Archive pour le 31 décembre, 2007
mardi 1 janvier : Messe de la Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu
31 décembre, 2007du site:
http://levangileauquotidien.org/
Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu
Livre des Nombres 6,22-27.
Le Seigneur dit à Moïse :
« Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d’Israël :
‘Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !’
C’est ainsi que mon nom sera prononcé sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. »
Psaume 67(66),2-3.5.7-8.
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l’adore !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,4-7.
Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme, il a été sous la domination de la loi de Moïse
pour racheter ceux qui étaient sous la domination de la Loi et pour faire de nous des fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils : envoyé par Dieu, l’Esprit de son Fils est dans nos coeurs, et il crie vers le Père en l’appelant « Abba ! ».
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et comme fils, tu es héritier par la grâce de Dieu.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,16-21.
Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
mardi 1 janvier 2008 : Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu
31 décembre, 2007Saint Proclus de Constantinople (vers 390-446), évêque
Sermon n° 1 ; PG 65, 682 (trad. cf Solesmes, Lectionnaire, t. 1, p. 625)
« Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme » (Ga 4,4)
Que la nature tressaille de joie et qu’exulte tout le genre humain, puisque les femmes sont elles aussi à l’honneur. Que l’humanité danse en choeur…: « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (Rm 5,20). La sainte Mère de Dieu nous a réunis ici, la Vierge Marie, trésor très pur de la virginité, paradis spirituel du second Adam, lieu de l’union des natures, lieu d’échange où notre salut a été conclu, chambre nuptiale en laquelle le Christ a épousé notre chair. Elle est ce buisson spirituel que le feu de l’enfantement d’un Dieu n’a pas brûlé, le nuage léger qui a porté celui qui trône sur les chérubins, la toison très pure qui a reçu la rosée céleste… Marie, servante et mère, vierge, ciel, pont unique entre Dieu et les hommes, métier à tisser de l’incarnation sur lequel la tunique de l’union des natures s’est trouvée admirablement confectionnée : le Saint Esprit en a été le tisserand.
Dans sa bonté, Dieu n’a pas dédaigné naître d’une femme, même si celui qui devait en être formé était lui-même la vie. Mais si la mère n’était pas restée vierge, cet enfantement n’aurait rien d’étonnant ; c’est tout simplement un homme qui serait né. Mais puisqu’elle est demeurée vierge même après l’enfantement, comment ne pourrait-il pas s’agir de Dieu et d’un mystère inexprimable ? Il est né d’une manière ineffable, sans souillure, lui qui plus tard entrera sans obstacle, toute portes closes, et devant qui Thomas s’écriera en contemplant l’union de ses deux natures : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).
Par amour pour nous, celui qui par nature est incapable de souffrir s’est exposé à de nombreuses souffrances. Le Christ n’est pas du tout devenu Dieu peu à peu ; absolument pas ! Mais étant Dieu, sa miséricorde l’a poussé à devenir homme, comme la foi nous l’enseigne. Nous ne prêchons pas un homme devenu Dieu, mais nous proclamons Dieu fait chair. Il s’est donné pour mère sa servante, lui qui par sa nature ne connaît pas de mère et qui s’est incarné dans le temps sans père.
bonne nuit et bonne 31 décembre 2008
31 décembre, 2007Saint Sylvestre Ier
31 décembre, 2007du site:
Saint Sylvestre Ier
Pape (33 ème) de 314 à 335 (+ 335)
Il fut le premier pape de la paix constantinienne. Il est souvent accusé d’avoir été trop effacé dans ses interventions, ne venant ni au concile d’Arles (314), ni au concile de Nicée (325) mais il les confirma par ses légats.
Ces réticences avaient peut-être pour raison qu’ils n’étaient pas convoqués par le Pape lui-même, mais par l’empereur Constantin. Il fut très respectueux de l’autonomie des Eglises orientales. Il entreprit de grands travaux dans la Rome impériale.
C’est sous son pontificat que Constantin fait édifier la basilique Saint-Jean de Latran, la basilique de Sainte-Croix de Jérusalem, la basilique de Saint-Paul hors les Murs, la basilique de Saint Laurent. Saint Silvestre intervient pour le mobilier liturgique, les ornements. Il aménagea les catacombes.
Il eût la tâche d’organiser l’Eglise dans une société enfin pacifiée. Il est un fait indéniable : il reste l’un des premiers confesseurs non martyrs dont le culte fut établi très tôt à Rome.
« Et le Verbe s’est fait chair »
31 décembre, 2007du site:
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Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS, t. 2, n° 3
« Et le Verbe s’est fait chair »
Le Verbe était dès l’origine, le Fils Unique de Dieu. Avant que les mondes soient créés, avant même que soit le temps, il était, dans le sein du Père éternel, Dieu de Dieu et Lumière de Lumière, suprêmement béni dans la connaissance qu’il avait du Père et dans la connaissance que le Père avait de lui, recevant de lui toute perfection divine mais toujours un avec celui qui l’avait engendré. Comme il est dit au début de l’Evangile : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu »…
Il aurait pu en vérité, lorsque l’homme est tombé, demeurer dans la gloire qu’il avait avec le Père. Mais cet amour insondable qui s’était montré à l’origine de notre création, insatisfait de voir son oeuvre gâtée, l’a fait descendre du sein de son Père pour accomplir sa volonté et réparer le mal dont le péché était cause. Avec une indulgence admirable, il est venu, non plus revêtu de puissance, mais de faiblesse, sous la forme d’un serviteur, sous l’apparence de l’homme déchu qu’il avait dessein de relever. Ainsi il s’est humilié, souffrant toutes les infirmités de notre nature, semblable à notre chair pécheresse, pareil au pécheur à l’exception du péché, pur de toute faute mais soumis à toute tentation, et à la fin « obéissant jusqu’à la mort, à la mort sur la croix » (Ph 2,8)…
Ainsi le Fils de Dieu est devenu le Fils de l’homme — mortel, mais non pécheur ; héritier de nos infirmités, non de notre faute ; rejeton de l’ancienne race, mais « commencement de la nouvelle création de Dieu » (cf Ap 3,14). Marie, sa mère,…a donné une nature créée à celui qui était son Créateur. Ainsi il est venu en ce monde, non pas sur les nuées du ciel, mais né ici-bas, né d’une femme ; lui, fils de Marie, et elle, mère de Dieu… Il était vraiment Dieu et homme, mais une seule personne…, un seul Christ.