Archive pour le 13 janvier, 2008

Le Bapteme du Seigneur

13 janvier, 2008

Le Bapteme du Seigneur dans images sacrée

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=20160&start=20

Un article à lire :  »Le ciel ouvert »

13 janvier, 2008

 du site:

http://www.bible-service.net/site/536.html

Un article à lire :  »Le ciel ouvert »

Les textes évangéliques sont tissés de mots et de formules étranges, symboliques. Ainsi que peuvent bien signifier des cieux qui  »s’ouvrent » ou  »se déchirent » ?

La signification de la phrase  »le ciel s’ouvrit » dépend évidemment de ce que l’on entend par le mot  »ciel ». Pour l’homme biblique, la formule  »le ciel et la terre » désigne l’univers. La terre est le domaine des hommes. Au-dessus de leurs têtes ils voient un espace où les oiseaux volent. Celui-ci est limité par une voûte solide, le  »firmament », appelé aussi  »ciel ». Par-delà le firmament se trouve le monde de Dieu.

Les écluses du ciel

Dieu est le maître de tout ce qui est dans le ciel et au-delà. Ainsi les  »eaux d’en haut », les nuages, sont de son domaine. Il commande aux pluies destructrices (le Déluge) comme aux pluies qui fertilisent le désert :  »Le Seigneur ouvrira pour toi le réservoir merveilleux de son ciel, pour faire tomber en son temps la pluie sur ton pays » (Deutéronome 28,12). La manne aussi pleut quand le Seigneur ouvre les portes des cieux (Ps 78,23). Le prophète Malachie parle des écluses du ciel que le Seigneur ouvre pour répandre sur les hommes  »la bénédiction en abondance » (Malachie 3,10).

Le ciel s’ouvre quand Dieu donne de ses biens aux êtres humains. Mais aussi lorsqu’il vient lui-même et qu’il leur parle. Jacob voit dans un songe les anges de Dieu monter et descendre un escalier reliant la terre au ciel, et à son réveil il dit :  »Vraiment c’est le Seigneur qui est ici … c’est la porte du ciel » (Gn 28,16-17). L’Évangile de Jean reprend cette image pour dire ce qui se passe avec la venue de Jésus (Jn 1,51). Dans les Actes des Apôtres on voit Pierre en prière qui contemple le ciel ouvert dans une vision dont le but est de le préparer à recevoir des païens dans la communauté (Ac 10). À Etienne qui va mourir, le réconfort vient aussi d’une vision :  »Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Ac 7,56).

Joie du ciel sur la terre

Dans les Évangiles il apparaît clairement qu’avec Jésus le ciel le monde de Dieu s’ouvre définitivement pour les êtres humains. Le récit de sa naissance en Luc 2 parle de l’Ange du Seigneur, de sa gloire qui enveloppe les bergers de lumière et de joie, ainsi que d’une armée céleste qui chante et puis retourne vers le ciel. L’Évangile de Jean multiplie les expressions qui disent qu’en Jésus le passage entre ciel et terre est ouvert : Jésus est celui qui vient du ciel, le pain du ciel, celui qui est monté

au ciel…

Les récits de baptême racontent que le ciel (ou les cieux) s’ouvre(nt) et que l’Esprit descend sur Jésus, avant de descendre sur les apôtres à la Pentecôte. Jésus est la porte du ciel et le ciel lui-même sur la terre. En lui vient le Royaume des cieux (ou de Dieu) et l’Esprit est donné. La Parole de Dieu et tous ses biens, le Fils et l’Esprit, sont ouverts aux hommes. Dire que le ciel s’ouvre, c’est annoncer le bonheur : toute la mission de Jésus est déjà en ces simples mots.

© Madeleine LE SAUX

SERMON DE SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE POUR LE BAPTEME DU SEIGNEUR

13 janvier, 2008

DEUXIÈME LECTURE DES OFFICE DES LECTURE D’AUJOURD’HUI

SERMON DE SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE
(Disc. 39 pour le Bapteme du Seigneur, 14-16. 20;9

« Ceux qui voient la lumière sont dans la lumière »


Le Christ est illuminé par le baptême, resplendissons avec lui; il est plongé dans l’eau, descendons avec lui pour remonter avec lui.Jean est en train de baptiser, et Jésus s’approche; peut-être pour sanctifier celui qui va le baptiser; certainement pour ensevelir tout entier le vieil Adam au fond de l’eau. Mais avant cela et en vue de cela, il sanctifie le Jourdain. Et comme il est esprit et chair, il veut pouvoir initier par l’eau et par l’Esprit.

Le Baptiste n’accepte pas de le baptiser. Jésus insiste. Mais: C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi. Voilà comment la lampe s’adresse au soleil, la voix à la Parole, l’ami de l’Époux à l’Époux, le plus grand des enfants des femmes au premier-né de toute la création; celui qui avait bondi dans le sein de sa mère à celui qui avait été adoré dans le sein de la sienne, le précurseur présent et futur à celui qui vient d’apparaître et qui réapparaîtra. C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi. Que Jean ajoute donc: et en me sacrifiant pour toi. Il savait en effet qu’il recevrait le baptême du martyre ; ou, comme Pierre, que ses pieds ne seraient pas seuls purifiés.Mais voici Jésus qui remonte hors de l’eau. En effet, il porte le monde. Avec lui, il le fait monter; il voit les cieux se déchirer et s’ouvrir, alors qu’Adam les avait fermés pour lui et sa descendance, quand il fut expulsé du paradis que défendait l’épée de feu.Alors l’Esprit atteste sa divinité, car il accourt vers celui qui est de même nature. Une voix descend du ciel, pour rendre témoignage à celui qui en venait ; et, sous l’apparence d’une colombe, elle honore le corps, puisque Dieu, en se montrant sous une apparence corporelle, divinise aussi le corps. C’est ainsi que, bien des siècles auparavant, une colombe est venue annoncer la bonne nouvelle de la fin du déluge.

Pour nous, honorons aujourd’hui le baptême du Christ, et célébrons cette fête de façon irréprochable.

Soyez entièrement purifiés, et purifiez-vous encore. Car rien ne donne à Dieu autant de joie que le redressement et salut de l’homme: c’est à cela que tend tout ce discours tout ce mystère. Soyez comme des sources de lumière dans le monde, une force vitale pour les autres hommes. Comme des lumières parfaites secondant la grande Lumière, soyez initiés à la vie de lumière qui est au ciel ; soyez illuminés avec plus de clarté et d’éclat par la sainte Trinité, dont vous avez reçu maintenant, d’une façon restreinte, un seul rayon, venant de l’unique divinité, en Jésus Christ notre Seigneur, à qui appartiennent la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen.

bonne fête du Bapteme de Jesus

13 janvier, 2008

bonne fête du Bapteme de Jesus dans image bon nuit, jour, dimanche etc.
http://santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=20160&pic=20160I.JPG&dispsize=Original&start=0

bonne nuit

13 janvier, 2008

 

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. sunflowerwp

http://www.geocities.com/TheTropics/Island/6801/mark/marks2.html

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j’ai mis tout mon amour »

13 janvier, 2008

du site:  

http://levangileauquotidien.org/

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem, docteur de l’Église
Catéchèses baptismales, n° 11 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 212s rev.)

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j’ai mis tout mon amour »

Crois en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais selon l’Évangile, fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3,16)…

Il est le Fils de Dieu par nature et non par adoption, puisqu’il est né du Père… Car le Père, étant Dieu véritable, a engendré le Fils semblable à lui-même, Dieu véritable… Le Christ est fils par nature, un vrai fils, non pas un fils adoptif comme vous, les nouveaux baptisés, qui maintenant devenez enfants de Dieu. Car vous devenez vous aussi fils, mais par adoption, selon la grâce, comme il est écrit : « Tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom…» (Jn 1,12). Nous, nous sommes engendrés de l’eau et de l’esprit (Jn 3,5), mais ce n’est pas de la même manière que le Christ a été engendré du Père. Car au moment du baptême ce dernier élève la voix et dit : « Celui-ci est mon Fils ». Il ne dit pas : « Celui-ci maintenant est devenu mon Fils » mais : « Celui-ci est mon Fils », pour montrer qu’avant même l’action de son baptême il était Fils.

Le Père a engendré le Fils autrement que, chez les hommes, l’esprit engendre la parole. Car l’esprit en nous subsiste, tandis que la parole, une fois prononcée et diffusée dans l’air, s’évanouit. Mais nous savons que le Christ a été engendré Verbe, Parole non pas proférée mais parole subsistante et vivante, non pas prononcée et sortie de lèvres mais née du Père éternellement, de manière substantielle et ineffable. Car « au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était près de Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1), siégeant à sa droite (Ps 109,1). Il est la Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses par son ordre, Parole qui descend et qui remonte (Ep 4,10)…, Parole qui parle et dit : « Ce que j’ai vu chez mon Père, voilà ce que je dis » (Jn 8,38). Parole pleine d’autorité (Mc 1,27) et qui régit tout, car « le Père a tout remis au Fils» (Jn 3,35).