Archive pour le 30 janvier, 2008
Apprends-moi a vivre Seigneur !
30 janvier, 2008
du site:
http://users.skynet.be/prier/themes/THEM10.HTM
Apprends-moi a vivre Seigneur !
Auteur : Nathalie Bakalian, Liban
Comment vivre Seigneur
Dans ce monde désordonné,
froissé par l’angoisse et la peur
où chacun se sent isolé.
Tu sais combien je suis fragile
Perdue dans cet univers
où je me sens parfois inutile
Pour vivre, comment faire?
Je me pose des tas de questions;
et donner un sens à ma vie
constitue une de mes intentions
et c’est à Toi que je me confie.
PAPA, apprends-moi
à vivre simplement
en ayant confiance en Toi
J’y arriverai facilement !!
La vie avec Toi est AMOUR
Ornée de joie et de bonheur
un bonheur découvert chaque jour
capable de remplir à plein mon coeur !!!
Je T’offre ma famille,mes professeurs,
toutes les personnes habitants mon coeur,
Ma vie, je Te l’offre Seigneur,
Apprends-moi à y cueillir chaque fleur…
HOMELIE DE SAINT BERNARD SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES
30 janvier, 2008de mon livre de la « liturgie des heures »:
HOMELIE DE SAINT BERNARD SUR LE CANTIQUE DES CANTIQUES
« Là où le péché s’était multiplié, la grâce a surabondé »
Où donc notre fragilité peut-elle trouver repos et sécurité, sinon dans les plaies du Sauveur? Je m’y sens d’autant plus protégé que son salut est plus puissant. L’univers chancelle, le corps pèse de tout son poids, le diable tend ses pièges: je ne tombe pas, car je suis campé sur un roc solide. J’ai commis quelque grave péché: ma conscience se trouble, mais elle ne perd pas courage, puisque je me souviens des plaies du Seigneur, qui a été transpercé à cause de mes fautes. Rien n’est à ce point voué à la mort que la mort du Christ ne puisse le libérer. Dès que je pense à cette médecine si forte et efficace, la pire des maladies ne m’effraie plus.
Il se trompait donc, celui qui a dit: Mon péché est trop grand pour que j’en obtienne pardon. Il est vrai qu’il n’était pas un membre du Christ, et que les mérites du Christ ne le concernaient pas; il n’avait pas le droit de les revendiquer pour lui, comme un membre peut dire siens les biens de la tête.
Pour moi, ce qui me manque par ma faute, je le tire hardiment des entrailles du Seigneur, car la miséricorde y abonde, et elles sont percées d’assez de plaies pour que l’effusion se produise. Ils ont percé ses mains, ses pieds, et d’un coup de lance son côté. Par ces trous béants, je puis goûter le miel de ce roc et l’huile qui coule de la pierre très dure, c’est-à-dire goûter et voir combien le Seigneur est bon. Il formait des pensées de paix et je ne le savais pas. Qui, en effet, a connu la pensée du Seigneur? Qui a été son conseiller? Mais le clou qui pénètre en lui est devenu pour moi une clef qui m’ouvre le mystère de ses desseins. Comment ne pas voir à travers ces ouvertures? Les clous et les plaies crient que vraiment, en la personne du Christ, Dieu se réconcilie le monde. Le fer a transpercé son être et touché son coeur afin qu’il n’ignore plus comment compatir à mes faiblesses.
Le secret de son coeur paraît à nu dans les plaies de son corps; on voit à découvert le grand mystère de sa bonté, cette miséricordieuse tendresse de notre Dieu, Soleil levant qui nous a visités d’en haut. Et comment cette tendresse ne serait-elle pas manifeste dans ses plaies? Comment montrer plus clairement que par tes plaies que toi, Seigneur, tu es doux et compatissant et d’une grande miséricorde, puisqu’il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour des condamnés à mort?
Tout mon mérite, c’est connaître la pitié du Seigneur, et je ne manquerai pas de mérite tant que la pitié ne lui fera pas défaut. Si les miséricordes de Dieu se multiplient, mes mérites seront nombreux, Mais qu’arrivera-t-il, si j’ai à me reprocher quantité de fautes? Là où le péché s’était multiplié la grâce a surabondé. Et si la bonté du Seigneur s’étend de toujours à toujours, de mon côté je chanterai sans fin les miséricordes du Seigneur. Est-ce là ma justice? Seigneur, je ferai mémoire de ta seule justice, car c’est elle qui est devenue ma justice, puisque pour moi tu es devenu justice de Dieu.
Disparition de l’archevêque orthodoxe Christodoulos…Hommage de Benoît XVI
30 janvier, 200828-01-2008, du site:
http://www.zenit.org/article-17151?l=french
Disparition de l’archevêque orthodoxe Christodoulos : « Il a aimé son peuple »
Hommage de Mgr Fortino
ROME, Lundi 28 janvier 2008 (ZENIT.org) - « Un homme d’Eglise qui a aimé son peuple et s’est dévoué avec générosité à son service pastoral » : c’est en ces termes que Mgr Fortino rend hommage à un acteur du dialogue oecuménique, l’archevêque d’Athènes et de Toute la Grèce, Christodoulos, qui s’est éteint ce matin à l’aube, dans sa résidence, des suites d’une tumeur, à l’âge de 69 ans.
Les funérailles de l’archevêque orthodoxe grec auront lieu jeudi prochain, 31 janvier, en la cathédrale d’Athènes. Trois jours de deuil national ont été décrétés.
Il y a un peu plus d’an, il avait rencontré Benoît XVI lors de sa visite historique au Vatican, le 14 décembre 2006. En 2001, il avait reçu Jean-Paul II à Athènes lors de cette non moins historique visite du pape, lors de son pèlerinage jubilaire sur les pas de saint Paul : première visite d’un pape en Grèce depuis le schisme de 1054.
Mgr Eleuterio Fortino, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens a évoqué la figure de ce grand archevêque orthodoxe aujourd’hui au micro de Radio Vatican.
L’archevêque Christodoulos a été, a souligné Mgr Fortino, « un homme d’Eglise qui a aimé son peuple et s’est dévoué avec générosité à son service pastoral tout d’abord comme évêque local puis comme métropolite de Volos, et ensuite comme archevêque d’Athènes et primat de l’Eglise de Grèce ».
« Il a promu, prudemment, mais progressivement, un contact réel avec toutes les catégories de l’Eglise. Il voulait faire que la pastorale de l’Eglise de Grèce soit centrée sur la solution des problèmes réels, culturels, économiques, sociaux et surtout religieux », a-t-il déclaré.
« Il restera de lui l’impression fondée qu’il a promu les contacts de l’Eglise de Grèce avec le monde chrétien. Il l’a fait de façon progressive et prudente. Dans ce contexte, pour ce qui est des relations avec Rome, on peut dire qu’il a agi dans le même sens », a-t-il ajouté.
Anita S. Bourdin
29-01-2008
http://www.zenit.org/article-17163?l=french
Hommage de Benoît XVI à l’archevêque Christodoulos
Télégramme de condoléances au métropolite Séraphim
ROME, Mardi 29 janvier 2008 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI rend hommage au défunt archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, Christodoulos, dans un télégramme de condoléances adressé au métropolite Séraphim de Karystia et Skyros.
L’archevêque grec orthodoxe s’est éteint lundi matin à l’aube, dans sa résidence, des suites d’une tumeur, à l’âge de 69 ans.
Il y a un peu plus d’an, il avait rencontré Benoît XVI lors de sa visite historique au Vatican, le 14 décembre 2006. En 2001, il avait reçu Jean-Paul II à Athènes lors de cette non moins historique visite du pape, lors de son pèlerinage jubilaire sur les pas de saint Paul : première visite d’un pape en Grèce depuis le schisme de 1054.
Le pape exprime ses vives condoléances pour la « disparition prématurée » de l’archevêque Christodoulos. Il rappelle avec émotion la visite de 2006, et « l’accueil fraternel » qu’il avait réservé à Jean-Paul II en mai 2001.
Ces événements ont ouvert, souligne le pape « une nouvelle ère de coopération cordiale » entre les catholiques et les orthodoxes de Grèce, un accroissement des « contacts » et une « amitié grandissante » « à la recherche d’une communion plus étroite dans le contexte de l’unité croissante en Europe ».
Le pape assure l’Eglise de Grèce de sa « proximité spirituelle » et de sa prière, appelant de ses vœux le soutien de la grâce divine pour que l’Eglise orthodoxe de Grèce continue à construire sur ses conquêtes pastorales ».
Le pape confie l’archevêque Christodoulos « à l’amour miséricordieux du Père céleste », qui a promis de « récompenser ses fidèles serviteurs ».
Le Saint-Siège sera représenté par le cardinal Paul Poupard, président émérite des Conseils pontificaux de la culture et pour le dialogue interreligieux et par Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens aux funérailles de l’archevêque qui auront lieu jeudi prochain, 31 janvier, en la cathédrale d’Athènes, sous la présidence du patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier, indique aujourd’hui Radio Vatican.
L’homélie sera prononcée par le métropolite Antime de Salonique. Trois jours de deuil national ont été décrétés.
La conférence des Eglises européennes (KEK) sera représentée par le secrétaire général, Colin Williams, la Communion anglicane par l’évêque de Londres, Richard Chartres.
Le patriarcat de Moscou sera représenté par le métropolite Filarète de Minsk, membre permanent du saint synode.
Dans son télégramme de condoléances, le patriarche de Moscou Alexis II a évoqué une « grande perte » pour « le peuple de Grèce et pour tout le monde orthodoxe ».
Anita S. Bourdin
bonne nuit
30 janvier, 2008Donner du fruit trente, soixante ou cent pour un
30 janvier, 2008du site:
http://levangileauquotidien.org/
Saint Césaire d’Arles (470-543), moine et évêque
Sermons au peuple, n° 6 ; CCL 103, 32 (trad. SC 175, p. 327 et Orval)
Donner du fruit trente, soixante ou cent pour un
Frères, il y a deux sortes de champs : l’un est le champ de Dieu, l’autre celui de l’homme. Tu as ton domaine ; Dieu aussi a le sien. Ton domaine, c’est ta terre ; le domaine de Dieu, c’est ton âme. Est-il juste que tu cultives ton domaine et que tu laisses en friche celui de Dieu ? Si tu cultives ta terre et que tu ne cultives pas ton âme, c’est parce que tu veux mettre ta propriété en ordre et laisser en friche celle de Dieu ? Est-ce juste ? Est-ce que Dieu mérite que nous négligions notre âme qu’il aime tant ? Tu te réjouis en voyant ton domaine bien cultivé ; pourquoi ne pleures-tu pas en voyant ton âme en friche ? Les champs de notre domaine nous feront vivre quelques jours en ce monde ; le soin de notre âme nous fera vivre sans fin dans le ciel…Dieu a daigné nous confier notre âme comme son domaine ; mettons-nous donc à l’oeuvre de toutes nos forces avec son aide, pour qu’au moment où il viendra visiter son domaine, il le trouve bien cultivé et parfaitement en ordre. Qu’il y trouve une moisson et non des ronces ; qu’il y trouve du vin et non du vinaigre ; du blé plutôt que de l’ivraie. S’il y trouve tout ce qui peut plaire à ses yeux, il nous donnera en échange les récompenses éternelles, mais les ronces seront vouées au feu.