Archive pour le 5 février, 2008
Prière pour le temps de carême: Au désert
5 février, 2008du site:
http://users.skynet.be/prier/themes/THEM09.HTM
Prière pour le temps de carême
Carême : Au désert
Seigneur, tu t’es retiré au désert
pour discerner les chemins
qui s’offraient à toi.
Et tu as choisi de vivre non comme un dieu,
débarrassé des fragilités humaines,
mais comme un homme, au milieu des hommes.
Nous aussi, parfois,
nous nous retrouvons au désert.
Tout nous semble si dur, si aride :
autour de nous, et en nous.
Alors mes projets humains me semblent dérisoires
et mes certitudes d’hier me filent entre les doigts
comme du sable.
Seigneur, quand tu es passé par le désert,
tu y as tracé des chemins combien risqués.
Ces chemins t’ont mené à la Croix
mais ils nous ouvrent
à l’Espérance, à la Liberté, à l’Amour.
Au coeur de nos déserts,
faits de nos fragilités et de nos doutes,
tu nous invites, Seigneur,
à cheminer et à lutter avec les autres hommes
et à ouvrir des brèches
sur cette Espérance que tu nous proposes.
pour la careme: Saint Augustin
5 février, 2008pour la careme, du site:
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/comecr2/montagne.htm#_Toc38109192
SAINT AUGUSTIN
5. « Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin d’être honorés des hommes. » C’est-à-dire ne cherche pas, comme les hypocrites, à te faire un noie. Or il est clair que l’ hypocrite n’a
1 Philip. IV, 17.
point dans le coeur les sentiments qu’il affecte aux yeux, des hommes. Car il simule, joue, pour ainsi dire, le rôle d’un autre, comme les acteurs au théâtre. En effet celui qui représente, dans une tragédie, Agamemnon, par exemple, ou tout autre personnage historique ou fabuleux, n’est point ce personnage même ; mais il fait semblant de l’être’ et on l’appelle comédien. Ainsi quiconque, dans l’Eglise ou dans toute condition humaine, veut paraître ce qu’il n’est pas, est un comédien. Il feint d’être juste, et ne l’est pas réellement, parce qu’il place tout, son profit dans la louange humaine, que, les hypocrites peuvent, obtenir en trompant ceux à, qui ils paraissent, bons et en recevant leurs éloges. Mais de tels hommes ne reçoivent, du, Dieu qui lit dans les coeurs, d’autre récompense que la punition due à la fourberie : car, dit le Saveur, « ils, ont reçu » des hommes « leur récompense ;» et c’est avec, grande raison qu’on leur dira : Retirez-vous. de moi, ouvriers de fraude ; vous avez porté mon nom, mais vous n’avez pas fait mes oeuvres. Ceux-là donc ont reçu leur, récompense, quine font l’aumône que pour être honorés des hommes; non pas précisément parce. qu’ils sont honorés, mais parce qu’ils ont agi pour être honorés, ainsi, que nous l’ayons exposé plus haut. En effet la, louange humaine ne doit, pas être recherchée, par celui qui fait le bien, mais l’accompagner; pour le; profit de ceux qui peuvent imiter ce qu’ils louent, et non, pour que celui qu’ils louent croie tirer quelque profit de leurs éloges.
appelée la Belle, a-t-il supporté la haine de ses entremis envers lui et envers les autres disciples du Christ (1) ? Enfin si notre ennemi doit ignorer notre aumône, comment la lui ferons-nous, à lui-même, en accomplissement de ce précepte : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire (2) ? »
7. Il y a là dessus une troisième opinion d’hommes charnels, mais tellement absurde, tellement. ridicule, que je n’en parlerais pas si je ne savais qu’elle est admise par un grand nombre. Ceux-là prétendent que la main gauche désigne ici l’épouse; parce que, disent-ils, la femme tenant davantage à l’argent au sein du ménage, il faut que les hommes fassent l’aumône à leur insu, pour éviter les discussions domestiques. Comme si l’homme seul était chrétien, et que le commandement de l’aumône ne regardât point la femme ! Quelle sera donc la main gauche à qui la femme devra cacher ses oeuvres de miséricorde ?L’homme sera-t-il la main gauche de la femme? Ce serait la plus grande des absurdités. Et si on prétend que les époux sont l’un pour l’autre cette main gauche, si toute aumône faite par l’un du bien domestique contrarie l’autre, cc n’est plus là un mariage chrétien ; il faudra que celui des deux qui voudra accomplir, bon gré malgré, le précepte divin de l’aumône, blesse en même temps la volonté de Dieu, et soit rangé parmi les infidèles: car il est prescrit, en pareil cas, au mari fidèle de gagner sa femme par sa bonne conduite et ses moeurs, et à la femme pareillement à l’égard de son mari; par conséquent ils ne doivent point se cacher naturellement leurs bonnes oeuvres, qui doivent au contraire devenir entre eux une sorte d’invitation réciproque, un moyen de s’attirer à la foi chrétienne. Il ne faut pas non plus voler pour se concilier l’amitié de Dieu. Et s’il est nécessaire de cacher quelque chose, par égard pour l’infirmité du conjoint encore incapable de voir l’aumône de bon oeil, en quoi il n’y a ni injustice ni péché ; cependant cette interprétation du mot main gauche ne s’accommoderait guère à l’ensemble du chapitre qui va, du reste, nous apprendre ce que le Christ a entendu par là.
8. « Prenez garde, nous dit-il, à ne pas faire votre justice devant les hommes, pour être vus d’eux; autrement vous n’aurez point de récompense de votre Père qui est dans les cieux. » Il parle ici de lai justice en général, puis il entre
1 Act. II, 4. — 2 Prov. XXV, 21.
dans les détails. En effet l’aumône est une partie de la justice, et c’est pourquoi il ajoute immédiatement : «Lors donc que tu fais l’aumône, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans la synagogue et dans les rues, afin d’être honorés des hommes, » et ceci se rattache à ce qu’il a dit plus haut : « Prenez garde à ne pas faire votre justice devant les hommes, pour être vus d’eux. » De même ce qui suit: « En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense, » se rapporte à ce texte précédent: « Autrement vous n’aurez point de récompense de votre Père qui est dans les cieux. » Puis il continué : « Pour toi, quand tu fais l’aumône. » Que signifient ces mots: Pour toi, si non : à la différence d’eux? Que me commande-t-il donc ? Pour toi, quand tu fais l’aumône, « que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite. » Donc les hypocrites agissent de manière à ce que leur main gauche sache ce que fait leur droite. On vous défend par conséquent de faire ce qu’on blâme en eux. Or ce qu’on blâme en eux, c’est d’agir en vue des louanges des hommes. Le sens le plus naturel de ce mot, main gauche, semble donc être le plaisir d’être loué; tandis que la droite signifie l’intention d’accomplir les préceptes divins. Donc quand la recherche de la louange humaine se glisse dans la conscience de celui qui fait l’aumône, la gauche sait ce que fait la droite. Par conséquent, « que ta main gauche ne sache ce que fait ta droite, » c’est-à-dire que le désir de la louange humaine ne se glisse point dans votre conscience, quand vous cherchez à remplir le précepte divin de l’aumône.
9. « Afin que ton aumône soit dans le secret. » Qu’est-ce dans le secret, sinon dans la bonne conscience elle-même, qui ne peut ni être rendue visible aux yeux des hommes, ni être manifestée par des paroles? En effet beaucoup mentent de bien des façons. Par conséquent si la main droite agit à l’intérieur et en secret, à la gauche appartient l’extérieur, tout ce qui est visible et temporel. Que votre aumône soit donc dans votre propre conscience, où beaucoup la font par leur bonne volonté, quand ils n’ont pas d’argent ni autre chose à donner au pauvre. Mais beaucoup aussi la font au dehors, et non au dedans: ce sont ceux qui, par ambition ou par des vues temporelles, veulent paraître miséricordieux et en qui il faut croire que la gauche seule opère. D’autres tiennent une sorte (290) de milieu entre ces deux extrêmes: ils font l’aumône en dirigeant leur intention vers Dieu, et cependant à ce but excellent se mêle un certain désir de la louange ou de toute autre chose fragile et passagère. Mais le Seigneur, qui ne veut pas même que la gauche se mêle en rien des oeuvres de la droite, défend bien plus énergiquement de la laisser seule agir en nous; afin que non-seulement nous évitions de faire l’aumône uniquement par un motif temporel, mais encore qu’en la faisant, notre intention soit tellement dirigée vers Dieu qu’aucun désir d’avantages extérieurs ne vienne s’y mêler ou s’y joindre. Car il s’agit de purifier le coeur, qui ne peut être pur qu’à moins d’être simple. Or comment sera-t-il simple s’il sert deux maîtres, s’il ne purifie pas ses yeux parla contemplation des biens éternels, et les laisse s’obscurcir par l’amour des choses mortelles et fragiles? Donc que ton aumône soit dans le secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Rien de plus juste ni de plus vrai. En effet si vous attendez votre récompense de Celui qui lit seul dans la conscience, que le témoignage de votre conscience vous suffise pour mériter ce prix. Beaucoup d’exemplaires latins portent: « Et ton, Père, qui voit dans le secret, te le rendra devant les hommes ; » mais comme cette expression devant les hommes, ne se trouve pas dans les exemplaires grecs, qui. sont les plus anciens, nous n’avons pas cru devoir nous y arrêter.
CHAPITRE III. DE LA PRIÈRE, SES CONDITIONS, SON UTILITÉ.
10. « Et lorsque tu pries, ne sois pas comme les hypocrites qui aiment à prier debout dans les synagogues et au coin des grandes rues, afin d’être vus des hommes. » Ici encore il n’est point défendu d’être vu par les hommes, mais d’agir pour être vu d’eux; et il est, superflu de le répéter, puisque la règle est donnée, une fois pour toutes, non de craindre et d’éviter que les hommes sachent ce que nous faisons, mais de rien faire avec l’intention de rechercher leur approbation pour récompense. Le Seigneur lui-même emploie ici les mêmes expressions, en ajoutant, comme la première fois: « En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense; » faisant voir par là qu’il condamne la récompense que les insensés cherchent dans les louanges humaines.
11. « Pour vous, quand vous priez, entrez dans votre chambre. » Or quelle est cette chambre, sinon le coeur lui-même, ainsi que le Psalmiste l’enseigne quand il dit: « Ce que vous dites dans votre coeur, repassez-le avec amertume sur votre couche (1) . — Et,les portes fermées, priez votre Père en secret. » C’est peu d’entrer dans sa chambre, si on en laisse la porte ouverte aux importuns, si les choses du dehors s’y introduisent et envahissent notre intérieur. Or nous avons dit que le dehors ce sont tous les objets temporels et visibles, qui pénètrent dans nos pensées par la porte, c’est-à-dire par les sens charnels, et troublent nos prières par une multitude de vains fantômes. Il faut donc fermer la porte, c’est-à-dire résister au sens charnel, en sorte que notre prière, toute spirituelle, s’élève vers le Père du fond du cœur où l’on prie le Père en secret. « Et votre Père qui voit dans le secret, vous le rendra. » C’est par là qu’il fallait terminer; car le Seigneur n’a pas en vue ici de nous recommander de prier, mais de nous appendre comment il faut prier; comme plus haut, ce n’était point l’aumône qu’il recommandait, mais l’esprit dans lequel il faut la faire; puisqu’il s’agit de la pureté du coeur, qui ne s’obtient qu’en fixant son intention unique, simple, sur la vie éternelle, par le seul et pur amour de la sagesse.
12. « Or, en priant, ne parlez pas beaucoup, comme les païens; ils s’imaginent qu’à force de paroles il seront exaucés. » Comme le propre des hypocrites est de se donner en spectacle dans la prière et de n’en attendre d’autre fruit que l’approbation des hommes; ainsi le propre des païens, c’est-à-dire des gentils, est de s’imaginer qu’à force de paroles ils seront exaucés. Et en effet toute abondance de paroles vient des gentils qui s’appliquent plus à exercer leur langue qu’à purifier leur coeur. Ils s’efforcent de transporter dans la prière ce ridicule verbiage, dans l’espoir de fléchir Dieu, et dans la conviction que Dieu se laisse, comme l’homme, séduire par des paroles. « Ne leur ressemblez donc pas, » dite le seul et véritable Maître. « Car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. » Si en effet il faut une multitude de paroles pour informer et instruire celui qui ne sait pas, qu’en est-t-il besoin avec Celui qui connaît tout, à qui tout ce qui est parle, par cela seul qu’il est, et se présente comme un fait accompli; à la science et à la sagesse duquel l’avenir n’est point caché; pour qui tout ce qui est passé et
1 Ps. IV, 5.
291
tout ce qui passera est immuablement présent ?
13. Mais comme il doit lui-même nous apprendre à prier par des mots, quoique en petit nombre, on peut demander quel besoin il y a de ce peu de mots avec Celui qui sait toutes choses avant qu’elles arrivent, et connaît, il le dit lui-même, ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions ? Nous répondons d’abord que ce n’est point par des paroles qu’il faut traiter avec Dieu pour obtenir ce que nous désirons, mais par ce qui se passe en notre âme, par la direction de notre pensée accompagnée d’amour pur et de simple affection ; et de plus que le Seigneur nous a appris les choses par les mots, afin que les mots, confiés à notre mémoire, nous rappellent les choses au moment de la prière.
14. On peut insister et dire : Qu’il faille prier par des choses ou par des mots, à quoi bon la prière, si Dieu sait ce qui nous est nécessaire ? Non répondons que l’attention même de la prière calme et purifie notre coeur et le rend plus apte à recevoir les dons célestes qui nous viennent spirituellement; car ce n’est pas parce qu’il ambitionne des prières que Dieu nous exauce, lui qui est toujours prêt à nous donner sa lumière, non celle qui est visible, mais la lumière intelligible et spirituelle. Seulement nous ne sommes pas toujours disposés à la recevoir, quand nous nous portons d’un autre côté et que la convoitise des choses temporelles nous remplit de ténèbres. La prière tourne donc notre coeur vers Celui qui est toujours prêt à nous donner, si nous sommes capables de recevoir ses dons; et dans ce mouvement, le regard intérieur se purifie par l’exclusion des désirs temporels, en sorte que 1′œil du coeur simple puisse supporter la lumière simple qui brille d’en haut, sans déclin, sans changement; et puisse la supporter non-seulement sans incommodité, mais avec cette joie ineffable qui constitue véritablement et réellement le bonheur.
L’avortement est toujours un drame, rappelle l’évêque de La Réunion
5 février, 200831-01-2008, dal sito:
http://www.zenit.org/article-17173?l=french
L’avortement est toujours un drame, rappelle l’évêque de La Réunion
Communiqué de Mgr Gilbert Aubry
ROME, Jeudi 31 janvier 2008 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous un communiqué de Mgr Gilbert Aubry, évêque de La Réunion, sur le drame de l’avortement et la nécessité urgente « d’interpeller des consciences et l’opinion publique ».
FAIRE REUSSIR LA VIE !
J’ai donné mon accord pour faire partie du Comité de Soutien de « la marche pour la vie » qui s’est déroulée à Paris dimanche dernier 20 janvier. En effet, il est grand temps de s’interroger sur le fonctionnement et l’utilisation de la loi concernant l’avortement provoqué. Il s’est créé une mentalité qui assimile souvent l’avortement à la contraception. Il s’agit d’interpeller des consciences et l’opinion publique.
La vie humaine est une vie humaine dès le premier instant de la conception dans le sein maternel. C’est toute la personne humaine qui est déjà dans la première cellule, dans l’embryon puis le fœtus. Cet être humain sans défense a le droit de mûrir, de naître et de vivre. C’est donc notre devoir de protéger la vie humaine en développant les conditions de sa réussite. Faire réussir la vie !
En 1995, le Conseil Permanent de la Conférence des Evêques de France avait déjà affirmé : « Nul ne peut déclarer droit humain ce qui implique un déni d’humanité. Les dispositions législatives [...] qui dépénalisent dans certaines conditions l’avortement provoqué, ne sauraient être interprétées comme exprimant ou créant un droit ». En rigueur de terme, contrairement à ce qui se dit dans le langage courant, il n’y a pas de « droit à l’avortement ». Par contre, il y a un droit des femmes en détresse à être soutenues et aidées pour échapper aux contraintes qui peuvent les conduire à ne voir d’autre issue à leur situation que l’avortement.
L’avortement est toujours un drame pour la femme concernée, pour l’être humain détruit, pour la société. Il faut donc travailler en amont pour mettre en œuvre les moyens nécessaires à la vie et à la santé, pouvoir travailler, disposer d’un toit, fonder une famille dans un climat de respect des personnes, de paix et de sécurité. Les femmes qui envisagent l’avortement doivent pouvoir compter sur un réseau de soutiens affectifs et effectifs grâce à des personnes qualifiées : réfléchir sur la vie, sur leur vie et s’entraider. L’Eglise, pour sa part, y travaille régulièrement.
S’il y a malheureusement avortement, l’acte sera toujours grave. Mais la responsabilité sera graduée selon les personnes et ce qu’elles ont vécu. Il faut toujours distinguer l’acte et la personne. La femme qui connaît le drame de l’avortement doit toujours être accueillie et ne pas être jugée. Il s’agit de l’aider, toujours dans un réseau de relations, à surmonter la situation en assumant les conséquences de son geste souvent à l’origine d’un traumatisme. Hélas, dans la plupart des cas, c’est la solitude.
En définitive, quelle idée nous faisons-nous de la sexualité humaine ? Quel sens à la sexualité ? Dans une société hyper érotisée, où l’on confond liberté et licence, où certains revendiquent le « droit » à la perversité, où des adolescents réalisent leur propre film porno sur téléphone portable, faire l’apologie du « droit à l’avortement » c’est faire sauter encore un peu plus les repères dont toute société a besoin si elle ne veut pas se détruire. Une personnalité comme le Dalaï-Lama affirme d’une manière forte : « l’avortement est un meurtre ».
A La Réunion, selon les critères de l’INSEE, le nombre d’IVG a tendance à diminuer depuis dix ans avec un maximum atteint de 4827 IVG en 1994. En 2004, il y a eu 4264 IVG pour 14545 naissances et en 2005, 4518 IVG pour 14610 naissances. Mais une étude de la DRASS souligne que « la part des IVG de mineures dans le nombre total d’IVG a presque doublé, de 6,2% en 1996 à 11,3% en 2004 ». C’est alarmant quant aux conséquences ! N’oublions pas que l’IVG est un avortement. Avec des approches différentes, n’y aurait-il pas moyen de rechercher et de promouvoir un langage dynamisant sur la vie, le couple, la famille, la société… pour donner à nos jeunes envie de vivre avec une parentalité responsable ? Il nous faut tous travailler à faire reculer le fléau de l’avortement par l’éducation et la responsabilité et faire reculer les détresses qui empêchent de faire réussir la vie dans l’intégralité de l’amour humain. Avec beaucoup d’amour et de miséricorde.
Le 22 janvier 2008
Monseigneur Gilbert AUBRY
bonne nuit
5 février, 2008« Je te le dis, lève-toi »
5 février, 2008du site:
http://levangileauquotidien.org/
Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 55)
« Je te le dis, lève-toi »
« Il ne laissa personne l’accompagner, si ce n’est Pierre, Jacques et Jean, le frère de Jacques ». On pourrait se demander pourquoi Jésus emmène toujours ces disciples-là et pourquoi il laisse les autres. Ainsi, lorsqu’il a été transfiguré sur la montagne, ces trois-là l’accompagnaient déjà… Sont choisis Pierre, sur qui l’Église a été bâtie, ainsi que Jacques, le premier apôtre qui ait reçu la palme du martyre, et Jean, le premier à prôner la virginité…
« Et il pénètre là où était l’enfant, et tenant l’enfant par la main, il lui dit : Talitha koum. Et aussitôt, la fillette se tint debout, et elle marchait. » Souhaitons que Jésus nous touche nous aussi, et aussitôt nous marcherons. Que nous soyons paralytiques ou que nous commettions de mauvaises actions, nous ne pouvons pas marcher ; nous sommes peut-être couchés sur le lit de nos péchés comme sur notre lit véritable. Dès que Jésus nous aura touchés, nous serons aussitôt guéris. La belle-mère de Pierre souffrait de fortes fièvres ; Jésus lui a pris la main, elle s’est relevée et aussitôt elle les servait (Mc 1,31)… « Et il leur dit de lui donner à manger. » De grâce, Seigneur, touche-nous la main, à nous qui sommes couchés, relève-nous du lit de nos péchés, fais-nous marcher. Lorsque nous aurons marché, ordonne qu’on nous donne à manger. Gisants, nous ne pouvons pas marcher, et si nous ne sommes pas debout, nous ne pouvons pas recevoir le corps du Christ, à qui appartient la gloire, avec le Père et le Saint Esprit, pour les siècles des siècles.