un village vraiment joli de Sainte Claus, lien
18 décembre, 2007un village gracieux de Sainte Claus, est seulement Papa Noël, mais le site est « Pôle Nord », visite-le, il est vraiment joli, sourtous si vous avez des enfants:
un village gracieux de Sainte Claus, est seulement Papa Noël, mais le site est « Pôle Nord », visite-le, il est vraiment joli, sourtous si vous avez des enfants:
du site:
http://www.zenit.org/article-16882?l=french
Vers la béatification d’une enfant de 6 ans, et de 7 autres « serviteurs de Dieu »
Un fils de Madagascar, un Libanais et un journaliste espagnol invalide et aveugle
ROME, Lundi 17 décembre 2007 (ZENIT.org) – Le Vatican reconnaît que 8 serviteurs et servantes de Dieu ont vécu les vertus humaines et chrétiennes de façon héroïque, et leurs histoires sont effectivement étonnantes.
Parmi eux, on trouve un prêtre de Madagascar, Raphaël Louis Rafiringa, un Libanais, Stéphane Nehmé, un laïc espagnol, journaliste et aveugle, Manuel Lozano Garrido, et quatre Italiens, dont « Nennolina », morte avant d’avoir 7 ans, et qui pourrait être la plus jeune enfant jamais béatifiée.En effet, par la publication de 8 nouveaux d
écrets concernant les vertus héroïques de huit « serviteurs de Dieu », la congrégation romaine pour les Causes des saints annonce la possibilité de leur béatification : il faudra en outre la reconnaissance d’un miracle attribué à leur intercession.
Le pape Benoît XVI a reçu en audience privée le préfet de ce dicastère, le cardinal José Saraiva Martins, ce lundi 17 décembre, et il a autorisé la publication de ces décrets, ainsi que de 6 autres décrets reconnaissant 6 miracles (cf. article ci-dessus).En Italie, la tr
ès jeune Antonia Meo, appelée affectueusement « Nennolina », était née à Rome le 15 décembre 1930. Elle mourut également dans la Ville éternelle, alors qu’elle n’avait pas 7 ans, le 3 juillet 1937.
Après la béatification des pastoureaux de Fatima, Jacinta et Francisco, en l’an 2000, la voie est ouverte à la béatification d’enfants.
« Nennolina » avait dû être amputée d’une jambe, en raison d’un sarcôme osseux, et pendant cette période de souffrances, elle se distingua par les centaines de lettres qu’elle écrivit à Jésus, à Marie, à Dieu le Père et à l’Esprit Saint. Elle révèlent une « vie d’union mystique véritablement extraordinaire ».
Fils de Madagascar, où il est né le 3 novembre 1856, et où il s’est éteint le 19 mai 1919, le frère Raphaël Louis Rafiringa, était un religieux profès de l’Institut des Frères des Ecoles chrétiennes.Libanais dont la r
éputation de sainteté est très diffusée parmi les fidèles – qui ont beaucoup recours à son intercession, même au-delà des frontières libanaises -, le Fr Stéphane Nehmé (au siècle, Joseph Nehmé) était un frère profès de l’Ordre libanais Maronite. Il est né à Lehfed, dans la région de Jbeil, début mars, en 1889. Il s’est éteint à Kfifane le 30 août 1938.
Manuel Lozano Garrido, est un laïc espagnol, né à Linares, dans la province de Jaén, le 9 août 1920, il y est également décédé le 3 novembre 1971. Surnommé « Lolo », Manuel était un jeune de l’Action catholique, frappé à 22 ans d’une paralysie progressive. Ecrivain et journaliste, invalide et aveugle, il vécut dans un fauteuil roulant pendant plus de 28 ans. On peut trouver sa biographie ne espagnol notamment sur le site du journalisme catholique espagnol.Le
Père Francesco Mottola était un prêtre diocésain de Tropea, dans la province italienne de Catanzaro, où il est né le 3 janvier 1901. Il est le fondateur de l’Institut séculier des Oblates du sacré Cœur. IL s’est éteint à Tropea le 29 juin 1969.
Le P. Serafino Morazzone, au XVIIIe siècle, était un prêtre diocésain de Milan, où il est né le 1er février 1747 et où il s’est endormi en Dieu le 13 avril 1822. Un miracle dû à son intercession a déjà été reconnu au niveau diocésain le 21 avril 2006 (cf. le site du diocèse de Milan ).Sr Anna Maria Marovich
était entrée dans l’Institut des Sœurs de la Réparation aux Sacré Cœur de Jésus et de Marie Immaculée. Elle est née à Venise le 7 février 1815 et elle y est née au Ciel le 3 octobre 1887. Avec le chanoine Daniele Canale, elle fonda une institution charitable pour les femmes sortant de prison, appelé « Istituto Canal Marovich ai Servi», du fait de son installation dans l’église des Servites. Elle était peintre et écrivain.
Maria Piera di Micheli, au siècle Giuseppa Maria, était une religieuse professe de l’Immaculée Conception de Buenos Aires. Elle était née à Milan le 11 septembre 1890, et elle est morte à Centonara di Artò, où elle repose, dans la province italienne de Novare, le 26 juillet 1945. Apôtre de la Sainte-Face de Jésus, elle vécut dans le silence et l’humilité, et s’offrit comme « martyre d’amour » pour réparer les offenses au Christ.
Anita S. Bourdin
je mets deux textes des Pères, quand j’ai fait le choix de celui-là qui voulais poster, sans vouloir je suis allé sur deux textes des Pères, mais j’en m’aperçois maintenant et je les mets également, du site:
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/StBernard/tome02/homelie/avent/avent05.htm
CINQUIÈME SERMON POUR L’AVENT DE NOTRE SEIGNEUR. De l’avènement du Seigneur qui tient le milieu entre son premier et son dernier avènement. Triple renouvellement.
1. J’ai dit naguère que les deux héritages entre lesquels doivent dormir ceux qui ont argenté leurs ailes, signifient les deux avènements de Jésus-Christ ; mais je n’ai pas dit où ils devaient dormir. Or, il y a un troisième avènement qui tient le milieu entre les deux dont nous avons parlé, et c’est dans celui-là que dorment avec bonheur ceux qui le connaissent. Les deux autres sont visibles, le troisième ne l’est point. Dans le premier avènement, Jésus-Christ se montra sur la terre et conversa avec les hommes, alors que « ceux-ci le virent et ne laissèrent point de le haïr (Joan., XV, 24. » Mais dans le dernier, « tout homme verra le Sauveur envoyé de Dieu (Luc, III, 6), » et ceux qui l’ont crucifié, pourront le contempler (Joan., XIX, 37. » Celui du milieu est secret, c’est celui dans lequel les élus seuls voient le Sauveur au dedans d’eux et leurs âmes sont sauvées. Ainsi dans le premier avènement, Jésus-Christ vient dans notre chair et dans notre faiblesse ; dans celui qui tient le milieu, il vient en esprit et en vérité, et dans le dernier il apparaît dans sa gloire et dans sa majesté. Mais c’est par la vertu qu’on parvient à la gloire selon ce qui est dit : « Le Seigneur tout-puissant est en même temps le Roi de toute gloire (Psalm. XXIII, I0), » et encore suivant ces autres paroles du même Prophète: « Pour que je pusse contempler votre puissance et votre gloire (Psalm., LXIII, 3). » Le second avènement est donc comme la voie qui conduit du premier au troisième. Dans le premier, Jésus-Christ est notre rédemption; dans le dernier, il sera notre vie, et dans celui du milieu, pour que nous puissions dormir entre ses deux héritages, se trouvent notre repos et notre consolation.
2. Ne croyez pas que ce que je vous dis-là sur l’avènement du milieu soit une invention de ma part, écoutez, en effet, ce que Seigneur dit lui-même : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera et nous viendrons en lui (Joan., XIV, 23). » Mais que veut-il dire par ces mots : si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole? J’ai lu ailleurs que « celui qui a la crainte de Dieu fera des bonnes oeuvres (Eccles., XV,1). » Or, il y a ici quelque chose de plus pour celui qui l’aime, car il est dit qu’il gardera sa parole. Mais où la gardera-t-il ? On ne peut douter que ce ne soit dans son coeur, selon ce mot du Prophète : « J’ai caché vos paroles au fond de mon cœur, afin de ne point vous offenser (Psalm., CXVIII, 11). » Or, comment la conservera-t-il dans son cœur ? Suffit-il pour cela de les conserver par coeur, de mémoire? A ceux qui la conservent ainsi l’Apôtre dira plus tard : « La science enfle (I Cor., VIII, 1). » D’ailleurs, l’oubli efface bien vite ce que nous avons confié à la mémoire. Conservez donc la parole de Dieu de la même manière que vous savez conserver la nourriture du corps avec le plus de succès, car cette parole est elle même un pain de vie, la vraie nourriture de l’âme. Or, le pain que l’on conserve dans la huche peut être pris par un voleur, mangé par les rats ou se corrompre en vieillissant. Si vous le mangez, il échappe à tous ces dangers. Eh bien, gardez de même la parole de Dieu, car on est bienheureux quand on la conserve (Luc, XI, 28). Confiez-la donc aux entrailles mêmes de votre âme, si je puis parler ainsi, faites-là passer dans vos affections et dans vos moeurs. Nourrissez-vous bien et votre âme sera heureuse de son embonpoint, gardez-vous d’oublier de prendre votre nourriture, si vous ne voulez que votre coeur se dessèche, mais, au contraire, donnez à votre âme un aliment gras et substantiel.
3. Si vous gardez ainsi la parole de Dieu, il n’y a pas l’ombre de doute que vous serez vous-même gardé par elle; car le Fils viendra en vous avec le Père, vous serez visité par ce grand prophète qui renouvellera Jérusalem et fera toutes choses nouvelles. Car voici ce que cet avènement produira en nous, il fera que de même que nous avons porté l’image de l’homme terrestre, nous portions aussi l’image de l’homme céleste (I Cor., XV, 49). Et de même que l’antique Adam s’est répandu dans tout l’homme et l’occupe tout entier, ainsi le Christ nous possédera tout entier, comme il nous a créés et rachetés tout entiers, comme il nous glorifiera tout entiers, et comme il nous a sauvés tout entiers le jour du sabbat. Autrefois le vieil homme était en nous, il nous remplissait tellement que ce prévaricateur agissait par nos mains, parlait par notre bouche, aimait dans notre cœur. Nos mains, il les rendait deux fois coupables en les consacrant au crime et à de honteuses actions; notre bouche, il l’ouvrait en même temps à l’arrogance et à la détraction, et notre coeur, il le remplissait des désirs de la chair et de l’amour de la gloire temporelle. Mais aujourd’hui, si nous sommes redevenus une créature nouvelle, tout ce qui était de l’ancienne est passé, et l’innocence a pris la place du crime dans notre main, la continence a pris celle des honteuses actions; dans notre bouche, des paroles de confession ont succédé à celles de l’arrogance et des discours édifiants ont remplacé ceux de la détraction; en sorte que les entretiens d’autrefois se sont éloignés de nos lèvres. Quant au coeur, la charité s’y est substituée aux désirs de la chair et l’humilité à l’amour de la gloire temporelle. Or voyez si dans ces trois renouvellements les élus à qui il a été dit : « Placez-moi comme un sceau sur votre coeur, comme un sceau sur votre main (Cant., VIII, 6), » et ailleurs : « Sa parole n’est pas éloignée de vous, elle est dans votre bouche et dans votre coeur (Rom., X, 8), » ne possèdent point le Christ et le Verbe de Dieu.
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http://www.mariedenazareth.com/8253.0.html
Noël ou les noces de Dieu et de l’humanité, homélie de Saint Augustin
Les noces de Dieu et de l’humanité, voilà comment saint Augustin, évêque d’Hippone au 5ème siècle, fêtait Noël !
Le Christ est Dieu qui s’unit véritablement à l’humanité sans rien perdre de sa divinité. Ce sont de vrais noces : le Christ est vrai homme : il est né de la chair, il est la Vérité élevée de terre ; le Christ est donc comme un époux qui, comme dit le psaume, s’élance d’une extrémité du ciel.
Extrait de l’homélie de Saint Augustin :
«La Vérité aujourd’hui s’est élevée de terre ; le Christ est né de la chair. Livrez-vous à une sainte joie ; que ce jour attache vos esprits à la pensée du jour éternel, souhaitez, espérez fermement les biens célestes, et puisque vous en avez reçu le pouvoir, comptez devenir enfants de Dieu.
N’est-ce pas pour vous qu’est né dans le temps l’Auteur même des temps, pour vous que s’est montré au monde le Fondateur du monde, pour vous enfin que le Créateur est devenu créature ? Pourquoi donc, ô mortels, mettre encore votre esprit dans ce qui est mortel ? pourquoi consacrer toutes vos forces à retenir, s’il était possible, une vie fugitive ? Ah ! de plus brillantes espérances rayonnent sur la terre, et ceux qui l’habitent n’ont reçu rien moins que la promesse de vivre dans les cieux. Or, pour faire croire à cette promesse, une chose bien plus incroyable vient d’être donnée au monde. Pour rendre les hommes des dieux, Dieu s’est fait homme ; sans rien perdre de ce qu’il était, il a voulu devenir ce qu’il avait fait ; oui, devenir ce qu’il a fait, unissant l’homme à Dieu, sans anéantir Dieu dans l’homme.
Nous sommes étonnés de voir une Vierge qui devient Mère ; il nous faut des efforts pour convaincre les incrédules de la réalité de cet enfantement tout nouveau, pour leur faire admettre qu’une femme a conçu sans le concours d’aucun homme ; qu’elle a donné le jour à un Enfant dont aucun mortel n’était le père ; enfin que le sceau sacré de sa virginité est resté inviolable au moment de la conception et au moment de l’enfantement. La puissance de Dieu se montre ici merveilleuse ; mais sa miséricorde plus admirable encore, puisqu’à la puissance il a joint la volonté de naître ainsi. Il était le Fils unique du Père, avant de devenir le Fils unique de sa mère ; lui-même l’avait formée, avant d’être formé dans son sein ; avec son père il est éternel, et avec sa Mère il est enfant d’un jour ; moins âgé que la Mère dont il est formé, il est antérieur à tout sans être formé de son Père ; sans lui le Père n’a jamais existé, et sa Mère n’existerait pas sans lui.
(…) Il était à craindre qu’on ne vint à mépriser la Vérité à cause qu’elle s’est élevée de terre, lorsque, semblable à l’époux qui sort du lit nuptial, elle s’est élancée du sein maternel où le Verbe de Dieu avait contracté avec la nature humaine une ineffable union. Afin de détourner ces mépris, et pour empêcher que malgré sa naissance admirable, malgré ses paroles et ses oeuvres merveilleuses, la ressemblance de la chair du Christ avec la chair de péché ne fit voir en lui qu’un homme, après ces mots « Pareil à l’époux sortant du lit nuptial, il s’est élancé comme un géant pour fournir sa carrière », viennent aussitôt ceux-ci : «Il est parti d’une extrémité du ciel ».
Si donc, « la Vérité s’est « élevée de terre », c’était bonté de sa part, et non pas nécessité ; miséricorde, et non pas dénuement. Pour s’élever de terre, cette Vérité est descendue des cieux ; pour sortir de son lit nuptial, l’Epoux s’est élancé d’une extrémité du ciel. Voilà pourquoi il est né aujourd’hui. Ce jour est le plus court des jours de la terre et c’est à dater de lui que les jours commencent à grandir. Ainsi Celui qui s’est rapetissé pour nous élever, a fait choix du jour qui est à la fois le moindre et le principe des grands jours.
En naissant ainsi et malgré son silence, il nous crie en quelque sorte avec une voix retentissante, que pour nous il s’est fait pauvre et qu’en lui nous devons apprendre à être riches ; que pour tous il s’est revêtu de la nature de son esclave et que nous devons en lui recouvrer la liberté ; que pour nous il s’est élevé de terre et que nous devons avec lui posséder le ciel. »
Saint Augustin
Jean Paul II
Redemptoris custos, §4
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’Ange du Seigneur lui avait prescrit »
Au début de son pèlerinage de foi, la foi de Marie rencontre la foi de Joseph. Si Elisabeth a dit de la Mère du Rédempteur : « Bienheureuse celle qui a cru » (Lc 1,45), on peut en un sens attribuer aussi cette béatitude à Joseph, car il a répondu affirmativement à la Parole de Dieu quand elle lui a été transmise en ce moment décisif. Joseph, il est vrai, n’a pas répondu à l’annonce de l’ange comme Marie, mais il « fit ce que l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse ». Ce qu’il a fait est pure « obéissance de la foi » (Rm 1,5).
On peut dire que ce qu’a fait Joseph l’unit d’une manière toute spéciale à la foi de Marie ; il a accepté comme une vérité venant de Dieu ce qu’elle avait déjà accepté lors de l’Annonciation. Le Concile Vatican II dit : « A Dieu qui révèle est due l’obéissance de la foi par laquelle l’homme s’en remet tout entier et librement à Dieu dans un complet hommage d’intelligence et de volonté à Dieu qui révèle et dans un assentiment volontaire à la révélation qu’il fait » (Dei Verbum, 5). Cette phrase, qui touche à l’essence même de la foi, s’applique parfaitement à Joseph de Nazareth.
Il est devenu donc d’une façon singulière le dépositaire du mystère « tenu caché depuis les siècles en Dieu » (Ep 3,9), de même que Marie l’est devenue en ce moment décisif appelé par l’apôtre Paul « la plénitude du temps », lorsque « Dieu envoya son Fils, né d’une femme…afin de racheter les sujets de la Loi, pour leur conférer l’adoption filiale » (Ga 4,4-5)… Joseph est, avec Marie, le premier dépositaire de ce mystère divin… En ayant devant les yeux le texte des deux évangélistes Matthieu et Luc, on peut dire également que Joseph est le premier à participer à la foi de la Mère de Dieu et qu’ainsi il soutient son épouse dans la foi à l’Annonciation divine ; il est placé le premier par Dieu sur le chemin du pèlerinage de foi de Marie… Le chemin personnel de Joseph, son pèlerinage de foi, se conclura le premier…; cependant, le chemin de foi de Joseph suit la même direction.