Archive pour le 14 janvier, 2008

Jesus

14 janvier, 2008

Jesus dans images sacrée jesus

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Un temps pour faire silence

14 janvier, 2008

du site: 

http://users.skynet.be/prier/textes/PR0755.HTM

Un temps pour faire silence
Auteur : Jean-Pierre Dubois-Dumée

 

Aide-moi, Seigneur,
à envelopper ma vie de silence :
le silence de l’attente et de l’attention,
le silence de la vigilance et de la transparence,
le silence de la pauvret
é et de l’humilité
,
le silence de la patience et de la pers
évé
rance.

Aide-moi, Seigneur,
à
percevoir le silence,
le silence de la nuit,
le silence des sources et des ressourcements,
le silence de la mer, le silence des espaces infinis.

Aide-moi, Seigneur, à prendre mes distances
avec les agressions du bruit,
avec le vacarme des mots,
avec les verbiages et les cabotinages,
apprends-moi
à
faire silence
au coeur des rumeurs de mon coeur,
pour que je puisse cr
é
er, au fond de moi,
un espace de silence
o
ù puisse péné
trer ta parole.

Aide-moi à te rencontrer
dans le silence de ta pr
é
sence,
dans le silence de ton amour,
dans le silence de ta gr
â
ce.

O Toi, mystère de silence,
O Toi, source de silence,
O Toi, oc
é
an de silence,
O Toi, pl
é
nitude de silence,
O Toi, silence des silences.

reçu par e-mail de France

Angélus du 13 janvier

14 janvier, 2008

du site: 

http://www.zenit.org/article-17024?l=french

Angélus du 13 janvier

Texte intégral

ROME, Mardi 1er janvier 2008 (ZENIT.org

) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche 13 janvier, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs,

Avec la fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd’hui, s’achève le temps liturgique de Noël. L’Enfant que les Mages étaient venus adorer de l’Orient, à Bethléem, en offrant leurs dons symboliques, nous le retrouvons maintenant adulte, au moment où il se fait baptiser dans le fleuve du Jourdain par le grand prophète Jean (cf. Mt 3, 13). L’Evangile fait remarquer que lorsque Jésus sortit de l’eau après avoir reçu le baptême, les cieux s’ouvrirent et l’Esprit Saint descendit sur lui comme une colombe (cf. Mt 3, 16). On entendit alors une voix venue du ciel qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3, 17). Ce fut sa première manifestation publique après environ trente ans de vie cachée à Nazareth. Outre Jean Baptiste, ses disciples furent également des témoins oculaires de cet événement singulier. Certains d’entre eux commencèrent à le suivre à partir de ce moment (cf. Jn 1, 35-40). Ce fut en même temps une christophanie et une théophanie : tout d’abord Jésus se manifesta en tant que Christ, terme grec traduisant le mot hébreu Messia, qui signifie « oint » : Il ne fut pas oint avec de l’huile à la manière des rois et des grands prêtres d’Israël, mais avec l’Esprit Saint. Dans le même temps, aux côtés du Fils de Dieu apparurent les signes de l’Esprit Saint et du Père céleste.Quelle est la signification de cet acte que J

ésus a voulu accomplir – en vainquant la résistance du Baptiste – pour obéir à la volonté du Père (cf. Mt 3, 14-15) ? Son sens profond n’apparaîtra qu’à la fin de l’existence terrestre du Christ, c’est-à-dire dans sa mort et sa résurrection. En se faisant baptiser par Jean en même temps que les pécheurs, Jésus a commencé à prendre sur lui le poids du péché de l’humanité tout entière, comme Agneau de Dieu qui « enlève » le péché du monde (cf. Jn 1, 29). Une œuvre qu’Il a accomplie pleinement sur la croix, lorsqu’il a reçu également son « baptême » (cf. Lc 12, 50). En effet, en mourant il s’ « immerge » dans l’amour du Père et répand l’Esprit Saint, afin que ceux qui croient en Lui puissent renaître de cette source intarissable de vie nouvelle et éternelle. Toute la mission du Christ se résume ainsi : nous baptiser dans l’Esprit Saint, pour nous libérer de l’esclavage de la mort et « nous ouvrir le ciel », c’est-à-dire l’accès à la vie véritable et pleine, qui sera « une immersion toujours nouvelle dans l’immensité de l’être, tandis que nous sommes simplement comblés de joie » (Spe salvi, 12).

C’est également ce qui s’est produit pour les treize enfants auxquels j’ai administré le sacrement du Baptême, ce matin dans la Chapelle Sixtine. Invoquons pour eux et pour leurs familles, la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie. Et prions pour tous les chrétiens afin qu’ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l’amour du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.

APRES L’ANGELUS

On célèbre aujourd’hui la Journée mondiale du migrant et du réfugié qui, cette année, place les jeunes migrants au centre de l’attention. Nombreux sont en effet les jeunes qui sont poussés à vivre loin de leurs familles et de leurs pays, pour différentes raisons. Les filles et les mineurs sont particulièrement à risque. Certains enfants et adolescents sont nés et ont grandi dans des « camps de réfugiés » : eux aussi ont droit à un avenir ! Je félicite ceux qui s’engagent en faveur des jeunes migrants, de leurs familles, pour leur intégration dans le milieu du travail et de l’école ; j’invite les communautés ecclésiales à accueillir avec sympathie les jeunes et les plus petits avec leurs parents, en cherchant à comprendre leur histoire et à favoriser leur insertion. Chers jeunes migrants ! Engagez-vous à construire avec ceux de votre âge, une société plus juste et plus fraternelle, en accomplissant vos devoirs, en respectant la loi et en ne vous laissant jamais emporter par la violence. Je vous confie tous à Marie, Mère de l’humanité tout entière.

A l’issue de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Je vous salue, chers pèlerins francophones, venus pour la prière de l’Angélus. Aujourd’hui, avec la fête du Baptême du Seigneur s’achève le temps de Noël. Fortifiés par les célébrations que nous venons de vivre, puissiez-vous développer chaque jour les grâces de votre Baptême, pour annoncer au monde la Bonne Nouvelle du Salut. Je vous invite tout spécialement à porter une attention renouvelée aux jeunes, qui attendent que les adultes leur transmettent l’Évangile qui seul donne le sens véritable à leur existence. Avec ma Bénédiction apostolique

Angélus du 13 janvier

14 janvier, 2008

du site:

http://www.zenit.org/article-17024?l=french

Angélus du 13 janvier

Texte intégral

ROME, Mardi 1er janvier 2008 (ZENIT.org

) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche 13 janvier, en présence des pèlerins réunis place Saint-Pierre.

AVANT L’ANGELUS

Chers frères et sœurs,

Avec la fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd’hui, s’achève le temps liturgique de Noël. L’Enfant que les Mages étaient venus adorer de l’Orient, à Bethléem, en offrant leurs dons symboliques, nous le retrouvons maintenant adulte, au moment où il se fait baptiser dans le fleuve du Jourdain par le grand prophète Jean (cf. Mt 3, 13). L’Evangile fait remarquer que lorsque Jésus sortit de l’eau après avoir reçu le baptême, les cieux s’ouvrirent et l’Esprit Saint descendit sur lui comme une colombe (cf. Mt 3, 16). On entendit alors une voix venue du ciel qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour » (Mt 3, 17). Ce fut sa première manifestation publique après environ trente ans de vie cachée à Nazareth. Outre Jean Baptiste, ses disciples furent également des témoins oculaires de cet événement singulier. Certains d’entre eux commencèrent à le suivre à partir de ce moment (cf. Jn 1, 35-40). Ce fut en même temps une christophanie et une théophanie : tout d’abord Jésus se manifesta en tant que Christ, terme grec traduisant le mot hébreu Messia, qui signifie « oint » : Il ne fut pas oint avec de l’huile à la manière des rois et des grands prêtres d’Israël, mais avec l’Esprit Saint. Dans le même temps, aux côtés du Fils de Dieu apparurent les signes de l’Esprit Saint et du Père céleste.Quelle est la signification de cet acte que J

ésus a voulu accomplir – en vainquant la résistance du Baptiste – pour obéir à la volonté du Père (cf. Mt 3, 14-15) ? Son sens profond n’apparaîtra qu’à la fin de l’existence terrestre du Christ, c’est-à-dire dans sa mort et sa résurrection. En se faisant baptiser par Jean en même temps que les pécheurs, Jésus a commencé à prendre sur lui le poids du péché de l’humanité tout entière, comme Agneau de Dieu qui « enlève » le péché du monde (cf. Jn 1, 29). Une œuvre qu’Il a accomplie pleinement sur la croix, lorsqu’il a reçu également son « baptême » (cf. Lc 12, 50). En effet, en mourant il s’ « immerge » dans l’amour du Père et répand l’Esprit Saint, afin que ceux qui croient en Lui puissent renaître de cette source intarissable de vie nouvelle et éternelle. Toute la mission du Christ se résume ainsi : nous baptiser dans l’Esprit Saint, pour nous libérer de l’esclavage de la mort et « nous ouvrir le ciel », c’est-à-dire l’accès à la vie véritable et pleine, qui sera « une immersion toujours nouvelle dans l’immensité de l’être, tandis que nous sommes simplement comblés de joie » (Spe salvi, 12).

C’est également ce qui s’est produit pour les treize enfants auxquels j’ai administré le sacrement du Baptême, ce matin dans la Chapelle Sixtine. Invoquons pour eux et pour leurs familles, la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie. Et prions pour tous les chrétiens afin qu’ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l’amour du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.

APRES L’ANGELUS

On célèbre aujourd’hui la Journée mondiale du migrant et du réfugié qui, cette année, place les jeunes migrants au centre de l’attention. Nombreux sont en effet les jeunes qui sont poussés à vivre loin de leurs familles et de leurs pays, pour différentes raisons. Les filles et les mineurs sont particulièrement à risque. Certains enfants et adolescents sont nés et ont grandi dans des « camps de réfugiés » : eux aussi ont droit à un avenir ! Je félicite ceux qui s’engagent en faveur des jeunes migrants, de leurs familles, pour leur intégration dans le milieu du travail et de l’école ; j’invite les communautés ecclésiales à accueillir avec sympathie les jeunes et les plus petits avec leurs parents, en cherchant à comprendre leur histoire et à favoriser leur insertion. Chers jeunes migrants ! Engagez-vous à construire avec ceux de votre âge, une société plus juste et plus fraternelle, en accomplissant vos devoirs, en respectant la loi et en ne vous laissant jamais emporter par la violence. Je vous confie tous à Marie, Mère de l’humanité tout entière.

A l’issue de l’Angélus le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu’il a dit en français :

Je vous salue, chers pèlerins francophones, venus pour la prière de l’Angélus. Aujourd’hui, avec la fête du Baptême du Seigneur s’achève le temps de Noël. Fortifiés par les célébrations que nous venons de vivre, puissiez-vous développer chaque jour les grâces de votre Baptême, pour annoncer au monde la Bonne Nouvelle du Salut. Je vous invite tout spécialement à porter une attention renouvelée aux jeunes, qui attendent que les adultes leur transmettent l’Évangile qui seul donne le sens véritable à leur existence. Avec ma Bénédiction apostolique

Benoît XVI baptise 13 enfants dans la Chapelle Sixtine

14 janvier, 2008

du site:

http://www.zenit.org/article-17023?l=french

 

Benoît XVI baptise 13 enfants dans la Chapelle Sixtine

Le baptême nous donne la plénitude de la vie, rappelle-t-il

ROME, Dimanche 13 janvier 2008 (ZENIT.org) – Alors que la liturgie de l’Eglise célébrait ce dimanche le baptême de Jésus, le pape Benoît XVI a présidé une célébration eucharistique au cours de laquelle il a administré le baptême à 13 enfants. Il leur a ouvert le ciel, comme il l’a expliqué avant la prière de l’Angélus.

Au milieu des pleurs des enfants (huit petites filles et cinq garçons) qui résonnaient dans la Chapelle Sixtine ce matin, le pape a confessé sa « joie spéciale » de pouvoir administrer le premier sacrement de la vie chrétienne aux nouveau-nés.Dans son hom

élie, le pape a réfléchi sur le « mystère de la vie », de la « vie humaine » représentée par les nouveau-nés, et de la « vie divine », que Dieu donne aux baptisés. Les parents des enfants, employés à la Cité du Vatican, ont assisté à la célébration accompagnés des parrains et marraines et de quelques membres de leurs familles.

Désignant les peintures de Michel-Ange qui décorent la Chapelle Sixtine, le pape a opposé la « réalité de la mort » à « l’expérience de la vie ».

« Dans le baptême, le petit être humain reçoit une vie nouvelle, la vie de la grâce, qui le rend capable d’entrer en relation personnelle avec le Créateur, et ceci pour toujours, pour toute l’éternité », a expliqué le pape.

« L’homme est malheureusement capable d’éteindre cette nouvelle vie avec son péché, se réduisant à une situation que la Sainte Ecriture appelle la seconde mort’ », a-t-il déploré.

« Alors que pour les autres créatures, qui ne sont pas appelées à l’éternité, la mort signifie seulement la fin de la vie sur la terre, en nous, le péché crée un gouffre qui risque de nous engloutir pour toujours si le Père qui est au ciel ne nous tend pas la main », a poursuivi le pape.

Benoît XVI a ainsi expliqué le mystère du baptême : « Dieu a voulu nous sauver en allant lui-même jusqu’au fond de l’abîme de la mort, afin que tout homme, y compris celui qui est tombé tellement bas qu’il ne voit plus le ciel, puisse trouver la main de Dieu, s’y agripper et remonter des ténèbres pour revoir la lumière pour laquelle il a été fait ».

« Nous sentons tous, nous percevons tous intérieurement que notre existence est un désir de vie qui invoque une plénitude, un salut. Cette plénitude de vie nous est donnée dans le baptême », a-t-il expliqué.

S’adressant aux parents, Benoît XVI a reconnu que pour grandir, les enfants auront besoin de « soins matériels et de tant d’attentions ». « Mais ce dont ils auront plus besoin, ce qui leur sera même indispensable, c’est connaître, aimer et servir Dieu fidèlement, pour avoir la vie éternelle », a-t-il insisté.Le pape a c

élébré l’Eucharistie à l’ancien autel situé au-dessous du Jugement universel, au lieu de faire installer au centre, sur une estrade, un autel supplémentaire, « pour ne pas altérer la beauté et l’harmonie de ce joyau architectural », explique une note vaticane.

Le pape s’est ainsi parfois retrouvé « le dos aux fidèles et le regard tourné vers la Croix, orientant ainsi l’attitude et la disposition de toute l’assemblée », tout en utilisant le Missel ordinaire, et non celui qui précède le Concile Vatican II.A midi, avant de r

éciter la prière de l’Angélus avec les fidèles rassemblés place Saint-Pierre, Benoît XVI est revenu sur le sens du baptême en expliquant que « toute la mission du Christ se résume ainsi : nous baptiser dans l’Esprit Saint, pour nous libérer de l’esclavage de la mort et nous ouvrir le ciel’, c’est-à-dire l’accès à la vie véritable et pleine ».

Celle-ci est, a-t-il expliqué en citant son encyclique sur l’espérance, « une immersion toujours nouvelle dans l’immensité de l’être, tandis que nous sommes simplement comblés de joie » (Spe salvi, 12).

« Prions pour tous les chrétiens afin qu’ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l’amour du Père du Fils et de l’Esprit Saint », a conclu le pape.

Jesús Colina

Benoît XVI baptise 13 enfants dans la Chapelle Sixtine

14 janvier, 2008

du site:

http://www.zenit.org/article-17023?l=french

 

Benoît XVI baptise 13 enfants dans la Chapelle Sixtine

Le baptême nous donne la plénitude de la vie, rappelle-t-il

ROME, Dimanche 13 janvier 2008 (ZENIT.org) – Alors que la liturgie de l’Eglise célébrait ce dimanche le baptême de Jésus, le pape Benoît XVI a présidé une célébration eucharistique au cours de laquelle il a administré le baptême à 13 enfants. Il leur a ouvert le ciel, comme il l’a expliqué avant la prière de l’Angélus.

Au milieu des pleurs des enfants (huit petites filles et cinq garçons) qui résonnaient dans la Chapelle Sixtine ce matin, le pape a confessé sa « joie spéciale » de pouvoir administrer le premier sacrement de la vie chrétienne aux nouveau-nés.Dans son hom

élie, le pape a réfléchi sur le « mystère de la vie », de la « vie humaine » représentée par les nouveau-nés, et de la « vie divine », que Dieu donne aux baptisés.

Les parents des enfants, employés à la Cité du Vatican, ont assisté à la célébration accompagnés des parrains et marraines et de quelques membres de leurs familles.

Désignant les peintures de Michel-Ange qui décorent la Chapelle Sixtine, le pape a opposé la « réalité de la mort » à « l’expérience de la vie ».

« Dans le baptême, le petit être humain reçoit une vie nouvelle, la vie de la grâce, qui le rend capable d’entrer en relation personnelle avec le Créateur, et ceci pour toujours, pour toute l’éternité », a expliqué le pape.

« L’homme est malheureusement capable d’éteindre cette nouvelle vie avec son péché, se réduisant à une situation que la Sainte Ecriture appelle la seconde mort’ », a-t-il déploré.

« Alors que pour les autres créatures, qui ne sont pas appelées à l’éternité, la mort signifie seulement la fin de la vie sur la terre, en nous, le péché crée un gouffre qui risque de nous engloutir pour toujours si le Père qui est au ciel ne nous tend pas la main », a poursuivi le pape.

Benoît XVI a ainsi expliqué le mystère du baptême : « Dieu a voulu nous sauver en allant lui-même jusqu’au fond de l’abîme de la mort, afin que tout homme, y compris celui qui est tombé tellement bas qu’il ne voit plus le ciel, puisse trouver la main de Dieu, s’y agripper et remonter des ténèbres pour revoir la lumière pour laquelle il a été fait ».

« Nous sentons tous, nous percevons tous intérieurement que notre existence est un désir de vie qui invoque une plénitude, un salut. Cette plénitude de vie nous est donnée dans le baptême », a-t-il expliqué.

S’adressant aux parents, Benoît XVI a reconnu que pour grandir, les enfants auront besoin de « soins matériels et de tant d’attentions ». « Mais ce dont ils auront plus besoin, ce qui leur sera même indispensable, c’est connaître, aimer et servir Dieu fidèlement, pour avoir la vie éternelle », a-t-il insisté.Le pape a c

élébré l’Eucharistie à l’ancien autel situé au-dessous du Jugement universel, au lieu de faire installer au centre, sur une estrade, un autel supplémentaire, « pour ne pas altérer la beauté et l’harmonie de ce joyau architectural », explique une note vaticane.

Le pape s’est ainsi parfois retrouvé « le dos aux fidèles et le regard tourné vers la Croix, orientant ainsi l’attitude et la disposition de toute l’assemblée », tout en utilisant le Missel ordinaire, et non celui qui précède le Concile Vatican II.A midi, avant de r

éciter la prière de l’Angélus avec les fidèles rassemblés place Saint-Pierre, Benoît XVI est revenu sur le sens du baptême en expliquant que « toute la mission du Christ se résume ainsi : nous baptiser dans l’Esprit Saint, pour nous libérer de l’esclavage de la mort et nous ouvrir le ciel’, c’est-à-dire l’accès à la vie véritable et pleine ».

Celle-ci est, a-t-il expliqué en citant son encyclique sur l’espérance, « une immersion toujours nouvelle dans l’immensité de l’être, tandis que nous sommes simplement comblés de joie » (Spe salvi, 12).

« Prions pour tous les chrétiens afin qu’ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s’engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l’amour du Père du Fils et de l’Esprit Saint », a conclu le pape.

Jesús Colina

bonne nuit

14 janvier, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. flow038

apfelblüte apfelbruete

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« Les temps sont accomplis… Venez derrière moi »

14 janvier, 2008

du site: 

http://levangileauquotidien.org/

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l’Europe
Das Weihnachtsgeheimnis (trad. La Crèche et la croix, Ad Solem 1995, p. 35)

« Les temps sont accomplis… Venez derrière moi »

L’enfant de la crèche est le Roi des rois, celui qui règne sur la vie et la mort. Il dit : « Suis-moi », et qui n’est pas pour lui est contre lui (Lc 11,23). Il le dit aussi pour nous et nous place devant le choix entre lumière et ténèbres. Nous ignorons où l’Enfant divin veut nous conduire sur cette terre, et nous n’avons pas à le demander avant le temps. Tout ce que nous savons, c’est que pour ceux qui aiment le Seigneur toute chose aboutit au bien (Rm 8,28), et que les chemins tracés par le Seigneur mènent au-delà de cette terre.

En prenant un corps, le Créateur du genre humain nous offre sa divinité. Dieu s’est fait homme pour que les hommes puissent devenir fils de Dieu. « O admirable échange ! » C’est pour cette oeuvre que le Sauveur est venu dans le monde. Un d’entre nous avait rompu le lien de notre filiation à Dieu ; l’un d’entre nous devait le renouer et expier la faute. Aucun rejeton de la vieille souche, malade et dégénérée, n’aurait pu le faire ; il fallait que sur ce tronc soit greffé un plant nouveau, sain et noble. Il est ainsi devenu l’un de nous et en même temps plus que cela : un avec nous. C’est bien là ce qu’il y a de merveilleux dans le genre humain : que nous soyons tous un… Il est venu pour former avec nous un corps mystérieux : lui le Chef, la tête, et nous ses membres (Ep 5,23.30).

Si nous acceptons de mettre nos mains dans celles de l’Enfant divin, si nous répondons « Oui » à son « Suis-moi », alors nous sommes siens et la voie est libre pour que passe en nous sa vie divine. Tel est le commencement de la vie éternelle en nous. Ce n’est pas encore la vision béatifique dans la lumière de gloire, c’est encore l’obscurité de la foi ; mais ce n’est plus l’obscurité de ce monde — c’est être déjà dans le Royaume de Dieu.