Archive pour le 16 janvier, 2008

image d’un livre du Psaumes

16 janvier, 2008

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http://www.artbible.net/1T/Psa0000_Eventsportraits/index_7.htm

22 juin 2005 – un psaume commenté par Pape Benoît

16 janvier, 2008

j’ai choisi comme post d’aujourd’hui un commente du Pape Benoît au psaume 123, 1- 6-8, le Saint Père l’a offert en 2005 dans l’audience de mercredi 22 juin; je mets ce après ce qui est arrivé – et il arrive – Rome à l’Université la « Sapienza », il est un fait très grave pour la culture et la démocratie en Italie, et, pendant beaucoup de personnes se réunissent a lui avec amour, un petit rang de vieille « pensionnés » de l’Université font de maîtres et des dispensateurs d’une laïcité qu’ils n’ont pas et ne comprennent pas, de possessoires d’une culture qu’ils ne montrent pas, et que ont la faute grave, ultérieure, de tromper les jeunes vers l’intolérance, pour ceci me vient de prier avec psaume avec Pape Benoît, du site:

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2005/documents/hf_ben-xvi_aud_20050622_fr.html

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 22 juin 2005

Notre aide est dans le nom du Seigneur
LecturePs 123, 1-6.8

1. Voilà devant nous le Psaume 123, un chant d’action de grâce entonné par la communauté en prière qui élève à Dieu sa louange pour le don de la libération. Le Psalmiste proclame en ouverture cette invitation:  « A Israël de le dire! » (v. 1), encourageant ainsi tout le peuple à élever une action de grâce vivante et sincère au Dieu sauveur. Si le Seigneur ne s’était pas rangé du côté des victimes, celles-ci, avec leurs forces limitées, auraient été impuissantes à se libérer et leurs adversaires, semblables à des monstres, les auraient déchirées et anéanties.

Même si l’on a pensé à quelque événement historique particulier, comme la fin de l’exil de Babylone, il est plus probable que le Psaume soit un hymne visant à rendre grâce au Seigneur pour les dangers auxquels on a échappé et à implorer de Lui la libération de tout mal. En ce sens, celui-ci demeure un Psaume toujours actuel.

2. Après l’évocation initiale de certains « hommes » qui sautaient sur les fidèles et étaient capables de les « avaler tout vifs » (cf. vv. 2-3), le cantique se divise en deux moments. Dans la première partie dominent les flots en furie, symbole dans la Bible du chaos dévastateur, du mal et de la mort:  « Alors les eaux nous submergeaient, le torrent passait sur nous, alors il passait sur notre âme en eaux écumantes » (vv. 4-5). L’orant éprouve à présent la sensation de se trouver sur une plage, miraculeusement sauvé de la furie impétueuse de la mer.

La vie de l’homme est entourée des pièges des méchants qui non seulement attentent à son existence, mais veulent aussi détruire toutes les valeurs humaines. Voyons comment ces dangers existent aussi à présent. Mais – nous pouvons en être sûrs aujourd’hui aussi – le Seigneur se dresse pour protéger le juste et le sauve, comme on le chante dans le Psaume 17:  « Il envoie d’en-haut et me prend, il me retire des grandes eaux, il me délivre d’un puissant ennemi, d’adversaires plus forts que moi [...] Yahvé fut pour moi un appui:  il m’a dégagé, mis au large, il m’a sauvé car il m’aime » (vv. 17-20). Le Seigneur nous aime vraiment:  telle est notre certitude et tel est le motif de notre grande confiance.

3. Dans la seconde partie de notre cantique d’action de grâce, on passe d’une image maritime à une scène de chasse, typique de plusieurs Psaumes de supplique (cf. Ps 123, 6-8). Voici, en effet, l’évocation d’un fauve qui tient sa proie entre ses dents, ou d’un filet de chasseur qui capture un oiseau. Mais la bénédiction exprimée par le Psaume nous fait comprendre que le destin des fidèles, qui était un destin de mort, a été radicalement changé par une intervention salvifique:  « Béni Yahvé qui n’a point fait de nous la proie de leurs dents! Notre âme comme un oiseau s’est échappée du filet de l’oiseleur. Le filet s’est rompu et nous avons échappé » (vv. 6-7).

La prière devient ici un souffle de soulagement qui s’élève du plus profond de l’âme:  même lorsque toutes les espérances humaines tombent, la puissance libératrice de Dieu peut apparaître. Le Psaume peut donc se conclure par une profession de foi, entrée depuis des siècles dans la liturgie chrétienne comme prémices idéales de chacune de nos prières:  « Adiutorium nostrum in nomine Domini, qui fecit caelum et terram –  Notre  secours  est  dans le nom de Yahvé qui a fait le ciel et la terre » (v. 8). En particulier, le Tout-Puissant se range du côté des victimes et des persécutés « qui crient vers lui jour et nuit » et « il leur fera prompte justice » (cf. Lc 18, 7-8).

4. Saint Augustin effectue un commentaire détaillé de ce Psaume. Dans un premier temps, il observe que ce Psaume est chanté de façon adéquate par les « membres du Christ [...] dans leur allégresse ». Puis, en particulier, « les martyrs ont chanté ce cantique, ils sont délivrés et tressaillent avec le Christ qui leur redonnera incorruptibles ces mêmes corps qu’ils ont eu dans la corruption, et dans lesquels ils ont tant souffert:  ils seront pour eux des ornements de justice ». Et saint Augustin parle des martyrs de tous les siècles, également de notre siècle.

Mais, dans un deuxième temps, l’Evêque d’Hippone nous dit que nous aussi, et pas seulement les bienheureux au ciel, nous pouvons chanter ce Psaume dans l’espérance. Il déclare:  « Soit donc que les martyrs chantent ce cantique dans la réalité de leur bonheur, soit que nous le chantions par l’espérance, et que nous unissions nos transports à leurs couronnes, en soupirant après cette vie que nous n’avons pas et que nous ne pourrons avoir, si nous ne l’avons pas désirée ici-bas, chantons avec eux ».

Saint Augustin revient alors à la première perspective et explique:  « Voilà qu’ils [les saints] ont jeté les yeux sur les quelques tribulations qu’ils ont endurées, et du lieu de bonheur et de sûreté où ils sont établis, ils regardent par  où ils sont passés, et où ils sont arrivés; et comme il était difficile d’échapper à tant de maux sans la main du libérateur, ils redisent avec joie:  « Si le Seigneur n’eût été avec nous ». Tel est le commencement de leur cantique; ils n’ont point dit encore d’où ils sont délivrés, tant est grande leur joie » (Discours sur le Psaume 123, 3:  Nuova Biblioteca Agostiniana, XXVIII, Roma 1977, p. 65).

* * *

J’accueille avec joie les pèlerins de langue française. Je salue en particulier les Petites Sœurs de Jésus qui se préparent à prononcer leurs vœux perpétuels, ainsi que les jeunes. Que le nom du Seigneur soit toujours la source de votre joie et votre aide sur le chemin de la vie.

Benoît XVI ne va pas à « La Sapienza », mais il communique son discours

16 janvier, 2008

 du site: 

http://www.zenit.org/article-17042?l=french

Benoît XVI ne va pas à « La Sapienza », mais il communique son discours

Une polémique fondée sur une lecture erronée d’un texte de 1990

ROME, Mardi 15 janvier 2008 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI décide de ne pas se rendre pour le moment à l’université de Rome « La Sapienza », mais d’adresser cependant le discours préparé, à la communauté universitaire.

Après la protestation de certains étudiants et professeurs, Benoît XVI renonce en effet à une visite dans une université romaine, où il avait été invité par le recteur, à l’occasion de l’ouverture de l’année académique. Mais il communiquera le message préparé.La pr

ésidence de la conférence épiscopale Italienne (CEI) a publié ce soir également un communiqué dans lequel les évêques expriment leur « proximité inconditionnelle » à Benoît XVI, « objet d’un très grave refus qui manifeste une intolérance antidémocratique et une fermeture culturelle ».

La CEI fait observer que « la visite du saint-Père était cordiale et en réponse à l’invitation exprimée par les organes responsables de l’université, mais rendue inefficace par la violence idéologique et querelleuse d’un petit nombre ».Les

évêques italiens disent souhaiter un retour à « l’identité culturelle » et à la « fonction » de l’université, grâce aux professeurs et à la « participation responsable des étudiants », de façon à ce que l’université puisse permettre « la confrontation culturelle, au service de la personne et de la société ».

Le cardinal Joseph Ratzinger avait tenu une conférence à cette même université en 1990 : il y avait défendu Galilée. Les signataires prétendent le contraire, lui attribuant la pensée d’un philosophe – agnostique – cité dans ce discours.

« A la suite des événements bien connus de ces derniers jours, par rapport à la visite du Saint-Père à l’université des Etudes La Sapienza, qui, à l’invitation du Recteur Magnifique, aurait dû avoir lieu jeudi 17 janvier, on a considéré opportun de reporter l’événement. Le Saint-Père enverra cependant l’intervention prévue », dit la note du Vatican publiée ce mardi soir.

En fait, 67 professeurs de la faculté de Sciences physiques de l’université (qui compte 4500 professeurs) ont demandé par lettre au recteur d’annuler la rencontre et des étudiants ont occupé le rectorat ce matin pour protester contre cette visite.Le recteur, le prof. Renato Guarini, venait de confier en d

ébut d’après-midi à Radio Vatican combien le pape était attendu par la majorité des professeurs et des étudiants comme « messager de paix », comme « homme de grande culture », un « ancien professeur », et à la « pensée philosophique profonde » : « On peut donc se confronter à lui et écouter ses réflexions », disait-il.

Le thème de l’ouverture de cette année académique était le moratoire et l’abolition de la peine de mort.Pour les r

éflexions de certains opposants à la venue du pape, il suggérait : « Peut-être quelqu’un qui n’a jamais lu les écrits de Benoît XVI ».

Le prof. Guarini voit dans les protestataires une « minorité », mais il les invite tous « à dialoguer », à « faire prévaloir la raison sur les idéologies, dépassées désormais ». Il espère « un dialogue fécond entre foi et raison ».L’historien Ernesto Galli Della Loggia a pour sa part confi

é à Radio Vatican son étonnement devant le manque de « tolérance » et de capacité de « dialogue »: « La tolérance en Italie est encore une denrée rare et c’est triste qu’elle soit rare justement là où elle ne devrait pas l’être, dans les milieux intellectuels. Surtout, les universités, en Italie, continuent d’être des lieux où la tolérance n’est pas toujours mise en pratique. Qu’elle ne le soit pas de la part de groupes d’étudiants (groupes très minoritaires) nous le savons. Mais qu’il y ait des groupes de professeurs qui ne se reconnaissent pas dans une attitude de dialogue, c’est ce qui frappe un peu plus ».

Pour ce qui est de l’attribution au cardinal Ratzinger du passage du philosophe de la science Feyerabend, qui affirmait que « dans un certain sens », la position de l’Eglise (le cardinal Bellarmin à l’époque) était plus « raisonnable » que celle de Galilée, l’historien expliquait : « Il me semble comprendre, d’après la citation que j’ai lue en entier, que le cardinal Ratzinger la reprenait pour démonter combien les jugements sur la base du principe de la « rationalité », du caractère « raisonnable » peuvent se révéler fallacieux, comme justement le jugement de Bellarmin sur Galilée ! »

Quant à l’opinion de ceux qui ont récemment opposé Jean-Paul II – « l’ami de la science »à Benoît XVI « le réactionnaire », l’historien exprime son étonnement : « Je crois que, du point de vue historique, ce soit assez bizarre, parce que – tous le savent – le principal conseiller théologique de Jean-Paul II était celui qui, entre autres, – et on peut le dire tranquillement, parce que c’est évident, que cela entrait dans ses fonctions -, a développé un nombre significatifs de passages des encycliques, des discours, de Jean-Paul II : le cardinal Ratzinger. Penser qu’il y ait eu, qu’il y ait une opposition doctrinale entre les deux, me semble vraiment sans fondement historique ».

L’agence catholique italienne « SIR » évoque quant à elle à propos de ces protestations un retour à une forme « d’anticléricalisme du XIXe siècle ». Dans ses colonnes, Mgr Rino Fisichella, recteur de l’Université du Latran, souligne le rôle de l’université pour la confrontation des idées et le dialogue.

Anita S. Bourdin

bonne nuit

16 janvier, 2008

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Barberton Daisy Gerbera jamesonii

http://www.geocities.com/charneski/mark/page9/marks9.html

« Dans un endroit désert, il priait »

16 janvier, 2008

du site: 

http://levangileauquotidien.org/

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Discours sur le psaume 85, CCL 30, 1176

« Dans un endroit désert, il priait »

Dieu n’aurait pas pu faire aux hommes un plus grand don que son Verbe, sa Parole, par qui il a créé toutes choses. Il l’a fait leur chef, c’est-à-dire leur tête, et d’eux il fait ses membres (Ep 5,23.30), pour que lui il soit à la fois Fils de Dieu et Fils de l’homme : un seul Dieu avec le Père, un seul homme avec les hommes. Il nous a fait ce don pour qu’en parlant à Dieu dans la prière nous ne séparions pas de lui son Fils, et pour qu’en priant, le corps du Fils ne se sépare pas de son chef — pour que ce soit l’unique sauveur de son corps, notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, qui en même temps prie pour nous, prie en nous et est prié par nous.

Il prie pour nous comme notre prêtre, il prie en nous comme notre chef, la tête du corps, il est prié par nous comme notre Dieu. Reconnaissons donc nos paroles en lui et ses paroles en nous… Il n’a pas hésité à s’unir à nous. Toute la création lui est assujettie parce que toute la création a été faite par lui : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Par lui, tout s’est fait et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui » (Jn 1,1s)… Mais par la suite, si dans les Ecritures nous entendons la voix du même Christ gémissant, priant, confessant, n’hésitons pas à lui attribuer ces paroles. Que nous contemplions celui « qui était dans la condition de Dieu » prendre « la condition de serviteur, se faire semblable aux hommes et s’abaisser, en devenant obéissant jusqu’à mourir » (Ph 2,6s). Que nous l’entendions, suspendu sur la croix, faire sienne la prière d’un psaume… Nous prions le Christ donc dans sa condition de Dieu, et lui il prie dans sa condition de serviteur ; d’un côté, le Créateur, de l’autre, un homme uni à la création, formant un seul homme avec nous — la tête et le corps. Nous le prions donc, et nous prions par lui et en lui.