Archive pour le 21 janvier, 2008

Sainte Agnès de Rome -Martyre (+ v. 304)

21 janvier, 2008

Sainte Agnès de Rome -Martyre (+ v. 304) dans images sacrée 

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=22350&dispsize=Original 

du site: 

http://nominis.cef.fr/

aujourd’hui 21.1.08: Sainte Agnès de Rome -Martyre (+ v. 304)


Il est certain qu’il y eût à Rome vers cette date, une fillette de treize ans qui mourut volontairement pour la foi en Jésus-Christ. La nouvelle s’en répandit très vite chez les chrétiens de l’Empire. On s’indigna de la cruauté des bourreaux, on s’apitoya sur la jeune victime, dont le nom se perdit au fur et mesure que la distance était lointaine de Rome. Et comme on ne savait pas exactement son som, elle est devenue « l’agneau » qui donne sa vie comme l’agneau de Dieu », d’où son nom d’Agnès. Elle devint une personnage légendaire, chacun imaginant le comment de sa mort. En Occident, on transmit la tradition qu’elle eût la tête coupée; en Orient, on dit qu’elle aurait été enfermée dans un lupanar où personne n’osa la toucher avant d’être brûlée vive. Quoi qu’il en soit des détails de son martyre, gardons présent à notre mémoire comme un exemple, ce fait historique qu’une jeune romaine de treize ans n’hésita pas à sacrifier la vie terrestre qui s’ouvrait à elle, pour se donner à la vie du Dieu qu’elle adorait. Saint Ambroise, évêque de Milan, dira d’elle qu’elle sût donner au Christ un double témoignage : celui de sa chasteté et celui de sa foi. (de virginitate. II. 5 à 9)

France: Pour une « existence normale » des religions dans la société (Vœux à l’Elysée)

21 janvier, 2008

20-01-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17080?l=french

France: Pour une « existence normale » des religions dans la société

Vœux à l’Elysée

ROME, Dimanche 20 janvier 2008 (ZENIT.org) – La laïcité « à la française » n’est pas en contradiction avec une « existence normale » des religions dans la société : il en a été question lors des traditionnels « vœux » à l’Elysée.

Le président de la République française, M. Nicolas Sarkozy, a en effet présenté ses vœux aux représentants des religions en France, à l’Elysée, jeudi 17 janvier, indique la conférence des évêques de France (CEF).Le cardinal Andr

é Vingt-Trois, archevêque de Paris, et président de la CEF a été reçu à l’Elysée, jeudi 17 janvier en fin de journée, à l’occasion des vœux que M. Nicolas Sarkozy présentait aux représentants des religions en France.

Etaient également présents le Pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, le recteur Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman, le Grand rabbin de France Joseph Sitruk, le Métropolite grec orthodoxe Adamakis Emmanuel et M. Olivier Wan Gehn, président de l’Union bouddhiste de France, ainsi que Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur chargée des cultes.En sortant de l’Elys

ée, le cardinal Vingt-Trois a indiqué aux journalistes, rapporte la même source, qu’ils avaient parlé « de la possibilité que les religions puissent avoir une existence normale dans notre société », ce qui ne lui paraissait pas vraiment nouveau, « mais ce qui était intéressant c’est que ce soit le président de la République qui le dise ».

Le quotidien Le Figaro

du 18 janvier mentionne de son côté que le cardinal Vingt-Trois « s’est réjouit  » d’une nouvelle manière d’aborder le fait religieux, plus paisible et moins conflictuelle, qui correspond à une nouvelle génération politique » ».

Le quotidien Le Monde du 19 janvier relève pour sa part que le cardinal Vingt-Trois estime aussi « que le volume des réactions [aux discours] est disproportionné. Les convictions de M. Sarkozy sur le rôle des religions sont connues de longue date ; elles ne se traduisent pas en décisions factuelles. Que je sache, ses propos n’ont pas entraîné le démantèlement de l’équilibre républicain. S’il proposait une révision de loi de 1905, alors, là, ce serait autre chose ! »

Quelque 200.000 personnes manifestent au pape leur solidarité (Angelus Place Saint-Pierre)

21 janvier, 2008

20-01-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17086?l=french

Quelque 200.000 personnes manifestent au pape leur solidarité

Angélus place Saint-Pierre

ROME, Dimanche 20 janvier 2008 (ZENIT.org) – « Respectez toujours l’opinion d’autrui » : c’est la recommandation faite par Benoît XVI après l’angélus de ce dimanche aux étudiants des universités et à la foule présents Place Saint-Pierre à la suite de l’appel lancé par le cardinal vicaire Camillo Ruini, par solidarité avec le pape.

Le pape Benoît XVI a présidé la prière de l’angélus à midi, de la fenêtre de son bureau, place Saint-Pierre, comme chaque dimanche lorsqu’il est à Rome.

Mais ce qui a caractérisé cette prière c’est la présence de quelque deux cent mille personnes – selon le Vatican -, accourues place Saint-Pierre, de Rome et de toute l’Italie : étudiants et professeurs d’université, paroisses, mouvements, communautés religieuses, familles, et représentants politiques, de gauche et de droite.

Les forces de police avaient fermé la Via della Conciliazione qui conduit à la place Saint-Pierre, et à 500 m à la ronde, on trouvait une abondance de voitures en double file, y compris des voitures de personnalités avec chauffeur, mais plus une place de parking.

La plupart des visiteurs venaient manifester au pape, au lendemain de la visite manquée à l’université La Sapienza de Rome jeudi dernier, 17 janvier, leur « affection », mais aussi leur attachement au dialogue.

Les motifs de la manifestation n’étaient pas en effet uniquement « religieux » : certains déclaraient être venus « pour soutenir le pape et la démocratie italienne ».

Comme le faisait remarquer le cardinal Ruini, le « temps » – magnifique après une semaine pluvieuse – a « beaucoup aidé », à la réussite de la manifestation : « Cette foule est contente de manifester sa proximité au pape », disait-il.

Certains affichaient : « Benoît XVI, on t’aime et on te fait confiance », « Le Christ, la vraie Sagesse » (Sagesse = Sapienza, nom de l’université), ou encore, les étudiants de Catane, en Sicile avaient dû réfléchir sur ce thème, d’après Goya « Le sommeil de la raison engendre des monstres ».

Une clameur a accueilli l’arrivée du pape, mais dans son allocution avant l’angélus (scandée par les applaudissements), Benoît XVI a évoqué le grand événement de ces jours-ci : la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

Ce n’est qu’après l’angélus que Benoît XVI a adressé quelques mots de remerciement aux personnes présentes pour leur « solidarité » et quelques recommandations, notamment celle de « respectez toujours l’opinion d’autrui ».

Anita S. Bourdin

Angélus du dimanche 20 janvier – Texte intégral

21 janvier, 2008

20-01-2008, du site:
http://www.zenit.org/article-17079?l=french

Angélus du dimanche 20 janvier

Texte intégral

ROME, Dimanche 20 janvier 2008 (ZENIT.org

) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche 20 janvier, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Nous avons commencé, il y a deux jours, la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens, pendant laquelle les catholiques, les orthodoxes, les anglicans, et les protestants, conscients que leurs divisions constituent un obstacle à l’accueil de l’Evangile, implorent ensemble du Seigneur, plus intensément encore, le don de la pleine communion. Cette initiative providentielle est née il y a cent ans, lorsque le Père Paul Wattson a lancé « l’Octave » de prière pour l’unité de tous les disciples du Christ. C’est pourquoi sont aujourd’hui présents place Saint-Pierre les fils et les filles spirituels du père Wattson, les Frères et les Sœurs de l’Atonement que je salue cordialement et que j’encourage à continuer à se dévouer spécialement à la cause de l’unité. Nous avons tous le devoir de prier et de travailler pour surmonter toute division entre chrétiens, en répondant au désir du Christ : « Ut unum sint » [Que tous soient un, ndlr]. La prière, la conversion du cœur, le renforcement des liens de communion forment l’essence de ce mouvement spirituel, qui pourra conduire bientôt les disciples du Christ, nous l’espérons, à la célébration commune de l’Eucharistie, manifestation de leur pleine unité.

Le thème biblique de cette année a une signification très dense : « Priez sans cesse » (1 Th 5, 17). Saint Paul s’adresse à la communauté de Thessalonique qui vivait des oppositions et des conflits internes, pour rappeler avec force certaines attitudes fondamentales parmi lesquelles ressort précisément la prière continuelle. Par cette invitation, il veut faire comprendre que la nouvelle vie en Christ et dans l’Esprit Saint donne la capacité de dépasser tout égoïsme, de vivre ensemble en paix, et en union fraternelle, de porter de bon gré les poids et les souffrances les uns des autres. Nous ne devons jamais nous lasser de prier pour l’unité des chrétiens ! Lorsque Jésus, lors de la Dernière Cène, a prié afin que les siens « soient un », il avait à l’esprit une finalité précise : « afin que le monde croie » (Jn 17, 21). La mission évangélisatrice de l’Eglise passe donc par le chemin œcuménique, le chemin de l’unité de la foi, du témoignage évangélique et de la fraternité authentique.

Comme chaque année, je me rendrai vendredi prochain, 25 janvier, à la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, pour conclure, par les vêpres solennelles, cette Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. J’invite les Romains et les pèlerins à s’unir à moi et aux chrétiens des Eglises et communautés ecclésiales qui prendront part à la célébration pour demander à Dieu le don précieux de la réconciliation entre tous les baptisés. Que la Mère de Dieu dont on rappelle aujourd’hui l’apparition à Alphonse Ratisbonne, en l’église Sant’Andrea delle Fratte, obtienne du Seigneur pour tous ses disciples l’abondance de l’Esprit saint, de façon à ce qu’ensemble nous puissions atteindre l’unité parfaire, et offrir ainsi le témoignage de foi et de vie dont le monde a un besoin urgent.

APRES L’ANGELUS

Je désire avant tout saluer les jeunes universitaires, les professeurs et vous tous qui êtes venus aujourd’hui aussi nombreux Place Saint-Pierre pour participer à la prière de l’Angélus et pour m’exprimer votre solidarité ; j’adresse aussi une salutation aux nombreux autres qui s’unissent à nous spirituellement. Je vous remercie de tout cœur, chers amis, je remercie le cardinal vicaire qui s’est fait le promoteur de ce moment de rencontre. Comme vous le savez, j’avais accueilli très volontiers l’invitation courtoise qui m’avait été adressée d’intervenir jeudi dernier lors de l’inauguration de l’année académique de « La Sapienza – Université de Rome ». Je connais bien cet athénée, je l’estime et je suis attaché aux étudiants qui le fréquentent : chaque année, à différentes occasions, beaucoup d’entre eux viennent me voir au Vatican, avec leurs collègues des autres universités. Hélas, comme on le sait, le climat qui s’était créé a rendu ma présence à la cérémonie inopportune. J’ai dû surseoir, malgré moi, mais j’ai voulu envoyer cependant le texte que j’avais préparé pour l’occasion. Je suis lié au milieu universitaire qui a été mon monde pendant longtemps, par l’amour de la recherche de la vérité, de la confrontation, du dialogue franc, et respectueux des positions réciproques. Tout cela fait aussi partie de la mission de l’Eglise, engagée à suivre fidèlement Jésus, Maître de vie, de vérité et d’amour. En tant que professeur, pour ainsi dire émérite, qui a rencontré tant d’étudiants dans sa vie, je vous encourage tous, chers universitaires, à être toujours respectueux des opinions d’autrui, et à chercher la vérité et le bien, avec un esprit libre et responsable. A tous et à chacun, je renouvelle l’expression de ma gratitude en vous assurant de mon affection et de ma prière.

Je salue maintenant les responsables, les dirigeants, les enseignants, les parents et les élèves des écoles catholiques, venus à l’occasion de la Journée de l’Ecole catholique, que le diocèse de Rome célèbre aujourd’hui. Dans l’éducation à la foi des adolescents et des jeunes, un rôle important est aussi confié à l’école catholique : je vous encourage donc à continuer votre travail qui place l’Evangile au centre, avec un projet éducatif qui vise la formation intégrale de la personne humaine. Malgré les difficultés que vous rencontrez, poursuivez donc votre mission avec courage et avec confiance en cultivant une constante passion pour l’éducation, et votre engagement généreux au service des générations nouvelles.

A l’issue de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Je salue avec joie les pèlerins francophones, en ce dimanche de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. J’invite tous ceux et celles qui, par le baptême, partagent la foi dans le Christ Jésus et les communautés chrétiennes à vivre intensément ce rendez-vous spirituel annuel et à implorer de Dieu le don de la pleine unité de tous les disciples du Christ. Que la Vierge Marie nous aide sur le chemin de l’unité. Avec ma Bénédiction apostolique.

bonne nuit

21 janvier, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc.

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« L’Epoux est avec eux »

21 janvier, 2008

du site:

http://levangileauquotidien.org/

Saint Nicolas Cabasilas (vers 1320-1363), théologien laïc grec
La Vie en Christ, II, 75s (trad. cf SC 355, p. 203)

« L’Epoux est avec eux »

Il y a pour nous deux façons de connaître les objets : la connaissance que l’on peut recevoir par ouï-dire, et puis celle que l’on peut acquérir par soi-même. Par la première, nous n’atteignons pas l’objet lui-même, mais nous le percevons par les mots, comme en une image…; au contraire, faire l’expérience des objets, c’est les rencontrer eux-mêmes. Dans la seconde sorte de connaissance, la forme de l’objet saisit l’âme et éveille le désir comme une trace à la mesure de sa beauté…

De même, lorsque notre amour pour le Sauveur ne produit rien de nouveau ni d’extraordinaire, il est évident que nous n’avons eu affaire qu’à des paroles entendues à son sujet. Comment par ouï-dire pourrions-nous connaître comme il le mérite celui à qui rien ne ressemble…, celui à qui rien ne peut être comparé et qui ne peut être comparé à rien ? Comment pourrions-nous connaître sa beauté et l’aimer à la mesure de sa beauté ? Mais quand des hommes éprouvent un vif désir de l’aimer, une envie de faire pour lui des choses qui surpassent la nature humaine, alors c’est l’Epoux lui-même qui les a blessés. Il a ouvert leurs yeux à sa beauté. La profondeur de la blessure témoigne que la flèche a frappé juste ; l’ardeur de leur désir révèle qui les a blessés.

Voilà comment la nouvelle Alliance est différente de l’Ancienne : jadis c’était une parole qui éduquait les hommes ; aujourd’hui c’est le Christ présent en personne qui, d’une manière indicible, prépare et modèle les âmes des hommes. Si l’enseignement de la Loi avait suffi pour mener l’homme à sa fin, les actes aussi extraordinaires qu’un Dieu devenu homme, crucifié et qui meurt n’auraient pas été nécessaires. Cela est vrai aussi des apôtres, nos pères dans la foi. Ils avaient entendu l’enseignement du Sauveur, les paroles de sa bouche ; ils avaient vu ses miracles et tout ce qu’il avait supporté pour les hommes, l’avaient vu mourir, ressusciter et regagner le ciel. Tout cela, ils le savaient, mais ils n’ont rien montré de nouveau, de généreux, de vraiment spirituel, jusqu’à ce qu’ils soient baptisés dans l’Esprit Saint… Alors seulement, le vrai désir du Christ a été allumé en eux et par eux dans les autres.