Archive pour le 21 février, 2008

Basilique de Saint Pierre apôtre – Saint Pierre

21 février, 2008

Basilique de Saint Pierre apôtre - Saint Pierre dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/dettaglio/20800

Liturgie des Heures, Office des Lecture – 22 février – Chaire de saint Pierre, Apôtre

21 février, 2008

Liturgie des Heures, Office des Lecture – 22 février – Chaire de saint Pierre, Apôtre

SERMON DE S. LÉON LE GRAND POUR L’ANNIVERSAIRE DE SON ORDINATION
L’Église et la foi de Pierre.

deuxième lecture

Dans tout l’univers, Pierre seul est choisi pour présider à la vocation de tous les peuples, à la direction de tous les Apôtres et de tous les Pères de l’Église. Ainsi, bien qu’il y ait dans le peuple de Dieu beaucoup de prêtres et beaucoup de pasteurs, Pierre en personne les gouvernerait tous, alors que le Christ les gouverne aussi à titre de chef. Dieu a daigné remettre à cet homme une grande et admirable participation à sa puissance. Et s’il a voulu que les autres chefs aient quelque chose de commun avec lui, tout ce qu’il n’a pas refusé aux autres, c’est toujours par lui qu’il le leur a donné.

Le Seigneur demande à tous les Apôtres quelle est l’opinion des hommes à son sujet. Et ils disent tous la même chose aussi longtemps qu’ils exposent les doutes venus de l’ignorance humaine.

Mais lorsque le Seigneur exige de connaître le sentiment des disciples eux-mêmes, le premier à confesser le Seigneur est celui qui est le premier dans la dignité d’Apôtre. Comme il avait dit: Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui répond: Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas, car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. C’est-à-dire: Heureux es-tu parce que c’est mon Père qui t’a enseigné; l’opinion de la terre ne t’a pas égaré, mais c’est une inspiration céleste qui t’a instruit; et ce n’est pas la chair et le sang, mais celui dont je suis le Fils unique qui t’a permis de me découvrir.

Et moi, dit-il, je te le déclare, c’est-à-dire: de même que mon Père t’a manifesté ma divinité, de même moi, je te fais connaître ta supériorité. Tu es Pierre, c’est-à-dire: moi, je suis le rocher inébranlable, la pierre d’angle, qui fais l’unité de deux réalités séparées, le fondement tel que nul ne peut en poser un autre; mais toi aussi, tu es pierre, car tu es solide par ma force, et ce que j’ai en propre par ma puissance, tu l’as en commun avec moi du fait que tu y participes.

Et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort ne l’emportera pas sur elle. Sur cette solidité j’érigerai un temple éternel, et la hauteur de mon Église, qui doit la faire pénétrer dans le ciel, s’élèvera sur la fermeté de cette foi.

Les puissances de l’enfer n’arrêteront pas cette confession, les liens de la mort ne l’enchaîneront pas: car cette parole est une parole de vie. Et de même qu’elle porte jusqu’au ciel ceux qui la confessent, de même plonge-telle dans les enfers ceux qui la refusent.

C’est pourquoi il est dit à saint Pierre: Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux: tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux.

Sans doute, la possession de ce pouvoir a passé encore aux autres Apôtres et l’institution née de ce décret s’est étendue à tous les chefs de l’Église. Mais ce n’est pas en vain que ce qui doit être signifié à tous est confié à un seul. En effet, ce pouvoir est remis à Pierre personnellement, parce que Pierre est donné en modèle à tous ceux qui gouvernent l’Église.

Benoît XVI, 22 février 2006 : La Chaire de Pierre, don du Christ à son Eglise

21 février, 2008

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060222_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 22 février 2006

La Chaire de Pierre, don du Christ à son Eglise

Chers frères et soeurs!

La liturgie latine célèbre aujourd’hui la fête de la Chaire de Saint-Pierre. Il s’agit d’une tradition très ancienne, attestée à Rome dès le IV siècle, par laquelle on rend grâce à Dieu pour la mission confiée à l’Apôtre Pierre et à ses successeurs. La « chaire », en latin « cathedra », est littéralement le siège fixe de l’Evêque, placé dans l’église mère d’un diocèse, qui pour cette raison est appelée « cathédrale », et elle est le symbole de l’autorité de l’Evêque et, en particulier, de son « magistère », c’est-à-dire de l’enseignement évangélique que, en tant que Successeur des Apôtres, il est appelé à garder et à transmettre à la communauté chrétienne. Lorsque l’Evêque prend possession de l’Eglise particulière qui lui a été confiée, il s’assoit sur la chaire en portant la mitre et en tenant la crosse. De ce siège, il guidera, en tant que maître et pasteur, le chemin des fidèles dans la foi, dans l’espérance et dans la charité.

Quelle fut donc la « chaire » de saint Pierre? Choisi par le Christ comme « roc » sur lequel édifier l’Eglise (cf. Mt 16, 18), il commença son ministère à Jérusalem, après l’Ascension du Seigneur et la Pentecôte. Le premier « siège » de l’Eglise fut le Cénacle, et il est probable que dans cette salle, où Marie, la Mère de Jésus, pria elle aussi avec les disciples, une place spéciale ait été réservée à Simon Pierre. Par la suite, le Siège de Pierre devint Antioche, ville située sur le fleuve Oronte, en Syrie, aujourd’hui en Turquie, et à cette époque troisième grande ville de l’empire romain après Rome et Alexandrie d’Egypte. Pierre fut le premier Evêque de cette ville, évangélisée par Barnabé et Paul, où « pour la première fois les disciples reçurent le nom de chrétiens » (Ac 11, 26), où est donc né le nom de chrétiens pour nous, si bien que le Martyrologe romain, avant la réforme du calendrier, prévoyait également une célébration spécifique de la Chaire de Pierre à Antioche. De là, la Providence conduisit Pierre à Rome. Nous avons donc le chemin de Jérusalem, Eglise naissante, à Antioche, premier centre de l’Eglise rassemblée par les païens et encore unie également avec l’Eglise provenant des Juifs. Ensuite, Pierre se rendit à Rome, centre de l’Empire symbole de l’ »Orbis » – l’ »Urbs » qui exprime l’ »Orbis », la terre -, où il conclut par le martyre sa course au service de l’Evangile. C’est pourquoi au siège de Rome, qui avait reçu le plus grand honneur, échut également la tâche confiée par le Christ à Pierre d’être au service de toutes les Eglises particulières pour l’édification et l’unité du Peuple de Dieu tout entier.

Après ces migrations de saint Pierre, le siège de Rome fut ainsi reconnu comme celui du Successeur de Pierre, et la « chaire » de son Evêque représenta celle de l’Apôtre chargé par le Christ de paître tout son troupeau. C’est ce qu’attestent les plus anciens Pères de l’Eglise, comme par exemple saint Irénée, Evêque de Lyon, mais qui était originaire d’Asie mineure, qui dans son traité Contre les hérésies, décrit l’Eglise de Rome comme la « plus grande et la plus ancienne, connue de tous;… fondée et constituée à Rome par les deux très glorieux Apôtres Pierre et Paul »; et il ajoute: « Avec cette Eglise, en raison de son éminente supériorité, doit s’accorder l’Eglise universelle, c’est-à-dire les fidèles qui sont partout » (III, 3 2-3). Tertullien, quant à Lui, affirme un peu plus tard: « Que cette Eglise de Rome est bienheureuse! Ce furent les Apôtres eux-mêmes qui lui donnèrent, en versant leur sang, la doctrine dans sa totalité » (De la prescription des hérétiques, n. 36). La chaire de l’Evêque de Rome représente donc non seulement son service à la communauté romaine, mais aussi sa mission de guide du Peuple de Dieu tout entier.

Célébrer la « Chaire » de Pierre, comme nous le faisons aujourd’hui, signifie donc attribuer à celle-ci une profonde signification spirituelle et y reconnaître un signe privilégié de l’amour de Dieu, Pasteur bon et éternel, qui veut rassembler toute son Eglise et la guider sur la voie du salut. Parmi les nombreux témoignages des Pères, j’ai plaisir à rapporter celui de saint Jérôme, tiré de l’une de ses lettres, adressée à l’Evêque de Rome, qui est particulièrement intéressante, car elle fait une référence explicite à la « chaire » de Pierre, en la présentant comme havre sûr de vérité et de paix. Jérôme écrit ce qui suit: « J’ai décidé de consulter la Chaire de Pierre, où l’on trouve la foi que la parole d’un Apôtre a exaltée; je viens à présent demander une nourriture pour mon âme, là où je reçus autrefois le vêtement du Christ. Je ne crois en aucun autre primat que celui du Christ; c’est pourquoi je me mets en communion avec ta béatitude, c’est-à-dire avec la chaire de Pierre. Je sais que l’Eglise est édifiée sur cette pierre » (Les lettres I, 15, 1-2).

Chers frères et soeurs, dans l’abside de la Basilique Saint-Pierre, comme vous le savez, se trouve le monument de la Chaire de l’Apôtre, oeuvre de maturité du Bernin, réalisée sous la forme d’un grand trône de bronze, soutenu par les statues de quatre docteurs de l’Eglise, deux d’Occident, saint Augustin et saint Ambroise, et deux d’Orient, saint Jean Chrysostome et saint Athanase. Je vous invite à vous arrêter devant cette oeuvre suggestive, qu’il est aujourd’hui possible d’admirer décorée par de nombreux cierges, et à prier en particulier pour le ministère que Dieu m’a confié. En levant le regard vers le vitrail d’albâtre qui s’ouvre précisément au-dessus de la Chaire, invoquez l’Esprit Saint, afin qu’il soutienne toujours par sa lumière et par sa force mon service quotidien à toute l’Eglise. Je vous remercie de tout coeur de cela, ainsi que de votre pieuse attention.

bonne nuit

21 février, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. Muscari%20armeniacum%20aff.

Muscari armeniacum aff.

http://www.mygarden.me.uk/april.htm

« N’oubliez pas l’hospitalité « 

21 février, 2008

du site: 

http://levangileauquotidien.org/

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d’Antioche puis de Constantinople, docteur de l’Église
Homélie sur Lazare 2, 5; PG 48, 988-989 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 444)

« N’oubliez pas l’hospitalité »

A propos de cette parabole, il convient de nous demander pourquoi le riche voit Lazare dans le sein d’Abraham plutôt qu’en compagnie d’un autre juste. C’est qu’Abraham s’est montré hospitalier. Il apparaît donc à côté de Lazare pour accuser le riche d’avoir été inhospitalier. En effet, le patriarche cherchait à retenir même les simples passants pour les faire entrer sous sa tente (Gn 18,1s). Le riche, au contraire, n’avait eu que dédain pour celui qui logeait devant sa propre maison. Or, il avait les moyens, avec tout l’argent dont il disposait, d’assurer la sécurité du pauvre. Mais il a continué, jour après jour, à l’ignorer et il a négligé de lui donner l’aide dont il avait besoin.

Le patriarche n’a pas agi de cette façon, bien au contraire ! Assis à l’entrée de sa tente, il mettait la main sur tous ceux qui passaient, à la manière dont un pêcheur jette son filet dans la mer pour y prendre du poisson, et souvent même de l’or et des pierres précieuses. Ainsi, en ramenant des hommes dans son filet, il est arrivé qu’Abraham prenne des anges et, chose étonnante, sans même le deviner.

Paul lui-même en a été tout émerveillé, ce qui nous a valu cette exhortation : « N’oubliez pas l’hospitalité. Elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges » (He 13,2). Paul a raison de dire: « sans le savoir ». Si Abraham avait su que ceux qu’il accueillait avec tant de bienveillance étaient des anges, il n’aurait rien fait d’extraordinaire ni d’admirable en les accueillant ainsi. Il reçoit donc cet éloge uniquement parce qu’il ignorait l’identité des passants. En effet, ces voyageurs qu’il invitait si généreusement chez lui, il les prenait pour des hommes ordinaires. Tu sais bien, toi aussi, te montrer plein d’empressement pour recevoir un personnage célèbre, mais cela ne vaut pas que l’on s’en émerveille… En revanche, il est très remarquable et vraiment admirable de réserver un accueil plein de bonté aux premiers venus, aux gens inconnus et ordinaires.