une poesie traditionelle sur la « Befana » de Giovanni Pascoli: « Viene Viene la Befana »

cette poésie est une de le plus traditionnels italiens sur la Befana (l’Epiphanie), naturellement est écrite dans l’Italien de l’époque de Pascoli qui je comprends mais que, en bonne partie, ne pas plus utilisé, je essayé de la traduire, (il me sembla de faire presque un sacrilège!) resté très difficile, j’espère qu’il se comprenne, en français je ne l’ai pas trouvée, (j’espère que vous appréciiez la bonne volonté) 

Poésie de Giovanni Pascoli (1885-1912) 

« VIENE, VIENE LA BEFANA«  

« VIENE, VIENE LA BEFANA«  

 

 

Vient, vient la Befana 

vien des monts à nuit creuse. 

Comme il est fatigué ! Elle l’entoure 

neige,  gèle et tramontane. 

vient, vient la Befana

Il a les mains à la poitrine en croix, 

et la neige est son manteau 

et je gèle son panneau 

et le vent sa voix. 

Il a les mains à la poitrine en croix. 

Et il s’accoste doucement, doucement, 

à la villa[1], au casolare[2]

à regarder, à écouter 

or plus prés or plus de loin. 

Doucement, doucement,. 

Qu’il y a dans cette villa ? 

Un stropiccìo[3] léger. 

Tout est calmes, tout est noir. 

Une chandelle passe et grise. 

Qu’il y a dans cette villa ? 

Il regarde et regarde… 

trois petits lits avec trois enfants à dodo bons. 

il regarde et regarde… aux capitoni[4] 

il y a trois bas longs et fins. 

Oh ! trois bas et trois petit lit. 

La chandelle grise et descend, 

et ils craquent l’escalier ; 

le chandelle grise et les salles, 

et palpitant il les tend. 

Qui jamais salles ? Qui jamais descend ? 

Avec son dons maman a descendu, monte 

avec son sourire. 

La chandelle  les brûle en visage 

comme lampe d’église. 

Avec son dons maman a descendu. 

La Befana à la fenêtre il sent et voit, 

et il s’éloigne. 

Il passe avec la tramontane, 

il passe pour la grand route, 

il tremble chaque porte, chaque fenêtre. 

Et qu’il y a dans le casolare

le soupire le long et faible. 

Quelque lucciola[5] de feu 

grise encor dans le foyer. 

Mais qu’il y a dans le casolare

 Il regarde et regarde..trois strapunti[6] 

avec trois enfants à dodo,  bons. 

Entre les cendre et charbon 

il y a trois sabots consunti[7]

Oh ! trois chaussures et trois strapunti… 

Et la maman veille et file 

en soupirant et en sanglotant, 

et regarde à lorsque à quand 

oh ! ces trois sabots dans file… 

Il veille et pleure, pleure et file. 

La Befana voit et sent ; 

il fuit au monte, qu’elle est l’aurore. 

Cette maman pleure encore 

sur ces enfants sans rien. 

La Befana voit et sent. 

La Befana est sur le monte. Ce qui voit est ce qu’il vit : 

 il y a qui y pleure et est qui rit ; 

elle a nuageux au front, 

pendant qu’il est sur le blanc monte. 

 




[1] Une grande maison de campagne 

[2] Maison de paysan 

[3] bruit de pieds, frotter 

[4] le « capitone »  est une anguille cuisinée qu’on se mange à Noël pour tradition, je ne suis pas sûre que le sens donné par Giovanni Pascoli soit celui-ci, il est possible que dans l’italien de l’époque le sens de la mot désigne aussi en autre chose 

[5] (lampyris noctiluca) 

[6] matelas minces 

[7] usé 

2 Réponses à “une poesie traditionelle sur la « Befana » de Giovanni Pascoli: « Viene Viene la Befana »”

  1. Anonyme dit :

    traduction très approximative
    Sans prétention je l’ai apprise au collège dans les années 50
    Elle vient, elle vient la Befana
    Elle vient de la montagne dans la nuit profonde
    Comme elle est fatiguée! L’entoure
    la neige,le gel et le vent.
    Elle vient, elle vient la Befana.
    Elle a les mains croisées sur la poitrine,
    et la neige est son manteau
    et le gel ses vêtements
    et le vent sa voix.
    Elle a les mains croisées sur sa poitrine
    et elle s’approche doucement
    de la maison, de la masure
    regardant, écoutant
    ou plus près,ou plus loin
    tout doucement, tout doucement
    Qu’y-a-t-il dans cette maison?
    Tout est tranquille, tout est noir.
    une veilleuse passe et brille……;

  2. gabriellaroma dit :

    Bonsoir a toi,

    Je te remercie pour la traduction, j’ai fait une tentative, mais la traduction ne venait pas très bien, est certainement meilleur et assez adhérente au texte la tienne – la poésie remonte au début du siècle dernier et il n’est pas facile de transmettre le même esprit, et la douceur de intention d’alors, merci bien encore

    le texte original de la poesie de Pascoli (est plus longe)

    http://www.ridolfo.it/poesia/Pascoli.html

    Gabriella

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