Archive pour le 9 février, 2008

Madonna di Czestochowa

9 février, 2008

Madonna di Czestochowa  dans images sacrée

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=91095&dispsize=Original

Marie, nouveau mont Sinaï où Dieu descend

9 février, 2008

du site: 

http://www.mariedenazareth.com/526.0.html?&L=0

 

Marie, nouveau mont Sinaï où Dieu descend

La Tradition chrétienne possède une série importante de textes où la Vierge est comparée à un mont en général, et certains saluent en Marie le nouveau mont Sinaï.

Romanos le Mélode écrit (+ 560) : « moi, le doux, je suis enfin descendu des cieux, comme la manne, non plus sur le mont Sinaï, mais dans ton sein. » [1 ] Jacques de Saroug (+ 521), lui, compare le sein de Marie

à lombre de lEsprit Saint au Sinaï recouvert de la nuée.[2 ] « Quand Moïse annonça au peuple que le Sublime devait descendre, à peine furent-ils purifiés que le Père descendit alors sur la montagne ; ainsi le veilleur (Gabriel) apporta lannonce à la fidèle (Marie) et, à peine leut-elle entendue quelle se prépara ; ainsi habita-t-il en elle. » [3 ]
En saint Ephrem (+ 373), on peut lire:
« Comme la montagne du Sinaï je tai reçu, pourtant je nai pas été brûlée par ton feu violent, car tu as dissimulé ce feu qui est le tien pour quil ne me nuise pas ; et ta flamme na pas brûlé, alors que les séraphins ne peuvent regarder. » [4
]

Il faudrait encore citer André de Crête et dautres auteurs

Pourquoi ces auteurs ont-il salué en Marie le nouveau Sinaï ? Les racines de ce parallèle se trouvent dans la Bible.

Au mont Sinaï, l’Ancienne Alliance fut ratifiée

Les auteurs de ce grand événement furent :

  1. Dieu,

  2. Moïse,

  3. le peuple.

  4. Dieu, par l

intermédiaire de Moïse, parla aux tribus dIsraël en manifestant son projet d’établir avec elles un lien très particulier fondé sur laccueil de sa Loi. Et le peuple instruit par Moïse répondit de façon unanime :

« Moïse alors monta vers Dieu. Yahvé l’appela de la montagne et lui dit: « Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, tu déclareras aux Israélites: Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait aux Egyptiens, et comment je vous ai emportés sur des ailes d’aigles et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix et gardez mon alliance, je vous tiendrai pour mon bien propre parmi tous les peuples, car toute la terre est à moi.

Je vous tiendrai pour un royaume de prêtres, une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux Israélites. » Moïse alla et convoqua les anciens du peuple et leur exposa tout ce que Yahvé lui avait ordonné, et le peuple entier, d’un commun accord, répondit: « Tout ce que Yahvé a dit, nous le ferons. » Moïse rapporta à Yahvé les paroles du peuple. » (Exode 19,3-8)

« Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de Yahvé et toutes les lois, et tout le peuple répondit d’une seule voix ; ils dirent: « Toutes les paroles que Yahvé a prononcées, nous les mettrons en pratique. » » (Exode 24,3)

A partir de ce jour, Dieu devint lEpoux dIsraël, et Israël épouse de Dieu. (cf. Ez 16,8)

A Nazareth aussi, comme déjà au Sinaï…

Nous avons trois acteurs :

  1. Dieu,

  2. lange,

  3. Marie.

  4. Dieu, par l

intermédiaire de lange Gabriel, fait connaître à Marie la tâche quil allait lui assigner : devenir mère de son Fils divin, en lequel est scellée lAlliance nouvelle et éternelle entre le ciel et la terre. ( Lc 1,26-38).

Et Marie, opportunément instruite par lange, accueille la proposition divine par ces paroles célèbres :

« Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole ». (Lc 1,38)

A la suite du Fiat de la Vierge, le Fils du Très- Haut sincarna dans son sein et devint le fils de Marie.

Le Sinaï et Nazareth se rejoignent. La montagne majestueuse où commença lantique alliance cède la place maintenant à lhumble bourgade de Galilée, où est inaugurée lalliance nouvelle de Dieu, homme parmi les hommes dans le sein dune femme. Le Verbe vient demeurer en elle comme sur une montagne spirituelle ; Il descend de fa

çon pacifique, douce, miséricordieuse. »

A Nazareth, commença lAlliance nouvelle. Pour se rendre plus proche encore de nous, comme notre

« allié », Dieu imagina de se faire semblable à nous, en prenant notre chair et notre sang, notre visage : en un mot, notre humanité. La scène de lAnnonciation racontée par Luc 1,26-38) révèle la façon par laquelle Dieu demandait son consentement pour donner cours à une telle forme dalliance.

________________

[1 ] Romanos le Mélode, Marie à la croix, strophe 6, Sources Chrétiennes n°128, p. 167

[2

] A.Vona C., Omelie mariologiche di s. Giacomo di Sarug, Roma 1953, p. 144 et p. 147 (homelie sur lAnnonciation de la mère de Dieu), p. 212 (Homélie VI sur la nativité de notre Seigneur) [

3 ] Homélie VI sur la nativité de notre Seigneur traduit du syriaque par A.Vona C., Omelie mariologiche di s. Giacomo di Sarug, Introduzione, traduzione dal siriaco e commento, Roma 1953, p. 209 [4 ] Hymne à la Vierge n° 18, traduit par du Syriaque par G. Ricciotti, Turin, 1939, p. 92

A. SERRA

Cf. Aristide SERRA, La Donna dellAlleanza, Prefigurazioni di Maria nellAntico Testamento, Messaggero di sant

Antonio editrice, Padova 2006, p. 26-28 et p. 64

N.B. on pourra retrouver ces éléments, en langue française, dans :

F. Breynaert, A l’écoute de Marie (préface Mgr Rey), Brive 2007 (diffusion Mediapaul), tome 1.

Benoît XVI sera aux Etats-Unis du 15 au 21 avril 2008

9 février, 2008

08-02-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17246?l=french

Benoît XVI sera aux Etats-Unis du 15 au 21 avril 2008

Deux étapes, à Washington et à New York

ROME, Vendredi 8 février 2008 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI sera aux Etats-Unis du 15 au 21 avril 2008.

L’annonce est désormais officielle : le séjour du pape comportera deux étapes, à Washington, siège du gouvernement fédéral et à New York, au siège de l’Organisation des Nations Unies.Le pape s’envolera pour Washington le mardi 15 avril, de l’a

éroport romain de Fiumicino-Léonard de Vinci, pour arriver dans la capitale fédérale le soir, heure de Rome. Ses engagements commenceront le mercredi 16 avril.

Le pape restera à Washington les mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 avril, avant de reprendre l’avion pour New York.Beno

ît XVI arrivera à New York le vendredi 18 avril, et il y passera les samedi 19 et dimanche 20 avril.

Le pape repartira de New York le lundi 21 avril, et son avion arrivera à l’aéroport de Rome-Ciampino.

Mercredi 16 avril : Washington

Le programme détaillé officiel sera publié ultérieurement par le Vatican, mais d’ores et déjà, on sait que le pape doit rencontrer à Washington, à la Maison Blanche, le président George W. Bush.

Le pape doit aussi se rendre à la basilique nationale dédiée à l’Immaculée Conception, et dont les chapelles latérales reproduisent les plus importants sanctuaires mariaux du monde : y compris la grotte de Lourdes et la chapelle de la Rue du Bac. Le pape devrait y rencontrer les évêques des Etats-Unis. Il se recueillera en la chapelle de Notre Dame d’Altötting et présidera les vêpres.

Jeudi 17 avril : Washington

Le lendemain, jeudi 17 avril, le pape célébrera la messe au « National Park », et, dans l’après-midi, il se rendra à l’Université catholique pour rencontrer les présidents des universités catholiques et les responsables diocésains de l’éducation catholique, entourés de représentants des enseignants et des étudiants.

Au Centre culturel Jean-Paul II, Benoît XVI devait rencontrer des représentants des communautés des autres religions : judaïsme, islam, bouddhisme, hindouisme, sikhisme.

Vendredi 18 avril : New York

Benoît XVI doit prononcer, le vendredi 18 avril, un discours devant l’assemblée des Nations Unies, et rencontrer les présidents de l’assemblée générale et du Conseil de Sécurité.

L’après-midi, une rencontre œcuménique avec les représentants des différentes confessions chrétiennes est prévue en l’église Saint-Joseph de Manhattan.

Samedi 19 avril: New York

Samedi 19 avril, anniversaire de son élection comme successeur de Pierre, Benoît XVI présidera la messe en la cathédrale Saint-Patrick, en présence de plusieurs milliers de prêtres, diacres et personnes consacrées.

L’après midi, il rencontrera les jeunes et les séminaristes au séminaire Saint-Joseph de Yonkers.

Dimanche 20 avril: New York

Dimanche 20 avril, le pape pourrait aller se recueillir à « Ground Zero », avant de présider la messe au « Yankee Stadium », qui peut accueillir 60 000 personnes. Il repartira pour Rome le soir même.

Au désert, Jésus s’est libéré de satan, pour nous en libérer

9 février, 2008

08-02-2008, du site:


http://www.zenit.org/article-17244?l=french

Au désert, Jésus s’est libéré de satan, pour nous en libérer

Méditation de l’Evangile du dimanche 10 février, par le P. Cantalamessa

ROME, Vendredi 8 février 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 10 février, premier dimanche de carême, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 4, 1-11

Alors Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Alors le démon l’emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le démon l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire.
Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. »
Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c’est lui seul que tu adoreras. »
Alors le démon le quitte. Voici que des anges s’approchèrent de lui, et ils le servaient.

© Copyright AELF – Paris – 1980 – 2006 tous droits réservés

Le démon, le satanisme et autres phénomènes du même genre sont aujourd’hui très actuels et inquiètent fortement notre société. Notre monde technologique et industrialisé est imprégné d’occultisme, de spiritisme et pullule de magiciens, de sorciers, de diseurs d’horoscopes, de vendeurs d’envoûtements, d’amulettes, ainsi que de véritables sectes sataniques. Chassé par la porte, le diable est revenu par la fenêtre. En d’autres termes, chassé par la foi, il est revenu par la superstition. L’

épisode des tentations de Jésus dans le désert, que nous lisons le premier dimanche de carême, nous aide à faire un peu la lumière sur ce thème. Tout d’abord, le démon existe-t-il ? C’est-à-dire, le mot démon renvoie-t-il vraiment à une entité personnelle, dotée d’intelligence et de volonté, ou s’agit-il simplement d’un symbole, d’une manière d’indiquer la somme du mal moral du monde, l’inconscient collectif, l’aliénation collective, etc. ? De nombreuses personnes, parmi les intellectuels, ne croient pas au démon au premier sens du terme. Mais il faut noter de grands écrivains et penseurs, comme Goethe, Dostoïevsky, ont pris très au sérieux l’existence de satan. Baudelaire, qui n’était certes pas un saint, a dit que « la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ».

La preuve principale de l’existence du démon dans les Evangiles n’est pas l’un des nombreux épisodes de libération de personnes possédées, car les croyances antiques sur l’origine de certaines maladies peuvent avoir influencé l’interprétation de ces faits. La preuve, c’est Jésus qui est tenté dans le désert par le démon. La preuve, ce sont aussi les nombreux saints qui ont lutté dans la vie contre le prince des ténèbres. Ils ne sont pas des « Don Quichotte » qui ont lutté contre des moulins à vent. C’était au contraire des hommes très concrets, avec une psychologie très saine. Si tant de personnes trouvent absurde de croire au d

émon c’est parce qu’elles se basent sur les livres, parce qu’elles passent leur vie dans les bibliothèques ou à leur bureau, alors que ce ne sont pas les livres qui intéressent le démon mais les personnes, et surtout, précisément, les saints. Que peut savoir sur satan celui qui n’a jamais été confronté à la réalité de satan mais seulement à son idée, c’est-à-dire aux traditions culturelles, religieuses, ethnologiques sur satan ? Celui-ci traite en général ce sujet avec beaucoup d’assurance et de supériorité, en considérant tout comme de « l’obscurantisme médiéval ». Mais ceci est une fausse sécurité. C’est comme celui qui se vanterait de ne pas avoir peur des lions, en donnant comme preuve le fait qu’il a vu beaucoup de peintures et de photographies de lions, et n’a jamais eu peur. D’autre part, il est tout à fait normal et cohérent que celui qui ne croit pas en Dieu ne croit pas au diable. Il serait même tragique qu’une personne qui ne croit pas en Dieu croit au diable !

Cependant, la chose la plus importante que la foi chrétienne a à nous dire n’est pas que le démon existe, mais que le Christ a vaincu le démon. Le Christ et le démon ne sont pas pour les chrétiens deux princes égaux et contraires, comme dans certaines religions dualistes. Jésus est l’unique Seigneur ; satan n’est qu’une créature « qui a mal tourné ». Si un pouvoir sur les hommes lui est accordé, c’est pour que les hommes aient la possibilité de choisir librement un camp et aussi pour « qu’ils ne s’enorgueillissent pas » (cf. 2 Co 12, 7), en se croyant autosuffisants et en croyant ne pas avoir besoin de rédempteur. « Le vieux satan est fou – dit le refrain d’un negro spiritual. Il a tiré un coup de feu pour détruire mon âme, mais il a mal visé et a détruit mon péché ».

Avec le Christ nous n’avons rien à craindre. Rien ni personne ne peut nous faire de mal, si nous ne le voulons pas. Depuis la venue du Christ, satan est comme un chien attaché : il peut aboyer de toutes ses forces et tirer tant qu’il veut sur sa laisse, mais si nous ne nous approchons pas de lui, il ne peut pas mordre. Au désert, Jésus s’est libéré de satan pour nous libérer de satan ! C’est la bonne nouvelle avec laquelle nous entamons notre marche de carême vers Pâques.

Traduit de l’italien par Zenit

bonne nuit

9 février, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

http://www.freefoto.com/browse/?ffid=01-16-0

« Je suis venu appeler…les pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

9 février, 2008

du site:

http://levangileauquotidien.org/

Richard Rolle (vers 1300-1349), ermite anglais
Le Chant d’amour, 32 (trad. SC 168, p. 357 / Orval rev.)

« Je suis venu appeler…les pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

Le Christ en croix appelle à grands cris… Il offre la paix, il s’adresse à toi, désireux de te voir embrasser l’amour…: Considère ceci, bien-aimé ! Moi le Créateur sans limite, j’ai épousé la chair pour être capable de naître d’une femme. Moi, Dieu, je me suis présenté aux pauvres comme leur compagnon. C’est une mère humble que j’ai choisie. C’est avec les publicains que j’ai mangé. Les pécheurs ne m’ont pas inspiré d’aversion. Les persécuteurs, je les ai supportés. J’ai fait l’expérience des fouets, et c’est « jusqu’à la mort de la croix que je me suis abaissé » (Ph 2,8). « Qu’aurais-je dû faire que je n’aie fait ? » (Is 5,4) J’ai ouvert mon côté à la lance. Mes mains et mes pieds, je les ai laissé transpercer. Ma chair ensanglantée, pourquoi ne la regardes-tu pas ? Ma tête inclinée (Jn 19,30), comment n’y prêtes-tu nulle attention ? J’ai accepté d’être compté au nombre des condamnés, et voici que, submergé de souffrances, je meurs pour toi, afin que toi, tu vives pour moi. Si tu ne fais pas grand cas de toi-même, si tu ne cherches pas à te tirer des filets de la mort, repens-toi, du moins à présent, à cause de moi qui ai répandu pour toi le baume tellement précieux de mon propre sang. Regarde-moi sur le point de mourir, et arrête-toi sur la pente du péché. Oui, cesse de pécher : tu m’as coûté si cher !

Pour toi je me suis incarné, pour toi aussi je suis né, pour toi je me suis soumis à la Loi, pour toi j’ai été baptisé, accablé d’opprobres, saisi, garrotté, couvert de crachats, moqué, flagellé, blessé, cloué à la croix, abreuvé de vinaigre, et enfin pour toi immolé. Mon côté est ouvert : saisis mon coeur. Accours, enlace mon cou : je t’offre mon baiser. Je t’ai acquis comme ma part d’héritage, en sorte que nul autre ne t’ait en sa possession. Remets-toi tout entier à moi qui me suis tout entier livré pour toi.