Archive pour le 5 décembre, 2007
une crèche très joli…allées voir
5 décembre, 2007il y a une crèche très joli, les personnages sont sous le chrèche et ils peuvent se mettre dans, allées voir spécialement si vous avez des enfants, le site:
Séraphim de Sarov : Dieu
5 décembre, 2007du site:
http://www.jesusmarie.com/seraphin_de_sarov_instructions_spirituelles.html
source: http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraph4.htm
Séraphim de Sarov
Instructions Spirituelles
extraits
Dieu
Dieu est un feu qui réchauffe et enflamme les coeurs et les entrailles. Si nous sentons dans nos coeurs le froid qui vient du démon – car le démon est froid – ayons recours au Seigneur et il viendra réchauffer notre coeur d’un amour parfait,non seulement envers lui, mais aussi envers le prochain. Et la froidure du démon fuira devant sa Face. Là où est Dieu, il n’y a aucun mal… Dieu nous montre son amour du genre humain non seulement quand nous faisons le bien, mais aussi quand nous l’offensons méritant sa colère…Ne dis pas que Dieu est juste, enseigne saint Isaac le Syrien… David l’appelait » juste « , mais son Fils nous a montré qu’il est plutôt bon et miséricordieux. Où est sa Justice? Nous étions des pécheurs, et le Christ est mort pour nous (Homélie 90).
Des raisons pour lesquelles
le Christ est venu en ce monde
1) L’amour de Dieu pour le genre humain. » Oui, Dieu a tant aim
é le monde qu’il a donné son Fils unique pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle » (Jn 3, 16).
2) Le rétablissement dans l’homme déchu de l’image divine et de la ressemblance à cette image, comme le chante de l’Église (Premier Canon de Noël, chant 1). 3) Le salut des
âmes. » Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jn 3, 17).
De la foi
Avant tout, il faut croire en Dieu, » car il existe et se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (He 11, 6). La foi, selon saint Antioche, est le début de notre union à Dieu… La foi sans les oeuvres est morte (Jc 2, 26). Les oeuvres de la foi sont : l’amour, la paix, la longanimité, la miséricorde, l’humilité, le portement de croix et la vie selon l’Esprit. Seule une telle foi compte. Il ne peut pas y avoir de vraie foi sans oeuvres.
De l’espérance Tous ceux qui esp
èrent fermement en Dieu sont élevés vers lui et illuminés par la clarté de la lumière éternelle. Si l’homme délaisse ses propres affaires pour l’amour de Dieu et pour faire le bien, sachant que Dieu ne l’abandonnera pas, son espérance est sage et vraie. Mais si l’homme s’occupe lui-même de ses affaires et se tourne vers Dieu seulement quand il lui arrive malheur et qu’il voit qu’il ne peut s’en sortir par ses propres moyens – un tel espoir est factice et vain. La véritable espérance cherche, avant tout, le Royaume de Dieu, persuadée que tout ce qui est nécessaire à la vie d’ici-bas sera accordé par surcroît. Le coeur ne peut être en paix avant d’avoir acquis cette espérance.
De l’amour de Dieu Celui qui est arriv
é à l’amour parfait de Dieu vit en ce monde comme s’il n’y vivait pas. Car il se considère comme étranger à ce qu’il voit, attendant avec patience l’invisible… Attiré vers Dieu, il n’aspire qu’à le contempler…
De quoi faut-il munir l’âme ? - De la parole de Dieu, car la parole de Dieu, comme dit Gr
égoire le Théologien, est le pain des anges dont se nourrissent les âmes assoiffées de Dieu.
Il faut aussi munir l’âme de connaissances concernant l’Église : comment elle a été préservée depuis le début jusqu’à nos jours, ce qu’elle a eu à souffrir. Il faut savoir ceci non dans l’intention de gouverner les hommes, mais en cas de questions auxquelles on serait appelé à répondre. Mais surtout il faut le faire pour soi-même, afin d’acquérir la paix de l’âme, comme dit le Psalmiste : » Paix à ceux qui aiment tes préceptes, Seigneur « , ou » Grande paix pour les amants de ta loi » (Ps 118, 165). De la paix de l’
âme
Il n’y a rien au-dessus de la paix en Christ, par laquelle sont détruits les assauts des esprits aériens et terrestres. » Car ce n’est pas contre les adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes » (Ep 6, 12). Un homme raisonnable dirige son esprit à l’intérieur et le fait descendre dans son coeur. Alors la grâce de Dieu l’illumine et il se trouve dans un état paisible et suprapaisible : paisible, car sa conscience est en paix ; suprapaisible, car au-dedans de lui il contemple la grâce du Saint-Esprit… Peut-on ne pas se r
éjouir en voyant, avec nos yeux de chair, le soleil ? D’autant plus grande est notre joie quand notre esprit, avec l’oeil intérieur, voit le Christ, Soleil de Justice. Nous partageons alors la joie des anges. L’Apôtre a dit à ce sujet » Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux » (Ph 3, 20). Celui qui marche dans la paix, ramasse, comme avec une cuiller, les dons de la grâce. Les Pères, étant dans la paix et dans la grâce de Dieu, vivaient vieux. Quand un homme acquiert la paix, il peut déverser sur d’autres la lumière qui éclaire l’esprit… Mais il doit se souvenir des paroles du Seigneur : » Hypocrite, enlève d’abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras clair pour enlever la paille de l’oeil de ton frère » (Mt 7, 5).
Cette paix, Notre Seigneur Jésus Christ l’a laissée à ses disciples avant sa mort comme un trésor inestimable en disant : » Je vous laisse ma paix, je vous donne la paix » (Jn 14, 27). L’Apôtre en parle aussi en ces termes : » Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Ph 4, 7).Si l’homme ne méprise pas les biens de ce monde, il ne peut avoir la paix. La paix s’acquiert par des tribulations. Celui qui veut plaire à Dieu doit traverser beaucoup d’épreuves. Rien ne contribue plus à la paix intérieure que le silence et, si possible, la conversation incessante avec soi-même et rare avec les autres. Nous devons donc concentrer nos pensées, nos désirs et nos actions sur l’acquisition de la Paix de Dieu et crier incessamment avec l’Église : » Seigneur ! Donne-nous la paix ! » Comment conserver la paix de l’
âme ?
De toutes nos forces il faut s’appliquer à sauvegarder la paix de l’âme et à ne pas s’indigner quand les autres nous offensent. Il faut s’abstenir de toute colère et préserver l’intelligence et le coeur de tout mouvement inconsidéré. Un exemple de modération nous a été donné par Grégoire le Thaumaturge. Abordé, sur une place publique, par une femme de mauvaise vie qui lui demandait le prix de l’adultère qu’il aurait soi-disant commis avec elle, au lieu de se fâcher, il dit tranquillement à son ami : Donne-lui ce qu’elle demande. Ayant pris l’argent, la femme fut terrassée par un démon. Mais le saint chassa le démon par la prière. S’il est impossible de ne pas s’indigner, il faut au moins retenir sa langue… Afin de sauvegarder la paix, il faut chasser la mélancolie et tâcher d’avoir l’esprit joyeux… Quand un homme ne peut suffire à ses besoins, il lui est difficile de vaincre le découragement. Mais ceci concerne les âmes faibles. Afin de sauvegarder la paix intérieure, il faut éviter de juger les autres. Il faut entrer en soi-même et se demander » Où suis-je ? « Il faut éviter que nos sens, spécialement la vue, ne nous donnent des distractions : car les dons de la grâce n’appartiennent qu’à ceux qui prient et prennent soin de leur âme.
De la garde du coeur
Nous devons veiller à préserver notre coeur de pensées et d’impressions indécentes. » Plus que sur toute chose, veille sur ton coeur, c’est de lui que jaillissent les sources de la vie » (Pr 4, 23). Ainsi naît, dans le coeur, la pureté. » Bienheureux les coeurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5, 8).Ce qui est entré de bon dans le coeur, nous ne devons pas inutilement le répandre à l’extérieur : car ce qui a été amassé ne peut être à l’abri des ennemis visibles et invisibles que si nous le gardons, comme un trésor, au fond du coeur. Le coeur, r
échauffé par le feu divin, bouillonne quand il est plein d’eau vive. Si cette eau a été versée à l’extérieur, le coeur se refroidit et l’homme est comme gelé.
De la prière Ceux qui ont d
écidé de vraiment servir Dieu doivent s’exercer a garder constamment son souvenir dans leur coeur et à prier incessamment Jésus Christ, répétant intérieurement : Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur… En agissant ainsi, et en se préservant des distractions, tout en gardant sa conscience en paix, on peut s’approcher de Dieu et s’unir à lui. Car, dit saint Isaac le Syrien, à part la prière ininterrompue, il n’y a pas d’autre moyen de s’approcher de Dieu (Homélie 69).
A l’église, il est bon de se tenir les yeux fermés, pour éviter les distractions ; on peut les ouvrir si l’on éprouve de la somnolence ; il faut alors porter son regard sur une icône ou sur un cierge allumé devant elle. Si pendant la prière notre esprit se dissipe, il faut s’humilier devant Dieu et demander pardon… car, comme dit saint Macaire » l’ennemi n’aspire qu’à détourner notre pensée de Dieu, de sa crainte et de son amour » (Homélie 2). Lorsque l’intelligence et le coeur sont unis dans la pri
ère et que l’âme n’est troublée par rien, alors le coeur s’emplit de chaleur spirituelle, et la lumière du Christ inonde de paix et de joie tout l’homme intérieur.
De la lumière du Christ Afin de recevoir dans son coeur la lumi
ère du Christ il faut, autant que possible, se détacher de tous les objets visibles. Ayant au préalable purifié l’âme par la contrition et les bonnes oeuvres, ayant, pleins de foi au Christ crucifié, fermé nos yeux de chair, plongeons notre esprit dans le coeur pour clamer le Nom de Notre Seigneur Jésus Christ ; alors, dans la mesure de son assiduité et de sa ferveur envers le Bien-Aimé, l’homme trouve dans le Nom invoqué consolation et douceur, ce qui l’incite à chercher une connaissance plus haute.
Quand par de tels exercices l’esprit s’est enraciné dans le coeur, alors la lumière de Christ vient briller à l’intérieur, illuminant l’âme de sa divine clarté, comme le dit le prophète Malachie : » Mais pour vous qui craignez son Nom, le soleil de justice brillera, avec le salut dans ses rayons » (Ml 3, 20). Cette lumière est aussi la vie, d’après la parole de l’Evangile : » De tout être il était la vie, et la vie était la lumière de hommes » (Jn 1, 4). Quand l’homme contemple au-dedans de lui cette lumi
ère éternelle, il oublie tout ce qui est charnel, s’oublie lui-même et voudrait se cacher au plus profond de la terre afin de ne pas être privé de ce bien unique – Dieu.
De l’attention Celui qui suit la voie de l’attention ne doit pas se fier uniquement
à son propre entendement, mais doit se référer aux Écritures et comparer les mouvements de son coeur, et sa vie, à la vie et à l’activité des ascètes qui l’ont précédé. Il est plus aisé ainsi de se préserver du Malin et de voir clairement la vérité.
L’esprit d’un homme attentif est comparable à une sentinelle veillant sur la Jérusalem intérieure. A son attention n’échappe ni » le diable (qui) comme un lion rugissant, rôde cherchant qui dévorer » (1 P 5, 8), ni ceux qui » ajustent leur flèche à la corde pour viser dans l’ombre les coeurs droits » (Ps 10, 2). Il suit l’enseignement de l’Apôtre Paul qui a dit : » C’est pour cela qu’il vous faut endosser l’armure de Dieu, afin qu’au jour mauvais vous puissiez résister » (Ep 6, 13).Celui qui suit cette voie ne doit pas faire attention aux bruits qui courent ni s’occuper des affaires d’autrui… mais prier le Seigneur : » De mon mal secret, purifie-moi » (Ps 18, 13).
Entre en toi-même et vois quelles passions se sont affaiblies en toi ; lesquelles se taisent, par suite de la guérison de ton âme ; lesquelles ont été anéanties et t’ont complètement quitté. Vois si une chair ferme et vivante commence à pousser sur l’ulcère de ton âme – cette chair vivante étant la paix intérieure. Vois aussi quelles passions restent encore – corporelles ou spirituelles ? Et comment réagit ton intelligence ? Entre-t-elle en guerre contre ces passions, ou fait-elle semblant de ne pas les voir ? Et de nouvelles passions ne se sont-elles pas formées ? En étant ainsi attentif, tu peux connaître la mesure de la santé de ton âme.
Connaissez-vous les antiennes O?
5 décembre, 2007du site:
http://www.inxl6.org/article3174.php
Connaissez-vous les antiennes O?
Ce sont les sept antiennes qui se chantent au Magnificat du 17 au 23 décembre. Elles servent d’introduction solennelle à la grande fête de Noël. Elles commencent toutes par l’interjection O et on les appelle grandes à cause de leur solennité et des sublimes mystères qu’elles expriment.
Rubrique prière inXL6
20/12/2006
Ces invocations datent, pour le moins, du VI° siècle. Primitivement, il y en avait douze et on les chantait au Benedictus des Laudes. Au IX° siècle, on commença à les chanter au Magnificat des Vêpres. Dom Guéranger disait que ces antiennes « contiennent toute la moelle de la liturgie de l’Avent ». Chacune en effet comprend deux parties faciles à distinguer. La première est tirée de la sainte Écriture, non pas toujours textuellement, mais en des termes qui en font bien reconnaître l’origine : O Sagesse (Ecclésiastique, XXIV et Sag., VIII) ; O Adonaï et Chef de la maison d’Israël ; O Rejeton de Jessé (Isaïe) ; O Clef de la maison de David (Isaïe, XXII, 22) ; O Orient (Luc, I, 78) ; O Roi des nations ; O Emmanuel (Isaïe). Dans la seconde partie, on répète, comme dans une litanie, le même appel : « Veni, venez », suivi d’une invocation qui varie avec chaque strophe.
17 décembre
Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ
O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d’un pôle à l’autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence.
18 décembre
O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento
O Adonaï, guide du peuple d’Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.
19 décembre
O Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare
O Fils de la race de Jessé, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !
20 décembre
O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis
O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d’Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.
21 décembre
O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis
O Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.
22 décembre
O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti
O Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l’homme que vous avez façonné d’argile
23 décembre
O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster
O Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu !
Les sans-abri « une icône du Christ » assoiffée de dignité
5 décembre, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-16782?l=french
Les sans-abri « une icône du Christ » assoiffée de dignité
Bilan de la rencontre internationale au Vatican sur la pastorale des gens de la rue
ROME, Mardi 4 décembre 2007 (ZENIT.org) – Plus d’un milliard de sans-abri, dont cinquante mille femmes et enfants qui meurent chaque jour car ils n’ont pas de toit, vivent dans des conditions d’hygiène inhumaines et n’ont accès qu’à de l’eau polluée.
Tel est le drame souvent ignoré de la société moderne qui a été soulevé lors de la première rencontre internationale sur la pastorale des personnes sans domicile fixe, organisée les 26 et 27 novembre dernier, par le Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement (cf. Zenit, 26 novembre).La rencontre, centr
ée sur le thème « dans le Christ et avec l’Eglise au service des sans domicile fixe », a réuni une cinquantaine de personnes, dont des évêques, des prêtres, des religieux et religieuses, et des membres d’association d’apostolat et de volontariat, représentant quelques 28 pays de 4 continents.
Troisième d’une série de conférences internationales, cette nouvelle rencontre marque la grande attention que le dicastère accorde à la pastorale de la mobilité humaine, notamment à la pastorale de la rue qui a donné lieu, en mai dernier, à la publication du document : « Des orientations pour la pastorale de la rue ».En octobre 2004, le dicast
ère avait centré sa première rencontre internationale sur la pastorale des enfants de la rue, et en avait organisé une deuxième en juin 2005 sur la pastorale pour la libération des femmes de la rue.
D’après les chiffres apparus au troisième congrès, dans les villes, le phénomène des sans-abri, qui comprend indistinctement ceux qui n’ont pas de demeure fixe et ceux qui habitent des logements précaires, est un phénomène dont souffrent plus de 100 millions d’enfants, qui vivent dans la rue, et des millions de personnes, habitant d’immenses bidonvilles. Par ailleurs, au cours des 50 prochaines ann
ées, il est probable que la population mondiale, en raison de son surnombre et du phénomène de la mondialisation, double ses effectifs passant de 2,5 à 5 milliards de personnes.
Passant en revue les différentes réalités locales liées au phénomène, les congressistes ont pu dégager les motifs principaux qui font que les gens finissent par vivre dans la rue ou par perdre leur propre habitation : mauvaise formation culturelle, préparation professionnelle insuffisante, dépendance de la drogue, de l’alcool, troubles mentaux, mais aussi le libre choix de vivre une existence excentrique.A l’ouverture des travaux, le cardinal Renato Raffaele Martino, pr
ésident du dicastère, a relevé que « le problème des sans-abri n’est pas nouveau. C’est un problème qui existe depuis l’apparition du péché dans le monde, lorsque nos ancêtres furent chassés de l’endroit que l’on avait mis à leur disposition ».
Durant son intervention, le cardinal Martino a invité les agents pastoraux à être « de vrais témoins et des exemples pour les gouvernements et les communautés ; à reconnaître la dignité de chaque être humain ; à offrir et à recevoir l’amour de Dieu, dans une ‘catéchèse active’ ».
« Mais il faut en premier lieu que notre action , a-t-il souligné, soit imprégnée d’amour, d’un amour qui puise sa force dans la rencontre personnelle avec le Christ », nourrie par une prière constante.
Et il est encore bien plus nécessaire que cette œuvre s’accompagne d’un esprit de «dévotion » car, a-t-il dit, « il ne suffit pas de donner des choses temporelles, nous devons, dans tout ce que nous faisons, être présents au niveau personnel », a déclaré le cardinal Martino.Pour sa part, Mgr Agostino Marchetto, secr
étaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, a fait remarqué que « depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le nombre des sans-abri a atteint les 3 millions, soit son plus haut niveau jamais atteint, alors qu’aux Etats-Unis on parle de 3,5 millions, dont 1,4 millions de jeunes ».
Malgré le manque ou la dispersion des données relatives aux pays en voie de développement, a-t-il ajouté, « l’Inde est l’une des rares nations à avoir tenté en 1981 une opération de recensement, les résultats de cette dernière faisant alors état d’environ 2, 5 millions de sans-abri. Cela dit, une diminution de plus d’un million de personnes a été enregistrée lors d’un autre recensement effectué une dizaine d’années plus tard ». C’est en Afrique, en Asie et en Am
érique latine que le nombre des sans-abri augmente le plus, a relevé Mgr Marchetto : Environ 30% des habitats sont illégaux, précaires, sans aucune infrastructure ni services, surpeuplés et endommagés ».
Tout en proposant quelques lignes de conduite pour une approche pastorale efficace, Mgr Marchetto a rappelé que « la condition de sans abri n’est pas uniquement de ceux qui n’ont pas de chez soi, c’est l’écroulement d’un monde, de la sécurité, des rapports personnels et de la dignité. C’est la perte de la capacité de conduire une vie ‘vraiment humaine’».Ainsi, a-t-il dit, les agents pastoraux doivent-ils comprendre qu’il ne suffit pas de satisfaire les besoins fondamentaux et imm
édiats de la survie humaine, car « chaque personne sans domicile fixe a au fond d’elle-même la nécessité fondamentalement plus grande, d’être acceptée et traitée avec dignité ».
Enfin, Mgr Marchetto a conclu son intervention en invitant l’assemblée à voir dans les sans-abri « une icône du Christ qui projette son ombre sur le monde, sur l’Eglise et sur la société »: « Jésus Christ manifeste sa présence dans les personnes sans domicile fixe et nous appelle à cet amour et cette charité qui sont le sceau authentique de sa vie ».
Mirko Testa
bonne nuit
5 décembre, 2007« J’ai pitié de cette foule »
5 décembre, 2007Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
Twelve Meditations and Intercessions for Good Friday, 9-10
« J’ai pitié de cette foule »
L’Ecriture inspirée nous l’a dit : « Ta miséricorde s’étend à tous, parce que tout t’est possible, parce que tu oublies les péchés des hommes dès qu’ils se tournent vers toi. Tu aimes tout ce qui existe ; tu ne prends en aversion rien de ce que tu as fait… Tu épargnes tous les êtres parce qu’ils sont à toi, Maître qui aimes la vie » (Sg 11,23s). Voilà ce qui le fait descendre du ciel et lui donne le nom de Jésus…: « Tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1,21). C’est son grand amour pour les hommes, sa compassion pour les pécheurs, voilà ce qui le fait descendre du ciel.
Pourquoi donc consentir à voiler sa gloire dans un corps mortel s’il ne désirait ardemment sauver ceux qui se sont égarés, qui ont perdu tout espoir de salut ? Il le dit lui-même : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 19,10). Plutôt que de nous laisser périr, il a fait tout ce qu’un Dieu tout-puissant peut faire selon tous ses divins attributs : il s’est donné lui-même. Et il nous aime tous de telle sorte qu’il veut donner sa vie pour chacun de nous, aussi absolument, aussi pleinement, que s’il n’y avait qu’un seul homme à sauver. Il est notre meilleur ami…, le seul véritable ami, et il déploie tous les moyens possibles pour obtenir que nous l’aimions en retour. Il ne nous refuse rien, si nous consentons à l’aimer…
O mon Seigneur et mon Sauveur, dans tes bras je suis en sûreté. Si tu me gardes, je n’ai plus rien à craindre ; mais si tu m’abandonnes, je n’ai plus rien à espérer. Je ne sais rien de ce qui m’arrivera d’ici ma mort, je ne sais rien de l’avenir, mais je me confie à toi… Je m’en repose totalement sur toi, parce que tu sais ce qui est bon pour moi, et moi je ne le sais pas.