Archive pour le 12 janvier, 2008
Hymne de l’Office des Lectures du dimanche 13 janvier 2008
12 janvier, 2008du site:
http://services.liturgiecatholique.fr/heures_consult.php?office=Lectures
Hymne de l’Office des Lectures du dimanche 13 janvier 2008
(toute la prière sur le site)
Baptême du Seigneur
Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.
Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.
Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne-nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.
À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.
Note : baptisés en Jésus Christ
12 janvier, 2008du site:
http://www.bible-service.net/site/476.html
Note : baptisés en Jésus Christ
»Ignorez-vous que nous tous, baptisés en Jésus Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? » Quand il s’agit de comprendre le baptême chrétien, les mots de St Paul (Romains 6,3-5) viennent souvent à la mémoire. Ils sont essentiels. Cependant ne vaudrait-il pas la peine de mettre aussi l’accent sur le rapport avec le récit du baptême de Jésus ?
Ils ne sont pas nombreux les
épisodes communs aux quatre évangélistes. Le baptême de Jésus fait partie de ceux-là. Certes les quatre versions divergent mais elles soulignent, chacune à leur manière, la distance qui sépare Jésus et le Baptiste. Or cette distance n’a d’intérêt qu’en raison de leur proximité.
Jésus et Jean Baptiste
Le baptême chrétien se comprend, via le baptême de Jésus lui-même, dans le sillage du baptême de Jean dont il hérite et se sépare. Il en hérite dans sa forme et dans son contenu.
Dans la forme d’abord, car il ne s’agit plus d’un rite réitérable, voire quotidien (cf. p. 15), mais d’un véritable « rite de passage » par lequel on « meurt » symboliquement à sa première identité pour en acquérir une nouvelle ; en outre, le fait d’être plongé par un autre au lieu de se baigner soi-même crée une relation étroite entre le baptisé et le baptiseur.
Quant au contenu, les deux types de baptêmes se font, d’une part, en référence avec la proximité eschatologique du Règne de Dieu, qui justifie aussi bien chez Jésus que chez Jean l’appel pressant à la conversion, et d’autre part, dans une perspective universaliste très nette. Cette ouverture à l’universel, présente chez certains prophètes et, à l’époque, chez certains pharisiens, est radicalisée par le Baptiste, lequel propose le baptême de conversion même à ceux que le judaïsme orthodoxe déclare impurs. Jésus ne fera qu’accentuer le message de celui dont il a très probablement été, au début, le disciple, soulignant qu’il n’est pas venu pour appeler les justes, mais les pécheurs (Mc 2,17). Chez tous deux, c’est bien le pardon des péchés qui est visé
.
Le baptême chrétien n’en diffère pas moins profondément de celui de Jean. La conversion qu’il suppose ne requiert pas le passage par le désert ni l’ascétisme qui fut celui de Jean. Par ailleurs et surtout, le Règne de Dieu n’est pas seulement à venir, fût-ce de manière imminente : il est déjà là en la personne même de Jésus. C’est lui, Jésus, qui est le Sauveur.
L’important, pour les chrétiens, ne sera pas le baptiseur – qu’importe qu’il s’appelle Paul, Apollos ou Céphas (cf. 1 Corinthiens 1,12-17) –, mais celui au nom duquel il baptise : Christ lui-même. Ce n’est pas le baptême comme tel qui sauve, mais bien le Christ crucifié et ressuscité. Et les évangiles prennent soin de dire que Jean orientait le regard vers « Celui qui doit venir » et qui baptisera dans l’Esprit. Le Baptiste n’était que le « Précurseur » du seul Sauveur.
Les fidèles laïcs, premiers protagonistes de tout procès de béatification
12 janvier, 2008du site:
http://www.zenit.org/article-17018?l=french
Les fidèles laïcs, premiers protagonistes de tout procès de béatification
L’instruction « Sanctorum Mater », par le cardinal Saraiva Martins
ROME, Vendredi 11 janvier 2008 (ZENIT.org) – « Les premiers protagonistes de tout procès de béatification, ce sont toujours les fidèles », rappelle le cardinal Saraiva Martins avec des accents qui font penser à une illustration de l’axiome « vox populi vox Dei ». Il insiste sur ce rôle des laïcs dans l’Eglise, mais aussi sur la sainteté des laïcs, pour le XXIe siècle.
L’instruction de la Congrégation romaine pour les causes des saints sur la façon dont doit être menée une cause de canonisation s’intitule « Sanctorum Mater » et comporte 46 pages en italien.Le cardinal pr
éfet de la Congrégation romaine pour les causes des saints, José Saraiva Martins, revient aujourd’hui, au micro de Radio Vatican sur cette instruction, dont il a parlé dans une longue interview à L’Osservatore Romano du 9 janvier (cf. Zenit des 8, 9, 10 janvier).
Le cardinal revient sur les consignes de prudence et de rigueur demandée dans la phase diocésaine de l’enquête.Surtout, il rappelle que ce n’est pas
« Rome » qui « fait » les saints : l’initiative, dit-il, revient à l’évêque diocésain, à la demande des fidèles : « Les évêques ont un rôle important et décisif et c’est pourquoi ils veulent des orientations très claires, des normes bien précises qui règlent l’action de l’évêque dans cette première phase diocésaine ».
Le cardinal Saraiva Martins précise que les canonisations et la sainteté sont une chose « très sérieuse pour la vie de l’Eglise » et que l’Eglise est intéressée par « la vérité historique ».
Par conséquent, la « réputation de sainteté » doit être « née spontanément, de la communauté, des fidèles » : « c’est très important », souligne le cardinal préfet.
« S’il n’y a pas cette réputation de sainteté spontanée chez les fidèles de la communauté, l’évêque ne peut pas lancer une cause de béatification : ce sont les fidèles et la communauté qui doivent dire à l’évêque : ‘d’après nous, ce fidèle, ce serviteur de Dieu est vraiment pour nous un saint’. On parle beaucoup aujourd’hui du rôle des laïcs dans l’Eglise, eh bien, nous avons ici un cas extrêmement important, du point de vue ecclésial, où les laïcs, la communauté, sont ceux qui font le premier pas. L’évêque, ensuite, ne fait que vérifier le fondement de cette réputation de sainteté, et chercher à la prouver et à la transmettre à Rome. Donc, c’est très important. Les premiers protagonistes de tout procès de béatification, ce sont toujours les fidèles ».
Il précise que l’instruction ne fait que reprendre les normes de 1983 : le rôle de l’évêque est de faire établir le caractère « héroïque » ou non des vertus vécues par le serviteur ou la servante de Dieu en odeur de sainteté, ainsi que les aspects de sa personnalité, sa spiritualité, sa sainteté.L’instruction
évoque aussi ce qui concerne un éventuel « miracle » survenu dans un diocèse ou l’établissement du martyre, au sens chrétien.
On se souvient que parmi les miracles attribués à l’intercession du pape Jean-Paul II, la postulation a retenu un miracle survenu dans le diocèse d’Aix en Provence, en soulignant l’importance de la rigueur de l’enquête française (cf. Zenit des 27 mars 2007, 29 mars 2007, 30 mars 2007).Mgr Slawomir Oder, le postulateur, a en effet soulign
é que le procès français s’est déroulé avec « diligence, compétence et sérieux » et que l’esprit « critique » français a été particulièrement « utile », assurant le sérieux de l’examen des médecins et des théologiens.
Enfin, à propos de la prochaine béatification de la – très – jeune Antonietta Meo, appelée aussi Nennolina, (cf. Zenit du 17 décembre 2007), le cardinal Saraiva Martins, portugais, et qui a vu la béatification des deux premiers petits enfants non-martyrs dans les pastoureaux de Fatima, Francisco et Jacinta, le 13 mai 2000 rappelle : « La sainteté c’est pour tous ! le cas de Nennolina est certainement une nouvelle confirmation de cette vérité fortement mise en relief par Vatican II. La sainteté, je le dis souvent, n’est pas à l’usage d’un petit nombre, mais un devoir contraignant pour tous les baptisés. La sainteté des laïcs, en particulier, est extrêmement importante et c’était une vérité que Jean-Paul II a toujours cherché à mettre en lumière. Cela me fait me souvenir aussi de Giorgio La Pira qui disait : ‘La sainteté au XXe siècle – on peut dire au XXIe siècle – a une caractéristique : la laïcité‘. Il disait bien que dans 50 ans peut-être, nous verrons [canoniser] des personnes que nous rencontrons dans la rue : professeurs d’université, politiciens, économistes etc… Donc, le cas de Nennolina est une autre confirmation de la sainteté des laïcs ».
Anita S. Bourdin
bonne nuit
12 janvier, 2008La sainteté et la fécondité de l’Eglise, l’Epouse du Christ
12 janvier, 2008du site:
http://levangileauquotidien.org/Missel
missel romain
Préface de la fête de la dédicace d’une église
La sainteté et la fécondité de l’Eglise, l’Epouse du Christ
Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,
de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,
à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.
Dans ta bonté pour ton peuple,
tu veux habiter cette maison de prière,
afin que ta grâce toujours offerte
fasse de nous un temple de l’Esprit
resplendissant de ta sainteté.
De jour en jour, tu sanctifies l’Épouse du Christ,
l’Église dont nos églises d’ici-bas sont l’image,
jusqu’au jour où elle entrera dans la gloire du ciel,
heureuse de t’avoir donné tant de fils.
C’est pourquoi, avec les anges et tous les saints,
nous chantons et proclamons :
Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers.