Archive pour le 13 février, 2008
14 Fèvrier 2008 – Saint Cyrille et Méthode – Office des Lectures – deuxième lecture
13 février, 200814 Fèvrier 2008 – Saint Cyrille et Méthode
Office des Lectures – deuxième lecture
Vie Slavonne de Costantin
Constantin, qui allait prendre le nom de Cyrille, accablé par ses travaux, tomba malade; et comme sa maladie se prolongeait, il eut un jour une vision de Dieu et il se mit à chanter: Quand on m’a dit: Nous entrerons dans la maison du Seigneur, mon esprit s’est réjoui et mon coeur a exulté.
Lorsqu’on l’eut revêtu des ornements sacrés, il demeura ainsi toute la journée; il était plein de joie et disait: «Désormais, je ne suis plus le serviteur de l’empereur, ni d’aucun homme sur terre, mais seulement du Dieu tout-puissant. Je n’existais pas, puis j’ai existé, et je serai éternellement. Amen. » Le lendemain, il revêtit le saint habit monastique et, ajoutant la lumière à la lumière, il s’attribua le nom de Cyrille (qui appartient au Seigneur). Il vécut cinquante jours sous cet habit.
Comme l’heure approchait où il devait entrer dans son repos et partir pour les demeures éternelles, il priait, les mains élevées vers Dieu, et il disait en pleurant: « Seigneur mon Dieu, qui as créé toute la hiérarchie des anges et les armées des esprits invisibles, qui as déployé le ciel et fondé solidement la terre, qui as amené tout ce qui existe de la non-existence à l’existence; toi qui exauces toujours ceux qui font ta volonté, te vénèrent et observent tes commandements, exauce ma prière et garde ce troupeau fidèle qui t’appartient, auquel tu as donné pour chef le serviteur incapable que je suis.
« Délivre-les de la méchanceté impie et païenne de ceux qui te blasphèment; développe ton Église en nombre, et rassemble tous ses membres dans l’unité. Fais-en un peuple choisi, unanime dans la vraie foi et la doctrine authentique; mets dans leur coeur la parole de ton enseignement; c’est par ta grâce, en effet, que tu nous as chargés de prêcher l’Évangile de ton Christ, en nous incitant à pratiquer les bonnes oeuvres et tout ce qui t’est agréable. Ceux que tu m’as donnés, je te les rends comme t’appartenant; dirige-les par la force de ta main droite et couvre-les de tes ailes, afin que tous louent et glorifient ton nom, celui du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. »
Après avoir donné à tous le baiser de paix, il dit: « Béni soit Dieu, qui ne flous a pas livrés à la morsure de nos adversaires invisibles, mais qui a brisé leur piège et nous a ainsi délivrés de la mort. » Alors il s’endormit dans le Seigneur, âgé de quarante-deux ans.
Le Pape ordonna que tous les Grecs présents à Rome se joindraient aux Romains, en tenant des cierges pour chanter à ses obsèques, qu’ils célébreraient comme pour le Pape lui-même. Et c’est ce que l’on fit.
L’Histoire de la Saint-Valentin Il était une fois Saint-Valentin (?)
13 février, 2008du site:
http://www.evalentin.com/mag/evmag5show.jsp?artid=24
L’Histoire de la Saint-Valentin Il était une fois Saint-Valentin.
Avant que la fête de la Saint-Valentin devienne l’évènement que l’on connait aujourd’hui, son origine remonte à des temps anciens qu’il est bon de se rappeller.
Souvenons-nous de Rome. En grandissant l’empire romain devait continuer à assurer sa sécurité, celle-ci passait entre autres la protection des frontières par l’intégration forcée de ses citoyens récalcitrants d’autant plus qu’ils étaient chrétiens, une mouvance religieuse pas très bien vue du pouvoir central. Rendre l’empire « safe and secure » pour faire une analogie malheureuse avec le leitmotiv de gouvernants actuels bien intentionnés exigeait qu’on decapitât de temps en temps quelques têtes « mal » pensantes.
C’est là qu’apparait Valentinus. Le père valentinus était un prêtre chrétien dans la Rome du IIIe siècle après JC. L’empereur d’alors Claude II fit emprisonner des milliers de chrétiens dont le père Valentinus. Au cours de son emprisonnement Valentin accomplit un miracle : il rendit la vue à la fille aveugle de son geolier ! Son exploit ne passat pas inaperçu et il fut décapité… le 14 février de l’an 268.Pourquoi Saint-Valentin est-il le patron des fiancés ?
La légende raconte qu’avant son arrestation, Valentinus en opposition avec la loi romaine fit la bénediction en secret de jeunes fiancés. Ensuite avant son exécution il fit parvenir à la fille de son geolier des feuilles en forme de coeur.… et la légende traversa les siècles …
Au Moyen-Age, une fille se faisait accompagner par son « Valentin » le premier dimanche du Carême.
Mais ce n’est qu’en 1496 que Saint-Valentin fut canonisé sur décision du pape Alexandre VI.Pourquoi le 14 février ?
Les fêtes candencent notre mode de vie. Le changement de saisons est fêté depuis l’aube de l’humanité sur notre planète. A noël correspond le solstice d’hiver c’est à dire le moment où les jours se rallongent. La mi-février correspond au retour du printemps. Dans l’ancienne Rome cette époque correspond aux lupercales qui étaient des fêtes annuelles célébrées le 15 février en l’honneur de Lupercus, le dieu de la fécondité. Même si ce n’est pas en termes astronomiques, le retour du printemps est souvent marqué par le retour des oiseaux migrateurs.
Or justement le 14 février, si une jeune fille qui descend voir « si la rose est éclose » aperçoit un rouge-gorge, elle se mariera à un marin, un moineau signifie un mariage heureux avec un homme pauvre, un chardonnet un mariage avec un homme riche (mais on ne dit pas si c’est un mariage heureux).
En conclusion, si mesdemoiselles vous sortez le bout de votre joli nez le jour de la saint-valentin et que vous voyez … un pigeon … vous vous marierez avec qui ?Du 18e siècle à nos jours…
La tradition de la Saint-Valentin se perpétuant, le nom de « Valentines » fut données à des lettres que l’on envoyait à l’être aimé. Décorées et subtiles à l’époque Victorienne, elles sont fabriquées industriellement aux Etats-Unis au début du XXe et aujourd’hui se sont des millions de « eCards » qui sont envoyées quotidiennement.
14 Février – Saint Cyrille et Méthode – Apôtres des Slaves (9ème s.)
13 février, 2008du site:
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/638/Saint-Cyrille-et-Methode.html
14 Février 2008
Saint Cyrille et Méthode
Apôtres des Slaves (9ème s.)
C’étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l’Orient chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l’habit monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d’abord chez les Khazars, peuple venu de l’Asie lointaine et qui ont adhéré au judaïsme. Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s’installaient en maître. Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue. Les Eglises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n’est pas l’actuel alphabet cyrillique qu’un autre religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre moine. Cyrille traduit les textes biblique et liturgiques. Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d’y mettre des germes d’hérésies en utilisant une langue vulgaire. Le Pape Hadrien II les soutient. C’est d’ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l’Eglise latine et les Eglises orientales. Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d’une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l’oeuvre évangélisatrice de son frère. Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands. Lui aussi aura la confiance des papes qui l’ont nommé évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l’Eglise indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils, Cyrille et Méthode ont été nommés co-patrons de l’Europe, avec saint Benoît, sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte de Suède, et Soeur Thérèse Bénédicte de la Croix – Sainte Edith Stein.
« De culture grecque et de tradition orientale, d’une mission à l’origine très politique, les deux frères vont faire un stage d’immersion culturelle permettant l’émancipation culturelle, concevant le nouvel alphabet le cyrillique. Ils adoptent la langue slave pour les offices.
Ils ont rendus les slaves membres à part entière de l’Eglise, refusant de choisir Rome ou Constantinople. » La Croix 08/04 «
Bonne nuit
13 février, 2008« Les Ninivites se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas »
13 février, 2008du site:
http://levangileauquotidien.org/
Saint Romanos le Mélode (?-vers 560), compositeur d’hymnes
Hymne 51 (trad. cf. SC 283, p. 319s)
« Les Ninivites se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas »
Ouvre, Seigneur, ouvre-moi la porte de ta miséricorde avant le temps de mon départ (Mt 25,11). Car il me faut m’en aller, aller à toi et me justifier de tout ce que je dis en paroles, accomplis en actes et pense en mon coeur. « Même la rumeur des murmures n’échappe pas à ton oreille » (Sg 1,10). David te crie dans son psaume : « Mes reins sont à toi ; dans ton livre tout est écrit » (Ps 138,13.16). En y lisant les caractères de mes mauvaises actions, grave-les sur ta croix, car c’est en elle que je me glorifie (Ga 6,14) en te criant : « Ouvre-moi »…
Notre esprit s’est endurci au point que, quand nous avons entendu parler des calamités d’autrui, nous ne nous sommes corrigés en rien (Lc 13,1s). « Il n’en est pas un qui comprenne, pas un qui cherche ; nous sommes dévoyés, nous sommes pervertis » (Ps 13,2-3). Les Ninivites, autrefois, se sont repentis sur un seul appel du prophète. Mais nous autres, nous n’avons compris ni appel ni menace. Par ses larmes, Ézéchias a mis en fuite les Assyriens en suscitant contre eux la justice d’en haut (2R 19). Or voici que les Assyriens…nous ont emmenés en captivité, et nous n’avons pas pleuré ni crié : « Ouvre-nous ».
Très haut Seigneur, juge de tous, n’attends pas de nous que nous changions de conduite ; tu n’as pas besoin de nos bonnes actions, car chacun de nous se voue aux actions mauvaises par la pensée et par la volonté. Puisqu’il en est ainsi, Sauveur, gouverne nos jours selon ta volonté, sans attendre notre conversion, car elle ne viendra peut-être pas. Et même si elle vient pour un peu de temps, elle ne persiste pas jusqu’au bout. Comme la semence tombée parmi les pierres, comme l’herbe sur les toits, avant de lever elle se dessèche (Mc 4,5;Ps 128,6). Déploie donc tes miséricordes sur nous et sur tous ceux qui crient : « Ouvre-nous ».