Archive pour le 27 février, 2008

Exode

27 février, 2008

Exode dans images sacrée 20080224_v

Dimanche 24 février 2008

Lecture du livre de l’Exode (17, 3-7)

Les fils d’Israël campaient dans le désert à Rephidim, et le peuple eut soif. Ils récriminèrent contre Moïse : « Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Passe devant eux, emmène avec toi plusieurs des anciens d’Israël, prends le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira ! » Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d’Israël.

Il donna à ce lieu le nom de Massa (c’est-à-dire « Défi ») et Mériba (c’est-à-dire « Accusation »), parce que les fils d’Israël avaient accusé le Seigneur, et parce qu’ils l’avaient mis au défi, en disant : « Le Seigneur est-il vraiment au milieu de nous, ou bien n’y est-il pas ? »

http://www.evangile-et-peinture.org

SUR L’ ÈVANGILE DE JEAN (Chap. VIII,12.) JÉSUS, LUMIÈRE DE VIE.

27 février, 2008

un écrit de Saint Augustin sur l’évangile de Jean, première partie (deux partie) 

 

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/jean/tr31-40/tr34.htm

 

SUR L’ ÈVANGILE DE JEAN 

TRENTE-QUATRIÈME TRAITÉ. 

SUR CE PASSAGE « JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE CELUI QUI ME SUIT NE MARCHE PAS DANS LES TÈNÈBRES, MAIS IL AURA LA LUMIÈRE DE LA VIE ». (Chap. VIII, 12.) 

JÉSUS, LUMIÈRE DE VIE. 

Jésus est la lumière du monde, non pas une lumière matérielle, mais la lumière incréée qui est Dieu : il est aussi source de vie; et comme, en Dieu, la lumière et la vie se trouvent réunies, nous en jouirons au ciel pendant l’éternité. Pour y parvenir, il nous faut ici-bas suivre Notre-Sauveur, imiter ses vertus, et quand nous aurons victorieusement lutté coutre les ennemis de notre salut, nous entrerons en possession de la lumière et de la vie éternelles, promises comme récompense à nos généreux efforts. 

1. Nous venons dentendre la lecture du saint Evangile; nous lavons écoutée avec attention, et, jen suis sûr, nous nous sommes tous efforcés den saisir le sens. Les grandes et mystérieuses choses dont on nous y a entretenus, chacun de nous en a pris ce quil a pu, selon l’étendue de ses moyens; le pain de la parole a été placé devant nous : personne, sans doute, ne se plaindra de ny avoir pas goûté. Encore une fois, ce passage de lEvangile offre des difficultés; mais jen suis sûr, il en est parmi nous pour lavoir compris tout entier. Néanmoins, celui qui a suffisamment saisi toutes les paroles précitées du Sauveur, nous permettra de remplir notre ministère; il nous permettra de les expliquer, autant que possible, avec le secours de la grâce divine, et, par là, de faire comprendre à tous ou à beaucoup, ce dont un petit nombre se trouve déjà heureux davoir lintelligence. 

2. Ces paroles du Sauveur: « Je suis la lumière du monde », une semblent assez claires pour ceux qui ont des yeux à laide desquels on peut contempler cette lumière: ceux, au contraire , qui nont dautres yeux que les yeux de leur corps, [569] s’étonnent dentendre ces paroles : «Je suis la lumière du monde », sortir de la bouche de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il en est, sans doute, plus dun pour se dire à lui-même Le Seigneur Jésus serait-il ce soleil, dont le lever et le coucher forment la mesure de nos jours? Plusieurs hérétiques lont pensé : en effet, les Manichéens voyaient la personnification du Christ dans cet astre dont les rayons frappent nos regards, et qui, placé au centre du monde, sert à tous, aux hommes et aux animaux, pour se conduire. Mais là vraie foi de lEglise catholique repousse une telle ineptie, elle y voit la doctrine du démon; et elle ne se contente pas de croire la vérité; elle cherche aussi, par des preuves péremptoires, à faire passer ses convictions dans les âmes près desquelles, elle trouve accès. Cest pourquoi nous condamnons nous-mêmes cette erreur que la sainte Eglise a, dès le commencement, anathématisée. Nallons donc point voir Jésus-Christ dans ce soleil qui se lève à nos yeux, en Orient, pour aller se coucher en Occident; à l’éclat duquel succèdent les ombres de la nuit, dont les rayons sont interceptés par les nuages, et qui passe avec une admirable régularité de mouvements, dun lieu dans un autre: non, le Sauveur Jésus nest pas ce soleil; non, il nest pas cet astre sorti du néant : il en est le Créateur; « car, par lui toutes choses ont été faites, et rien ma été fait sans lui »

3. Il est donc la lumière qui a créé les rayons du soleil puissions-nous laimer, désirer la comprendre et en éprouver comme une soif ardente ! Ainsi elle nous conduira un jour jusqu’à elle-même, et nous vivrons en elle de manière à ne jamais mourir complètement. Cest en parlant de cette lumière que le Prophète adit, longtemps auparavant, dans un psaume : « Seigneur Dieu, vous sauverez les hommes et les bêtes; car votre miséricorde est sans bornes ». Telles sont les paroles du saint psalmiste : remarquez bien ce quont dit davance de cette lumière divine les hommes de Dieu qui ont vécu dans les temps anciens et consacré leur vie à la sainteté : « Seigneur Dieu, vous sauverez les hommes et les bêtes ; car votre miséricorde est sans bornes». Parce que vous êtes Dieu et que vous êtes rempli dune immense miséricorde, vous en avez répandu lintarissable abondance, non-seulement sur les hommes, que vous avez créés à votre image, mais encore sur les animaux, que vous avez soumis à lempire de lhomme. Le salut des bêtes vient de la même source que le salut de lhomme: il vient de Dieu. Ne rougis point de nourrir, à l’égard du Seigneur ton Dieu, de pareilles pensées; au contraire, livre-toi, à cet égard, à la confiance et même à la présomption: prends garde davoir dautres sentiments. Celui qui te sauve, sauve aussi ton cheval et ta brebis: ne craignons pas de parler des moindres animaux, il sauve encore ta poule ; car le salut vient de Dieu, et Dieu sauve tous ces êtres (1). Cela te jette dans l’étonnement; tu minterroges : je suis surpris de te voir aussi défiant. Le Seigneur, qui a daigné tout créer, dédaignerait-il de tout sauver? De lui vient le salut des anges, des hommes, des bêtes; car le salut vient de lui. Comme personne nest le principe de sa propre existence, ainsi aucun homme ne peut se sauver lui-même. Voilà pourquoi le Psalmiste dit avec tant de vérité et d’à-propos: « Seigneur Dieu, vous sauverez les hommes et les bêtes », pourquoi? « parce que votre miséricorde est sans bornes ». Car vous êtes Dieu, vous avez tout créé : vous sauvez tout : vous avez donné l’être à toutes choses; vous le conservez dans son intégrité

4. Si, en raison de son infinie miséricorde, le Seigneur sauve les hommes et les animaux, les hommes ne jouissent-ils donc daucun bienfait den haut qui leur soit particulier, et quils ne partagent point avec les êtres sans raison ? Ny a-t-il aucune différence entre lanimal créé à limage de Dieu, et lanimal soumis à cette image? Certes, il yen a une outre le salut qui nous est commun avec les brutes, il en est un autre que le Seigneur nous accorde et quil leur refuse. Quel est ce salut ? Voici la suite du psaume : « Mais les enfants des hommes espéreront à lombre de vos ailes ». Ils partagent aujourdhui avec les animaux le même salut; « in ais les «enfants des hommes espéreront à lombre « de vos ailes ». Maintenant ils jouissent de lun, et ils espèrent lautre. Le salut du temps présent est le même pour les hommes et pour les bêtes ; mais il en est un autre qui fait lobjet des espérances de lhomme: ceux qui espèrent, entrent en sa possession : il nest 

1. Ps. III, 9. 

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point le partage de ceux qui sabandonnent au désespoir; car, dit le Psalmiste , « les enfants des hommes espéreront à lombre de vos ailes ».Ceux dont lespérance ne saffaiblit point, vous les protégerez afin que le démon ne les en dépouille pas. « Ils espéreront à lombre de vos ailes ». Si donc ils espèrent, quespéreront-ils, sinon ce que ne posséderont jamais les êtres dépourvus de raison? « Ils seront enivrés de labondance de votre maison, et vous les abreuverez du torrent de vos délices ». Quel est le vin dont il sera beau de senivrer? Quel est le vin qui éclaire l’âme au lieu de la troubler? Quel est le vin qui donne une perpétuelle santé, quand on sen abreuve, sans lequel on tombe nécessairement malade? « Ils seront enivrés » de quoi? « de labondance de votre maison, et vous les abreuverez du torrent de vos délices ». Comment cela? «Car en vous est la source de la vie ». Cette source de la vie se présentait elle-même aux hommes, et leur disait: « Que celui qui a soif, vienne à moi (1)». Jésus-Christ était cette source. Mais en commençant, nous avions parlé de lumière, et nous avions entrepris dexpliquer une difficulté relative à la lumière, et à laquelle avait donné lien la lecture de lEvangile. Nous avons lu, en effet, ce passage où le Sauveur dit : « Je suis la lumière du monde ». De là, une explication à donner pour que personne, sous linfluence didées charnelles, ne croie quil soit, en ce passage, question de lastre du jour: nous avons été ainsi amenés à étudier le psaume précité, et nous y avons vu que le Sauveur est la source de la vie. Bois-y donc et vis. « En vous », dit le Psalmiste, « est la source de la vie ». Cest pourquoi les enfants des hommes qui veulent sy enivrer, espèrent à lombre de vos ailes. Mais il sagissait de lumière, Continue donc; car, après avoir dit : « En vous est la source de la vie », le Prophète ajoute: « Et, dans votre lumière, nous verrons la lumière (2)»; Dieu de Dieu, la lumière de la lumière. Par cette lumière a été créé l’éclat du soleil; et cette lumière, par quia été fait le soleil, cette lumière qui nous a créés nous-mêmes et nous a placés sous le soleil, sest établie aussi au-dessous du soleil pour lamour de nous. Oui, je le répète, elle sest, à cause de nous, placée dans un rang inférieur à celui du soleil quelle avait fait 

1. Jean, VII, 37. 2. Ps. XXIV, 8, 10. 

sortir du néant. Que le nuage charnel derrière lequel elle sest cachée ne tinspire aucune pensée de mépris pour elle : elle sest ainsi cachée, non pour obscurcir ses rayons, mais pour en tempérer l’éclat. 

5. Cette inaltérable lumière, cette lumière de la sagesse, cachée derrière le nuage de la chair, sadresse aux hommes et leur dit : «Je suis la lumière du monde : celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de vie». Vois comme il détourne tes regards de tout objet matériel, pour te rappeler à la considération dun objet de nature toute différente. Il ne lui suffit pas de dire: « Celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière »; car il ajoute: «de la vie », comme lavait dit auparavant le Psalmiste: « Parce quen vous est la source de la vie ». Voyez donc, mes frères, quel accord se trouve entre les paroles du Sauveur et celles du Roi-Prophète: dans le psaume, il est aussi bien question de la lumière que de la source de vie, et Jésus-Christ nous parle de la lumière de vie. Dans notre manière dapprécier les objets matériels, autre est la lumière, autre est une source : se servir de celle-ci, cest le propre de notre gorge; nos yeux doivent percevoir celle-là: quand nous avons soif, nous nous mettons en quête dune fontaine; nous nous munissons dune lumière, si nous nous trouvons dans les ténèbres; et si nous éprouvons, pendant la nuit, le besoin de boire, nous allumons un flambeau pour nous diriger plus sûrement vers la fontaine. Lorsquil sagit de Dieu, il nen est pas ainsi: en lui, ce qui est lumière, est en même temps source vive ; celui dont les rayons brillent à tes yeux pour t’éclairer, toffre aussi dabondantes eaux pour te rafraîchir.

buona notte

27 février, 2008

buona notte dans image bon nuit, jour, dimanche etc. pink-roses-1

http://www.freephotos.se/browse_photos.asp?cat=3&order=date

« Pour que l’Ecriture s’accomplisse jusqu’au bout » (Jn 19,28)

27 février, 2008

du site: 

http://levangileauquotidien.org/

Epiphane de Bénévent (5e – 6e siècle), évêque
Commentaire sur les quatre évangiles, PLS 3, 852 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 97)

« Pour que l’Ecriture s’accomplisse jusqu’au bout » (Jn 19,28)

« Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir »… En ce temps-là, en effet, le Seigneur a exercé son pouvoir pour accomplir en sa personne tous les mystères que la Loi annonçait à son sujet. Car dans sa Passion, il a mené à terme toutes les prophéties. Lorsqu’on lui a offert, selon la prophétie du bienheureux David (Ps 68,22), une éponge imbibée de vinaigre pour calmer sa soif, il l’a accepté en disant : « Tout est accompli ». Puis, inclinant la tête, il a remis l’esprit (Jn 19,30).

Il a non seulement réalisé personnellement tout ce qu’il a dit, mais il nous a encore confié ses commandements, afin que nous les mettions en pratique. Alors que les anciens n’avaient pas pu observer les commandements les plus élémentaires de la Loi (Ac 15,10), il nous a prescrit de garder les plus difficiles, par le moyen de la grâce et de la puissance qui viennent de la croix.