Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus : Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus

du site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/carmel/thereseenfj/poesies3/064.htm#001

 

Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus

L’Ange de l’Enfant Jésus (1),

à genoux près de la Crèche, tenant un encensoir et des roses

Air: Tombé du nid.

O Verbe-Dieu! gloire du Père !

Je te contemplais dans le ciel ;

Maintenant je vois sur la terre

Le Très-Haut devenu mortel

Enfant, dont la lumière inondeLes Anges du brillant s

éjour,Jésus, tu viens sauver le monde,

Qui donc comprendra ton amour ?

O Dieu dans les langes,

Tu ravis les Anges !

Verbe fait enfant,

Vers toi, je m’incline en tremblant.

Qui donc comprendra ce mystère

Un Dieu se fait petit enfant ?

Il vient s’exiler sur la terre,

Lui, l’Eternel, le Tout-Puissant !

Divin Jésus, beauté suprême,

Je veux répondre à ton amourPour t

émoigner combien je t’aime,

Je te veillerai nuit et jour.

L’éclat de tes langes

Attire les Anges ;

Verbe fait enfant,

Vers toi, je m’incline en tremblant.

1 Rôle rempli par la Bienheureuse Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Depuis que ce séjour de larmesPoss

ède le Roi des élus,

Pour moi, les cieux n’ont plus de charmes,

Et j’ai volé vers toi, Jésus !

Je veux te couvrir de mes ailes,

Te suivre partout ici-bas;

Et toutes les fleurs les plus belles,

Je les sèmerai sous tes pas.Je veux d’une étoile brillante,

Enfant, te former un berceau ;

Et, de la neige éblouissante,

Te faire un gracieux rideau.

Je veux, des lointaines montagnes,

Abaisser pour toi les hauteurs ;

Je veux que pour toi les campagnes

Produisent de célestes fleurs.

De Dieu, la fleur est le sourire ;

Elle est l’écho lointain du ciel,

Le son fugitif de la lyre

Que tient en sa main l’Eternel.

Cette note mélodieuse

De la bonté du CréateurVeut, de sa voix myst

érieuse,

Glorifier le Dieu Sauveur.

Douce mélodie,

Suave harmonie,

Silence des fleurs,

D’un Dieu vous chantez les grandeurs!

Je sais que tes chères amies,

Jésus, sont les vivantes fleurs…Tu viens des c

élestes prairies

Pour chercher les âmes, tes soeurs.Une

âme est la fleur embaumée,

Enfant, que tu voudrais cueillir;

Ta petite main l’a semée

Et pour elle tu veux mourir !

Mystère ineffable !

Le Verbe adorable

Versera des pleurs

En cueillant sa moisson de fleurs !

Laisser un commentaire