Archive pour le 29 février, 2008

The Garden of Delights

29 février, 2008

The Garden of Delights dans images sacrée

Jeroen Bosch
central panel from The Garden of Delights, Madrid, Museo Nacional del Prado

http://www.casa-in-italia.com/artpx/flem/flem.htm

Jamais homme n’a respecté les autres comme cet homme.

29 février, 2008

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/prieres/priere_5.html

Jamais homme n’a respecté les autres comme cet homme.

Pour lui, l’autre est toujours plus et mieux que ce à quoi les idées reçues, même des sages et des docteurs de la Loi, tendent à le réduire.
Il voit toujours en celui ou celle qu’il rencontre un lieu d’espérance, une promesse vivante, un extraordinaire possible, un être appelé, par delà ses limites, ses péchés, et parfois ses crimes, à un avenir tout neuf.
Il lui arrive même d’y discerner quelque merveille secrète dont la contemplation le plonge dans l’action de grâce !

Il ne dit pas : « Cette femme est volage, légère, sotte, elle est marquée par l’atavisme moral et religieux de son milieu, ce n’est qu’une femme ». Il lui demande un verre d’eau et il engage la conversation.

Il ne dit pas : « Voilà une pécheresse publique, une prostituée à tout jamais enlise dans son vice ». Il dit : « Elle a plus de chance pour le Royaume des Cieux que ceux qui tiennent à leurs richesses ou se drapent dans leurs vertus et leur savoir ».

Il ne dit pas : « Celle-ci n’est qu’une adultère ». Il dit : « Je ne te condamne pas. Va et ne pèche plus ».

Il ne dit pas : « Cette vieille qui met son obole ans le tronc sur les œuvres du Temple est une superstitieuse ». Il dit qu’elle est extraordinaire et qu’on ferait bien d’imiter son désintéressement.

Il ne dit pas : « Ces enfants ne sont que des gosses ». Il dit : « Laissez-les venir à moi, et tâchez de leur ressembler ».

Il ne dit pas : « Cet homme n’est qu’un fonctionnaire véreux qui s’enrichit en flattant le pouvoir et en saignant les pauvres ». Il s’invite à sa table et assure que sa maison a reçu le salut.

Il ne dit pas, comme son entourage : « Cet aveugle paie sûrement ses fautes ou celles de ses ancêtres ». Il dit que l’on se trompe à son sujet et il stupéfie en montrant avec éclat combien cet homme jouit de la faveur de Dieu : « Il faut que l’action de Dieu soit manifestée en lui ».

Il ne dit pas : « Le centurion n’est qu’un occupant ». Il dit : « Je n’ai jamais vu pareille foi en Israël ».

Il ne dit pas : « Ce savant n’est qu’un intellectuel ». Il lui ouvre la voie vers la renaissance spirituelle.

Il ne dit pas : « Cet individu est un hors-la-loi ». Il lui dit : « Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ».

Il ne dit pas : « Ce Judas ne sera jamais qu’un traître ». Il accepte son baiser et lui dit : « Mon ami ».

Jésus n’a jamais dit : « Il n’y a rien de bon dans celui-ci, dans celle-là, dans ce milieu-ci… ». De nos jours, il n’aurait jamais dit : « Ce n’est qu’un intégriste, un moderniste, un gauchiste, un fasciste, un mécréant, un bigot ». Pour lui, les autres, quels qu’ils soient, quels que soient leur statut, leur réputation, sont toujours des êtres aimés de Dieu. Jamais homme n’a respecté les autres comme cet homme. Il est unique. Il est le Fils unique, de celui qui fait briller le soleil sur les bons et sur les méchants.

Seigneur Jésus, fils de Dieu, aie pitié de nous, pécheurs !

Mgr Albert Decourtray

France : La place du dimanche dans la vie de l’homme

29 février, 2008

28-02-2008, du site Zenith:

http://www.zenit.org/article-17397?l=french

France : La place du dimanche dans la vie de l’homme

« Documents épiscopat »

ROME, Jeudi 28 f

évrier 2008 (ZENIT.org) – Les évêques de France publie une réflexion sur « la place du dimanche dans la vie de l’homme », dans le cadre de la collection des « Documents épiscopat ».

Le Secrétariat général de la Conférence des Évêques de France édite en effet le bulletin des « Documents Épiscopat » à raison de 12 numéros par an. Des dossiers et des notes, rédigés par les responsables ecclésiaux et les spécialistes fournissent une réflexion abondante sur des sujets d’ordre théologique, éthique et pastoralLes d

ébats actuels sur le travail dominical et l’importance des enjeux en cause conduisent le Conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France à consacrer un numéro de la revue Documents Episcopat à ce sujet. Ce document, intitulé « Le dimanche au risque de la vie actuelle » a été rédigé par Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen et président de ce Conseil, Mgr Michel Guyard, évêque du Havre et membre de ce même Conseil, et M. Jacques Arènes, psychanalyste.

Ce texte s’organise en trois chapitres : « Le respect du repos du dimanche », « Signification chrétienne du dimanche » et « Précieux loisirs ». Il donne en particulier les raisons théologiques, anthropologiques et sociales qui rendent ce repos hebdomadaire indispensable à tous.

L’Eglise souhaite , souligne le communiqué de présentation, « que les chrétiens puissent célébrer, chaque dimanche, la résurrection du Seigneur ». Ce texte indique également que, grâce au repos dominical, « chacun dispose du temps pour se reposer, vivre en famille, rencontrer les autres, avoir une vie sociale et bénéficier des diverses propositions culturelles, sportives, etc., qui lui sont offertes. Le dimanche laisse à chacun le choix de son emploi du temps (…) : il est en cela un espace de liberté et de détente, au contraire de la semaine. Le dimanche permet de se donner un équilibre de vie souvent mis à mal par le rythme de la semaine. »

Le document fait observer que « l’économie et le travail ne sont pas le dernier mot d’une vie sociale ». Le dimanche est « le temps des retrouvailles entre générations, adultes, jeunes et enfants quelles que soient leurs activités (école, études, entreprises privées ou publiques, etc.). Il permet de libérer un espace pour le jeu et la conversation entre les hommes ».

« D’autre part, préviennent les auteurs, si le dimanche devient un jour comme les autres, on est en droit de penser que des pressions s’exerceront sur le personnel en particulier dans les conditions d’embauche, que les avantages salariaux consentis actuellement disparaîtront progressivement à moins que l’on ait recours à des emplois à temps partiel continuant à renforcer les situations de précarité de bien des familles », affirme le même document.

« Dès lors, élargir l’ouverture des magasins le dimanche reviendrait à banaliser ce jour et à faire passer les lois du commerce avant la dimension conviviale, familiale et spirituelle de l’existence. Il n’y aurait plus de jour de congé hebdomadaire commun. Ceci accentuerait l’atomisation de la société française », fait remarquer le Conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France.

À ce texte paru dans la revue Documents Episcopat s’ajoute, sur ce même sujet, un article de Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont et vice-président de la Conférence des évêques de France, publié prochainement dans le numéro de mars de la revue mensuelle Catholiques en France.

Lectures patristiques du Pater

29 février, 2008

du site: 

http://www.bible-service.net/site/635.html

Lectures patristiques du Pater

L’exégèse patristique du Pater, du IIe au VIe siècle, est d’une grande richesse mais aussi d’une grande unité. Sa dimension théologique est loin d’être négligeable, même si elle privilégie la dimension morale du texte, son caractère de règle de vie chrétienne.

La prière du chrétien et de l’Eglise. L’oraison dominicale ( » oratio dominica  ») : telle est l’appellation donnée par les Pères de l’Eglise au  » Notre Père  ». Elle en souligne l’origine : c’est la prière du Seigneur ( » Dominus  »), la seule que le Maître ait un jour enseignée à ses disciples. Elle était donc appelée à devenir la prière par excellence du chrétien et de l’Eglise. Avec le  » Credo  », elle constitue le second élément du dépôt de foi confié à chaque catéchumène au moment du baptême. Cela fait du  » Notre Père  » une prière spécifiquement chrétienne. Elle appartient en propre aux baptisés ; les catéchumènes ont à l’apprendre et à en pénétrer le sens au cours de leur initiation, mais ils ne pourront s’y associer qu’après leur baptême. Jusque-là, en effet, demeurant exclus de la liturgie eucharistique, ils le sont aussi de la récitation du  » Pater  » qui précède le rite de communion. Dans sa double dimension de prière communautaire et liturgique, et de prière personnelle du chrétien en son particulier,  » dans le secret de sa chambre  » (cf. Mt 6,5-8), le  » Notre Père  » est donc au cœur de la vie de tout baptisé ou, pour le dire avec le vocabulaire contemporain de la génétique, un  » marqueur  » de son identité chrétienne.Les commentaires patristiques C’est pourquoi le  » Pater  » est l’un des textes de l’Evangile les plus commentés par les Pères, et sous différentes formes. L’une des plus habituelles était naturellement celle des catéchèses baptismales, puisque le commentaire du  » Pater  » était un élément fondamental de l’initiation chrétienne : nous en avons conservé plusieurs, celles notamment de Cyrille de Jérusalem et de Théodore de Mopsueste (IVe s.). Il faut y ajouter le petit traité  » Sur les sacrements  », attribué à Ambroise de Milan (IVe s.), d’autant qu’il présente un certain nombre de ressemblances avec les  » Catéchèses mystagogiques  » de Cyrille et qu’il constitue, comme elles, une catéchèse post-baptismale, destinée à expliquer aux nouveaux baptisés le sens des sacrements qu’

ils viennent de recevoir.

Plus anciens toutefois sont les traités entièrement consacrés à un commentaire continu du  » Pater  » ou les traités sur la prière, qui lui réservent toujours une place importante. Le plus ancien de tous les traités sur le  » Pater  » qui nous sont parvenus est celui de Tertullien, rédigé à l’aube du IIIe s. Quelques décennies plus tard, Cyprien de Carthage s’en inspire largement pour écrire à son tour un traité sur L’Oraison dominicale (vers 252). Les deux traités exerceront une influence considérable en Occident, celui de Cyprien surtout dont Augustin faisait grand cas et dont sa propre explication du  » Pater  » porte la marque, alors que le passage de Tertullien au montanisme et sa rupture avec la Grande Eglise ont nui à la diffusion de son traité. Néanmoins, relayée par celle d’Augustin (IVe-Ve s.), c’est bien fondamentalement l’explication du  » Pater  » donnée par les deux premiers Africains qui demeure à la source de presque toute l’exégèse latine jusqu’au moyen âge et même au-delà.Près de vingt ans avant Cyprien, vers 233-234, le grand exégète grec Origène, à la demande de son mécène et ami Ambroise, compose un traité sur la prière ( » Peri euchè  »s), dont les chapitres 22 à 30 forment un long commentaire du  » Pater  ». Comme celui de Tertullien pour l’exégèse latine, il joue pour l’exégèse grecque le rôle d’un texte fondateur et de référence, et son influence se fera sentir jusqu’en Occident. Au VIIe siècle, un grand théologien grec, Maxime le Confesseur, rédige à son tour un  » Commentaire du Pater  ».

De nombreux autres commentaires se présentent sous la forme d’homélies ou de sermons. Il peut s’agir d’homélies consacrées à l’explication intégrale de l’Evangile de Matthieu – celles, par exemple, de Jean Chrysostome, de Jérôme ou de Chromace d’Aquilée (IVe s.) – ou de l’Evangile de Luc — celles de Titus de Bostra (IVe s.), dont ne sont conservés que des fragments, ou celles de Cyrille d’Alexandrie (Ve s.), transmises dans une version syriaque. On peut aussi avoir affaire à des sermons adressés à des catéchumènes ou à de nouveaux baptisés, comme ceux d’Augustin, de Chromace ou de Pierre Chrysologue (Ve s.), ou encore à une série d’homélies destinées à raviver la foi et l’ardeur à la prière d’anciens baptisés, comme le sont peut-être celles de Grégoire de Nysse (IVe s.). L’explication du  » Pater  » peut aussi, comme chez Jean Cassien (Ve s.) avec ses  » Conférences  », revêtir la forme d’une instruction faite aux moines ; telle est encore celle que présente  » La Règle du Maître  » (VIe s.).Ajoutons à ces écrits, qui offrent tous un commentaire intégral du  » Pater  », les multiples références à un verset particulier contenues dans d’autres homélies ou traités, et on verra que la prière du Seigneur occupe une place centrale dans la pensée et la réflexion des Pères pour la raison même qu’elle est au centre de toute vie chré

tienne.

Une grande unité. Une impression de grande unité ressort de la lecture de ces commentaires. Dès Tertullien en Occident et Origène en Orient, les traits généraux de l’exégèse du Pater paraissent fixés pour ne plus varier. Sans doute, selon les Pères et selon les époques, on note des différences d’accent, tel père privilégiant le caractère ecclésial et liturgique de la prière, tel autre insistant plutôt sur son caractère d’enseignement théologique ou moral, tel autre encore choisissant d’en proposer une lecture spirituelle et mystique. Toutefois, malgré le statut particulier que confère à son exégèse du  » Pater  » ce dernier type de lecture, on voit bien que l’interprétation d’un Grégoire de Nysse ou d’un Maxime le Confesseur s’inscrit dans un schéma général depuis longtemps fixé et commun à tous les Pères. Il servira en partie à structurer notre exposé.Avant d’aborder leur explication des différentes demandes du  » Pater  », il nous a paru important, dans une première partie, de mettre en évidence le caractère de prière spécifiquement chrétienne rconnu par les pères. On appréciera l’attention qu’ils portent à la structure de cette prière, à la fois si brève et si dense, et leur intérêt, le plus souvent très limité, pour la critique textuelle, malgré les différences notables que présente le texte du  » Pater  » chez Matthieu et chez Luc. La deuxième partie de notre étude s’attachera à la dimension théologique et doctrinale que les Pères reconnaissent au  » Pater  », principalement dans l’invocation initiale et les trois premières demandes. Pour la clarté de l’exposition, nous laisserons de côté, momentanément, l’enseignement moral qu’ils tirent, pour y revenir dans une troisième partie qui traitera des quatre dernières demandes. Cela permettra de mieux comprendre l’importance que les Pères accordent au  » Pater  », non seulement en tant que prière par excellence du chrétien, mais plus encore comme règle de vie de tous les baptisés.

La prière chrétienne par excellence : la nouveauté de la prière du  » Pater  »

La plupart des commentaires patristiques soulignent en premier lieu le caractère de nouveauté de la prière enseignée par le Christ. Tel est le cas notamment de celui de Tertullien pour qui le  » Notre Père  » introduit, dans la manière de s’adresser à Dieu, un changement aussi radical que celui opéré dans l’histoire du salut par l’Incarnation et l’accomplissement des prophéties. L’ouverture majestueuse, pareille à celle d’une symphonie, que constituent les premières lignes du traité, où la poésie le dispute à la rhétorique, a pour effet de rendre sensible au lecteur ce caractère de surprenante nouveauté.

 

Tertullien,  » La Prière  » 1,1

Esprit de Dieu et parole de Dieu et sagesse de Dieu, parole de la sagesse et sagesse de la parole, et esprit de l’une et l’autre, Jésus-Christ, notre Seigneur, a fixé pour des disciples nouveaux d’un testament nouveau une forme nouvelle de prière. Car il fallait que, dans ce cas-là aussi, le vin nouveau fût mis dans des outres nouvelles et qu’un pan nouveau fût cousu au vêtement nouveau*. Du reste, tout ce qui existait auparavant a été ou bien changé, comme la circoncision, ou bien conduit à sa perfection, comme le reste de la Loi, ou bien accompli, comme la prophétie, ou bien achevé, comme la foi elle-même.

bonne nuit

29 février, 2008

bonne nuit dans Pape Benoit beachsunset2

http://icelandiscool.com/sunset/

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur »

29 février, 2008

du site:

http://levangileauquotidien.org/

Saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), franciscain, docteur de l’Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 212))

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur »

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. » ‘ Ton ‘ Dieu est-il dit, et c’est une raison pour l’aimer davantage ; nous aimons bien plus ce qui est à nous que ce qui nous est étranger. C’est certain, le Seigneur ton Dieu mérite d’être aimé ; il s’est fait ton serviteur, pour que tu lui appartiennes et que tu ne rougisses pas de le servir… Trente années durant, ton Dieu s’est fait ton serviteur, à cause de tes péchés, pour t’arracher à la servitude du diable. Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu. Lui qui t’a fait, il s’est fait ton serviteur, à cause de toi ; il s’est donné tout entier à toi, afin que tu te donnes à toi-même. Alors que tu étais malheureux, il a refait ton bonheur, s’est donné à toi pour te rendre à toi-même.

Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu « de tout ton coeur. » ‘ Tout ‘: tu ne peux garder pour toi aucune partie de toi. Il veut l’offrande de tout toi-même. Il t’a acheté tout entier de tout lui-même, pour te posséder, lui seul, toi tout entier. Tu aimeras donc le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur. Ne va pas, comme Ananie et Saphire, garder pour toi une partie de toi-même, car alors tu pourrais périr comme eux (Ac 5,1s). Aime donc totalement et non en partie. Car Dieu n’a pas de parties ; il est tout entier partout. Il ne veut pas de partage en ton être, lui qui est tout entier en son Etre. Si tu te réserves une partie de toi-même, tu es à toi, et non pas à lui.

Veux-tu donc tout posséder ? Donne-lui ce que tu es, et il te donnera ce qu’il est. Tu n’auras plus rien de toi ; mais tu auras tout lui-même avec tout toi-même.