Archive pour le 15 décembre, 2007

Le sapin de Noël

15 décembre, 2007

Le sapin de Noël dans Noël 2007 - Epiphanie 2008 ChristmasTree

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Histoire de l’arbre de Noël :

15 décembre, 2007

du site:

http://physique.paris.iufm.fr/tice/2002/noel/2p_histoire.htm

Histoire de l’arbre de Noël :
  
C’est au XIIème siècle que la tradition du sapin est apparue en Europe, en Alsace. On parle alors de décorer les maisons avec des branches coupées trois jours avant Noël. 

Mais c’est en 1521 que le sapin ou arbre de Noël ou encore arbre du Christ a été mentionné pour la première fois en Alsace. Il fut probablement répandu en Alsace et dans la région de Bâle. Il représentait à l’origine l’Arbre d’Eden dans les mystères joués la veille de Noël sur les bords du Rhin. Pour le décorer, on attachait des pommes à ses branches.
  
En 1546, on parle sérieusement d’arbres de Noël quand la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas, le 21 décembre. A l’époque, l’église considérait l’arbre de Noël comme une pratique païenne. Et ce fut le cas jusqu’au milieu du XXe siècle. En fait, avant que la fête de Noël n’existe, il existait déjà un rite païen lors des fêtes du solstice : on décorait un arbre, symbole de vie, avec des fruits, des fleurs, du blé.
  

Plus tard, on accrocha une étoile au sommet de l’arbre, symbole de l’étoile de Bethléem qui guida les Rois Mages. Dès lors il conquit peu à peu les communes protestantes d’ Allemagne du nord et les grandes villes et occupa une place de choix dans les églises des deux religions.
  
En 1560, au moment de la Réforme, les protestants se refusent à représenter la Nativité par une crèche comme les catholiques. Ils préfèrent développer la tradition du sapin de Noël, arbre qui symbolise le paradis d’Adam et Eve et la connaissance du bien et du mal. La tradition du sapin de Noël se répand dans les pays d’Europe Protestante, en Allemagne et en Scandinavie.
  

Au XVII et XVIIIe siècle on commence à voir des premiers sapins illuminés.
  
C’est au XIXe siècle que le sapin de Noël prend son essor. En France, l’arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcynska, femme de Louis XV en 1738. En 1837 Hélène Mecklembourg, duchesse d’Orléans et d’origine allemande fait décorer un sapin aux Tuileries. Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays.
  

Les Emmigrés d’Alsace-Lorraine font largement connaître la tradition du sapin aux français : « Là où il y a une famille alsacienne, il y a un sapin de Noël ». A la fin du XIXe siècle, tout le pays l’a adopté . D’autres variantes, tels les sapins extérieurs et artificiels, apparaîtront au tournant du XXe siècle.  L’arbre de Noël regroupe plusieurs symboles montrant les richesses que nous offre la nature : la lumière, les anges, les fruits du vergers, des champs, de la forêt et de la mer. L’étoile qui brille à son faîte annonce la fin du voyage, le havre de paix. 

ces deux petit douces chèvres désirent vous faire compagnie cette nuit et demain

15 décembre, 2007

ces deux  petit douces chèvres désirent vous faire compagnie cette nuit et demain dans image bon nuit, jour, dimanche etc. goats.couple.animals

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« Je vous le déclare : Elie est déjà venu »

15 décembre, 2007

Saint Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 10-11 (trad. cf. SC 34)

« Je vous le déclare : Elie est déjà venu »

A propos de Jean le Baptiste, nous lisons chez Luc : « Il sera grand devant le Seigneur, et il ramènera beaucoup des fils d’Israël au Seigneur leur Dieu. Il marchera devant lui avec l’esprit et la puissance d’Elie, afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé » (Lc 1,15s). Pour qui donc a-t-il préparé un peuple et devant quel Seigneur a-t-il été grand ? Sans aucun doute devant celui qui a dit que Jean avait quelque chose de « plus qu’un prophète » et que « personne d’entre les enfants des femmes n’était plus grand que Jean le Baptiste » (Mt 11,9.11). Car Jean préparait un peuple en annonçant d’avance à ses compagnons de servitude la venue du Seigneur et en leur prêchant la pénitence, afin que, lorsque le Seigneur serait présent, ils soient en état de recevoir son pardon, qu’ils reviennent à celui dont ils s’étaient éloignés par leurs péchés et leurs transgressions… C’est pourquoi, en les ramenant à leur Seigneur, Jean préparait au Seigneur un peuple bien disposé, dans l’esprit et la puissance d’Elie…

Jean l’évangéliste nous dit : « Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière. Il n’était pas la Lumière, mais il venait pour lui rendre témoignage » (1,6-8). Ce précurseur, Jean le Baptiste, qui rendait témoignage à la lumière, a été envoyé sans aucun doute par le Dieu qui…avait promis par les prophètes d’envoyer son messager devant la face de son Fils pour lui préparer le chemin (Ml 3,1;Mc 1,2), c’est-à-dire pour rendre témoignage à la Lumière dans l’esprit et la puissance d’Élie… Précisément parce que Jean est un témoin, le Seigneur dit qu’il était plus qu’un prophète. Tous les autres prophètes ont annoncé la venue de la lumière du Père et ont désiré être jugés dignes de voir celui qu’ils prêchaient. Jean a prophétisé comme eux mais il l’a vu présent, il l’a montré et a persuadé beaucoup de croire en lui, si bien qu’il a tenu à la fois la place d’un prophète et celle d’un apôtre. Voilà pourquoi le Christ dit de lui qu’il était « plus qu’un prophète ».