même les plus simples et le plus incultes, ont droit au respect dû à la personne. Et c’est précisément ce leitmotiv que le Saint-Père reprend dans la Lettre institutionnelle de la Journée Mondiale du Malade [24] et dans le Message en vue de sa Première Célébration [25].

Le Pape, qui dès le premier instant de son ministère de Pasteur a mis l’Homme au coeur de son enseignement, prête sa voix aux isolés et aux souffrants, exigeant pour chacun le respect et la considération due à la personne, intouchable dans ses droits inaliénables.

Pénitence et prière pour les pécheurs, c’est le message de la Vierge à Bernadette. Elle lui fait éprouver tout le poids de la Passion de son Fils. Durant l’apparition du 25 février, elle en ressent les effets. Marie Paihles, qui était à ses cotés, confiera ceci: « Il semblait qu’elle portait toutes les souffrances du monde! » [26]. Bernadette porta dans son corps, jusqu’à sa mort, les souffrances de la Passion, invisibles mais lancinantes. « Je suis moulue comme un grain de blé » dira-t-elle, un jour, à la fin de sa vie [27].

Et Jean-Paul II déclare dans la Lettre institutionnelle: « Lourdes (…) est à la fois le lieu et le symbole de l’espérance et de la grâce sous le signe de l’acceptation et de l’offrande de la souffrance salvifique ». Elle est le lieu où retentit ce message de « L’amour plus fort que la mort » comme le proclame la XV station du Chemin de la Croix, lorsque la pierre fut renversée au matin de la Résurrection.

Au cours de son homélie, en la Basilique Saint Pie X, le 11 février au matin, en présence de 25.000 pèlerins, le Cardinal Représentant Spécial du Pape demandait « que cette Journée soit celle du renouvellement de nos promesses baptismales, qui se résument en la volonté réaffirmée de suivre le Christ en toute fidélité « Lui qui est venu pour servir et non pour être servi » (Mc 20, 28) e pour guérir toute maladie du corps et de l’esprit ».

L’eau qui jaillit du rocher de Massabielle, indiquée par la belle Dame à Bernadette, est « signe du Christ, du coté duquel, jaillirent l’eau et le sang qui nous purifient de notre péché. C’est dans le rappel de notre Baptême et dans la célébration de la Réconciliation que cette eau acquiert son sens plénier » [28]. Le Missel Paroissial de Lourdes proposait pour la Célébration eucharistique de ce jour, la lecture de ce passage de la Passion, Bernadette l’ignorait. La Très Sainte Vierge l’avait amenée à représenter et à vivre la Passion de son Fils pour les pécheurs.

Ce sera au jour de l’Annonciation, le jeudi 25 Mars, que la Dame vêtue de blanc avec une ceinture bleue et une rose jaune sur les pieds, de la meme couleur que son chapelet, révélera son nom « QUE SOY ERA IMACOLADA CONCEPCIOU ».

Comment ne pas penser à un choix déterminé en vue d’établir une relation entre le moment de l’Incarnation en son etre « rempli de grace » et sa venue à Lourdes au milieu d’un Peuple en marche, épuisé, découragé, malade, en déroute?

Des foules immenses de pèlerins sont venues, au cours de ces 135 années, en cette « Cité du oui à la volonté de Dieu » pour implorer la lumière, l’espérance, la santé du corps et de l’âme.

A Lourdes, nous avons reçu la confirmation que Marie est Santé des Infirmes parce qu’Immaculée Conception.

P. Felice Ruffini, M.I.
Sous-Secrétaire du Conseil Pontifical
pour la Pastorale des Services de la Santé.

 

Bonne nuit

10 février, 2008

Bonne nuit dans Pape Benoit Magnolia%20soulangeana%20Alba%20Superba

Magnolia
soulangeana ‘Alba Superba’

http://www.mygarden.me.uk/april.htm

« Alors le démon le quitte »

10 février, 2008

du site:

http://levangileauquotidien.org/

Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine à Ninive, près de Mossoul dans l’actuel Irak
Discours ascétiques, 1ère série, n° 85 (trad. DDB 1981, p. 424)

« Alors le démon le quitte »


 De même que le désir de la lumière suit les yeux sains, de même le désir de la prière suit le jeûne mené avec discernement. Quand un homme commence à jeûner, il désire communier à Dieu dans les pensées de son esprit. En effet le corps qui jeûne ne supporte pas de dormir toute la nuit sur sa couche. Quand le jeûne a scellé la bouche de l’homme, celui-ci médite en état de componction, son coeur prie, son visage est grave, les mauvaises pensées le quittent ; il est l’ennemi des convoitises et des vaines conversations. Jamais on n’a vu un homme jeûner avec discernement et être asservi au désir mauvais. Le jeûne mené avec discernement est une grande demeure abritant tout bien…

      Car le jeûne est l’ordre qui a été donné dès le commencement à notre nature, pour la garder de manger le fruit de l’arbre (Gn 2,17), et c’est de là que vient ce qui nous trompe… C’est par là aussi que le Sauveur a commencé, quand il s’est révélé au monde dans le Jourdain. Après le baptême en effet, l’Esprit l’a mené dans le désert, où il a jeûné quarante jours et quarante nuits.

      Tous ceux qui partent pour le suivre font désormais de même : c’est sur ce fondement qu’ils posent le commencement de leur combat, car cette arme a été forgée par Dieu… Et quand maintenant le diable voit cette arme dans la main d’un homme, cet adversaire et tyran se met à craindre. Il pense aussitôt à la défaite que lui a infligée le Sauveur dans le désert, il s’en souvient, et sa puissance est brisée. Il se consume dès qu’il voit l’arme que nous a donnée celui qui nous mène au combat. Quelle arme est plus puissante et ranime autant le coeur dans sa lutte contre les esprits du mal ?

Madonna di Czestochowa

9 février, 2008

Madonna di Czestochowa  dans images sacrée

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=91095&dispsize=Original

Marie, nouveau mont Sinaï où Dieu descend

9 février, 2008

du site: 

http://www.mariedenazareth.com/526.0.html?&L=0

 

Marie, nouveau mont Sinaï où Dieu descend

La Tradition chrétienne possède une série importante de textes où la Vierge est comparée à un mont en général, et certains saluent en Marie le nouveau mont Sinaï.

Romanos le Mélode écrit (+ 560) : « moi, le doux, je suis enfin descendu des cieux, comme la manne, non plus sur le mont Sinaï, mais dans ton sein. » [1 ] Jacques de Saroug (+ 521), lui, compare le sein de Marie

à lombre de lEsprit Saint au Sinaï recouvert de la nuée.[2 ] « Quand Moïse annonça au peuple que le Sublime devait descendre, à peine furent-ils purifiés que le Père descendit alors sur la montagne ; ainsi le veilleur (Gabriel) apporta lannonce à la fidèle (Marie) et, à peine leut-elle entendue quelle se prépara ; ainsi habita-t-il en elle. » [3 ]
En saint Ephrem (+ 373), on peut lire:
« Comme la montagne du Sinaï je tai reçu, pourtant je nai pas été brûlée par ton feu violent, car tu as dissimulé ce feu qui est le tien pour quil ne me nuise pas ; et ta flamme na pas brûlé, alors que les séraphins ne peuvent regarder. » [4
]

Il faudrait encore citer André de Crête et dautres auteurs

Pourquoi ces auteurs ont-il salué en Marie le nouveau Sinaï ? Les racines de ce parallèle se trouvent dans la Bible.

Au mont Sinaï, l’Ancienne Alliance fut ratifiée

Les auteurs de ce grand événement furent :

  1. Dieu,

  2. Moïse,

  3. le peuple.

  4. Dieu, par l

intermédiaire de Moïse, parla aux tribus dIsraël en manifestant son projet d’établir avec elles un lien très particulier fondé sur laccueil de sa Loi. Et le peuple instruit par Moïse répondit de façon unanime :

« Moïse alors monta vers Dieu. Yahvé l’appela de la montagne et lui dit: « Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, tu déclareras aux Israélites: Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait aux Egyptiens, et comment je vous ai emportés sur des ailes d’aigles et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix et gardez mon alliance, je vous tiendrai pour mon bien propre parmi tous les peuples, car toute la terre est à moi.

Je vous tiendrai pour un royaume de prêtres, une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux Israélites. » Moïse alla et convoqua les anciens du peuple et leur exposa tout ce que Yahvé lui avait ordonné, et le peuple entier, d’un commun accord, répondit: « Tout ce que Yahvé a dit, nous le ferons. » Moïse rapporta à Yahvé les paroles du peuple. » (Exode 19,3-8)

« Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de Yahvé et toutes les lois, et tout le peuple répondit d’une seule voix ; ils dirent: « Toutes les paroles que Yahvé a prononcées, nous les mettrons en pratique. » » (Exode 24,3)

A partir de ce jour, Dieu devint lEpoux dIsraël, et Israël épouse de Dieu. (cf. Ez 16,8)

A Nazareth aussi, comme déjà au Sinaï…

Nous avons trois acteurs :

  1. Dieu,

  2. lange,

  3. Marie.

  4. Dieu, par l

intermédiaire de lange Gabriel, fait connaître à Marie la tâche quil allait lui assigner : devenir mère de son Fils divin, en lequel est scellée lAlliance nouvelle et éternelle entre le ciel et la terre. ( Lc 1,26-38).

Et Marie, opportunément instruite par lange, accueille la proposition divine par ces paroles célèbres :

« Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». (Lc 1,38)

A la suite du Fiat de la Vierge, le Fils du Très- Haut sincarna dans son sein et devint le fils de Marie.

Le Sinaï et Nazareth se rejoignent. La montagne majestueuse où commença lantique alliance cède la place maintenant à lhumble bourgade de Galilée, où est inaugurée lalliance nouvelle de Dieu, homme parmi les hommes dans le sein dune femme. Le Verbe vient demeurer en elle comme sur une montagne spirituelle ; Il descend de fa

çon pacifique, douce, miséricordieuse. »

A Nazareth, commença lAlliance nouvelle. Pour se rendre plus proche encore de nous, comme notre

« allié », Dieu imagina de se faire semblable à nous, en prenant notre chair et notre sang, notre visage : en un mot, notre humanité. La scène de lAnnonciation racontée par Luc 1,26-38) révèle la façon par laquelle Dieu demandait son consentement pour donner cours à une telle forme dalliance.

________________

[1 ] Romanos le Mélode, Marie à la croix, strophe 6, Sources Chrétiennes n°128, p. 167

[2

] A.Vona C., Omelie mariologiche di s. Giacomo di Sarug, Roma 1953, p. 144 et p. 147 (homelie sur lAnnonciation de la mère de Dieu), p. 212 (Homélie VI sur la nativité de notre Seigneur) [

3 ] Homélie VI sur la nativité de notre Seigneur traduit du syriaque par A.Vona C., Omelie mariologiche di s. Giacomo di Sarug, Introduzione, traduzione dal siriaco e commento, Roma 1953, p. 209 [4 ] Hymne à la Vierge n° 18, traduit par du Syriaque par G. Ricciotti, Turin, 1939, p. 92

A. SERRA

Cf. Aristide SERRA, La Donna dellAlleanza, Prefigurazioni di Maria nellAntico Testamento, Messaggero di sant

Antonio editrice, Padova 2006, p. 26-28 et p. 64

N.B. on pourra retrouver ces éléments, en langue française, dans :

F. Breynaert, A l’écoute de Marie (préface Mgr Rey), Brive 2007 (diffusion Mediapaul), tome 1.

Benoît XVI sera aux Etats-Unis du 15 au 21 avril 2008

9 février, 2008

08-02-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17246?l=french

Benoît XVI sera aux Etats-Unis du 15 au 21 avril 2008

Deux étapes, à Washington et à New York

ROME, Vendredi 8 février 2008 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI sera aux Etats-Unis du 15 au 21 avril 2008.

L’annonce est désormais officielle : le séjour du pape comportera deux étapes, à Washington, siège du gouvernement fédéral et à New York, au siège de l’Organisation des Nations Unies.Le pape s’envolera pour Washington le mardi 15 avril, de l’a

éroport romain de Fiumicino-Léonard de Vinci, pour arriver dans la capitale fédérale le soir, heure de Rome. Ses engagements commenceront le mercredi 16 avril.

Le pape restera à Washington les mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 avril, avant de reprendre l’avion pour New York.Beno

ît XVI arrivera à New York le vendredi 18 avril, et il y passera les samedi 19 et dimanche 20 avril.

Le pape repartira de New York le lundi 21 avril, et son avion arrivera à l’aéroport de Rome-Ciampino.

Mercredi 16 avril : Washington

Le programme détaillé officiel sera publié ultérieurement par le Vatican, mais d’ores et déjà, on sait que le pape doit rencontrer à Washington, à la Maison Blanche, le président George W. Bush.

Le pape doit aussi se rendre à la basilique nationale dédiée à l’Immaculée Conception, et dont les chapelles latérales reproduisent les plus importants sanctuaires mariaux du monde : y compris la grotte de Lourdes et la chapelle de la Rue du Bac. Le pape devrait y rencontrer les évêques des Etats-Unis. Il se recueillera en la chapelle de Notre Dame d’Altötting et présidera les vêpres.

Jeudi 17 avril : Washington

Le lendemain, jeudi 17 avril, le pape célébrera la messe au « National Park », et, dans l’après-midi, il se rendra à l’Université catholique pour rencontrer les présidents des universités catholiques et les responsables diocésains de l’éducation catholique, entourés de représentants des enseignants et des étudiants.

Au Centre culturel Jean-Paul II, Benoît XVI devait rencontrer des représentants des communautés des autres religions : judaïsme, islam, bouddhisme, hindouisme, sikhisme.

Vendredi 18 avril : New York

Benoît XVI doit prononcer, le vendredi 18 avril, un discours devant l’assemblée des Nations Unies, et rencontrer les présidents de l’assemblée générale et du Conseil de Sécurité.

L’après-midi, une rencontre œcuménique avec les représentants des différentes confessions chrétiennes est prévue en l’église Saint-Joseph de Manhattan.

Samedi 19 avril: New York

Samedi 19 avril, anniversaire de son élection comme successeur de Pierre, Benoît XVI présidera la messe en la cathédrale Saint-Patrick, en présence de plusieurs milliers de prêtres, diacres et personnes consacrées.

L’après midi, il rencontrera les jeunes et les séminaristes au séminaire Saint-Joseph de Yonkers.

Dimanche 20 avril: New York

Dimanche 20 avril, le pape pourrait aller se recueillir à « Ground Zero », avant de présider la messe au « Yankee Stadium », qui peut accueillir 60 000 personnes. Il repartira pour Rome le soir même.

Au désert, Jésus s’est libéré de satan, pour nous en libérer

9 février, 2008

08-02-2008, du site:


http://www.zenit.org/article-17244?l=french

Au désert, Jésus s’est libéré de satan, pour nous en libérer

Méditation de l’Evangile du dimanche 10 février, par le P. Cantalamessa

ROME, Vendredi 8 février 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 10 février, premier dimanche de carême, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4, 1-11

Alors Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Alors le démon l’emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le démon l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire.
Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. »
Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c’est lui seul que tu adoreras. »
Alors le démon le quitte. Voici que des anges s’approchèrent de lui, et ils le servaient.

© Copyright AELF – Paris – 1980 – 2006 tous droits réservés

Le démon, le satanisme et autres phénomènes du même genre sont aujourd’hui très actuels et inquiètent fortement notre société. Notre monde technologique et industrialisé est imprégné d’occultisme, de spiritisme et pullule de magiciens, de sorciers, de diseurs d’horoscopes, de vendeurs d’envoûtements, d’amulettes, ainsi que de véritables sectes sataniques. Chassé par la porte, le diable est revenu par la fenêtre. En d’autres termes, chassé par la foi, il est revenu par la superstition. L’

épisode des tentations de Jésus dans le désert, que nous lisons le premier dimanche de carême, nous aide à faire un peu la lumière sur ce thème. Tout d’abord, le démon existe-t-il ? C’est-à-dire, le mot démon renvoie-t-il vraiment à une entité personnelle, dotée d’intelligence et de volonté, ou s’agit-il simplement d’un symbole, d’une manière d’indiquer la somme du mal moral du monde, l’inconscient collectif, l’aliénation collective, etc. ? De nombreuses personnes, parmi les intellectuels, ne croient pas au démon au premier sens du terme. Mais il faut noter de grands écrivains et penseurs, comme Goethe, Dostoïevsky, ont pris très au sérieux l’existence de satan. Baudelaire, qui n’était certes pas un saint, a dit que « la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ».

La preuve principale de l’existence du démon dans les Evangiles n’est pas l’un des nombreux épisodes de libération de personnes possédées, car les croyances antiques sur l’origine de certaines maladies peuvent avoir influencé l’interprétation de ces faits. La preuve, c’est Jésus qui est tenté dans le désert par le démon. La preuve, ce sont aussi les nombreux saints qui ont lutté dans la vie contre le prince des ténèbres. Ils ne sont pas des « Don Quichotte » qui ont lutté contre des moulins à vent. C’était au contraire des hommes très concrets, avec une psychologie très saine. Si tant de personnes trouvent absurde de croire au d

émon c’est parce qu’elles se basent sur les livres, parce qu’elles passent leur vie dans les bibliothèques ou à leur bureau, alors que ce ne sont pas les livres qui intéressent le démon mais les personnes, et surtout, précisément, les saints. Que peut savoir sur satan celui qui n’a jamais été confronté à la réalité de satan mais seulement à son idée, c’est-à-dire aux traditions culturelles, religieuses, ethnologiques sur satan ? Celui-ci traite en général ce sujet avec beaucoup d’assurance et de supériorité, en considérant tout comme de « l’obscurantisme médiéval ». Mais ceci est une fausse sécurité. C’est comme celui qui se vanterait de ne pas avoir peur des lions, en donnant comme preuve le fait qu’il a vu beaucoup de peintures et de photographies de lions, et n’a jamais eu peur. D’autre part, il est tout à fait normal et cohérent que celui qui ne croit pas en Dieu ne croit pas au diable. Il serait même tragique qu’une personne qui ne croit pas en Dieu croit au diable !

Cependant, la chose la plus importante que la foi chrétienne a à nous dire n’est pas que le démon existe, mais que le Christ a vaincu le démon. Le Christ et le démon ne sont pas pour les chrétiens deux princes égaux et contraires, comme dans certaines religions dualistes. Jésus est l’unique Seigneur ; satan n’est qu’une créature « qui a mal tourné ». Si un pouvoir sur les hommes lui est accordé, c’est pour que les hommes aient la possibilité de choisir librement un camp et aussi pour « qu’ils ne s’enorgueillissent pas » (cf. 2 Co 12, 7), en se croyant autosuffisants et en croyant ne pas avoir besoin de rédempteur. « Le vieux satan est fou – dit le refrain d’un negro spiritual. Il a tiré un coup de feu pour détruire mon âme, mais il a mal visé et a détruit mon péché ».

Avec le Christ nous n’avons rien à craindre. Rien ni personne ne peut nous faire de mal, si nous ne le voulons pas. Depuis la venue du Christ, satan est comme un chien attaché : il peut aboyer de toutes ses forces et tirer tant qu’il veut sur sa laisse, mais si nous ne nous approchons pas de lui, il ne peut pas mordre. Au désert, Jésus s’est libéré de satan pour nous libérer de satan ! C’est la bonne nouvelle avec laquelle nous entamons notre marche de carême vers Pâques.

Traduit de l’italien par Zenit

bonne nuit

9 février, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

http://www.freefoto.com/browse/?ffid=01-16-0

1...89101112...15