le deux lecture de l’Office des Lectures (Liturgie des Heures) d’aujourd’hui (Saint Jean)

le deux lecture de l’Office des Lectures (Liturgie des Heures) d’aujourd’hui, de mon Breviaire:

Première lettre de saint Jean (1Jn 1, 1-10; 2, 1-3)

Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie
- car la vie s’est manifestée, et nous avons vu et nous rendons témoignage et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était tournée vers le Père et s’est manifestée à
nous -,
ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Et notre communion est communion avec le Père et avec son Fils Jé
sus Christ.
Et nous vous écrivons cela pour que notre joie soit complè
te.
Et voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous dévoilons: Dieu est lumière, et de ténè
bres, il n’y a pas trace en lui.
Si nous disons: « Nous sommes en communion avec lui », tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne faisons pas la vérité
.
Mais si nous marchons dans la lumière comme lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché
.
Si nous disons: « Nous n’avons pas de péché », nous nous égarons nous-mêmes et la vérité
n’est pas en nous.
Si nous confessons nos péchés, fidèle et juste comme il est, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité
.
Si nous disons: « Nous ne sommes pas pé
cheurs », nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous.Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père, Jésus Christ, qui est juste;
car il est, lui, victime d’expiation pour nos péchés; et pas seulement pour les nô
tres, mais encore pour ceux du monde entier.
Et à
ceci nous savons que nous le connaissons: si nous gardons ses commandements.

COMMENTAIRE DE S. AUGUSTIN SUR LA 1 ère LETTRE DE JEAN


Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, et que nos mains ont touché, c’est le Verbe de la vie

. Y a-t-il quelqu’un qui touche de ses mains le Verbe de la vie, sinon parce que le Verbe s’est fait chair et qu’il a étable sa demeure parmi nous ?

Or, ce Verbe qui s’est fait chair pour être touché de nos mains, il a commencé d’être chair dans le sein de la Vierge Marie. Mais il n’a pas alors commencé d’être le Verbe, car il était depuis le commencement, dit saint Jean. Voyez comme sa Lettre confirme son Évangile, où naguère vous avez entendu lire : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu.

Peut-être que certains entendent le Verbe de la vie

comme une formule quelconque pour désigner le Christ, et non pas précisément le corps du Christ, que les mains ont touché. Mais voyez la suite : Oui, la vie s’est manifestée. Le Christ est donc le Verbe de la vie.Et comment cette vie s’est-elle manifestée ? Car, si elle était dès le commencement, elle ne s’était pas manifestée aux hommes : elle s’était manifestée aux Anges, qui la voyaient et qui s’en nourrissaient comme de leur pain. C’est ce que dit l’Écriture : L’homme a mangé le pain des Anges

.

Donc, la Vie elle-même s’est manifestée dans la chair : elle a été placée, en effet, en état de manifestation pour qu’une réalité visible seulement par le cœur pût être aussi visible aux yeux, afin de guérir les cœurs. C’est par le cœur seul qu’on voit le Verbe, tandis que la chair est vue aussi par les yeux. C’est la chair qui nous permettait de voir le Verbe. Le Verbe s’est fait chair, une chair que nous puissions voir, afin que soit gué

ri en nous ce qui pourrait voir le Verbe. ~Nous portons témoignage

, dit saint Jean : nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée en nous, c’est-à-dire qui s’est manifestée parmi nous ; on dirait plus clairement : qui s’est manifestée à nous.

Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons. Que votre charité soit attentive : Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons. Eux, ils ont vu le Seigneur lui-même présent dans la chair, ils ont entendu les paroles tombant de sa bouche et ils nous les ont annoncées. Mais nous, si nous avons entendu, nous n’

avons pas vu.Sommes-nous donc moins favorisés que ceux qui ont vu et entendu ? En ce cas, pourquoi ajoute-t-il : pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous ?

Eux ont vu ; nous, nous n’avons pas vu ; et pourtant nous sommes en communion avec eux, parce que nous avons une foi commune. ~

Et notre communion est avec Dieu le Père et Jésus Christ son Fils. Et c’est nous qui écrivons cela, ajoute saint Jean, pour que vous ayez la plénitude de la joie. Cette plénitude de la joie, il la fait consister précisément dans la communion, dans l’amour, dans l’unité.

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